Sens - Une nouvelle détermination [Ouvert]

J'avais envie et un peu de temps
Et puis il était temps que le personnage se purge

J'attends ton avis ou vos avis :)

En bon MJ tyrannique, je ne donne mon avis que pour d'éventuelles corrections à apporter

Mais je suis content de voir ça, ça créera du lien avec le reste du groupe :)

La franchise créatrice de lien sociale depuis 302 mdr

Joker écrit: La franchise créatrice de lien sociale depuis 302 mdr

Moi je note surtout que quand c'est mes PNJ qui sont francs avec Mahdi, ça lui passe au-dessus.
Ca sent le favoritisme

Blague à part, ça fait plaisir de voir deux chouettes textes, d'explorer un peu la psychologie d'Adamas et de voir évoluer celle de Mahdi. La partie de samedi promet d'être des plus intéressantes.
(Par contre je vous préviens, ce coup-ci on finit Renaissance, donc faudra vous discipliner et garder le melo pour Mort ^^)

Wolion écrit: Moi je note surtout que quand c'est mes PNJ qui sont francs avec Mahdi, ça lui passe au-dessus.

Pas avec Ganymède. Les immortels oui par contre.

Je ne vois aucun Mélo dans le texte très sincèrement. Je vois des idéaux, qui se confrontent et des formes qui prennent Sens :)

Joker écrit: Je ne vois aucun Mélo dans le texte très sincèrement. Je vois des idéaux, qui se confrontent et des formes qui prennent Sens :)

Bon elle était peut être trop subtile celle là

J'aurais surtout dit "aucune Mello"

Nous étions la veille du grand départ pour Paris il était tard... ou très tôt... le temps était devenu une notion difficile à estimer pour le Bug Rouge...

Les premiers bruits... symbole d'une journée naissante... on parle souvent des lueurs de l'aube mais bien rarement des sons si caractéristiques de l'éveil d'une ville, d'un paysage ou même d'une maison.

Les mains d'Adamas avait confectionné toute la nuit durant des petites concoctions médicinales, explosives et des toniques afin d'aider et de piéger en cas de bataille... la surprise est toujours une arme et un tonique toujours utile pour un soldat...

Les plans et la topographie de Paris posaient sur la table et enregistrés dans sa Respliod... le terrain allait devenir leur allié... la connaissance est un allié de choix. Toujours...

Mais finalement Adamas avait surtout une chose à coeur... un projet fou... qu'il entretenait depuis longtemps le projet RESOLVE son Magnum Opus... peut être incomplet il avait néanmoins le mérite de vouloir nourrir ceux qui en avait la difficulté... une culture en immeuble fonctionnant sur la base de la photosynthèse générée par des lampes ultra violet, un système de brumisation puisant dans l'humidité de l'aire... bien sûr ce n'était pas parfait...

Il avait repéré des bâtiments partiellement abandonnés pour leur vétusté qui pourrait convenir pour le projet... il fallait maintenant du soutien.

Fièrement il enregistra les plans et les détails du projet à l'attention de sirène de France... ce ne serait jamais parfait... mais pour Pôle Sud il fallait mieux que Adamas... peut être que cette idée... ce projet trouverait une vie dans les mains d'un autre enfin... d'une autre... Oh et puis merde on s'en fout...

Il écrivit quelques lignes:

"Peu importe ce que nous disons, peu importe ce que nous pensons... ce qu'il reste d'un mortel ce sont ses décisions et ses actes.
J'ai tenté d'oeuvrer pour un monde meilleur pour les Hommes... et je souhaite que ces plans... à travers vos mains expertes et aguerris servent ceux qui en ont besoins et trouvent la perfection qu'ils méritent avec vous.
Nous ne reviendrons peut être pas de Paris, je ne serai peut être jamais compris, respecté ou considéré.
Mais je veux que même si l'on m'oublie qu'il demeure une partie de moi que cette guerre n'aura pas détruit.
Merci par avance.

Adamas Ruber. Le Bug Rouge

PS: J'aimerai bien que le projet RESOLVE une fois fini soit nommé les Jardins de Gladius... Je lui avait promis un jardin il y a longtemps... Je pense qu'il aurait aimé.

PSS: Désolé pour la réunion et mes absences

PSSS: Si je survis ça se reproduira quand même mais bon... si je dois ne pas en revenir j'aimerai avoir la conscience en paix."

Une bonne chose de faite dit il en envoyant son message... il me reste 4h avant de partir... bon bah je vais dormir dans le sous marin... au moins je serai déjà arrivé.

RP à 2 avec Wolion (dans le rôle d'Akina... Le nouveau XD)

Wolion écrit: J'aurais surtout dit "aucune Mello"

Je peux ne pas venir si tu préfères

Mellodia écrit:

Wolion écrit: J'aurais surtout dit "aucune Mello"

Je peux ne pas venir si tu préfères

Meuh non, viens. J'ai toujours besoin de victimes

Adamas c'était trouvé un petit coin tranquille pour repenser les événements récents.

