[Cthulhu Gumshoe] Campagne Black Pacific Ocean

Ayé chef, c'est modifié. Je serai très sûrement absent les 2 prochaines parties. Mais comme mon boulot est très aléatoire, il se peut que je revienne une semaine pile au bon moment... ou que ça dure un mois de plus.

Guillaume

Un petit mot concernant la Section Spéciale dont vous faites partie :
Elle dépendra des services de renseignement de la Marine américaine et britannique : L'ONI pour les Etats-Unis, la NID pour la Grande-Bretagne.
On est à une époque où les services secrets ne sont pas unifiés au sein d'un même pays, voire se tirent un peu dans les pattes. La CIA n'existe pas, et le MI6 a le regard plus tourné vers l'Europe (surtout vers l'Allemagne) que vers la lointaine Asie.

Votre Section a pour l'instant des moyens humains et matériels très réduits. Dans le milieu des services secrets, une unité consacrée au surnaturel fait ricaner beaucoup de monde (même si d'autres expériences de ce type existent probablement, mais vous n'en avez aucune preuve). On attend de vous que vous fassiez vos preuves.

Vous serez basés à Manille, aux Philippines, qui sont encore une quasi-colonie américaine.

D'ailleurs, je vais vous mettre à contribution : ce groupe n'a pas encore de nom, alors j'attends vos idées.
Le terme "Unité" (Unit) ou "Section" me paraît le plus approprié. Il faudra trouver un nom de code, qui ne soit pas directement lié à votre mission (sinon, c'est plus un nom de code).

Bien, les personnages sont en train de se constituer petit à petit, et je crois que ça va donner un très bon groupe !

Sinon, personne n'a d'idée pour le nom de la section ?

voici quelques propositions

Concealed Tracking of Hollow Unknown Life Head-Unit

Mythic International Inspired Institution of Investigation and Inquest on Invisible

Mystical Inquest of Valiant Investigators

Unnatural Force Organisation

Paranormal Knights Institution

Fabulous Bureau of Investigation for Cabalistic Impenetrable Arcane

Paranormal Hollow Activities Network to Obliterate Mysteries

Bureau of Paranormal and Occults

Secret Paranormal Investigation and Research on Invisible Things


bon courage

Jérôme a trouvé une très chouette vidéo d'époque sur Manille, où sont installés vos PJ :

Je pense que le mélange très particulier entre le décor asiatique et la modernité occidentale vaut aussi pour Shanghai.

Shangaï les Années Folles ; 82 minutes ; je découvre à l'instant.

Leonard écrit: J'ai créé une section consacrée à la campagne dans le Wiki.
Il faudra y faire une description rapide des personnages (François, on mettra le tien un peu plus tard).
Il serait bon d'y faire un court résumé de la dernière aventure (Didier, ça serait bien que tu t'en charges, vu que ton perso est le seul à y avoir participé).

oups; j'avais zappé ce post !
j'essaierai pour samedi mais je promets rien !

C'est l'épisode "Shitteka" ? A celui-là j'étais présent aussi.

Je préfère ne poster une description de mon personnage qu'après la première partie, afin de ne pas spoiler auprès des autres joueurs. Je m'essaye par contre pour vendredi à un court descriptif de l'ONI en 1936.

Enorme source trouvée grâce au film : les archives du Journal de Shangaï, sur Gallica. gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327989155/date1936

Ne traite pas que des sujets locaux.

184201739 écrit: C'est l'épisode "Shitteka" ? A celui-là j'étais présent aussi.

Oui, mais seul le perso de Didier y était. Il pourra nous faire un rapport signé "J.T. Beauregard".

Je préfère ne poster une description de mon personnage qu'après la première partie, afin de ne pas spoiler auprès des autres joueurs.

