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XD ok ça roule ^^
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Il y en a eu avant 1001. De nos jours, je ne pense pas qu'il en reste autre chose que des ruines couvertes d'alguesMellodia écrit: Cher mj, j'ai une petite question : il y a des lieux type cabaret discret ou bar chantant à la NY ?
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3 hyptohèses:
-Tu vas nous faire une beau et triste flash-back d'avant 1001
-Tu vas nous faire un flash-back parallèle à la mission graveur
-Tu parles plutôt de Pôle Sud?
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Rhooo, tu abuses. Ose dire que tu n’avais pas compris que mon cerveau fatigué pensait à Pôle Sud?Wolion écrit: De nos jours, je ne pense pas qu'il en reste autre chose que des ruines couvertes d'algues
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Gagné !Kriglla écrit:
-Tu parles plutôt de Pôle Sud?
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J'avais compris, mais ça aurait pas été drôle :)Mellodia écrit:
Rhooo, tu abuses. Ose dire que tu n’avais pas compris que mon cerveau fatigué pensait à Pôle Sud?Wolion écrit: De nos jours, je ne pense pas qu'il en reste autre chose que des ruines couvertes d'algues
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Soirée du 3 Janvier 1001:
Je regarde à travers la fenêtre du salon, j’aimerai sortir dehors pour aller jouer avec les autres enfants. Mais à quoi bon ? Ils se moqueraient sûrement de moi, comme toujours.
Ce n’est pas grave, ils n’en valent pas la peine, c’est ce que mon père me dit tout le temps, il doit avoir raison, je crois…
Je me prends un coup de bâton sur la main.
« - Lyanna ! Concentre-toi ! »
Mon père est furieux.
« - Comment veux-tu survivre dans ce monde si tu ne te concentre pas ? on reprend ! »
Mon regard revient vers le mannequin d’entraînement qui est face à moi. Un coup de poing, un coup de pied, j’enchaine les mouvements le plus rigoureusement possible. Je n’ai pas envie de reprendre un coup de bâton pour rien.
Ma mère entre dans la pièce et me regarde avec tendresse.
« - James, laisse-la tranquille, il est tard. Va te changer Lyanna, on va passer à table. »
Au moment où je passe à ses côtés, elle se penche, m’embrasse doucement sur la joue et me chuchote : « De toute façon, si un garçon t’embête, tu lui mets un grand coup de pied pile au milieu des 2 jambes. », « Tu verras, c’est radical » ajoute-t-elle dans un sourire.
Un peu plus tard, lorsque nous sommes à table, mon père semble de bonne humeur. Je prends mon courage à deux mains et je lui demande si je pourrais aller jouer avec les autres enfants du quartier demain.
Mon père me regarde sévèrement, de longues secondes s’écoulent : « Lyanna, je te l’ai déjà dit, ne parle pas pour ne rien dire ».
Ma mère me regarde tendrement avec un petit sourire désolé.
Je sais très bien ce qu’il veut dire, il me le répète souvent. Nous sommes en guerre, je n’ai pas le temps de jouer, je dois apprendre à me battre si je veux pouvoir être utile aux autres plus tard. Je sais….
Nuit du 3 Janvier 1001:
Les éclairs, la pluie, la nuit noire, mes parents, les soldats, le tonnerre et cet homme.
Tout s’enchaîne très vite. C’est le jour dont mon père m’a parlé, ça y est. J’ai peur, j’ai mal dans mon cœur quand je pense à ma maman. Mais je ne dis rien, je ne parle pas, je ne pleure pas non plus, mon père me l’a interdit.
Quelques jours après, Je regarde les autres enfants dans le sous-marin. Ils me font pitié. Il y en a beaucoup qui pleurent, d’autres jouent comme si rien ne s’était passé. Ne comprennent-ils rien ?
