Bloodlust- campagne éclat de lune - on repart en septembre?

dans les aide de jeu, un fiche pour les combats qui résume les informations utiles

gilles.chong.free.fr/JdR/Bloodlust/005-B...tal-Petite-fiche.pdf

Alors je continue mes petits commentaires sur le système.
Donc sur une action, on se retrouve rapidement entre 10 et 20 dés si on y met les moyens.
Finalement on pourrait penser que le système est proche de ShadowRun alors que dans les faits le système est plutôt proche d'Ambre.
Pourquoi ? Pour deux raisons :

- On pourrait retirer deux dés à la poignée pour déclarer ceux qui restent en succès et dans 90% des cas cela nous donnerai un résultat finale quasi identique à ce qui se passe en cours de partie. On se retrouverai avec un système sans dé.

- Ce qui détermine la réussite d'une action, c'est la manière dont on la mène, pas le jet de dé. En cas de confrontation direct avec un meilleur combattant, si on ne cherche pas une manière de prendre l'avantage, on perdra. Par contre si on l'amène sur un terrain qui nous est favorable, si on profite de nos points forts pour déstabiliser l'adversaire alors on pourra le vaincre.

why not !
Pour ma part, j'ai abandonné les calculs et je me contente d'imaginer ce que peut faire mon perso. Je traduis ensuite en nombre de dès. Bon d'accord, c'est pas le système le plus optimisé mais certainenment le plus roleplay

Je propose un ajout pour le RP : les complications.
Comme déjà dit(ou pas) le système occasionne que peu d’échec et donc peu d'imprévu.
je propose des complications sous deux formes :

- Si on fait des 1 sur un jet mais que c'est une réussite il y a une complication.
Exemple : Sur mon jet de survie j'ai : 1,1,4. Une réussite (de justesse) mais pas sans conséquence. Pendant quelques Jours Valandre à le nez qui goutte, de la fièvre et une voie nasillarde (malus de -2D pour charmer, pénalité de 1 pt de Fatigue par jour).

- On se promène dans la rue et Je demande si on est suivi.Le MJ répond que non, un joueur intercepte, il y a bien des personnes louches qui nous suivent en particulier Valandre. Il attends ma réaction. Alors, je réfléchis,rien dans mon historique ne colle mais il y a de grand trou. Pourquoi Valandre est parti maintenant sur les routes ? N'aurait-elle pas été promisse a un riche marchand Batranoban et elle s'est enfuit avant de devenir sa 6ème épouse ? Celui-ci furieux à envoyé une prime sur sa tête sur tout Tanaephis ! Le Mj est d'accord, ce nouveau fait s'ajoute à mon historique.
Valandre parle tout bas à son voisin : "On est suivi, je crois qu'ils me cherchent. Je t'ai déjà raconté comment je me suis retrouver sur les routes .... "

pas mauvaise idée.. mais voulez vous vraiment me laisser de telles armes à disposition?

C'est vrai que les complications pallient au manque d'échecs critiques au sens habituel du terme.

Je propose que les complications arrivent lorsque l'on obtient au moins la moitié (ou une majorité) de 1 sur le lancer de dés. Cela imposera de lancer plus de dés pour les éviter (et moins de dés de réserve)

2 dés: min 1 1 pour avoir une complication....
3 dés min 2 1
4 dés min 2 1
5 dés min 3 1

"Mois des Croisades, Jour inconnu,

J’ai profité de notre passage à Belgrano pour acheter le papier que je griffonne et la plume qui écrit ces mots. Je me suis dit que ça serai une bonne idée de coucher par écrit notre futur aventure et me voilà donc à écrire pour la première fois dans ce journal à la lumière de la bougie pendant que mon amant dort paisiblement. Je ne sais pas si j’aurais l’occasion et la volonté de le remplir régulièrement et je ne sais pas non plus ce que je vais y mettre, on verra bien.

