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Personnellement, je ne suis pas franchement intéressé par le fait de jouer à Sens. Mais je vous laisse vous amuser, vous me ferez des rapports de partie ;)
@Kriglla : si tu as besoin d'éléments d'univers qui ne te spoilent pas la suite (par exemple les noms et activités des familles nobles terriennes ou des infos sur certaines villes) n'hésite pas.
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L'idée est sympa, reste à voir au niveau des disponibilités de chacun !
Par contre, idée comme ça : un Wiki Sens, pour rassembler un peu tous les éléments et pour pouvoir s'y retrouver sans chercher page après page ici, ça vous tente? Je préfère demander avant de potentiellement essayer x'D
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C'est une excellente idée. Par contre je n'aurais pas le temps de m'en occuper. Je peux juste vous transmettre des infos/corriger.Siana écrit: Par contre, idée comme ça : un Wiki Sens, pour rassembler un peu tous les éléments et pour pouvoir s'y retrouver sans chercher page après page ici, ça vous tente? Je préfère demander avant de potentiellement essayer x'D
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Voila seulement quelques heures que mon séjour à l'hôpital s'est terminé, je suis de retour dans le manoir d'Esope et Datré, dans cette grande chambre, au milieu de ce grand lit. Tout me paraît grand, mais j'ai cette impression même dans les espaces confinés. Cette impression d'immensité ne me quitte pas depuis la semaine dernière...
Je suis étonné de la paix qui m'habite, je ne peux pas la définir, elle semble bloquer toutes les horreurs et frustrations qui attendent sur le seuil, rugissant de toute leur colère leur envie d'entrer, mais cette douce et suave paix les empêche d'entrer, les cajole et essaie de les réconforter, alors même qu'elle se fait sauvagement griffée par ces dernières, elle les enlace avec le plus tendre des amours.
Bon, il est temps de le faire, je me lève, je vais vers le grand placard de cette grande chambre, j'ouvre pour y voir les couvertures, plaids, châles et me saisit de l'un de ces derniers, le plus grand, le plus enveloppant, le plus opaque aussi. Je le pose sur le lit et, tout en vérifiant encore une fois qu'il n'y a pas de caméras, j'enfile la resplioid, puis je met le châle, et je vérifie dans le miroir que rien n'est visible, absolument rien, je me fais une capuche assez longue pour voir moi-même, mais que le casque ne soit pas perceptible.
Puis j'enclenche la caméra, je règle la luminosité et ajuste la lampe au nécessaire pour que tout soit bien visible. Il est tard dans la nuit, j'espère ne croiser personne. Je quitte le manoir pour aller dans leur jardin botanique. Et alors que j'arpente ce magnifique jardin au ralenti, en filmant les plantes en détail, retournant chaque feuille, chaque particularité. Je couple la vidéo avec l'appel, je pense qu'elle dort, mais cela laissera un message assez complet j'ose espérer.
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Un petit RP à deux avec notre cher MJ !
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Parce qu'après cinq mois à faire monter la mayonnaise, faut bien finir par lâcher la sauce
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Le lendemain du combat contre les quadrilla de Cosmo, Yuki s'attelait à aider ses frères et sa sœur en convalescence.
Elle tenait à leur préparer elle les repas, les aider à guérir en prenant le rôle d'infirmière et était à leur chevet à chaque instant.
Elle était en ce moment dans la cuisine, à leur préparer le dîner. Peu importe les domestiques qui pouvaient s'en charger, c'était son rôle.
Un pot récalcitrant refusait de s'ouvrir. Elle attrapa un couteau pointu pour faire levier sur le couvercle, mais le couteau dérapa et la pointe fila directe sur sa main gauche.
La lame, avec la force d'appui, aurait dû lui transpercer la paume. Mais elle se heurta à la carapace et ripa sur le côté, n'égratignant même pas un peu la main de la quadrilla.
Là où le sang aurait dû couler à flot, il n'y avait même pas la moindre marque.
Là où ses frères et sa sœur avaient failli mourir, elle n'avait même été vraiment blessée, juste impuissante.
La rage l'envahit soudain. Elle attrapa le couteau et le jeta par terre.
À quoi servait cette carapace si elle n'était pas capable de les sauver eux en priorité ?
Elle se laissa tomber au sol, le dos appuyé contre un placard.
Elle ne devait pas leur survivre. Elle ne pouvait pas encore en perdre un.
Elle resta un moment ainsi, essayant de calmer sa respiration.
"- Ils sont là.
Ils sont en haut.
Ce n'est qu'un mauvais moment à passer.
Si je lâche maintenant, toute cette souffrance n'aura servi à rien...
Maintenant je vais me relever et je vais continuer à les aider.
Je sais, ce ne sera pas facile, mais c'est le moment d'être forte. Ils comptent sur moi. D'abord eux, après je verrai pour moi...
Un problème à la fois, n'est-ce pas ? "
Elle se releva, ramassa le couteau, et ouvrit le pot sans difficulté, le système de levier ayant fonctionné.
Un sourire léger apparu sur ses lèvres. Au moins un problème de réglé
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Kriglla écrit: Parce qu'après cinq mois à faire monter la mayonnaise, faut bien finir par lâcher la sauce
Attention : Spoiler ! [ Cliquer pour agrandir ] [ Cliquer pour masquer ]Evangéline ruminait les paroles de Chrysaor depuis son départ. Elle se sentait à la fois troublée et… libérée. Elle s'était aussi vaguement assoupie.
Une sensation familière la sortit de son sommeil . Quelqu’un essayait de l’appeler à travers la Resplioid. Elle hésita un instant, puis se glissa sous sa couette et s’en couvrit jusque par dessus la tête. A l’abri des regards, elle enfila son armure.
_Eh, Angel.
C’était Kars, mais ses deux autres anciens équipiers étaient dans la communication également. Evangéline esquissa un pâle sourire. Seul le son était activé, heureusement, elle n’aurait pas accepté qu’ils la voient dans cet état.
_Kars, Célia, Léo. Ca faisait longtemps, murmura t-elle.