Il y en a quelques-uns qui essaient de me parler parfois. La plupart se fatiguent vite. Il n’y en a qu’un qui insiste, qui vient me voir tous les jours. Il est rigolo, il est souvent accompagné de cette fille aux cheveux blancs. J’aimerais qu’il me laisse tranquille mais j’ai bien l’impression qu’il n’en a pas l’intention. Bon, laissons-le faire, il finira par se lasser et par me laisser tomber lui aussi, comme tous les autres, comme mes parents….
Mes dernières paroles étaient pour ma maman, je refuse d’utiliser ma voix pour quelqu’un d’autre.
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PS : J'avais envie de créer un petit jardin secret à Lyanna. Un truc qui lui permettrai de ne pas craquer. J'espère que vous aimerez ^^
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Ohlala c'était trop bien! Si je m'attendais à ça de miss Lyanna :3
Les grosses dures de la table semblent être plus sentimentales qu'elles ne le laissent voir xD
On en découvre un peu plus... Hâte de voir en jeu une nouvelle facette se dévoiler ! On creuse nos persos, c'est vraiment trop super!
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Mellodia écrit: Soirée du 3 Janvier 1001:
Je regarde à travers la fenêtre du salon, j’aimerai sortir dehors pour aller jouer avec les autres enfants. Mais à quoi bon ? Ils se moqueraient sûrement de moi, comme toujours.
Ce n’est pas grave, ils n’en valent pas la peine, c’est ce que mon père me dit tout le temps, il doit avoir raison, je crois…
Je me prends un coup de bâton sur la main.
« - Lyanna ! Concentre-toi ! »
Mon père est furieux.
« - Comment veux-tu survivre dans ce monde si tu ne te concentre pas ? on reprend ! »
Mon regard revient vers le mannequin d’entraînement qui est face à moi. Un coup de poing, un coup de pied, j’enchaine les mouvements le plus rigoureusement possible. Je n’ai pas envie de reprendre un coup de bâton pour rien.
Ma mère entre dans la pièce et me regarde avec tendresse.
« - James, laisse-la tranquille, il est tard. Va te changer Lyanna, on va passer à table. »
Au moment où je passe à ses côtés, elle se penche, m’embrasse doucement sur la joue et me chuchote : « De toute façon, si un garçon t’embête, tu lui mets un grand coup de pied pile au milieu des 2 jambes. », « Tu verras, c’est radical » ajoute-t-elle dans un sourire.
Un peu plus tard, lorsque nous sommes à table, mon père semble de bonne humeur. Je prends mon courage à deux mains et je lui demande si je pourrais aller jouer avec les autres enfants du quartier demain.
Mon père me regarde sévèrement, de longues secondes s’écoulent : « Lyanna, je te l’ai déjà dit, ne parle pas pour ne rien dire ».
Ma mère me regarde tendrement avec un petit sourire désolé.
Je sais très bien ce qu’il veut dire, il me le répète souvent. Nous sommes en guerre, je n’ai pas le temps de jouer, je dois apprendre à me battre si je veux pouvoir être utile aux autres plus tard. Je sais….
Nuit du 3 Janvier 1001:
Les éclairs, la pluie, la nuit noire, mes parents, les soldats, le tonnerre et cet homme.
Tout s’enchaîne très vite. C’est le jour dont mon père m’a parlé, ça y est. J’ai peur, j’ai mal dans mon cœur quand je pense à ma maman. Mais je ne dis rien, je ne parle pas, je ne pleure pas non plus, mon père me l’a interdit.
Quelques jours après, Je regarde les autres enfants dans le sous-marin. Ils me font pitié. Il y en a beaucoup qui pleurent, d’autres jouent comme si rien ne s’était passé. Ne comprennent-ils rien ?
Il y en a quelques-uns qui essaient de me parler parfois. La plupart se fatiguent vite. Il n’y en a qu’un qui insiste, qui vient me voir tous les jours. Il est rigolo, il est souvent accompagné de cette fille aux cheveux blancs. J’aimerais qu’il me laisse tranquille mais j’ai bien l’impression qu’il n’en a pas l’intention. Bon, laissons-le faire, il finira par se lasser et par me laisser tomber lui aussi, comme tous les autres, comme mes parents….