Commençons par me présenter, je me nomme Valandre. Si mes estimations sont justes, je suis née à Pôle il y a 19 ans. Je ne m’étendrais pas sur mes origines ou les raisons de ma présence avec mes compagnons de voyages, du moins pas pour l’instant. Je suis la porteuse de Sherazaar, une Arme-Dieu depuis environ deux mois déjà même si j’ai l’impression qu’elle a toujours fait partie de moi. Difficile de vous parler de moi sans vous parler d’elle. J’aurais du mal à parler de hasard, je pense que c’était notre destin de nous rencontrer vu les circonstances. Imaginez, moi courant dans les steppes désertique au sud de l’hégémonie Vorozion, fuyant les pillards qui attaquent notre caravane et soudain le sol qui s’ouvre devant mes pas tuant la fille à côté de moi et me faisant plonger dans un petit lac souterrain. C’est là que j’ai saisir Sherazaar pour la première fois. Combien y avait-il de chance que je cours dans les steppes ? Que les pillards nous attaquent justement ici ? Que le sol s’effondre à cet instant ? Que je tombe sans me tuer sur les rochers à un mètre à coté ?

Une autre vie commençait pour moi. Fort heureusement Sherazaar n’est pas une arme violente ou avide de pouvoir comme j’ai pu le lire ou l’entendre parfois. Elle a ses manies et ses travers mais ce n’est pas pour me déplaire en général. En ce moment même, elle se plaint en disant que j’exagère. C’est plutôt une complice un peu monomaniaque dès qu’une personne intéressante de son point de vu, c’est-à-dire quasi tout le monde, passe à portée de vue. Sherazaar n’était pas seule ce jour-là, Vestrivan, Bloody Mary, Pain Dealer et une dernière arme inerte l’accompagnaient dans l’oubli.

Aujourd’hui, nous voyageons tous ensemble au service de Théophile de Courrelle pour préparer une expédition de plusieurs mois jusqu’à Bolivar. Nous avons vécu beaucoup de chose ensemble, j’y reviendrai plus tard en espérant que ma mémoire ne me fera pas défaut. Mes compagnons sont le mystérieux Laylane, un Batronnoban dont je ne sais pas grand-chose, Alexeï le philosophe, un ancien légionnaire qui aurait eu sa place dans les académies de Pôle et le jeune Macodou, un Ghadar ancien aide de camps d’un conseiller Vhors qui nous a rejoints suite au décès du précèdent porteur de Pain Dealer. Théophile, pour qui nous travaillons actuellement, est un vieil historien passionné par les Arme-dieux, j’ai déjà eu l’occasion d’admirer sa bibliothèque et l’étendu de ces connaissances. Il est persuadé de pouvoir retrouver White Bear, une Arme-Dieu légendaire disparu il y a longtemps dans le nord.
D’ici quelques jours nous serons à Glassud où il doit y rencontrer un collègue justement avec des informations qui nous intéressent. J’espère que nous pourrons y séjourner un peu et en profiter avant de quitter les territoires civilisés. J’ai bien besoin de repos, d’un bon bain chaud et d’un vin épicé pour me détendre et surtout de temps pour m’occuper de moi. Il me faudrait d’aide d’une servante, cela serai tellement plus pratique. Glassud est la capitale administrative de l’hégémonie Vorozion, la cité la plus stricte des terres connues m’a assuré Théophile. Je sens que je vais devoir faire l’impasse sur certain petit plaisir, coincé comme ils sont, je suppose que tout doit être fermé dès la tombée du crépuscule. Je me demande s’ils ne doivent pas signer un formulaire en trois exemplaires pour avoir le droit de s’amuser.

Il se fait tard et le sommeil me gagne. Je reviendrais plus tard sur nos aventures passées pour que vous compreniez comment nous en sommes arrivés à la situation actuelle."

"Mois des Croisades, jour 3

J’ai décidé de compter les jours à partir de mon premier texte qui sera donc le jour 0. Ça sera plus simple pour s’y retrouver. Nous sommes toujours sur la route pour Glassud alors je vais en profiter pour parler de notre histoire. J’ai choisi de laisser libre cours à mes pensées et les noter comme elles me viennent. Cela coupe le récit mais ce n’est pas comme si quelqu’un d’autre devait me lire et puis cela souligne mon caractère, mon humeur et mes doutes.