_J’ai reçu un message de Madhi, l’informa son ancien capitaine. Apparemment, vous avez traversé de sacrés épreuves…
Elle lui raconta les événements les plus récents sans trop rentrer dans les détails. Leur rencontre avec Myphos, leur défaite. Elle évita sciemment de mentionner leurs mutilations. Elle comptait sur le silence de ses partenaires, mais les savait très peu loquaces. Ils ne parleraient de ça à personne, elle en était persuadée.
Ses partenaires tentèrent quelques paroles réconfortantes - à peu près les même qu’elle entendait depuis quelques jours.
_Ah, Hageenis nous convoque pour un entraînement. A bientôt, Angel, la salua Célia.
Elle se déconnecta en même temps que Léo. Seul Kars resta, silencieux, à attendre un mot de la part de l’autre Bug. Evangéline soupira et se roula en boule sous la couette.
_Tu ne dis pas tout, hein ?
_Effectivement.
Kars s’éclaircit la gorge.
_Arrête un peu de faire ta forte tête, gamine.
_J’ai peur de mourir.
Le Bug s’attendait à tout sauf à ça. Ils avaient reçu un entraînement militaire dès leur plus jeune âge, ils avaient connu la mort dès l’enfance avec le massacre de leurs parents. D’aussi loin qu’il s’en souvenait, Evangéline n’avait jamais exprimé une telle frayeur. Il l’avait toujours crue faite de la pierre la plus froide.
_Nous avons toujours été plus ou moins confronté à la mort, Angel. Nous avons été élevés comme des soldats.
_Ma tête a failli être broyée par un Quadria qui a brûlé mon bras au troisième degré. J’y ai laissé deux dents… Et Adamas son avant bras. Pour sauver Madhi.
Silence des deux côtés. A nouveau, la voix d’Evangéline devint rauque, étouffée. Au fond, même après s’être confiée à deux reprises, elle ne parvenait pas à s’accoutumer à ce goût doux-amer de mort qui lui emplissait la bouche. Elle avait envie de vomir jusqu’à s’en débarrasser, mais il avait imprégné sa langue, son palais, toute sa bouche, tout son corps. Toute son âme.
_Nous mourrons tous un jour, c’est ce que je me force à penser chaque jour pour m’accrocher dans cette guerre. Vous êtes sur un front autre que le nôtre, alors je ne peux pas tout comprendre. Mais cette peur est normale. C’est celle qui te poussera à te dépasser. Pense aux gens que tu aimes. Ce sont eux, ta force. Ils n’ont jamais été une faiblesse.
Il cherchait à la piquer, car il savait qu’elle avait pensé comme cela pendant un bon paquet d’année. Une révélation illumina les yeux fatigués de la jeune Bug.
_Merci Kars.
Elle retira aussitôt la Resplioid et se jeta hors du lit. De l’autre côté, Kars lâcha un “Derien” à mi voix et retira lui aussi son armure avant de partir rejoindre les autres.
Evangéline ouvrit la porte de sa chambre et la claqua sans une once de douceur avant de se précipiter à vive allure vers la chambre de sa force. Une nouvelle vague de larme la submergea et elle la laissa déferler sans la retenir. Arrivée sur son objectif, elle fracassa ses poings sur la porte qui lui faisait obstacle. Ce qu’il pouvait être long à ouvrir !
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Madhi était assis sur le lit de cette chambre trop luxueuse à son goût, mais ce n’était pas ça qui lui importait. Il fixait les plinthes du mur en face de lui, l’esprit tournant à plein régime.
L’exercice n’était pas facile, il essayait de déconstruire sa pensée, il avait toujours était un intuitif/impulsif. Il avait commencé par s’entraîner à penser de manière imprévisible, pour lui-même, mais cela n’avait pas de sens. Comment pouvait-on s’entraîner à ne pas être prêt? Il essayait maintenant de ne plus penser, comme la méditation, sauf qu’il avait l’habitude de le faire les yeux fermés.
Le nombre de stimulis visuels, même dans une chambre fermée était important, et il fallait en faire fi pour…
BAMBAMBAM
Complètement surpris, Madhi réagit quand même avec une lenteur certaine, comme dans un état second. Reprenant ses esprits, il se leva et se dirigea vers la porte. En ouvrant il vit Eva en larmes.
“Coucou”
Il l’attrapa par un bras pour l’attirer dans la chambre, et l’enlacer immédiatement, en refermant la porte avec l’autre main, il la prit complètement dans ses bras, puis la regardant dans les yeux, un sourire réconfortant sur le visage.
“Coucou, mon ange.”
-
Evangéline bondit, passant ses bras autour du cou de Madhi et ses jambes autour de ses hanches. Elle le serra fort, si fort qu’elle crut presque l’étouffer. Elle fourra son visage dans son cou, les larmes ne voulant pas s’arrêter.
_On est vivants, ok?
Elle grimaça, car ses propres mouvements brusques tiraillaient son bras déjà bien amoché.
_On est vivants putain…
Elle leva les yeux vers Madhi et l’embrassa, une fois, deux fois, trois fois, chaque fois plus longtemps, plus intensément. Au bout du troisième baiser, elle posa sa tête sur l’épaules de son chéri.
_J’ai peur de mourir Madhi, et j’ai peur de pas réussir à te protéger. Arrête de te mettre en danger.
Le flot de larmes redoubla. Celles-ci étaient encore plus amères et brûlantes sur ses joues, telles de les attaques des Quadria de Cosmo. Ses mains se crispèrent sur le haut de Madhi. Celle de droite recommença à saigner et tâcha les bandes.
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Il rendit son étreinte à Eva, un grand sourire, les larmes perlant aux coins de ses yeux. Tournant légèrement sur lui-même, il avança lentement vers le lit et s’y assit tout aussi délicatement. La tête d’Eva contre son cou, il n’avait qu’à hocher la sienne pour qu’elle sente qu’il acquiesait. Ce qu’il fit aux mentions de “on est vivants”, mais pas sur le côté d’arrêter de se mettre en danger.
Il recula sa tête pour faire face au visage d’Eva une fois qu’elle avait un peu desserré son étreinte. Il passa une main dans ses cheveux pour lui enlever ceux qui s’étaient collés dans ses larmes.