Mes dernières paroles étaient pour ma maman, je refuse d’utiliser ma voix pour quelqu’un d’autre.
Milieu/Fin 1019 :
Il est tard, Lyanna vient de terminer son entraînement. Sa douche prise, elle regarde dans la chambre ses frères et sœurs qui s’occupent avant le repas.
Normalement, à ce moment-là elle prend son livre de stratégie militaire et elle bouquine jusqu’à l’heure du dîner.
Mais aujourd’hui elle n’en a pas envie. Elle réfléchit rapidement. Un complexe réseau de réflexions se forme dans son cerveau : Sword est actuellement en réunion « ultra secrète », Sollipsis n’est pas à la base et ses compagnons semblent ne pas faire trop attention à elle… En une fraction de seconde elle a pris sa décision.
« - Je vais méditer, je rentrerai tard ! »
Elle attrape sa veste et sort de la chambre sans un mot de plus. Elle croit avoir entendu Mahdi et Yuki lui lancer un « salut » et Evangeline a tenté un « Attends-moi ! » mais elle est déjà partie. Eva n’a pas le temps de rouvrir la porte que Lyanna n’est déjà plus dans le couloir.
Le chemin jusqu’au gymnase est assez rapide. Elle avance jusqu’à son casier personnel. Presque personne ne sait qu’elle en possède un, c’est Sword qui le lui a accordé au vu de ses longs entraînements quotidiens. S’il savait à quoi il lui sert…
Elle saisit le code d’ouverture, tire la porte vers elle et attrape d’un geste le long manteau et le sac qui s’y trouve.
Elle enfile le manteau, descend la capuche sur ses yeux puis se dirige vers la sortie des quartiers Bugs. Personne ne la remarque, personne ne la voit sortir, elle a l’habitude, elle sait être très discrète.
Elle se faufile dans les rues de Pôle Sud pendant près d’une heure. Jusqu’à ce bâtiment au fond, là-bas, celui avec la petite enseigne mauve, assez discrète elle-aussi.
Elle passe la porte et s’approche du petit comptoir à l’entrée. Un homme s’y trouve. Petit, un peu rondelet, avec un visage jovial.
« - Salut Bertho.
- Ho Jessie ! Ça fait une éternité qu’on ne t’a pas vu ici. Ils vont être contents de te voir ! Tiens, voici les clefs de la loge, je vais annoncer ta venue, ça fera rester ceux qui sont sur le départ. »
Et le petit homme se dirige prestement vers le fond de la pièce d’accueil.
La porte qu’il franchit semble très simple, pourtant lorsqu’il l’ouvre pour passer, de la musique et des bruits de conversation se font entendre. La porte se referme et le silence reprend possession des lieux. L’insonorisation est parfaite.
Lyanna se rend dans la loge, elle connait les lieux.
Elle enlève le manteau et commence à se déshabiller.
Il lui faut près d’une demi-heure pour se préparer. Elle a toujours un peu de mal avec la perruque.
Puis elle sort par l’autre porte de la loge. Elle est dans les coulisses, si on peut appeler comme ça l’espace étroit situé derrière les panneaux qui décorent le fond de la scène.
Bertho l’aperçoit, coupe la musique d’ambiance et monte sur scène.
« Messieurs et messieurs ! Voici celle que vous attendiez tous : Jessica ! »
La musique démarre, Lyanna s’avance sur la scène. Le public n’est pas immense, juste quelques silhouettes, toutes cachées dans les ombres. Plus personne ne parle.
Bertho est assis dans la salle. Il ne devrait pas être là mais quand Jessie est sur scène, il ne peut pas s’en empêcher. Les paroles de la chanson volent à travers la pièce. Les hommes la regardent comme si elle était irréelle. Ils semblent stoïque mais Bertho voit bien leurs yeux qui brillent d’humidité contenue.
Il se demande ce qu’elle fait quand elle n’est pas ici. Il y a tant de tristesse dans ses yeux, tant de tristesse dans sa voix ce soir.