Tout à commencer il y a deux mois environs. J’étais en voyage pour Pôle dans une caravane marchande partie depuis plusieurs mois du désert d’Haas pour passer au nord des jungles Ghadar et remonter le long du territoire Vorozion avec comme destination final Pôle. Laylane et moi-même avons rejoints la caravane dès son départ. Et petit à petit la caravane grossissait au fur et à mesure des arrêts. Théophile nous a rejoints dans les Feu d’Héles, Alexeï après les jungles et Anthos peu après. Nous partagions nos repas autour d’un feu comme il y en avait des dizaines autour de nous. C’était presque une petite ville ambulante. Pour ma part, je voyageais avec d’autres jeunes filles dans un chariot réservé mais si leur compagnie était agréable j’avais besoin de découvrir autre chose que cette cage dorée ou elles se pavanaient. Ce n’est pas une critique, j’étais comme elles avant, mais j’ai découvert la dure réalité de la vie ou plutôt c’est elle qui m’a rattrapé un peu trop tôt à mon goût. Et me voilà donc autour du feu à écouter les récits de Théophile au côté de mes futurs compagnons, ce dont je ne me doutais pas à l’époque. Nous avions habituellement Laylane fumant dans un coin, Anthos et Alexeï deux légionnaires qui échangeaient leur point de vue, Emojk un garde, il avait du sang Thunk, l’aide de camps de Théophile qui préparait à manger et Silenti un marchand batranoban de Sifran dont le chargement était proche dans la caravane ainsi que 2-3 autres régulièrement.

L’attaque fut violente et rapide, les pillards sous les ordres du Porteur de BlackFire nous sont tombés dessus en un instant. Les pollacs devenu fou au début de l’attaque nous empêchèrent d’organiser un semblant de défense. D’ailleurs, je me demande s’ils n’avaient pas été drogués. Et après quelques efforts vains, nous avons fui en direction des steppes. Ce qui s’y passa, je vous l’ai déjà raconté dans le récit précèdent et c’est ainsi que Laylane devint le porteur de Vestrivan, Anthos le porteur de PainDealer, Alexeï le porteur de BloodyMary et Moi la porteuse de Sherazaar. Vu que sherazaar insiste je vais vous expliquer comment elles sont arrivées là. Il y a très longtemps, elles étaient les proches de Need, une magnifique épée longue. J’ai du mal à comprendre leur relation admiration, respect, amour ou amitié ? En tout cas l’un d’entre eux trahit par jalousie et jeta Need dans l’océan. Une partie des armes le suivi dont un certain BlackFire et les autres jurèrent de venger Need quel qu’en soit le prix. La dernière vision de Sherazaar est une scène de guerre où des armées se battent et où blackFire abat un à un les porteurs des Armes-Dieux restées fidèles. Difficile de dire si cela s’est passé il y a cent ou mille ans. Je me demande si Théophile connait cette bataille, autant d’Armes-Dieux durant le même combat, ça doit laisser des traces. Apprenant dans nos esprits que BlackFire mène les pillards, les armes réclament vengeance.

D’ailleurs, je ne sais pas trop ce que peuvent faire les armes et elles restent plutôt vagues sur le sujet. Elles semblent partager nos émotions, lire nos pensées comme en ce moment, transmettre les leurs. Je ne me considère pas comme une sainte mais depuis que sherazaar partage mes pensées, les commentaires salaces et les allusions douteuses ont décuplées dans mon esprit. Oui tu es obsédée, non ce n’est pas un comportement normal, ça non plus. Où en étais-je ? Ah, oui. Donc elles peuvent aussi prendre le contrôle de leur porteur mais fort heureusement n’apprécie pas de le faire et donc réserve ces extrémités en cas d’urgence. Du moins pour la plupart des Armes-Dieux car nous avons aussi rencontré des porteurs tous le temps sous contrôle. Je me demande ce qu’on doit ressentir a être enfermé et prisonnier de son propre corps, j’en frisonne rien qu’à l’idée. Je déteste être impuissante et je ne vois pas pire torture. Non, je ne demanderai pas à Pain Dealer des idées sur ce point. Oui, je suis sûr qu’il a plein de bonnes idées sur la question mais ça ne m’intéresse pas.

Bon, j’ai été un peu plus longue que je n’aurais voulu. Je continuerai notre récit la prochaine fois. Bonne nuit cher journal." _{Valandre Jorune}

quelle verve!
Theophile me demande de te transmettre sa plus vive admiration.et un certain Charvet te propose un contrat de publication dans une feuille de chou a Pole mais a des conditiones bien... particulieres

Jun écrit: quelle verve!
Theophile me demande de te transmettre sa plus vive admiration.et un certain Charvet te propose un contrat de publication dans une feuille de chou a Pole mais a des conditiones bien... particulieres

L'excite pas...
Pour peu qu'elle soit dyslexique,c'est encore Macodou qui va devoir utiliser son aspect "dur à la tache" !

