S24/11 20h30 : Bloodlust Metal - [Fermé]

Elyandel écrit: Freddy, tu as surement raison mais comme elle prend sur-elle pour ne pas paraitre irritable, elle prend de la tension. Si elle relâche la pression d'une coup, ça va être la scène de ménage et j'ai comme dans l'idée que c'est Macodou qui va prendre :D

ça promet pour la prochaine fois

Pour Kalinsha de Macodou (avec Tinny): "Que penses-tu de l'attachement de Chagar et de la jeune piorad ? n'est-ce pas un processus similaire à ce qui t'es arrivé lors de ton initiation ?
En tout cas, "les lègendes du grand nords" ont l'air d'être vraies. je pense qu'il faut en parler à Théophile. il faut absolument qu'il change sa théorie avant de retrouver White bear. les objectifs de cette arme ne sont pas clairs et il ne faut pas faire prendre de risque à Tinny "

multimaster écrit: ... et il ne faut pas faire prendre de risque à Tinny "

* marmonne * pfff ... tiny par ci, tiny par là, faut grandir ...

De Kalinsha à Macodou : "Non, ce n'est pas la même chose. Je ne connais pas les légendes Piorad, ni celles des Armes. Théophile aussi a vu ce qui s'est passé. Il est un homme intelligent et ne souhaite pas faire courir de risque à Tinny. Ces choses, c'est avec lui qu'il faut en parler."

Elyandel écrit:

multimaster écrit: ... et il ne faut pas faire prendre de risque à Tinny "

* marmonne * pfff ... tiny par ci, tiny par là, faut grandir ...

j'avait déjà précisé mon point de vue pendant la partie, les deux légendes ne sont pas forcément antinomique.

Les armes ont l'air de faire peut de cas de la loyauté aux ordres établis par les humains, un désir de pouvoir pourrait amener white bear à aussi bien aidé les piorads que les vorozion/thunk.

Le tout dépendant de son porteur du moment.

Je me base sur mes efforts passé a essayer d'inculqué à mon arme les avantages de la civilisation vorozion... Pour me rendre compte bloody marry en a strictement rien à faire.

de sheraza à valandre : "mais je pense que s'ètais une bonne chose de rompre un peu avec macodou, la rupture va le faire un peu mûrir et il faut qu'il comprenne tu ne lui appartient pas ! Je te propose éventuellement de partager la garde du petit entre toi et tiny, cela pourrait être une solution... A ce propos, le noble vorozion n'est peut être pas inébranlable, arriver à percer sa lourde armure pourrait être intéressant."

parce que tu crois vraiment que l'arme suit les volontés de son porteur ?
une arme poursuit un but précis et va essayer de composer avec les volontés de son porteur dans la mesure où en changer trop souvent l'handicape. Le porteur est à l'arme ce qu'un chien est à l'homme: un animal domestique pas trop con.
A la rigueur, certaines armes "humanistes" peuvent avoir comme but d'aider un peuple. certaines se regroupent même, comme la "Mort carmin, pour arriver à leur fin. mais en définitive, les humains restent des pièces sur un jeu.
peut-être que White bear a "joué" avec les piorads et s'est aperçue ensuite que ça avait foiré. peut-être mettaient-ils en danger les dieux, par exemple ? Elle aurait alors changer de camp pour les détruire grâce aux Tunks !
la réalité est sans doute toute autre mais je reste persuadé qu'elle n'a agit que de son propre chef et que son plan est cohérent.

le glacier craque, le vent hurle, la montagne geint, le froid devient votre compagnon de tous les instants....
tout ce vacarme et pourtant nulle âme qui vive dans les environs......

saurez vous poursuivre votre quête dans l enfer blanc?

(on se retrouve comme d'habitude?)

Ps de Mcdo pour moi... Il y a le repas de fin d'année à l'asso :)

effectivement on a le repas de l'assoc pour changer ^^

Jun écrit: le glacier craque, le vent hurle, la montagne geint, le froid devient votre compagnon de tous les instants....
tout ce vacarme et pourtant nulle âme qui vive dans les environs......

on peut répondre "Nonnnn...." ?

pour le repas, pareil que les autres !!!!! je serai vers 19h/19h30 à la guilde.

après bien des périple me voilà ayant troqué un désert de sable et de chaleur pour un désert de neige.