Lyanna chante, elle chante avec son cœur, avec son âme. Elle chante en pensant à ses amis, à sa famille, à ses parents.
« - Tu vois papa, je ne parle pas pour ne rien dire, mais je chante. Pour toi, pour maman, et pour tous ceux qui sont blessés par cette guerre. Aujourd’hui c’est pour Fabula que je chante. Et peut-être qu’un jour je pourrais chanter pour Myphos, le dernier chant. »
Lyanna ressort de la loge, elle porte de nouveau son manteau avec la capuche qui descend sur ses yeux. Elle s’approche de Bertho.
« - On te revoit bientôt Jessie ?
- Je ne sais pas Bertho, je ne sais même pas si je pourrais revenir un jour. »
Bertho la regarde, il sait que ce moment arrivera un jour, il le sent. Un jour elle passera cette porte et il ne la reverra plus jamais. Une larme coule sur sa joue.
Lyanna/Jessie pose sa main sur la larme, elle lui fait un léger sourire.
« Merci Bertho, merci pour tout. Prend soin de toi. »
Lyanna s’éloigne du bâtiment sans un regard en arrière et rejoint les quartiers des Bugs en prenant soin d’éviter les patrouilles qui font respecter le couvre-feu. Après avoir déposées ses affaires dans son casier, elle se dirige vers les laboratoires. Elle ouvre une porte, s’approche du grand bureau au fond, s’assoie sur une chaise et contemple la plante qui se trouve devant elle.
Après quelques minutes à caresser tendrement les feuilles, elle se lève et rejoint sa chambre.
Elle entre doucement, referme la porte sans bruit et se glisse sous ses draps pour partir dans un sommeil où les notes d’une chanson triste se mêlent aux rêves guerriers qui peuplent ses nuits.
Fin
PS : J'avais envie de créer un petit jardin secret à Lyanna. Un truc qui lui permettrai de ne pas craquer. J'espère que vous aimerez ^^
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Texte excellent. J'aime beaucoup.
Je plussoie Laurent, objectif secret "découvrir la vie secrète de Lyanna" débloqué ! XD
Mais avec un texte pareil, j'attends avec impatience l'envoi du début de notre RP écrit à 2
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Primary écrit: j'attends avec impatience l'envoi du début de notre RP écrit à 2
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J'adore :D Et ça présage des trucs très intéressants pour la suite ;)
Et pendant ce temps, nouvel interlude :
"Gladius Sword repose sa fourchette, tapote sa moustache avec sa serviette. Il sourit à la femme assise face à lui, puis son regard se perd dans les reflets de la faible circulation, à travers les vitres du restaurant.
- Depuis combien de temps n'avons-nous pas pris le temps d'apprécier les plaisirs simples de la vie, Gladius ? demande sa compagne, levant son verre en un toast imaginaire.
- Trop longtemps, soupire le président.
- Je vais te le dire : ça fait presque trois ans que tu ne t'es accordé aucun répit, aucune pause. Depuis que Sollipsis t'a prévenu que les resplioïdes sont au point.
- Que veux-tu ? J'essaye d'être un bon dirigeant, comme l'était Père.
- Un bon dirigeant doit savoir se ménager, Gladius. Regarde-toi, qui pourrait croire que tu n'as que 50 ans ? Tu en fais 15 de plus. Père était un grand général, mais il avait beaucoup à apprendre sur l'art de diriger. Tu n'es pas lui, tu ne le seras jamais. Toi et moi ne sommes que des humains, nous ne pourrons jamais prétendre à la grandeur des immortels.
Sword a un petit rire.
- Tu as sûrement raison, Maria. Et pourtant, je ne peux qu'essayer d'être digne de lui, à chaque instant. J'ose espérer qu'il serait fier de nous.
- Il serait fier de toi, en tout cas. Tu es un bon président, tu fais de ton mieux pour aider les Résistants et les Bugs.
Sword fronce les sourcils, son regard se fait plus dur.