-”Ca va être violent ce que je vais te dire Eva, mais on va mourir, on ne sait juste pas quand, demain ou dans 50 ans sur nos rocking-chairs. Mais, viens on arrête de s’empêcher de vivre parce qu’on a peur de mourir.”
Il avait lâché la bombe pour qu’elle sorte enfin, ce n’était pas réconfortant, c’est sûr, à moins qu’on ne voit la vraie perspective.
“Tu as cru que j’étais plus en danger dans un manoir vide, alors que vous avez affronté un Quadrilla plus puissant que tout ce qu’on a vu jusqu’à maintenant. Tu as cru que j’étais en danger car tu ne me voyais plus, et que tu ne pouvais plus me protéger. Mais regardes le combat contre les Quadrillas de Cosmo, même Costa ne pouvait rien faire. Mes actions ne mettait personne plus en danger qu’on ne l’était, ils ne voulaient pas nous tuer, sinon ils l’auraient fait, tout simplement.”
Il prit sa tête entre ses mains, et la regarda avec un franc sourire, sa propre paix intérieure devait peut-être un peu irradier vers elle, il passait lentement régulièrement ses pouces sur ses joues pour en chasser les larmes.
“On le sait depuis le début, depuis qu’on a conscience d’être des bugs, plutôt nous que les autres. On essaiera de sauver les gens de Myphos, probablement d’eux-même, et ce sera déjà pas mal. On va probablement souffrir ce faisant, peut-être mourir, et si on survit, on verra peut-être encore des difficultés à surmonter, ou on verra une ère de paix et on prospérera au milieu…”
Son sourire s’élargit, et il lui fit un clin d’oeil.
“Et c’est peut-être pas le plus joyeux des scénarios, mais je m’en fous, tu sais pourquoi? Parce que tu es avec moi, parce qu’on le fait ensemble, on veille l’un sur l’autre, on agit de concert. Pas besoin d’être à côté l’un de l’autre en permanence, pas besoin d’être dans tes bras quand il faut qu’on maintienne l’illusion de ne pas être aussi intimes. Après avoir vu ce qu’on a vu Eva, et sachant qu’on ne peut pas arrêter ça, on est trop impliqués et consciencieux, j’ai envie de vivre Eva. Vivre ce que l’on peut tant qu’on le peut, tu es d’accord?”
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Evangéline ferma les yeux et s’enfonça un peu plus dans la chaleur, dans la paix de Madhi. Elle s’approcha de son visage et glissa quelques mots dans son oreille. Cette décision, elle ne l’avait pas mûrement réfléchie. C’était peut-être une erreur, un choix maladroit. Mais c’était son choix, ou plutôt, elle le proposait à Madhi.
_Si on arrêtait de se cacher pour enfin vivre pour de bon ?
Elle plaça ses mains sur celles de son amour. En temps normal, elle aurait paniqué, mais elle se sentait vraiment bien. Ses yeux piquaient encore, mais le flot de larmes s’était tari. Avoir Madhi contre elle… Ils avaient rarement été aussi proches.
_Toi et moi, au grand jour.
Elle fronça les sourcils et adopta un faux air grave.
_Sans en faire trop, hein, le sermonna t-elle gentiment, ayant connaissance du bougre.
Puis Evangéline s’accrocha à la nuque de Madhi et posa un baiser timide sur ses lèvres. Le rose lui monta aux joues, un peu comme ce jour là où elle l’avait surpris torse nu à échafauder ses théories. Elle toussa, légèrement gênée. Le rose ne cessait de foncer pour devenir presque rouge.
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Madhi recula, étonné, les yeux ronds, le visage interdit, interloqué. Puis un grand sourire et un rire de joie éclatant. Il embrassa son aimée et hocha la tête, il en pleurait presque de joie, au milieu du dernier désastre qu’ils avaient vécu. Défaite, trahison, disparition, désespoir, et pourtant ils trouvaient encore le moyen d’avoir des moments positifs comme cela. Cela réchauffait le coeur.
“On ne peut toujours pas le montrer sur la place publique, les vautours de Séléné en profiterait sûrement d’une façon ou d’une autre. Mais au moins devant les personnes qui comptent pour nous, ça ne sert à rien de le cacher plus, je suis sûr qu’ils s’en doutent de toute façon.”
Booooon, que ça allait être pareil avec Sauveuse, comment dire, il ne savait absoooooolument pas comment l’aborder. Mais il ne pouvait pas faire abstraction de cela, pendant qu’il réfléchissait, il remarqua le visage empourpré d’Eva.
“Ça va mon ange? Tu as chaud?”
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Evangéline lui frappa le torse et tourna la tête.
_Débile ! siffla t-elle.
Elle tourna la tête pour se concentrer sur un objet, sur n’importe quoi qui lui permettrait de se calmer ou de changer d’idée. Une chaise croisa son champ de vision, alors elle commença à s’imprégner de tous ses détails. Elle était faite en bois, un bois précieux, parfaitement poncé et vernis. Il avait une couleur superbe qui lui rappelait les cheveux de Mad-. Elle secoua à nouveau la tête, regarda Madhi dans les yeux et rougit de plus belle.
_Oui j’ai chaud. C’est de ta faute.
Evangéline avait les sourcils froncés, presque en colère, mais quelque chose de tout autre brillait dans ses yeux. Elle se dit qu’elle devait avoir l’air d’une parfaite idiote, mais elle était beaucoup trop timide pour oser dire quoique ce soit d’autre.
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Madhi fut un peu étonné de ce retournement d’émotion, mais avec ce qu’ils avaient traversé, cela pouvait se comprendre.
“Ah, excuses-moi.”
Il se recula légèrement et desserra son étreinte, d’habitude la chaleur des câlins était réconfortante et supportable. Puis il se dit que c’était peut-être une allusion à la brûlure qu’elle avait au bras, sa faute … ah merde… Il évita quand même de fixer son bras bandé, il l’avait fait depuis qu’elle était entrée, faire comme si c’était normal, ni éviter, ni fixer.