L'ombremonde regorgeait de possibilités folles qu'il exploitait depuis des heures sans même s'en rendre compte. Il faisait tourner par sa pensée une sphère quasi parfaite de lumière, cette danse lancinante de ce feu follet dansait au rythme de ses souvenirs.

Paris cette ville sortie de ses pires cauchemar, une prison pour les Hommes où ceux dont les pensées pouvaient être différente été jugulées par un régime oppresseur.
Le courage des Quadrias dans le feu de la bataille l'avait laissé sans voix... pour une fois il avait reconnu son erreur. Ils étaient digne de confiance... où était son erreur ? Il ressentait une forme de culpabilité mêlé à un immense soulagement de s'être trompé mais pourquoi ?
La bataille avait vu son lot de morts malheureusement. Il avait essayé de sauver le plus de gens possibles au côté d'esprit Delta et d'épargner les morts inutiles... pas toujours avec succès mais une fois de plus il était satisfait du résultat. Le massacre qu'il avait redouté n'avait pas eu lieu grâce à ceux qui avaient respecté leur promesse...
Certe il y avait eux la mort de Kranistene, mais cela ne l'avait pas affecté du tout... il y avait même trouvé une certaine beauté... celle d'un Quadrilla... non d'un être qui avait su sacrifier son essence et mourir pour quelque chose de plus grand... quelque chose que Adamas n'avait jamais envisagé auparavant quelque chose de plus grand... une mort qui avait du sens... une mort pour un idéal. Quel courage tout de même... quelle abnégation... si seulement nous pouvions tous avoir ce degrés de courage... le monde pourrait probablement être un endroit meilleur.
La sphère de lumière dansante continuait sa course autour d'Adamas qui réfléchissait intensément... gratifiant cette quiétude par un de ses rares sourires à la pensée d'une Terre enfin libre. Libérée du joug de l'oppression pour retrouver son droit à l'auto détermination. Le droit fondamental qui devrait caractériser toutes les créatures de ce monde.
Le sourire du Bug Rouge s'élargit à la pensée d'enfants pouvant enfin voir la couleur du ciel et grandir normalement... cette paix avait coûtée cher... la génération qu'il représentait ne connaîtrait peut être jamais cette paix... mais les suivantes en tireront profit...
"Une civilisation atteint son apogée quand elle plante des arbres dont elle sait qu'elle ne connaîtra jamais l'ombre"
Il s'agissait donc de cela... un sacrifice pour quelque chose qui nous depasse. Pour quelque chose de plus grand que nous... pour l'humanité.
Il repensait aussi à la pauvre Yuki qu'il n'avait pas su aider... les choses avaient vraiment été hors de contrôle... ils vont encore avoir pensé que je m'en foutais quand elle clignait entre l'ombre monde et la réalité alors qu'il comptait le rythme pour tenter de déclencher l'arrêt d'urgence de la Respliod au bon moment... encore une erreur... décidément ça fait beaucoup.
Elle était devenu une Quadrilla voilà qui était inattendu... et fascinant...

Mahdi aussi porte les stigmates de cette bataille... il n'avait pas compris.. il ne pouvait accepter cette notion de ne pas pouvoir sauver tout le monde. Il allait ce détruire à ce rythme... lui non plus... il n'avait pas pu lui faire prendre conscience de cela lors de leur échange.
"Se bercer d'illusions est le meilleur chemin vers la déception mon pauvre Mahdi. La guerre a toujours fait des victimes... comment peux tu envisager de sauver des gens si tu n'es pas préparer à l'éventualité de les perdre ? Cette peur doit être ton moteur mais tu ne dois pas la laisser gagner. Tu dois accepter l'échec pour apprendre et devenir meilleur."

Finalement Adamas rouvrit les yeux fort d'une nouvelle perception des choses. La surprise de la fiabilité des Quadrillas lui révéla qu'il pouvait aussi ne pas tout contrôler et accepter la surprise... même si le risque le gênait encore.
Nous pouvons nous tromper... et apprendre de nos erreurs, pour en ressortir plus fort, meilleur et mieux préparé. Il avait lui aussi le droit de se tromper, il ne devait pas être infaillible... il devait être et c'était déjà beaucoup.
Il avait vu l'horreur de la guerre de tres près mais dans cette horreur, il avait perçu une forme de beauté, celle de personnes capable de sacrifier leur vie pour une cause qui les dépasse, une cause commune et cela lui redonna la foi pour soutenir à sa manière cette humanité renaissante qu'il avait tant esperée. Et cette renaissance le concernait lui aussi.

De retour à l'appartement Adamas regarda le miroir qu'il avait voilé depuis son aménagement. Il n'avait jamais supporté son reflet. Il le ramenait à son humanité, son côté faillible... cette cicatrice qui lui rappelait son échec et sa vulnérabilité.
Pour la première fois il leva le voile du miroir et contempla son propre reflet. Il parcourut son visage et s'arrêta sur sa balafre. Il hesita un instant et sourit de nouveau:

"Je t'accepte."

Alors déjà, je trouve ce texte beau. Simplement beau, rien d'autre.