- Les Bugs... Ils se méfient de moi, surtout Esprit Delta. J'ai essayé d'être un père de substitution après la mort de leurs parents, et pourtant ils continuent de me défier et de voir en moi un adversaire.
Maria Greedway éclate de rire.
- Père n'était pas vraiment un modèle à ce niveau, Gladius. Nous l'aimions tous les deux, mais il faut être réaliste : c'était un homme dur et exigeant, il nous a élevés pour être des soldats. Les Bugs sont épris de liberté, nous ne pouvons pas les élever comme Père nous a élevés.
- J'imagine que tu as raison, Maria. Mais je fais de mon mieux.
- J'en suis convaincue, Gladius."
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Et voici donc le "petit" RP que nous avons fait Prim et moi.
Je vous préviens, c'est du lourd
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Mellodia écrit: Nop, désolée
Mais promis, on en fera un si tu veux, un petit !
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Le soir de la dispute entre Yuki et Madhi
Une tasse de thé chaud dans les mains, Hideaki le sirote doucement, légèrement trop chaud. Elle regarde d'un air attendri Yuki qui s'est endormi sur l'amas de coussin qui sert de divan à la pièce. Elle est arrivée ce soir bouleversée en disant qu'elle voulait passer la nuit ici. Hideaki avait compris qu'elle s'était énervé contre ses camarades, mais n'avait pas essayé d'en apprendre plus. Chaque chose en son temps. Parler en étant énervé n’amène rien de bon.
Ce n'est pas dans les habitudes de Yuki d'être furieuse comme ça. Elle est différente ces temps-ci et Hideaki sait pourquoi. Elle l'avait remarqué depuis le début, Yuki pense savoir dissimuler ses émotions, mais c'est un livre ouvert. Elle n'aurait jamais pensé qu'elle finirait avec Akina. Elle espérait plus Madhi à vrai dire. Leurs caractères sont plus similaires, et surtout sa manière de préparer le thé est excellente. Mais ça, c’est un argument purement égoïste. Mais il faut croire qu'elle avait tort. Cette adage disant que les contraires s’attirent se vérifie ici.Et il se confirme une fois de plus avec cette petite Evangeline qui aime beaucoup Madhi. A cette pensée, Hideaki a un sourire derrière sa tasse. Ah ces enfants qui pensent cacher si bien les choses, mais son expérience fait qu’elle sait voir ces petits détails qui en révèlent beaucoup. C'est comme Lyanna, toujours forte, toujours impassible. Mais à l'intérieur d’elle coule un torrent qui finira par sortir en larmes le jour où elle sera prête. Mais pas encore.
Que faire ? Ils doivent apprendre par eux-mêmes, et apprendre des leçons de leurs erreurs. Mais pour Yuki, Hideaki aimerait pouvoir lui prendre toute la douleur qu'elle ressent en ce moment. Elle ne lui ressemble peut-être pas, n’a pas le même sang, mais elle tremble pour elle. La savoir en mission à l'extérieur la terrifie, tout comme savoir qu'elle puisse être confrontée à la dureté de la vie. Si seulement elle pouvait lui épargner cette souffrance.
Elle se souvient encore de la première fois qu'elle l'a vu. Hideaki était à sa fenêtre et regardait les gens passer dans la rue. De son appartement en rez-de-chaussée, elle pouvait facilement discuter avec les passants. Quand tout à coup elle entendit
"Madame, c'est par où les avions ?"
Une petite tête décoiffée, toute blanche se tenait juste là. Son nez atteignait à peine de rebord de la fenêtre, et ses grands yeux attendaient une réponse.
"- les avions ? Mais pourquoi cherches-tu des avions"
"- Un monsieur m'a dit que maman et papa sont au ciel. Et ma copine Eva m'a dit que pour aller au ciel il faut un avion. J'ai gardé tous les bonbons que m'a donné Madhi pour payer le monsieur qui conduit l'avion."