Il était assis sur le lit, Eva sur lui, il ne savait pas trop comment faire autrement, mais il n’avait pas envie de la lâcher pour autant, il posa donc ses mains à la jointure des cuisses et des hanches.
“C’est mieux là?”
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Au comble de la gêne, Evangéline se redressa. Elle couvrit son visage de ses mains et éclata d’un petite rire cristallin. La bug commença à se poser des questions, à se dire qu’elle avait tout de même vingt quatre ans. “Mais merde quoi je suis plus une enfant! s’engueula t-elle”. Et que ce n'était pas si dur de…
Elle regarda Madhi, se pencha sur lui et déposa un dernier baiser sur sa joue.
_Désolée, c’était très bien, c’est moi qui suis un peu…
Elle cherchait ses mots à toute vitesse. Son cerveau tournait à plein régime, carburait comme une véritable usine. Elle ouvrit la bouche mais la referma aussitôt.
_Un peu gauche. Un peu bête. Utilise le mot que tu veux pour décrire quelqu'un qui…
Elle hésitait beaucoup, ce n'était vraiment pas habituel. Oh et puis merde, justement, il était peut-être temps qu’elle redevienne la Eva forte et peut-être un peu trop rentre dedans qu’elle était d’ordinaire. La petite voix dans sa tête poussa un petit cri de joie quand sans prévenir, la bug se jeta sur Madhi, le plaqua contre son propre lit et l’embrassa avec passion.
_Qui, sans mauvais jeu de mot, brûlait d’impatience de faire ça.
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Décidément Madhi ne comprenait pas le florilège d’émotions par lesquelles Eva passait, elle était entrée en pleurs, puis s’était calmée, avait souri, puis énervé, puis gênée, puis ri… Il essayait de suivre, mais difficile, elle gardait les réponses.
Il ne comprenait pas ses excuses, elle n’avait rien fait de grave, mais il la voyait perturbée. Lorsqu’il fut plaqué contre le lit, il ne comprit pas, mais il accueillit l’embrassade avec plaisir. Seulement lorsqu’elle recommença à parler sans finir son propos, il secoua un peu la tête.
“Je suis désolé mon ange, mais impatiente de faire quoi? Je vois bien que tu veux me parler de quelque chose, mais…”
Puis un déclic, basé sur uniquement des récits, rien de vécu, mais il resitua la situation, c’était probable.
“Oh ! D’accord, tu veux faire l’amour?”
Il croyait bien que c’était ainsi que l’on en parlait, pour lui ça sonnait étrangement, mais il l’avait déjà entendu.
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Evangéline hésitait entre rire, pleurer, partir en courant, se cacher… Tant de propositions si attrayantes qui l’emmèneraient loin de cette chambre et du moment le plus gênant de sa vie. Son visage passa par toutes les couleurs de la création. Blanc, rouge, rose… Re-blanc. Elle était toujours au dessus de lui.
_Oui… Mais apparemment tu veux pas me faciliter l’affaire, hmm?
Elle se redressa légèrement, faisant attention à ne pas mettre tout son poids sur Madhi. Pour ne pas l’écraser.
_J’aurai pas dû, du coup? Trop tôt ?
La petite voix dans sa tête s’éveilla, et endossa cette fois-ci le rôle du petit être qui poussait à l’interdit. Deux petites cornes invisibles poussèrent sur la tête d’Evangéline, qui se pencha à nouveau sur lui avec deux yeux innocents.
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La réaction d’Eva était encore chaotique, mais ça sentait fortement la gêne. Au moins il avait sa réponse, et maintenant c’était à lui d’être dans l’embarras. C’est vrai qu’avec tout ça, et le peu d’attention qu’il y portait lui-même, ils n’en avaient pas parlé, mais ça importait pour la plupart des gens à ce qu’il avait compris.
Il se redressa sur les coudes et attrapa la main d’Eva, lui massant doucement les doigts, en n’oubliant pas de lui appliquer un baiser sur les lèvres, il commença à s’exprimer.
“Eva, il faut que je te dise un truc. Je … comment le dire. Il y a un moment j’ai commencé à me poser des questions, quand tout le monde autour de moi commençait à parler de ça, l’amour, plus particulièrement le côté charnel.
Je te jure j’ai entendu des histoires, des personnes en parler comme d’un enjeu très important, la plus belle chose du monde ou un bon moment. J’ai vu des gens s’extasier dessus leurs récits, parfois en inventer en étant bourré. Mais je n’ai jamais compris.
Je n’ai pas trop osé en parler, alors je me débrouillais pour écouter, mais ce n’était pas beaucoup mieux, j’ai compris qu’il y avait une attirance entre les êtres qui était autre chose, qui se basait sur le physique.
Et… Pour ce que j’en ai compris, et comment je le définirais … il semble que je n’ai pas ce qu’on appelle … le désir sexuel, ou quelque chose dans le genre.”
Il n’en avait jamais parlé à voix haute, ça lui faisait bizarre, il ne cachait pas grand chose, mais il avait toujours eu l’impression que c’était comme une maladie orpheline, bénigne, pas de quoi en faire tout un foin. Apparemment là, si, ça pouvait être important.
-
Evangéline ne s’attendait pas à une réponse pareille. Elle ne trouva pas d’autres réactions qu’un sourire, mi triste, mi… résolu. Madhi resterait “son cas à part” jusqu’au bout. La chaleur s’étouffa sur sa peau, emportant le rouge pour ne laisser derrière elle que la pâleur laiteuse d’ordinaire.
_Ah…
C’était si inattendu. Pour sauvegarder les apparences, elle se pencha une dernière fois sur lui, lui vola un baiser et se leva.
_Je comprends. Enfin, pas vraiment car je… Enfin, tu vois, mais j’accepterai absolument tout venant de toi. Parce que je t’aime, Madhi. Je me sens juste un peu… ridicule.
Elle lui prit la main, la serra avec douceur pour lui prouver qu’elle croyait vraiment en ce qu’elle disait. Elle cligna des yeux très rapidement et lui tourna le dos sans lui laisser pas le temps de la retenir.