Mais ce que je trouve amusant, c'est qu'un texte qui exalte la Vie se conclue avec la phrase fétiche de la Rune de Mort. Ca ajoute une profondeur certaine :)

Le diable est dans les détails et j'aime glisser pleins de petites choses dans mes textes

Merci pour ce beau compliment ça me touche beaucoup :D

Euh, c'est immédiatement devenu mon texte préféré de toutes tes créations jusque là, top 1 facile.

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Dernier jour à Pôle Sud, avant la bataille de Paris: Je ne suis pas encore sûr de quoi penser de tout ça, mais il y a une possibilité que ce soit vrai. J'appelle toute l'équipe Delta et Adamas il faut qu'ils viennent voir, en direct, Adamas reste travailler dans son coin, mais ce n'est pas grave, je lui ferai un résumé.
Une fois les filles arrivées, je leur explique pour ma théorie de la resplioid, comme quoi elle serait vivante, et en train d'évoluer au sein même de Yuki, j'ai plusieurs raisons de penser cela et je pense que Sollipsis connaît cette possibilité. Mais en ce cas ce sera uniquement à Yuki de gérer ça, puisque Sollipsis ne lâche rien à ce propos. Elle me dit qu'elle va essayer d'entrer en contact avec la resplioid. Après quelques minutes d'isolement, elle revient, mais il ne s'est rien passé.
Peut-être me suis-je trompé, ou peut-être que ça ne viendra pas aussi facilement, j'aurais aimé qu'elle n'ai plus ces migraines au moins...

Viens après cela, la réunion avec Sauveuse qui nous donne tous les points des positions de l'Omicron, et la composition du blocus, comme promis. Quand je sais ce qu'implique ce document, je suis soulagé et terrifié en même temps.
L'alliance avec les Quadrillas est en bonne voie, mais aussi les possibles massacres de FinLongFinger, je ne sais pas ce qu'il va en faire si on le lui transmet. Je garde mes doutes pour moi, pour l'instant...
Après ça, je pose pas mal de questions à Sauveuse, j'ai besoin d'en savoir plus, si on peut bloquer les tanks autonomes, une possible faille non-léthale pour les Quadrillas Cosmo, et le plus possible à propos de Paris et les évènements à venir. Malheureusement je n'en apprend pas tant que ça.

Vient le moment où l'on se sépare, et elle attendra notre réponse, j'ai failli lui balancer l'info pour FinLongFinger, mais Eva et Lyanna s'y opposent toutes deux, fortement. Lyanna revient à l'assaut en ce qui concerne les plans de l'Omicron, comme quoi il faut les envoyer à FinLongFinger. Je réitère que je ne suis pas chaud du tout pour lui donner toutes les positions, et que l'on risque de créer des massacres. Quand je propose de lui donner que partiellement les plans, elle me parle de trahison, carrément... Bon même si j'ai démissionné, que je ne crois plus en la résistance, enfin pas gouvernée par le boucher, je comprends pourquoi elle réagit comme ça.

J'ai le pressentiment que je vais le regretter, mais je lui passe les plans, ni une ni deux, elle les envoie au Bourreau et l'alliance est accepté, bonne nouvelle pour Sauveuse et ses frères et soeurs, malheureusement, ils comptent venir à Paris...

Vient enfin le moment du départ, direction Aquacity, on y est en seulement quelques heures, voir moins. Et sur place s'organise la "libération" de Paris. On discute donc clairement de ce qui va être fait le jour J, quelle sera la stratégie.
Très simple, on prend Paris d'assaut, on se mange les systèmes de défense automatiques en considérant que les Quadrillas vont nous en prémunir avec leurs boucliers, on fonce, on demande aux fragiles de "reconfigurer" les dirigeants militaires, et les bugs plus les immortels foncent au milieu de tout ça.
C'est lui qui a mené la résistance pendant des centaines d'années? C'est pas tellement ce à quoi je m'attendais de la part d'un pro de la guérilla. C'est vachement bourrin en fait comme plan. J'ai l'impression que si je viens, ce sera juste pour limiter le génocide...

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Paris, jour J: On est dans le sous-marin, un "sub-résy" ou je ne sais quoi, le truc super-rapide de Sollipsis. Je le sens très mal, j'ai l'estomac noué, je triture nerveusement le pendentif de ma mère, je finis même par le détacher et le rouler dans mes mains, le porter à mon menton. J'ai tout le mal du monde à rester calme, je ne fais que me lever, me rasseoir, tourner à droite à gauche, faire les cent pas. Ce sousmarin est beaucoup trop rapide, on arrivera à Paris dans seulement quelques minutes. Je ne veux pas...
QUE QUELQU'UN SABOTE CE PUTAIN DE SOUS-MARIN!

Et malheureusement arrive l'heure H, le moment M... Le sous-marin émerge à la surface, non loin du port de Paris, on embarque dans des barges pour accoster, les moteurs tournent à fond, et face à nous, les immenses colonnes de Paris. Un imbroglio de béton sans nom, aussi sombre que la Nouvelle-York... Mais qui s'illumine instantanément de milliers de points lumineux, c'est beau, mais...
...CE SONT DES PUTAINS DE MISSILES.