"- Et est-ce que les grands savent que tu es partie seule pour voir les avions"
Les yeux de cette petite fille inquiète de s'être fait démasquer, après avoir tant lutter pour réussir à échapper à la surveillance du garde, touchèrent Hideaki.
"- Que dirais-tu de venir boire un peu de thé. Et après nous aviserons de ce qu'il faut faire. Allez, rentre jolie Yuki"
"- Non moi je m'appelle Jaana"
"- Mais je ne t'ai pas appelé par ton prénom. Yuki signifie neige. T'es cheveux en ont la couleur, mais toi tu en as la pureté"
"- Et on peut faire des bonhommes de Yuki ?"
"- J'imagine que oui"
Repenser à cette rencontre rend Hideaki heureuse et triste à la fois. Heureuse pour tout le bonheur que cela lui a apporté de voir cet enfant rentrer dans sa vie. Triste de voir que le temps a passé si vite et que sa Yuki est une adulte. Pourtant il lui semble parfois que c'était hier qu'elle amenait Madhi, Akina et Lyanna boire le thé ici après les cours.
Hideaki se lève pour remettre la couverture sur les épaules de Yuki.
« Dors ma fille. Seul le temps pourra te guérir »
A ce moment, on frappe à la porte. Saïoko rentre doucement, et Hideaki reprend son air sérieux, presque grave, qu’elle a l’habitude d’afficher.
"- Que fais-tu là à cette heure ?"
"- Je suis allée manger chez maman. Je suis passée ici pour voir si tu allais bien. Oh Yuki est ici ?"
Hideaki affiche un air désapprobateur à la phrase de Saïoko. Sa petite fille s’approche pour chuchoter afin de ne pas réveiller Yuki
"- Oh ne fait pas cette tête juste parce que j’évoque le nom de maman. Beaucoup de temps a passé, ta colère ne s’est pas atténuée ?"
Hideaki ne répond pas. Cela a toujours été sa façon d’exprimer sa désapprobation. Et elle peut désapprouver très longtemps. Yuki avait pu tester sa ténacité pendant 9 jours lorsqu’elle avait exprimé vouloir un tatouage à ses 16 ans. Hideaki ne lui a pas adressé un mot jusqu’à ce que Yuki lui promette qu’elle ne le ferait pas.
Saïoko comprend vite qu’insister ne mènera à rien.
"- Bon, je vais rentrer chez moi. Embrasse Yuki demain matin pour moi. Pour le tien, je le fais moi-même."
Elle lui donne un baiser sur la joue et quitte la maison. Hideaki sourit dès que la porte se ferme. Elle retourne s’asseoir à sa place et reprend sa tasse de thé qui a atteint la température idéale.
La vie lui a donné deux petites-filles qu’elle aime par-dessus-tout, et elle se sent chanceuse pour ça.
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Des RP, comme s'ils en pleuvaient !
L'interlude me fait beaucoup sourire, "mais regardez bordel, Gladius c'est un gentil gars" est écrit en gros ^^
Les deux frangines, excellent, Je voyais pas du tout le perso de Lyanna autant comme ça, ça fait plaisir d'être si surpris. Mais bon je connais plus Prim' dans la vraie vie, normal que je sois moins étonné ^^
Et on finit sur un pnj's point of view. Que du bonheur, vous faites rêver, merci
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Kriglla écrit: Je voyais pas du tout le perso de Lyanna autant comme ça
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Mellodia écrit:
Ne t'habitue pas trop quand même, Lyanna reste Lyanna. Et une pauvre fissure, ça se colmate très rapidement...
Je n'ai pas l'intention d'en faire une tendre, bien au contraire![]()
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Désolé, je vais faire mon rabat-joie mais...
Autant je dis rien pour les PNJ que vous créez, je vous en laisse le contrôle (même si je devrais pas, c'est pas dans les règles ), autant pour mes miens à moi que j'ai, faudrait voir à pas m'en déposséder, des fois que j'aie des projets pour eux ^_^
Et pis moi aussi je veux faire du roleplay avec vous, nanmého.
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