Au moins les nuit sont froide dans les désert de sable, ici le froid ne prend pas de repos.

la neige forme une barrière rendant difficile toute progression, alors que les muscles sont engourdie.
Je ne sent plus rien alors que je m'assois finalement à l'entrée de cette grotte providentiel, je ne n'aurais pas pu monter bien plus haut.
je regarde au tour de moi et je ne ressent que douleur et fatigue.

Finalement je me relève et regarde notre trace et l’étendu vide qui d'offre à moi, il semblerait que les Piorad ne nous aient pas poursuivi ici.

C'est à ce moment étrange alors que le vide et l’immensité de la montagne s'impose à moi que mon arme me fait part de ses regrets et autres considérations sentimental.
Je n'arriverais jamais à me représenter les sentiments d'une arme forgé dans le métal.

Brusquement je sent la colère monter en moi, le macodou a décidé du pire des moment pour faire le mariole.
Il me fait pensé aux jeunes recrues bien trop pressé de mourir pour une gloire futile.

Si ne met pas de l'ordre tout de suite il risque de nous entraîner avec lui...

Alors que je remet le jeune coq à sa place, il semblerait que mes compagnon fasse un mur à l'entrée de la grotte. Je ne comprend pas très bien l'utilité, on m'explique que c'est pour garder la chaleur à l'intérieur et empêcher le vent de rentrer. Bizarre pour le vent je comprend, mais la glace qui est froide va rafraîchir l'intérieur... Mais j'aide à monter le mur, utiliser ses muscles pour autre chose que marcher et luter contre la neige est finalement reposant.

Avec ce mur renforcé d'une toile de tente et l'arme de macodou (fire quelque chose, mais cela change tellement que j'arrive plus bien à suivre) qui réchauffe une pierre la température deviendrait presque agréable... je m'écroule de fatigue.

Le lendemain kalimsha explique le seul moyen de rejoindre son village, un lieu sur ou l'on pourra avoir de l'aide, c'est de faire un chemin qui mènera vers un refuge établi par son peuple. Pour se faire il faut tasser la neige pour former ce chemin ! Je n'aurais jamais imaginé que le nord soit une telle galère.

Reposé je l'aide à la tache... Alors que les civiles se reposent.

De nouveau la tache est harassante mais au moins on avance avec un but bien définit et pas juste fuir dans l'ignorance, c'est réconfortant. Par contre la distance parcouru en une journée bien courte et déprimante.

De retour à l'abri qui deviendrait presque confortable, kalimsha en entrant dans l'abri se déshabille intégralement... elle pourrait quand même faire preuve d'un peu de pudeur !
Étrangement le plus choquant sont les marques sur sont corps, elle aura surement était maltraité ou torturé pour avoir encore de telle marque.

Macodou se fait sermonné par Kalimsha... Il préfére aller boudé plutôt que d'assumé les reproches, il n'a manifestement pas compris.
Alors que tiny nous accompagne, décidément sacré bout de fille qui n'a pas froid aux yeux.
La journée est moins fatiguant, le travail à trois est plus agréable.

On a pratiquement terminé et le lendemain on arrive enfin au premier refuge... 3 jours pour un saut de puce !