Je reste tétanisé, quelle puissance de feu impressionnante pour nos quelques pauvres barges... Je ne réagis même pas, je ne sais pas comment, réfléchis, il doit bien y avoir un moyen simple de s'en sortir, trouves putain! Je DOIS trouver!

A ce moment là, je remarque les Quadrillas qui se rangent en ligne devant nous, ils déploient leurs barrières énergétiques, ils sont bien une cinquantaine ou presque. et les missiles s'écrasent sur le dôme, qui se volatilise ausitôt ! Bon sang quel choc ! Mais où sont passés ... les Quadrillas, ils ne sont plus que la moitié... Sauveuse, je suis désolé... j'ai failli ma Muse...

La barge continue d'avancer, elle accoste au port, mais une dizaine de soldats nous retiennent avec des armes lourdes, nous empêchant de débarquer. Je dois trouver une solution pour les contourner, on est malins dans l'équipe Delta, l'un 'entre nous peut les contourner... Pourquoi sont-ils en pièce? L'ombre qui vient de les déchiqueter, c'était Wilfried? Leurs corps en bouillie répandus au sol, ils n'ont peut-être pas souffert, peut-être que si... Quel carnage...

On avance sur le quai et on entre dans la ville, il faut monter pour cela, Adamas se lance en premier et devance l'équipe, c'est vrai qu'il voulait aller en éclaireur pour éviter les mauvaises surprises. On entend plein de tirs, même une explosion, et lorsqu'on arrive en haut, il est face à des soldats, genoux à terre, les mains sur la tête.

Adamas:"C'est comme ça qu'on gagne une guerre"

Merci, merci Adamas de les épargner... en plus le boucher laisse tranquille ceux qui se rendent.

J'ai du mal à parler, la vision des Quadrillas disparaissant en poussières et les soldats taillés en charpie me donnent des hauts le coeur. Adamas passe à nouveau devant, je le suis, il faut devancer le massacreur pour sauver un maximum de gens.
On arrive dans une scène horrible, des cadavres partout au sol, des civils, certains enchaînés, d'autres armés, qui gisent là, des blessures de projectiles en tous genres. Et deux camps retranchés qui continuent à se battre des deux extrémités de la place.

Adamas tente d'arrêter les hostilités d'en bas, en leur parlant, j'accroche mon grappin et me surélève par rapport à la scène, en effet, on a un amoncellement de monuments qui sont regroupés ici, qui viennent de je ne sais où et auxquels il est facile de s'accrocher. Je balance mes fléchettes anesthésiantes sur tout ceux qui ne rendent pas les armes, civils comme soldats.
Je crois que les discours d'Adamas fonctionnent plutôt bien, mais je n'arrive pas à détacher mon regard du charnier qui est juste en dessous de moi, je ne vois qu'un entremêlement de corps, morts dans la violence et la souffrance, le désespoir et l'espoir se sont mêlés pour une fois de plus déboucher sur la mort, atroce, de tout ceux qui les ont portés...

Je n'entends presque pas le tank qui tire sur Adamas le temps de reprendre mes esprits, il l'a déjà explosé, et je crois que Lyanna et ou Eva le finisse sans problèmes.

A partir de là, les scènes d'horreur s'enchaînent, à plus ou moins grande échelle, mais Paris se pave de mort, alors que FinLongFinger ajoute sa pierre à l'édifice en exécutant d'une simple pensée tout ceux qui lui tirent dessus... ALORS QU'IL NE CRAINT PAS LEURS BALLES! Mais pourquoi? Pourquoi, il nous a dit que nous venions en libérateurs, pas en conquérants ! Tu marches pourtant comme si leurs vies t'appartenaient ! Atroce assassin. Il faut que j'aille encore plus vite, que j'endorme tout le monde sur son passage! Ce que je m'empresse de faire au mieux mais ce n'est jamais suffisant il continue à les faire tomber comme des mouches...

On finit par arriver au spatioport, là on voit une dizaine de vaisseaux prêts à décoller. On a déjà un amoncellement de cadavres derrière nous et chaque minute perdue à ne pas maîtriser ces foutus points stratégiques, permet à d'autres morts d'arriver... Il faut qu'on les clouent au sol et qu'on les force à la reddition et vite!
Plusieurs idées sont évoquées, tirer dans les réacteurs, les clouer au sol avec des grappins, aborder le vaisseau, prendre la tour de contrôle, faire appel aux Fragiles et à leur pouvoir de reconditionnement...

Finalement c'est celui de la tour de contrôle qui est retenu, Angel et Yuki s'en chargent, on voit une bulle d'énergie s'envoler en direction de la fameuse tour, et peu de temps après, elles sont à l'intérieur, en train de maîtriser les aiguilleurs et tous les vaisseaux sauf un, retardent leurs décollages. Qu'ils annulent complètement lorsque le général Michaelus annonce aux hauts-parleurs la reddition, apparemment les Fragiles ont réussi leur mission...