Oui, c'est comme ça que je le voyais. On rajoutera les persos au fur et à mesure de leur apparition dans la campagne.
D'ailleurs, ça me plaît bien, cette constitution progressive du groupe. Finalement, c'est pas mal que tout le monde ne soit pas là samedi.

Et merci pour le Journal de Shanghai, je vais regarder ça tout de suite.

La video nous montre que la concession française était un nœud de vipère effroyable. Mais je ne sais si nos personnages iront y faire un tour ...

Je me suis attelé au descriptif de l'ONI, mais pas fini, et déjà long.

CA Y EST.... tout est en ligne sur Wiki (résumé de la partie + présentation beauregard.

Présentation ONI posté, également.

Super, les gars !

Ne tardez pas à faire un compte-rendu (rapide) de la dernière partie dans ce sujet, pendant que c'est encore frais dans votre tête. Ça vous permettra de ne pas oublier ce qui s'est passé, et aux absents de ne pas être largués la prochaine fois.

Oui, pensez aux gens qui sont loin !!!

Guillaume

Leonard écrit: Ne tardez pas à faire un compte-rendu (rapide) de la dernière partie dans ce sujet, pendant que c'est encore frais dans votre tête. Ça vous permettra de ne pas oublier ce qui s'est passé, et aux absents de ne pas être largués la prochaine fois.

Comme le lieutenant Packard a le temps, le soir, de faire le rapport. je le charge de le rédiger et de me le transmettre pour vérification et signature

multimaster écrit:

Leonard écrit: Ne tardez pas à faire un compte-rendu (rapide) de la dernière partie dans ce sujet, pendant que c'est encore frais dans votre tête. Ça vous permettra de ne pas oublier ce qui s'est passé, et aux absents de ne pas être largués la prochaine fois.

Comme le lieutenant Packard a le temps, le soir, de faire le rapport. je le charge de le rédiger et de me le transmettre pour vérification et signature

Avec un chef pareil, vous n'êtes pas au bout de vos peines...

Voici le rapport écrit par Jonathan Packard, après quelques correction de ma part :

Jonathan Packard écrit: Le Bureau of Secret Investigations est créé en Avril 1936 à Manille. Il est pour l’heure dirigé par le Lieutnant Commander J.T. BEAUREGARD, assisté par un officier certes moins rutilant, mais, membre de l’ONI, plus habitué aux affaires secrètes et semble-t-il plus apte à la discrétion souvent de mise en la matière. Il s’agit du Lieutnant JQ PACKARD. Le BSI est doté également d’une secrétaire sédentaire, Mademoiselle Jenny O’NEIL, à l’utilité discutable à ce stade mais ardemment souhaitée par le Lt Commander.

Les évènements de BATAVIA et HONOLULU ne peuvent être exploités plus avant. Il est néanmoins décide que l’armateur néerlandais Guus Van Diemen rejoindra opérationnellement le BSI sous peu.

Les officiers du BSI décident donc en Septembre, de se rendre à Shanghai, perle de l’Orient, métropole vertigineuse, plaque tournante de nombre de trafics, et également objet manifeste des convoitises nippones.

A peine abordé le boulevard du Bund, les deux officiers semblent remarqués, excès de prestance et de raideur militaire sans doute, du moins pour l’un des deux, à la fois par un jeune adolescent chinois particulièrement dégourdi qui offre ses services de guide traducteur, et, de plus loin, par un autre personnage, Européen doté d’une barbe noir et mal fagoté. Une manière d’entrée en fanfare, en quelque sorte …

Après avoir pris leur quartier au Holly Nights Hotel, les deux agents, flanqués de leur guide, prennent contact avec l’officier britannique Clive CHESNEY, du Naval Intelligence Departement, dans le quartier des Concessions Internationales, afin de s’enquérir d’éventuels phénomènes d’une étrangeté passant la moyenne. Bienveillant, quoiqu'un peu déconcerté, Chesney porte à la connaissance des deux Lieutenants un courrier assez curieux dérobé fortuitement il y a peu à un officier Japonais, dans sa version originale française et dans une version traduite en Japonais. Incidemment, à l’occasion de cet entretien, Chesney pense reconnaître dans la description de notre mystérieux observateur un poète russe prénommé Vassili, personnage interlope de faible envergure, grenouillant apparemment auprès de divers services.