_A plus tard, lâcha t-elle quand elle fut au niveau de la porte.
Elle continua son chemin en espérant sincèrement ne croiser personne. Elle était partagée entre une humeur ravageuse et libérée.
Une fois dans sa chambre, elle claqua la porte, s’adossa contre cette dernière et se laissa glisser jusqu'au sol. Le coeur lourd, elle s'allongea à même le sol, les bras croisés sur sa poitrine et son index gauche grattant le bandage et la chair brûlée.
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Petit RP Adamas-Yuki !
J'ai kiffé écrire ce RP !
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Joli, ça fait plaisir de voir cette relation se développer un peu, j'aime bien le coup des étoiles qui m'avait bien marqué dans l' E7
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...
Je vais te laisser là sœurette,
A bientôt, je t'aime.
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Madhi tenu et soulevé par la gorge… Adamas se faisant couper le bras… Eva écrasée sous le pied de la quadrilla de Cosmo…
Et cette proposition qu’Helium a donné à Yuki. Celle de les rejoindre… Un frisson glacial parcourt la colonne vertébrale de la bug. Le regard de cet être, vide de toute émotion, sentiment… pitié.
Cette discussion l'avait énormément remuée. Était il possible que de tels êtres existent ?
Elle avait senti la nécessité de discuter avec un quadrilla… non avec Météore.
Elle lui avait demandé de la rejoindre à Polaris, côté ombre monde. Elle l'attendait là, au milieu du port, perdue dans ses pensées.
_
Météore rejoignit rapidement Bienveillance. Il ne le montrerait pas, mais il s'inquiétait pour elle autant que pour la suite du plan. Kranisten était mort en lui laissant la responsabilité de guider les Bugs, de les forger pour le combat à venir contre les Quadrillas de Cosmo.
Trop tôt, beaucoup trop tôt. Il avait péché par arrogance et par ignorance, jamais il n'aurait imaginé Hélium aussi puissante.
"- Tu es un imbécile, siffla-t-il entre ses dents. Elle a tué Kranisten, les Bugs sont insignifiants pour elle…"
Tout en se maudissant, il se dirigea vers Bienveillance.
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Voyant Météore approcher, elle essaya de contenir ses émotions, mais, comme d'habitude, en vain.
Les larmes commencèrent à perler sur ses joues. La gorge serrée, elle parvint à peine à parler de façon audible
“- Je… j'ai pas réussi à les protéger. J'ai failli les perdre. Je n'ai pas su comment faire. J'ai cru qu'ils allaient mourir sous mes yeux. Je ne suis pas encore assez forte. Je ne sais pas comment faire. Aide moi je t'en prie. Je ne dois pas les perdre.”
Les bras serrés sur sa poitrine, elle se sentait comme l'enfant qu’elle était le jour de son arrivée à Pôle Sud.
_
Météore posa une main sur l’épaule de Bienveillance. Une main qui n’avait rien de réconfortante, la main d’un professeur froid et distant.
"- Tu ne pourras pas les protéger si la peur te paralyse. Les émotions vous rendent faibles, tu dois apprendre à les contrôler. Je ne te demanderais pas de les supprimer, tu n’en es pas capable. Mais si tu hésites au moment crucial, tes amis mourront."
Météore poussa un profond soupir.
"-Je vais t’apprendre à maîtriser tes ombres-pouvoirs, à protéger tes alliés au combat. Mais lorsque le moment sera venu, ce sera à toi, et à nul autre, qu’il reviendra de tuer Hélium…"
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Tuer Hélium… Ces mots raisonnaient comme le glas de tous les principes de Yuki. Elle ne voulait que protéger. Ôter la vie, elle s'en sentait incapable.
“- Je refuse de tuer. Pourquoi cela paraît être la seule fin que vous connaissez ? Choisir la simplicité d'éliminer ce qui nous dérange ! VOUS N'AVEZ DONC QUE ÇA EN TÊTE ? C'est peut-être ça qui fait que les choses ne changeront jamais. Humain, quadrilla, la race ne fait aucune différence, vous n'arrivez jamais à remettre vos méthodes en question. Vous affrontez un tyran, mais n'êtes vous pas en train d'utiliser ses armes ? Les mêmes manières de procéder ? Qu'est-ce qui vous différencie de lui ?
Et c'est quoi cette réflexion idiote sur les émotions ? Faibles ? Il n'y a pas plus courageuse qu'une mère aimante protégeant son enfant. Il n'y a pas plus persévérant qu'un homme en colère réclamant justice. Et l'espoir se trouve dans celui qui cherche son bonheur. Non ça ne nous rend pas faible !!! Et tu le sais très bien, parce que tu ressens autant que nous ! Les quadrilla peuvent ressentir les mêmes choses que nous, je l'ai très bien vu auprès de Sauveuse. Non c'est juste que tu as la trouille !!! Tu te caches derrière un masque d'indifférence car tu sais que si tu t'autorisais à pleurer tes frères et sœurs tu en souffrirais !”
Yuki se stoppa net. La colère de ces derniers jours avait pris le dessus, et elle regrettait ses mots incisifs et méchants. Elle regarda Météore, les yeux débordant de peine d'avoir pu lui faire du mal.
_
Les mots durs de Yuki semblèrent glisser sur la carapace de Météore.
"- Tu crois vraiment que les mots peuvent vaincre Hélium ou Myphos ? Tu es naïve… On ne peut pas convaincre celui qui est persuadé de détenir la Vérité. Tu es une Quadrilla de Rebirth, mais tu vas devoir apprendre qu'il faut parfois ôter une vie pour protéger la Vie. Garde tes belles paroles et tes sentiments pour le jour où la guerre sera terminée, car pour l'instant ils te paralysent et t'empêchent d'être le rempart qui protège tes amis…"
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“- je ne suis pas naïve ! C'est juste que je refuse de vivre dans un monde où on estime la valeur d'une vie par rapport à celle d'une autre. Et sans ce genre de beaux sentiments, la guerre ne finira jamais. Car il en faudra toujours plus. Il y aura toujours un beau parleur, camouflé sous des illusions d'idéalisme, pour convaincre un peuple que leur bonheur ne viendra que par l'anéantissement d'un autre.