Je vérifie rapidement que tous les bugs aillent bien, que Sauveuse soit parmi les vivantes, oh mon dieu je suis désolé ma Sau, je n'imagine même pas à quel point cela doit faire mal, perdre les gens que tu connaissais depuis si longtemps...
Mais je ne peux pas perdre de temps, il faut aller aider les blessés, ce sont les premières heures qui permettent de sauver les blessés.

Alors que je m'éloigne, Lyanna me recontacte pour me demander de revenir, il s'est passé quelque chose, je lui réponds d'une voix d'outre-tombe qui m'étonne moi-même, vide et dénuée d'émotions.
Lyanna"Madhi revient, il s'est passé quelque chose, Kranysten s'est fait tué par une Quadrilla."

Comment ça, par sa propre soeur?

"Elle est encore là?"

J'ai des blessés à soigner, vous avez FinLongFinger avec vous, il ne fait rien contre elle? Je n'aimerais pas la réponse dans les deux cas j'imagine...

Lyanna"Non, mais rien n'est sûr, reviens maintenant."

J'ai des blessés à soigner, si elle ne vous menace pas, je dois y aller!

"Est-ce que vous êtes en danger?"

Ils vont mourir Lyanna! Est-ce que vous aussi vous risquez de mourir?!

Lyanna"Madhi tu fais partie de l'équipe, on a besoin de toi, viens."

Tu es la plus qualifiée pour identifier et gérer une menace, réponds-moi!

"Est-ce que vous êtes en danger??"

J'ai besoin de savoir, les minutes sont précieuses, elles tranchent entre la vie et la mort de centaines de gens!

La communication s'interrompt... Je ne peux pas prendre le risque, il pourrait leur arriver quelque chose de grave, je ne préfère pas y penser, j'y retourne. Pour constater qu'effectivement Kranysten a disparu, tous les Quadrillas sont sous le choc, il ne semble plus y avoir de menace... Je m'en assure quelques secondes, et alors que le soleil, (le soleil!?) réapparaît e que les plantes repoussent à une vitesse irréelle, je cours deux fois plus vite dans l'autre sens, rejoindre les unités de médics. Combien sont morts dans cette attente, je ne préfère pas y penser. Parmi toutes les choses étranges qui se passent en ce moment, je déplore que ce soit la mort la seule réalité qui ne peut être remise en doute, elle est partout. Déjà les plantes fantaisistes recouvrent les froids cadavres et les faux nuages refluent pour mettre en lumière les traces de sang qui s'incrustent dans les sols...

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Pôle Sud, Pardis J+1, hôpitaux: Madhi va d'un lit à l'autre, d'un patient au suivant, il a sur lui sa tenue d'intervention qu'il a longuement mise au point, et elle sert à double régime. Il diagnostique sans interruption, parle très peu, se montre très direct et essaye de soigner un maximum de gens, il a d'habitude un mot gentil pour chacun. Mais là il a les yeux grands ouverts, le stress de perdre quelqu'un se lit sur son visage, ce qui ne rassure pas les plus blessés.

Il se donne plus qu'à 100%, il n'a pas dormi une seule minute depuis Paris, et ses gestes commencent à êtres émoussés. Lorsqu'il se rend compte que ses mains tremblent, il s'arrête quelques instants et va s'enfermer dans un placard à balais. L'énergie redescend déjà, il prend des comprimés qui sont censés calmer les tremblements, et en même temps il sort une seringue de son paquetage, dessus y est écrit:

"Épinéphrine"

Il dose sagement la quantité et éjecte le surplus, et il se la plante directement dans la jambe en un rien de temps, serrant les dents sous la douleur de la piqûre, il a bien visé l'artère. Aussitôt le boost d'énergie afflue, il range ses affaires, regarde le deuxième trou qu'il vient de faire à son pantalon et se dit que ce ne sera peut-être pas le dernier. Puis il ouvre le placard et retourne combattre la mort.

-



Quartiers désaffectés de Pôle Sud, un squat comme un autre, deux jours après le retour: Madhi tournait en rond depuis un temps incalculable, il était dans une pièce qu'il avait fermé avec une planche tellement la porte était abîmée. Et l'air froid s'engouffrait toujours, il tournait autour d'un bidon, seul "meuble" de la pièce, qui trônait au centre de la salle.
Il y avait allumé un feu, en y jetant tout le combustible qu'il avait pu trouver dans le coin, après avoir traîné maladroitement le bidon jusqu'ici, en titubant, complètement ivre. Il était très, très éméché. Trois bouteilles traînaient dans un coin de la salle, la quatrième, à moitié entamée, dans sa main.

Il faisait les cent pas autour du bidon, incapable de s'arrêter, alors qu'il ne pouvait même pas tracer un cercle convenable, manquant de tomber à plusieurs reprises. Il avait ces images floues dans la tête, embrumées par l'alcool, mais il savait très bien quel tableau elles dépeignaient, quelles horreurs elles représentaient...