Ce pli est doublement mystérieux. Son auteur, le père Emile de BRIAC, évoque d’une part le meurtre du journaliste français Albert LONDRES, dont la disparition en mai 1932 dans le naufrage non élucidé du Georges Phillipart, de retour de Shanghai, avait fait quelque bruit. De BRIAC aurait été le confident du reporter, ce qui le mettrait en danger et l’aurait conduit à s’éloigner de Shanghai. Il mentionne d’autre part un miroir, « sorcellerie chinoise, dont le pouvoir de destruction serait supérieur à celui du plus puissant des fusils », qui serait venu en la possession de l’auteur du courrier. Cette double étrangeté, et le fait que les Japonais se soient d’évidence intéressés à la question au point d’intercepter ce pli, éveillent un vif intérêt au sein du BSI.

Les recherches conduites à parti de ce pli, destiné au Père Henri DUVIVIER, amènent le LC BEAUREGARD à contacter celui-ci le 12 Septembre, à l’Hôpital Saint Pantaleon dans la concession française, au prétexte d’un lien d’amitiés familiales, sans mentionner le pli intercepté. Les dispositions de sécurité prises par le service l’amènent à constater que cet Hôpital s’avère surveillé, de manière assez désinvolte toutefois, par des Japonais.

Le Père DUVIVIER informe le Lieutenant du décès soudain et mystérieux du Père de BRIAC, dans la nuit du 10 au 11 Septembre. Comme annoncé dans son courrier, de BRIAC était revenu le 01 Septembre à Shanghai, mais avait refusé de rester plus de quelques jours dans les murs de l’enceinte religieuse, s’était établi dans un hôtel borgne ou quasi, où il avait pour finir été retrouvé mort par la tenancière.

La persistance de la surveillance japonaise de l’Hôpital après le décès de de BRIAC laisse penser soit que les Japonais ignorent son décès, soit que leur intérêt pour l’Hôpital ne s’est pas éteint avec le Père.

S’agissant des circonstances du décès, l’enquête du service conduite le 12 au matin (après que le LC BEAUREGARD ait pris connaissance du Shanghai By Night, et connu Victoire CHAPARON, et que le L PACKARD ait pris … une camomille) auprès de la Police et sur les lieux du décès, n’a pas permis de les élucider (les quelques résidents de l’hôtel semblent tous avoir des choses à cacher, mais pas forcément des choses ressortant de notre propos, qu’il s’agisse de la tenancière Jenny SIMON, du Sikh Darvesh SINGH, ou de Monsieur et Mme MERLOT, qui tiennent d’un Jules et de sa gagneuse …) Le Père de BRIAC a connu une mort violente par dessèchement subit ne tenant a priori ni du meurtre ni de la maladie, mais rappelant toutefois l’incident relaté par le pli du Père au sujet de la mort atroce d’un autochtone dont il aurait été la cause …

L’équipe constate, assez déconfite, que le miroir mentionné dans le pli n’était pas dans les effets personnels du père regroupés par la Police, et n’est pas non plus resté dans la chambre où il est décédé. Le petit Mong rapporte de vagues légendes à propos des MEIS, esprits malfaisants soutirant la substance vitale, le Chi, de leurs victimes.

Le peu d’empressement des Pères à recueillir le corps de leur Frère ne lasse pas d’interloquer le Lieutenant PACKARD, tout comme le laconisme du père Henri, ainsi que cette surveillance japonaise de l’Hôpital. Qu’en est-il du miroir ? Et les confidences d’Albert LONDRES sont-elles perdues à tout jamais ?