Mais putain ça ne te fait rien ?!?! Je refuse de croire que cette misère te laisse indifférent ! Mais dans ce cas pourquoi te bats-tu ?!?!“
Yuki était hors d'elle. Elle ne laissait pas souvent sa colère sortir librement. Elle ne contrôlait plus rien.
“- Moi, si aujourd'hui je veux lutter, c'est pour eux ! Eux tous dont vous n'avez rien à foutre ! Eux qui sont au milieu et qui subissent ! Et tu vis parmi eux sans éprouver la moindre empathie ? Mais énerve toi putain !!! RÉAGIS !!!”
En prononçant ces derniers mots, Yuki poussa de toute sa puissance météore par les épaules. Cela n'aurait rien dû représenter pour le quadrilla, au vu de la force très limitée des bras de la jeune femme. Mais l'intention y était.
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L'explosion d'ombre-énergie projeta Météore contre un mur, le béton s'effondra sur le Quadrilla. Lorsqu'il en émergea, de petites éraflures étaient visibles sur sa carapace.
"- Voilà qui est mieux, dit-il en faisant grésiller sa foudre. De beaux sentiments transformés en geste meurtrier. Si tu veux sauver le monde, tu devras être prête à te battre !"
Derrière sa bravade, Météore cachait sa profonde incompréhension. Comment les émotions de Bienveillance pouvaient-elles la rendre si forte ?
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Yuki regardait ses mains, sans comprendre ce qui s'était passé.
“- Meurtrier ? Tu n'écoutes rien ! Je n'ai pas peur de me battre. Mais je refuse de tuer.”
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"- Idiote ! Le combat ne peut mener qu'à ça. L'essence en est la violence, le but en est le meurtre."
La foudre grésilla de plus belle, Météore se mit en garde.
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Yuki regarda Météore de haut en bas. Elle comprenait ce qu'il attendait d'elle, mais elle n'avait pas envie de lui donner raison.
“- BEH VAS-Y FRAPPE ! Vous ne savez faire que ça ! Ce ne sont pas vos menaces qui me feront arrêter de croire en mes principes ! Je refuse de tuer. Je suis née pour protéger ! Et je n'y renoncerai pas. ALLER FRAPPE PUTAIN !!!”.
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La foudre bleue jaillit des mains de Météore, frappa avec une puissance inouïe. Le béton sous les pieds de Yuki fut pulvérisé par la déflagration, un nuage de poussière et de débris tomba sur la scène…
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Une fois le nuage retombé, Yuki était légèrement en train de flotter. Grâce à ses ombres pouvoirs, elle avait rassemblé, sans vraiment en avoir conscience, divers énormes morceaux de bétons qui s'étaient placés autour d'elle, comme une carapace.
Elle relâcha la pression de ses poings, ce qui fit tomber ses boucliers dans un bruit tonitruant, et elle se posa au sol avec tout autant de grâce.
Elle se releva et regarda Météore, les yeux pleins d'incompréhension.
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Météore souriait.
"- Voilà, dit-il simplement, ce que je voulais voir. Tu as compris la plus importante des leçons que je pouvais te transmettre : comment transformer ta rage, non en arme, mais en bouclier. Tu m’aurais infiniment déçu si tu avais contre-attaqué..."
Le Quadrilla s’avança vers son élève et lui tendit la main.
"- Lorsque tes amis seront en danger, souviens-toi de cet instant. Ta colère sera leur égide. Je suis fier de toi."
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Yuki regardait Météore sans trop savoir quoi dire. Elle s’était trompée. Il l’avait écouté. Il l’avait comprise. Elle couru vers lui et le prit dans ses bras, sans bouger, sans rien dire pendant quelques secondes. Puis un “merci” sortit doucement de sa bouche.
“- Je t’écouterai. Promis. Et je te demande pardon. La colère avait pris le dessus, je ne voulais pas… te blesser”
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Météore se retira doucement de l’étreinte de Yuki. Le malaise était visible sur son visage. Il tapota maladroitement la tête de la Bugs, mais la carapace interdisait tout contact physique et les cheveux de Bienveillance ne bougèrent pas comme ils auraient dû.
"- Ne t’excuse pas, dit-il finalement. Je t’ai promis de te former et je t’ai dit que je serai un professeur difficile. Les relations sont à double sens, ce que j’ai dit t’as blessée aussi… Mais c’était un mal nécessaire."
Pour la première fois, un mince sourire se dessina sur les lèvres de Météore.
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Yuki rendit son sourire à Météore, mais le sien était radieux et aussi grand que son bonheur actuel.
“- Mmmmh. Je ne t'en veux pas. Mais je pense qu'il me faudra d'autres entraînements pour progresser encore. Ferais-tu ça pour moi ?”
En disant ça, elle le fixait droit dans les yeux, la tête légèrement penchée sur le côté.
Elle le testait une dernière fois aujourd'hui. Elle parviendrait un jour à trouver cette faille qui le mènerait vers le merveilleux monde des sentiments. Et aujourd'hui, plus que jamais, elle voulait être son guide.
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Météore détourna le regard, se perdit dans l’immensité de l’espace au-delà du globe de Varia.
"- J’ai promis à Kranisten d’être votre guide sur Séléné, de vous apprendre à combattre les Quadrillas de Cosmo."
Il tendit une main hésitante à Yuki.
"- Oui, je ferai ça pour toi."
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Sensta Barbara, le retour du comeback !
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Le bruit assourdissant des balles, les cris et la confusion et dans l'oreillette de sa Resplioid:
"Putain qu'est ce que tu fous Adamas ! On est encerclé merde !"
Du haut de l'immeuble en ruine le Bug Rouge voyait bien que la situation était compliquée pour Esprit Gamma. Il l'avait pourtant affirmé à Superare qu'engageait le combat était une mauvaise idée...
En contrebas les Bugs étaient encerclés complètement et la retraite serait impossible sans un tir de couverture de sa part et pourtant son doigt était crispé sur la gâchette et pour la première fois... Il tremblait.