A un moment, il s'arrêta, passa sa main libre sur l'épaulette qui autrefois affichait ses galons, et parcouru le trou déchiré qui les remplaçait aujourd'hui. Il posa la bouteille de côté et commença à enlever le haut de son uniforme. Il s'arrêta au moment où le col allait dépasser son menton, hésitant.

[Flash-back]FinlonFinger "Mon premier ordre Madhi, sera de ne pas tuer, je vous demande de protéger."
...
[~Flash-back] L'immortel avance, au milieu du champ de bataille qu'est Paris, il marche d'un pas assuré, et lorsqu'un soldat ouvre le feu sur lui, alors que les balles ne lui font aucun dégâts, il l"accepte" et le soldat s'effondre sans un mot...

Madhi, d'un geste rageur, arrache presque le haut de son uniforme, et le jette dans le feu. Il s'empresse aussi d'ôter son pantalon et l'envoie aux bons soins des flammes. Il prends une lampée de la bouteille qui est revenue dans sa main et crache dans le bidon, des flammes jaillissent du tonneau et manque de roussir le visage du bug. Mais il ne semble même pas le sentir, ne reculant que légèrement.
Tout comme il ne sent pas le froid mordant qui s'engouffre dans la pièce, alors qu'il ne porte seulement plus qu'un caleçon et le collier de sa mère. La quantité d'alcool dans son sang aidant pas mal à ce niveau là.

Des larmes glacées perlent de ses yeux alors qu'il porte le pendentif à ses lèvres et y applique un baiser. Une pensée allant directement à ses parents...

[Flash-back] Suspendu à un monument inconnu, en contrebas, un charnier. Des corps entremêlés, dans le sang et les chaînes, une femme semble enserrer un enfant dans ses bras, et un homme, plusieurs trous dans le dos, les recouvre partiellement.

Son genou droit flanche, puis le gauche, il se retrouve au sol, comme s'il avait pris un coup dans le dos. Mais en vérité la douleur vient de l'intérieur, un pieu semble s'être enfoncé dans son coeur, une myriade d'aiguilles lui broie les tripes, ses membres le lancent, sa tête prête à exploser d'un battement fort, de plus en plus fort.

[Flash-back] Sauveuse "[...]La Vie de mes frères et sœurs est entre tes mains… Mon amour.
...
[~Flash-back] Des myriades de points lumineux semblent jaillir des lointaines colonnes de Paris, ils approchent à une vitesse démesurée, les missiles sont innombrables et prêt à frapper sur les barges de la résistance. A ce moment là, des barrières d'énergie se dressent, sorties de nulle part, le choc est terrible, l'explosion qui s'ensuit secoue la mer, les barrières se brisent. Des Quadrillas, se volatilisent ... la poussière éparpillée par le souffle de l'explosion, la vie les animant, s'envolant avec...

Ses mains sont plaquées contre ses tempes, comme pour retenir son crâne d'exploser, et en même temps une envie presque instinctive de se l'écraser pour arrêter ces visions d'horreur, ces visions de morts. Il jette la bouteille de toutes ses forces sur le mur en face, qui vient s'y exploser, et arquant son dos, crispant ses poings et libérant tout cet effroi, cette horreur, ce mal-être dans un hurlement, un cri primal.

"AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA"

... Il a assisté au carnage, impuissant.

[Flash-back] Wilfried "[...]Je suis en colère, très en colère, mais bon, je ne veux pas que Gladius soit mort pour rien"
Madhi "[...]Merci, pour ça, merci d'être là"

[~Flash-back] Une ombre, juste une ombre, qui bouge, rien de plus, et soudain, la dizaine de soldats qui barrait le passage se retrouvent découpés en rondelles, leurs viscères se répandant partout au sol. Wilfried avançait déjà vers Paris.

Il hurlait si fort, qu'aucun autre bruit ne pouvait être entendu, il s'époumonait d'un souffle qu'il n'avait pas, ses cordes vocales vibrantes, sur le point de rompre. Son visage crispé dans une expression de terreur et de colère.

"AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA"

... Il n'avait rien pu faire, et il n'avait même pas eu le temps d'essayer...

[Flash-back] Ganymède "[...]La guerre est hideuse par nature, Mahdi. J’espère que vous ne connaîtrez jamais les champs de bataille, les hurlements des mutilés et le bruit poisseux des entrailles dans lesquelles nos bottes s’enfoncent"
...
[~Flash-back] Adamas "C'est comme ça qu'on gagne une guerre" Annonce le bug, les quelques soldats à genoux, les mains dans le dos, lui faisant face. Les cadavres de tant d'autres et de civils gisants dans de nombreuses rues traversées. Les armes à la main, ou pas...

L'air quittant peu à peu son corps, il se penchait instinctivement en avant pour continuer à expulser illusoirement toute cette noirceur qui l’enserrait, un nouveau pieu venait se ficher dans son coeur à chaque nouvelle pensée. Chaque image d'un mort à l'expression de douleur, de peur, dorénavant éternelle, venait lui arrachait une souffrance immense, comme s'il se sentait écorché vif.

"AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA"

... Il avait suivi, endormi le peu qu'il avait pu, et sa bouche était resté close...