D'un autre côté c'est la plus à même de prendre sa plus belle plume

D'ailleurs si vous voyez une des nombreuses fautes qu'il doit y avoir n'hésitez pas à me les envoyer par MP, j'ai beau passer par Word, il en reste toujours !!
Et comme j'ai toujours été très mauvais en orthographe et que depuis le temps j'ai oublié les 3/4 des règles de grammaire, voilà le ressutat.


Ps : J'ai un nègre pour écrire mon roman ?

que pensez vous de cette image pour macodou ?

"Mois des Croisades, Jour 4

Je reprends où je me suis arrêtée hier. Nous voilà, quatre nouveaux porteurs d’arme face à une horde de pillards.
Avoir une Arme-Dieux c’est bien, savoir s’en servir c’est encore mieux. Résultat, durant le combat qui suivi, J’ai été blessé par un des brigands pendant que je tentais de protéger l’une de filles encore présentes. Prudente, J’ai rejoint ensuite mes camarades alors qu’ils venaient de tuer le porteur de BlackFire. Leur chef mort, les autres ont rapidement pris la fuite sans chercher l’affrontement. Anthos a donné l’Arme-Dieu à un homme mourrant et ligoté pour l’interroger. BlackFire agissait sous les ordres d’Anathos, le félon. Un laissez-passer retrouvé sur le cadavre du porteur nous permis d’apprendre que BlackFire était censé apporter un colis jusqu’au Fort de la frontière nord pour le jour du Loup Gris. Ce document était signé de la main du chef du conseil des Vohrs : Herasmus, le nouveau porteur d’Anathos. Celui-ci devait l’attendre sur place pour prendre possession du colis, une occasion inespérée pour les Armes-Dieux de se venger. Je dois avouer qu’on n’a pas eu vraiment notre mot à dire sur notre destination, les Armes-Dieux sont parfois des maitres exigeants et qui ne souffrent aucune critique. BlackFire a été jeté dans le trou d’où sont sorties les armes et celui-ci a été rebouché.
Il y a un tabou chez les Armes-Dieux. Abandonner d’une des leurs à la solitude éternelle est le pire crime que puisse commettre une arme, d’autant plus si c’est au mieux de l’océan comme ce fut le cas pour Need. Il faut vraiment que leur rancœur soit importante pour en arriver à de telles extrémités. Je peux bien imaginer que cela est pire que la mort.

Nous avons découvert le monstre recherché par BlackFire dans un des chariots de la caravane, il appartient à un marchand Dérégion nommé Charvet. Cet idiot s’est moqué de moi, me racontant des histoires plus invraisemblables les unes que les autres, ce porc ne pensait qu’à abuser de moi. Il a changé de discours quand il a senti le froid de la lame de Sherazaar plutôt que la douceur de mes lèvres entre ces cuisses et que mes camarades, arrivés en renfort, neutralisaient ses gardes. Le monstre était le résultat d’une naissance peu après un affrontement entre deux Armes-Dieux très puissantes utilisant tous les pouvoirs à leur disposition pour vaincre et sa famille l’avait revendu au marchand qui pensait en tirer un bon prix aux arènes de Pôle. Que pouvait bien vouloir en faire Anathos ?

La chance nous sourit, enfin sauf pour le pauvre Théophile qui faillit mourir et dont on voit encore les cicatrices même aujourd’hui. Celui-ci disparu et après une enquête de nuit dans un établissement de la guilde des mercenaires, nous avons remonté la piste des kidnappeurs et d’appris par la même occasion qu’Anahtos était une armes puissante et connue de la Mort Carmin, un groupe d’Armes-Dieux propageant le Chaos sur Tanaephis.
En évitant habilement le piège tendu par les mercenaires nous avons rencontré directement le commanditaire, à nouveau un Conseiller Vohrs. La situation était tendu et j’ai risqué le tout pour le tout en dénonçant la trahison d’Herasmus, porteur d’Arme alors que c’est interdit et ses plans, du moins ce que nous en savions, ainsi que l’appartenance d’Anathos à la Mort Carmin. Fort heureusement c’était le principal opposant du traitre et il soupçonnait un complot impliquant la Mort Carmin sur le territoire Vorozion. Il nous appris ce qu’était le jour du Loup Gris : Une attaque massive des Piorads sur le Fort Nord en hommage à un de leur héros passé.
Nous avons conclus assez rapidement qu’Anathos avait prévu de faire tomber le fort, laissant les plaines à portée des pillards du nord, ainsi que les terre Vorozions, maudis soient-ils. Contre des laissez-passer pour le Fort Nord, la remise en liberté de Théophile et de l’argent nous avons acceptés de nous occuper du cas d’Anathos. De toute manière c’est déjà ce qui était prévu, cela nous facilitait la tâche. Et pour réussir, ce n’était pas de trop vu l’ampleur des risques encourus. Nous avons ramené Théophile dans un sale état, il avait été torturé. Je suis resté plusieurs jours à son chevet avant qu’il ne puisse à nouveau se lever seul.
Bon, je n’ai pas mis tous les détails mais l’essentiel est là. A l’époque nous étions presque des étrangers, les épreuves traversées nous ont rapprochées depuis." _{Valandre Jorune}