"Je rêve où il chantonne ce con ?! Putain Adamas sors nous de là enfoiré nous laisse pas crever comme ça !"
(Il va jamais se taire. Je dois réfléchir)
Adamas jaugea la situation de longues secondes qui parurent pour ses équipiers une éternité.
"C'est fini il s'est enfui à tous les coups !"
Les troupes de l'Omicron gagnait du terrain resserant leur étau autour des 3 comparses et au loin un tir résonna alignant 4 des éclaireurs grâce à un tir superbe qui ricocha sur les murs en ruines, les decombres et memes les plaques d'armure de ces derniers, blessant les soldats de l'Omicron sans en tuer un seul, mais suffisant pour créer l'opportunité nécessaire et poussant ceux encore debout à se replier.
"Maintenant. Dit Adamas froidement à l'attention de ses équipiers.
"Pas trop tôt ! On s'arrache !"
Les silhouettes s'extirperent du traquenard et fuirent dans une direction qui, bien entendu, n'était pas la bonne.
"Pas par là leur dit Adamas, prenez le Sud Est ils n'ont pas d'autres troupes de ce côté là et ils voudront récupérer leur blessés !
- Contente toi de nous couvrir ! C'est moi le chef ! Couvre nous!
- Je n'aurai pas l'angle dans cette direction.
- Pas mon problème !
(Ça va le devenir pensa Adamas en tentant de trouver un autre poste pour couvrir la fuite des 3 abrutis)
Au loin bien entendu ils furent pris dans un tir de barrage digne de l'artillerie qui était postée à cet endroit précis.
"Adamas !
(Je sais)
- Au secours !
( Bah voyons...)
- Nombreux ennemis en approche !
(Bah oui c'était pas le bon côté )
- On est coincé!
(Et moi je grimpe pour trouver un angle et c'est pas franchement simple quand tu hurles dans l'oreillette)
- Grouille toi bordel!
(Mais oui Superare je suis tellement impatient de tomber du 8e étage d'un building en ruine pour te sauver encore une fois la mise gros blaireau)
Au loin de multiples explosions... un véritable déluge incandescent et un hurlement dans le micro de nouveau:
"Superare est touché ! On dégage !
- Il bouge encore.
- On ne peut rien faire pour lui sans crever aussi on se casse.
- Mais...
- On se casse j'ai dit.
Adamas entendait les 2 se chamailler encore une fois et forcément il gagna le poste de tir qu'il s'était fixé. En effet ils se barraient laissant Superare dans un état de vulnérabilité inquiétant... la Resplioid avait explosée et il était au milieu des salves... cerné... encerclé.
Le Bug Rouge s'eveilla en sursaut, couvert de sueur... la marque de la table sur laquelle il travaillait gravée sur sa joue.
(Merde je me suis endormi.)
Face à lui les équations et les calculs qui l'obsedaient depuis son retour.
(Allez on reprend pas de temps à perdre)
Face au mur de ses interrogations le jeune Bug ne pouvait taire cette simple réflexion:
"Pourquoi ce rêve? Pourquoi maintenant ?
Une leçon?... un avertissement ? Un écho de cet événement traumatisant faisant ressurgir un autre souvenir traumatisant ?"
Adamas pensa longuement... quelle était la différence entre cette époque et maintenant? Le résultat... Ou le lien ?
En effet peux de liens l'unissaient à Esprit Gamma, et cette absence l'avait rendu plus factuel... moins prompt aux risques... Il avait été plus dans la mesure et l'analyse là où il savait exceller voir dominer...
Une conclusion simple lui vint à l'esprit:
"Avec mes sentiments pour eux je suis devenu moins prompt à remplir ma fonction, j'ai perdu cet aspect pragmatique... Je suis devenu vulnérable... faible..."
Le Bug Rouge voulu prendre sa tête entre ses mains puis réalisa de nouveau sa mutilation, il regarda son moignon un long moment et la leçon douloureuse qu'il en avait tiré ou plutôt qu'il devait en tirer:
"Dois je redevenir cet Adamas pour être digne de ma mission ? Ou dois je simplement accepter que plus rien ne sera comme avant?"
Il sentit un picotement affreux dans ses yeux, puis sa vue se troubla et finalement il fut gagner par les sanglots.
"Selina j'ai tant besoin de toi. Où es tu s'il te plait... dis moi que tu es là."
Il regarda par la fenêtre pour la première fois depuis des semaines et chercha des yeux la terre sans la trouver.
Il était seul, seul avec ses questions, seul avec ses démons, seul face à ses incertitudes et à ses choix.
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Le pas lent et inassuré, le Bug Rouge, tentait de monter l'escalier depuis maintenant, ce qui lui semblait être une éternité.
Il n'était pas sûr de bien comprendre pourquoi les gens buvaient de l'alcool. Si ce n'était encore qu'une question de goût, mais son esprit était embrumé, incapable de penser et commander convenablement... ses gestes étaient brouillon, tout était brumeux bref il n'aimait pas ça... du tout.
Agrippé à la rambarde avec l'énergie du désespoir il tirait sur son bras pour triompher de l'escalier récalcitrant alors qu'il sentait monter en lui les relents du whisky qu'il avait avalé plus tôt:
"Soit brave Adamas, articula le Bug avec difficulté, tu as survécu à Paris et au Quadrias de Cosmo alors cet escalier n'est pas une epreuve digne de toi !"
Il ne s'en rendait pas compte qu'il parlait à voix haute, seul avec son nouvel adversaire et qu'il était presque 4h du matin.
A mi chemin il perçu une silhouette se mouvoir à l'étage discrètement, il ne savait pas qui cela pouvait être alors il se décida à prendre une posture plus digne... enfin la plus digne possible en s'appuyant de manière decontractée sur la rambarde tout en tournant le dos à l'apparition, essayant de n'avoir l'air de rien. Il prit son temps en admirant les moulures du plafond, dont il n'avait strictement rien à foutre à l'instant présent, et se mit à siffloter l'air de rien, le seul air qu'il connaissait vraiment.