[Flash-back] FinlonFinger "Les Fragiles iront en avance essayer de reconfigurer leur commandement pour qu'ils se rendent"
...
[~Flash-back] Haut-parleur "Ici le général ******, à toutes les unités, rendez-vous, nous capitulons."

Son visage touchait presque terre, le cri faiblissait en intensité, tout son corps tremblait, Madhi était à bout, exténué, il acheva son cri dans un gargouillis, des sanglots et un hoquet difficile pour reprendre l'air dont il avait désespérément besoin.

"AAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa..."

... Les Fragiles avaient, presque à eux seuls, voir à eux seuls, arrêter les hostilités, les combats auraient pu être évités, peut-être... ou peut-être pas...

Madhi pleurait de toutes les larmes de son corps, les visages des massacrés peuplant ses pensées, que ses yeux soient ouverts ou fermés n'y changeait rien, il ne pouvait échapper à leurs regards morts, ils le fixaient sans le voir, et il les fixait sans les regarder. C'était encore bien plus violent que de se remémorer les photos des scientifiques, le corps de Gladius et Akina lui revenaient aussi en mémoire, toute cette violence, tout ces carnages...
La douleur devenait intense, insistante, il n'arrivait pas à lutter, elle le dévorait de ses crocs acérés, effilés, tel un animal jouant avec une proie. Il voulait y échapper, mais elle était là, immatériel, il ne pouvait pas se déplacer pour en réchapper.

Il se retrouva sur le dos, la tête dans ses mains, son corps secoué de spasmes, et lorsqu'il les enleva, il vit le mur de l'autre côté du bidon. La tâche d'alcool sur le mur, qui coulait jusqu'au sol, jusqu'aux restes de la bouteille de verre, de verre...
Il se mit à ramper de manière instinctive, nulle pensée ne le traversait, sauf celle d'arrêter la douleur, arrêter ces images, arrêter ces morts...
Il n'avait jamais pensé à une telle extrémité, jamais consciemment, et il n'y pensait toujours pas, il savait juste que cela devrait arrêter la douleur.
Il se saisit d'un morceau de verre, le serra de sa main qui se mit à saigner, la resplioid s'activant immédiatement. Il dégaina instinctivement le couteau et frappa à suffisamment de reprise sa propre armure pour la désactiver.
Une fois cela fait, il se saisit à nouveau du morceau de verre, le serra fortement. Les larmes avaient quitté ses yeux, il approcha le morceau de ses veines.

"Dans la lumière comme dans les ombres, je serai là. Madhi, je serai là."
...
"[...]Fais attention à toi, mon amour."
...
"[...]mais à Pôle nord je croyais t'avoir perdu. Et quand on est face à la mort ou à la violence j'ai tellement peur pour toi"
...
"[...]Si tu meurs, on fait comment nous, après?"
...
"Madhi, c'est moi, allez viens, ils ont besoin de nous."
...
"[...]Un jour viendra où ce choix sera mis à rude épreuve, où vous devrez choisir qui mourra et qui survivra, quelle famille sera brisée et quelle famille sera heureuse. Ce jour-là, vous comprendrez le sens de mes paroles."

Les larmes affluèrent de nouveau tel des torrents, il jeta le bout de verre à l'autre bout de la pièce. Léchant sa plaie par réflexe, il voulait faire passer la nausée qui le tenaillait, cette nausée de dégoût, et étrangement le goût du sang, qu'il savait être le SIEN, le rassurait, ce n'était pas quelqu'un d'autre qui s'en vidait. Mais la douleur ne partait pas...

Il regarda les bouteilles dans le coin de la salle, il sentait la honte comme une simple piqûre à côté de la tristesse qui l'envahissait. Il se dirigea vers les breuvages, si l'état d'ébriété ne pouvait le soulager, peut-être que l'inconscience y arriverait...

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Bataille de Paris J+3, Pôle Sud, dortoir équipe Delta: J'entends des bruits, c'est vague, ça fait mal au crâne, on dirait les voix de mes soeurs, mais c'est difficile à distinguer. Est-ce que je dors ou non?

J'ai foiré, complètement foiré, P... Paris, il suffisait d'utiliser l'ombre-monde putain, on aurait pu éviter les missiles, ou même s'ils étaient aussi dans l'ombre-monde, tous les bugs auraient pu aider les Quadrillas avec leur ombre-énergie et renforcer les barrières, en plus on aurait pu utiliser pleins de pouvoirs pour aller discrètement jusqu'à l'état-major. Ça aurait pu marcher, mais on aurait d faire confiance ... pour ça on aurait dû faire confiance... Confiance, quoi? Confiance à qui? A quoi je pensais déjà? Ah oui Paris, on aurait...

"Madhi ! Réveilles-toi Yuki a un problème!"

Quoi? Non qu'est-ce qui se passe, Yuki passe de l'ombre-monde au notre par intermittence, et elle ne réponds plus. J'appelle Sollipsis pour lui dire d'agir, on arrive pas à la réveiller, elle clignote, elle disparaît de plus en plus dans l'ombre-monde, on est impuissants putain! Yuki, réveilles-toi!