images4.fanpop.com/image/photos/24000000...095937-1968-1996.jpg
Voilà pour Valandre, je remets l'image ici sous forme de lien sinon elle est trop grande.
J'ai bien Macodou, on voit bien le jeune gadhar musclé mais il fait peut-être trop sérieux pour passer pour un couillon ;).

Mois des Croisade, Jour 6
Encore une journée de cheval, je n’en peux plus. J’ai des courbatures de partout et je veux un bain chaud pour me détendre !! J’ai passé plus de temps sur une monture depuis deux mois que toute ma vie. Nos haltes sont bien trop courte pour pouvoir en profiter, j’espère qu’on passera au moins une semaine à Glassud car la suite du voyage à l’air encore pire. Pour l’instant on peut encore profiter des relais pour manger et dormir au chaud mais ça ne durera pas.

Bon, continuons notre récit. Je vous passe le voyage une fois que nous avons quitté la caravane jusqu’au Fort Nord. Il n’y a que Pain Dealer qui a réussi à se faire remarquer en faisant un massacre en ville. Le Fort se trouvait dans une passe qui était l’unique accès vers le nord dans cette région montagneuse. Je vous épargne les détails sur le vent glacial, les terres quasi désertiques et la végétation rabougrie: Un petit coin de paradis. En tout cas le Fort était impressionnant, double enceinte de chaque côté délimitant un no man’s land et une garnison complète sur le pied de guerre. Un relais rudimentaire, une caserne et un bâtiment administratif complète le tout. Il nous a été impossible de rencontrer le responsable du Fort lors de notre arrivée, je déteste l’administration vorozionne. Mais une petite enquête rapide nous permis d’apprend qu’Hérasmus était bien présent et qu’il semblait attendre tous les matins quelque chose venant du sud. Nous étions sur place mais sans véritable plan d’action et avec des possibilités limitées. Pendant que les Armes et les stratèges discutaient, j’ai pu faire la connaissance d’un adolescent. Un jeune gadhars qui était au service d’herasmus. Timide et peu habitué à la compagnie d’une dame, j’ai cru qu’il allait s’évanouir quand je lui ai adressé la parole en m’asseyant à sa table. Macodou car tel est son nom a commencé sa vie comme esclave puis serf une fois affranchis par Herasmus, ce qui finalement ne change pas grand-chose. Les Vorozions sont des hypocrites. J’aurais bien prolongé notre discussion un peu plus et profiter de sa présence mais il était vraiment intimidé. J’ai bien eut une ou deux envies, renforcés par les propos explicite de Sherazaar qui me sont venue en tête mais notre situation n’autorisait pas ce genre de distraction.

Finalement faute de mieux, nous avons misés sur la confrontation directe, c’était quitte ou double. Anthos intercepta Herasmus ainsi que ses hommes dès l’aube alors qu’ils revenaient du mur sud comme à leur habitude et il lui tendit le document de BlackFire en lui disant « Le Colis que tu attends n’arrivera jamais. Ton complot est découvert Anathos» et dégaina Pain Dealer « Tu vas payer pour la disparition de Need, traitre ! ». Anathos, en voyant son ancien ennemi, compris ce qui se passait et cèda à la colère en dégainant avec rage « Encore toi et tes compères ! Ne serai-je jamais débarrassé d’ordure telle que vous ! Vous rejoindrez Need au fond de l’océan pour toujours une fois que je me serai baigné dans le sang de vos porteurs !». On peut dire que c’est sa réaction qui nous a sauvés. C’est ce qui a permis à Alexeï de retourner la garnison contre le Vohrs en prouvant sa trahison. S’il avait gardé son calme, d’un seul ordre il nous aurait fait abattre par les archers.