Il laissa les minutes défiler et s'assura de sa solitude avant de reprendre son inexorable ascension vers son lit avec une détermination sans faille et les yeux embrasés d'une résolution renforcée par le ridicule de sa situation.
Il mit une heure à atteindre le sommet de deux mètres vingt de l'escalier, oui, deux metres vingt qu'il avait prit soin de compter pour mesurer ses progrès. Fier de cette victoire le Bug Rouge bomba le torse avant de reprendre le chemin de sa chambre d'un pas chancelant, oscillant entre le minable et le consternant.
"Nous sommes tous amenés à faire des choix Adamas mais en définitive ce sont ces choix qui nous font !"
Il parvint au prix d'un effort considérable à atteindre la porte de son refuge dans laquelle il enfouit son visage en sueur et sa bouche écumante dans un soupir de soulagement:
"Enfin... j'ai gagné !"
Il tenta d'accéder à la poignée, le visage plaqué contre le bois de la porte, la bave aux lèvres sans parvenir à l'ouvrir:
"Oh c'est pas vrai... dit il d'une voix saoul en frappant son visage contre la porte, allez ouvre toi... la porte."
C'est alors qu'il entendit un bruit de l'autre côté... comme... une clé qui tournait dans la serrure.
La porte s'ouvrit en grinçant légèrement et le visage endormi de Chrysaor Orion se dessina dans l'entrebaillement, ce dernier sembla aussi surpris que Adamas:
"Qu'est ce que vous faites ici Adamas ?
_ Bah... borborygma le Bug Rouge rond comme une pelle, c'est vous qui êtes dans ma chambre. S'offusqua le jeune Bug sûr de lui dans son ivresse
_ Non.
_ Non ? Répondit il en écarquillant les yeux d'un air abruti.
_ Non. Ça c'est la mienne.
_ Ah... ponctua Adamas en se retournant vers le manoir qui lui paru encore plus grand qu'à l'accoutumé et encore plus labyrinthique finit il par conclure en continuant son parcourt nocturne, pitoyable et hasardeux.
_ Tout va bien Adamas ?
_ Je suis un Bug Monsieur, je vais toujours bien."
La silhouette d'Adamas Ruber, trainante, chancelante s'eloigna dans la nuit à la vitesse d'un escargot anemié tentant de gagner sa salade.
Il y avait encore plein de portes et tellement de possibilités...
Décidément il n'aimait pas l'alcool et son estomac lui indiquait clairement que cette animosité était réciproque.
" Allez Ruber... du cran!"
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Comme promis, un petit résumé des scénettes jouées dans la précédente partie ! Merci à Prim et Joker pour leur aide :)
On a essayé de respecter au mieux l'ordre… La prochaine fois on prendra des notes xD
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Dans la tête de Yuki
Yuki était allongée sur son lit de sa chambre beaucoup trop grande à son goût.
Elle avait toujours vécue avec ses frères et soeurs dans leur dortoir bien plus petit que cette pièce qu'elle occupait actuellement. Tant d'espace vide pour une personne qui n'en a pas besoin.
Elle s'égarait dans ses pensées, voguant d'une idée à l'autre, d'un souvenir à un projet.
Elle se remémorait surtout ces derniers jours.
"Lesther... Est ce que cet homme n'a pas conscience de la gravité de sa situation, ou l'occulte-t-il totalement ? Il est plus que mourant, mais agit comme si c'était un petit problème passager. De toutes façons je ne pourrais pas le forcer à me laisser l'aider.
Un peu comme Madhi finalement. Ou Adamas. Ils ont quoi tous à se montrer réticent à recevoir de l'aide ? Le fait que je leur apporte du soutien n'enlèvera rien à la force de leur combat ou leur volonté de faire le bien. Mais comment expliquer à ces têtes de mule ?
D'ailleurs Madhi... Pffff j'ai cette mauvaise impression de le perdre. Il s'éloigne. Nous étions si proche. Tout était plus facile à l'époque. Cette guerre aura détruit notre équipe. Mais je refuse de laisser les choses faire. Si je dois être là colle qui lie notre fratrie, je ferai en sorte que nous retrouvions nos liens.
Lyanna me manque. C'était elle qui se chargeait de ça avant.
Et Eva est tellement mal. Avec ce qui lui est arrivé, elle ne peut pas avoir la tête à reprendre le commandement de Lyanna. Je suis tellement inquiète pour elle.
Putain les noms sur la cible. J'ai l'impression qu'elle s'enferme dans une colère mal dirigée. Je dois lui parler. Si elle s'en prend à Sauveuse, non seulement cela anéantira Madhi et moi aussi, mais la relation Quadrillas-humains s'effrondrera. Et si cela arrivait... Je n'ose pas l'imaginer. Je serai au milieu d'un conflit où l'on me demandera de choisir un camp. Et je refuserai. Et Myphos aura tout gagné.
Et Meteore... Ouh calme toi Yuki. C'est très étrange. Il est froid et distant. Et pourtant, j'ai l'impression que c'est comme s'il souhaitait découvrir sans oser... Par peur peut-être ou.... Franchement, il n'a pas du tout donné signe d'être... Enfin bref. Je dois encore beaucoup m'entraîner avec lui pour protéger Adamas. Ce n'est pas le moment d'ajouter ce genre de... Hum.
Et il refuse d'aller au réverbère. Mais il faut que j'y aille. C'est complètement idiot, mais c'est comme si je devais découvrir ce qu'il y a là bas. Je veux voir et savoir. Quitte à y aller seule... Ce serait très risqué. Très dangereux...
Si mon équipe savait mes intentions. Mais hors de question que je risque leur vie. Seule je serai plus discrète et plus facile à me protéger que moi.
Non, aujourd'hui je ne veux leur apporter que du positif. Je pourrais peut-être faire quelques petites choses. La période idéale approche en plus ! Bon réfléchissons comment mettre tout ça en place... "
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Merci pour tout ça les copains. Ça me fait vraiment plaisir de pouvoir suivre vos aventures.... Vous me manquez tellement....
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Ca commence à être tendu chez les Delta...
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Lu | Ma | Me | Je | Ve | Sa | Di |
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