Sollipsis fais quelque chose de là où tu es! M'en contrefout que tu sois pas à Pôle Sud, t'as bien créer les resplioids, fais quelque chose. Yuki est en danger, fais quelque chose Sollipsis !
BORDEL MAIS FAIS QUELQUE CHOSE ESPÈCE DE CONNASSE !

Yuki s'est stabilisée dans l'ombre-monde, elle ne revient plus dans le nôtre, son armure se fissure, NON NON NON ! NOOOOOOOOOOOOON !

Il n'y a plus rien, elle n'est plus là ! elle a disparu, pourquoi !? Pas Yuki, elle a rien fait, pourquoi il lui arrive ça? c'est injuste, pas Yuki, ne nous l'enlevez pas, ne me l'enlevez pas, ce n'est pas possible! Ce n'est pas possible!

Je sens quelque chose de chaud que je bois, ça m'ensuque encore plus, mais je vois encore la scène, Yuki est passée à la poussière, c'est impossible ! L'ombre-monde l'a déchiqueté, sans aucune putain de raison ! Pourquoi? Pourquoooiiii!?

Il n'y a pas plus gentille et attentionnée que Yuki, elle peut rassuré d'un sourire et réchauffer le coeur d'un regard. Elle allait soigner le monde et là elle disparaît en poussière, c'est impossible, pas Yuki, pas Yuki...
Pourquoi ma soeur? pourquoi ma jumelle? Je l'aime tant, personne n'a le droit de lui faire du mal, pas même ce putain de monde sans dessus dessous. C'est impossible, pas Yuki, pas YUKI!

J'ai ressenti comme une baffe
Yuki"Madhi qu'est-ce que tu fais ? regarde moi !"

YUKI! elle est là, face à moi, vivante, d'une drôle de couleur mais vivante! Je l'enlace, m'accroche à elle, je la lâcherais plus jamais !

"T'es vivante, t'es vivante! Merci tu vas bien !"

Alors que je la sens dans mes bras, je me sens rassuré, et je sens aussi autre chose qu'une baffe, comme un coup de barre, je me sens pas très ... bien ...

*Madhi s'affale, épuisé, en état de sommeil profond directement, le corps lâchant complètement*

Merci Kriglla.

J'aime bien ton texte même si la manière dont tu as vu mon personnage dans ton flashback n'est pas celle que je pensais avoir renvoyé au cours de la partie (mais ça rend intéressant une confrontation des points de vues :) )

Je serai intéressé pour un RP où nous echangerions avec ton perso dans un état avancé d'ébriété, ou on va dire dans cet etat de noirceur qui le contraste un peu et le rend plus profond, enfin si on a le temps et l'envie bien sûr :)

Addendum
Pour t'aider le nom du général est Michaelus :).
Perso mon texte favoris est encore mon tout premier, celui sous les traits de Fabula qui s'appelle "réponse au poete".

Coucou les copains !

J'adore vos textes à tous les deux. Ça donne très envie de faire pareil et pourtant, j'ai beau avoir des milliers de scènes qui tournent en boucle dans ma tête, je n'arrive pas encore à poser mes fesses devant l'ordi et d'écrire... J'ai une sorte de blocage... Bref, ce n'est pas grave, ça me passera j'en suis certaine.

Quoiqu'il en soit, j'ai réalisé que j'avais oublié de vous prévenir que pour la séance du mois d'avril (donc pas la prochaine mais celle d'après), je ne serai pas dispo. Nous partons en croisière sur la Méditerranée du 6 au 13 avril (cadeau de Noël familial).
Tout ça pour dire que ce serait effectivement très cool pour moi qu'on arrive à "rusher" les 2 premières épreuves de Sens Mort lors de la partie du mois de Mars. Ça me gêne un peu moins de rater le début des parties libres ^^

Voili, voilou. Bises à tous !

Je crois que Mahdi est fin prêt pour Sens - Mort ^^

Concernant ta demande Mello, moi ça ne me dérange pas. Les deux premières Epreuves sont, comme d'habitude avec Sens, assez courtes. Chacune peut largement être jouée en 2 heures. Ça demandera de la discipline et de ne pas caser trop de scènes hors action, mais on est dans le largement faisable. Éventuellement on fera comme pour Aqua-City et on laissera le debriefing au forum.
Ceci étant, c'est à la table d'en décider.

Petite précision utile : je n'avais pas relu toutes les règles de Sens - Mort, et j'ai confondu une règle avec celle d'un autre jeu (pas du même auteur en plus ^^) que je suis en train de lire. Donc pour les objectifs, oubliez ce que je vous ai dit, voici la vraie bonne règle :
- Vous devez choisir 3 objectifs pour votre Simulacre : un objectif personnel, un objectif pour le groupe et un objectif pour le monde de Sens.
- A chaque noeud ou conflit où vous agissez pour vous rapprocher d'un de vos objectifs, vous pouvez l'utiliser comme un fait de Simulacre pour obtenir +5 à votre résultat (au lieu de +2).