Le combat fut violent, Antos reculait sous la force des coups de l’épée longue, Laylane bondit sur Herasmus pendant qu’Alexeï plaidait notre cause et que je m’approchais discrètement pour les aider. Ce fut un combat brutal et rapide. En quelques passes, Antos dépassé par les attaques successives fut décapité alors qu’Alexeï entrait à son tour dans le combat suivit par le commandant. C’est à quatre puis à cinq lors que Pain Dealer pris le contrôle de Macodou que nous résistions face à la puissante Anathos. Mais même pour elle, les attaques combinées de quatre Armes-dieux furent de trop et le corps d’Hérasmus fut transpercé par chacune des lames avant de s’effondrer sans vie. Aux sons de l’acier qui s’entrechoque suivie un étrange silence, personne ne réalisant encore ce qui s’était passé. Le cadavre d’antos gisait sur le sol, Anathos était vaincu, le commandant avait participé au meurtre du chef du conseil des Vohrs et Macodou était en état de choc traumatisé par la prise de contrôle de Pain Dealer.

Quand j’y pense, je ne sais quasiment rien d’Antos, il est mort en combattant à nos coté et je peux à peine me souvenir de son visage. Est-ce que je mourrai comme lui ? Une tombe inconnue ne laissant aucune trace de mon histoire, de ce qui j’ai pu être. J’écris peut-être ce journal pour être sûr que cela ne m’arrivera jamais, que quelqu’un se souviendra de moi." _{Valandre Jorune}

"Mois des Croisade, Jour 9

Bloody mary garda Anathos pour être sûr que personne ne s’en approchait alors que les corps étaient emmenés par les soldats. Le commandant nous a demandé, il hésitait sur les mesures à prendre à notre égard. Pour l’assurer de notre bonne foi, nous l’avons prévenu que la patrouille envoyé au nord ne reviendrait surement jamais et qu’Anathos avais surement profité de son inspection pour repérer les points faibles du Forts, l’avenir nous donna raison au moins sur le deuxième point. Il nous donna une heure avant d’être officiellement au arrêt, en attendant il est parti s’assuré que les défenses du mur nord n’étaient pas compromise. Nous avons rangé nos affaires rapidement et sommes reparti vers le sud en emportant le corps d’Antos. J’invitais Macodou à nous suivre et il obéit tel un automate.

Nous avons passé cette nuit dans la nature après avoir enterré Antos sur une butte proche d’une petite rivière. L’humeur n’était pas à la fête et chacun restait prisonnier dans ses pensées. Macodou m’inquiétait, il avait quitté sa cage dorée, tué pour la première fois, son maitre en plus, et avait subi la prise de contrôle de Pain Dealer. Cela fait beaucoup pour un jeune homme. Je me suis évertuée à le faire parler de ce qu’il ressentait en ce moment, d’exprimer ses doutes et à le rassurer sur sa nouvelle vie. Je lui ai apporté tout le réconfort que j’ai pu et même plus. Durant notre première soirée dans une auberge, je l’ai fait boire plus que de raison et j’ai usé de mes charmes pour l’attirer dans ma couche pour son bien et le mien aussi par la même occasion. On peut m’accuser d’avoir profité de la situation, ça ne serai pas totalement faux mais se limiter à cela serai mal me connaitre.

Macodou fait maintenant partie de notre groupe, il ne peut plus être ce jeune serf candide qu’il a été. Il serait une proie trop facile et nous avons besoin qu’il assume son rôle au même titre que chacun d’entre nous : Il doit devenir un homme. Il faut qu’il s’endurcisse pour pouvoir survivre aux épreuves qui l’attendent et à la volonté d’une Arme-Dieu et j’ai tout mis en œuvre pour que ça soit le cas. Vous me trouverez peut-être cruelle ou désabusée mais je préfère qu’il me déteste en réalisant ce que j’ai fait que de le retrouver dans les bras d’une Miya tel un pantin sans âme ou pire égorgé dans une ruelle sordide. Je ne suis pas sûr qu’il ait compris mes intentions lorsque nous en avons discuté. Logiquement, j’ai mis à mal ses espoirs de jeune homme par mon comportement puisque c’était mon but. Une blessure suffisante pour qu’il en prenne conscience mais superficielle pour qu’elle disparaisse vite. Ça ne sera que la première d’une longue série, ainsi va la vie. J’espère qu’il prendra son envol, qu’il sera capable de faire ses propres choix et de vivre sa vie comme il l’entend en défendant ses convictions. J’ai confiance en lui, c’est un homme bon. Dans les moments difficiles, il pourra toujours compter sur moi, je l’accueillerai pour panser les blessures de son corps ou de son âme.

Je me suis aussi dit sur le moment qu’avoir un allié prêt à me protéger et à se confier avait ses avantages. Mais ça fait longtemps que cette idée n’a plus de sens, a supposé qu’elle en a eu un, un jour. Je suis trop sensible pour arriver à faire comme Myia, il m’est impossible de manipuler ou tromper quelqu’un que j’aime je respecte. Est-ce une qualité ou un défaut ?

Mais je me mentirai à moi-même si je me limitais qu’à ces raisons, je l’ai aussi fait car il me plaisait et que j’en avais envie. J’avais déjà eu envie de ce garçon a ma première rencontre, son coté naïf et exotique peut-être. Que sais-je et puis est-ce si important finalement ? Je ne crois pas, l’important c’est de sentir, de ressentir et de partager. Mais je dois faire attention, je m’attache plus que je ne le devrais, il ne faudrait pas que je me brule les ailes à mon propre jeu. J’ai déjà été trop loin, je n’aimerai pas le voir en courtiser une autre mais comment lui reproche ce que je pourrais faire moi-même. C’est donc ça que l’on appelle de la jalousie ? Pourtant, je suis certaine que je dois le laisser découvrir d’autre plaisir avec ou sans moi. Et en fait j’ai menti plus haut, je ne veux pas qu’il me déteste. C’est égoïste mais c’est la vérité.

Que les femmes sont compliquées mon cher Macodou, tu t’en rendras compte et je ne fais pas exception à la règle. Je doute que tu arrives à me comprendre complètement un jour. Et puis toutes les femmes ont le droit à leurs petits secrets." L’amante

c'est beau et touchant
du grand roleplay !
là où s'efface le joueur pour donner vie à sa création.

... Valandre nous devoile ses pensees... meme si on connait l histoire onprend plaisir a voir son point de vue

belle dedicace a Anthos et qui traduit l'esprit de bloodlust: les porteurs (tre)passent, les Armes restent.

Merci pour les commentaires :)

Il me reste un ou deux petits textes pour belgrano, la sentence d'Anathos et d'impression sur nos autres compagnons mais le principal est fait. Je voulais faire ressentir les doutes, les sentiments et la logique de Valandre, ce qui n'est pas facile à rendre en cours de partie sans créer de grand monologue :)
Cette psyché s'est affiné en cours de partie (quand je regarde l'historique de départ, ça à beaucoup changé) mais elle n'est possible que grâce à la réflexion de départ (du guilde des 49 questions) qui même si je n'ai pas répondu à la moitié m'a au moins fait réfléchir à la question.

Je pense que tu pourrais transférer ta prose sur Wiki. ça permettrai de garder une trace et on pourra compléter par la suite.

Excellents tes textes, Christophe !

Et en plus ça me permet de me tenir informé des épisodes que je manque

Elyandel écrit: Merci pour les commentaires :)

Il me reste un ou deux petits textes pour belgrano, la sentence d'Anathos et d'impression sur nos autres compagnons mais le principal est fait. Je voulais faire ressentir les doutes, les sentiments et la logique de Valandre, ce qui n'est pas facile à rendre en cours de partie sans créer de grand monologue :)
Cette psyché s'est affiné en cours de partie (quand je regarde l'historique de départ, ça à beaucoup changé) mais elle n'est possible que grâce à la réflexion de départ (du guilde des 49 questions) qui même si je n'ai pas répondu à la moitié m'a au moins fait réfléchir à la question.

A propos du psyché des personnages: en effet, ils sont amenés à évoluer en fonction de leur vécu. Est-il possible de les faire évoluer ? bien sur avec l'accord du MJ , la cohérence avec le RP et dans une mesure limitée. Par exemple 1 point qui passe d'un désir à un autre. Cela pourrait s'accompagner d'une perte de tension car de tels changements résultent souvent d'un changement brusque dans la vie du porteur entraînant une remise en question.