« J’ai traversé avec Jaskir les terres où vivent les piorads pour me rendre plus au sud, où les routes sont faites de pierres taillées, où même la nature sauvage et les grandes étendues sont pliées et forcées pour ressembler à ce que les hommes veulent afin de les rassurer.
Il y a là-bas de grands villages appelés villes, tout de pierres droites et clamant leur présence par leur présence imposante telle une créature blessée appelant à l’aide ses semblables, cachée derrière un immense mur pour les protéger de tout ce qui pourrait passer non loin d’elle. Ces villes renferment des gens souvent ternes et tristes, méfiant envers toute différence. Il n’y a pas de fête au soir, pas de maison où se réunir comme chez nous où nous partageons notre feu et notre nourriture. Il y a aussi d’étranges façons : les gens gardent bien plus que ce qu’ils ont besoin ou de veulent, afin de les échanger contre des bouts de métal sans valeur, ne pouvant pas même être fondu en pièces utiles pour les outils ou ornements, mais à qui ils semblent accorder plus d’importance que tout ce qu’ils peuvent avoir. Théophile m’en a donné quelques-uns, mais n’en ayant pas l’usage, je les ai donné à Valandre qui semblait en avoir besoin…
C’est dans cette forêt de maison de pierre que nous avons perdu Jaskir, au cours d’une embuscade dans ses rues tristes. Alors qu’il faisait preuve de son courage face à nos assaillants, il fut frappé par un de ses anciens alliés, une arme-dieu ayant choisi l’appel de la violence.
Mais c’est aussi là que j’ai pu retrouver Théophile et rencontrer de nouveaux compagnons. Il y a Valandre, touchée par de multiples bénédictions et à la beauté éblouissante, porteuse de l’arme-dieu Sheraza, semblable à une plume ; Alexeï, porteur de l’arme-dieu Bloody Mary, et vivant d’étranges mœurs : il ne semble s’intéresser ni aux femmes ni aux hommes et il m’a fallu insister pour qu’il enlève ses vêtements glacés par la neige afin de ne pas mourir dans la nuit tombée ; Macodou à la peau sombre, un jeune garçon ne sachant pas encore quelle est sa place dans la meute et qu’il faut surveiller sans cesse, porteur d’une arme-dieu pour le jour dénommé Firestorm.
Il y avait dans ce groupe un autre compagnon, tombé dans un éternel sommeil sous les flèches de l’embuscade, qui était porteur de Vestrivan, une arme-dieu puissante et protectrice, à la lame faite en pierre de Celle-qui-brille-comme-le-Soleil dont je suis devenue porteuse.

A ma grande joie, nous avons rapidement quitté cet endroit où les gens ont peur même des loups hurlant leur peine aux lunes. Le chemin pour trouver l’enfant précieuse de Théophile, Tiny, ne s’est pas fait sans une rencontre avec de féroces créatures, ressemblant à de grands lézards-dragons qui de chasseurs finirent proie avant que le feu de Firestorm ne fasse repartir les survivantes.

Et ce n’est qu’une fois Tiny, cette jeune fille courageuse et forte souhaitant trouver la liberté devenue notre nouvelle compagne pour le voyage que nous avons pu reprendre la route des étendues de neige, traversant pour une nouvelle fois les terres où vivent les Piorads en parvenant à éviter leur violence pour se réfugier sur le flanc du Pic du Ciel, sous la protection des esprits gardiens.
L’esprit serein, nous avons tracé notre chemin dans la neige au cœur des étendues blanches et libres pour rejoindre les refuges et le village dans lequel je suis très heureuse de me retrouver pour profiter de ce tems dans mon foyer. »

Dans notre numéro de Porteur Plus, les risques et les avantages des Porteurs de seconde main avec le témoignage de Firestorm :

« Après quelques temps restée à l’écart du monde pour réfléchir à ce qu’il pouvait m’apporter, j’ai choisi de reprendre en main un ancien porteur. Un choix d’une seconde main pouvant sembler étrange, mais pourtant présentant des avantages certains : les règles à respecter ont déjà été apprises, et l’humain possède une petite expérience des pouvoirs des armes-dieux, suffisante pour ne pas avoir à gérer les situations de stress ou d’angoisse qui peuvent se présenter et auxquelles peuvent céder des novices en la matière.
Bien entendu, ce choix comporte aussi quelques petits risques : le porteur de seconde main a déjà connu une arme-dieu et il peut rester certains mauvais réflexes dus à une expérience inadaptée. Je prends l’exemple de mon porteur : sa première expérience avec une arme-dieu a été la possession par une arme aux tendances meurtrières et psychopathes. Aujourd’hui en résulte des difficultés à comprendre qu’une arme-dieu ne puisse pas souhaiter massacrer des populations ou incendier par plaisir une ville entière.
Fort heureusement, ces quelques désagréments sont contrebalancés par la jeunesse de mon porteur qui est pour le moment un enfant qu’il est possible encore de redresser avec patience.
En conclusion, je dirais que le porteur de seconde main est une expérience qui reste intéressante, mais qu’il faut envisager avec prudence concernant les potentiels défauts à réparer. »

Anoldor écrit: Dans notre numéro de Porteur Plus, les risques et les avantages des Porteurs de seconde main avec le témoignage de Firestorm :

« Après quelques temps restée à l’écart du monde pour réfléchir à ce qu’il pouvait m’apporter, j’ai choisi de reprendre en main un ancien porteur. Un choix d’une seconde main pouvant sembler étrange, mais pourtant présentant des avantages certains : les règles à respecter ont déjà été apprises, et l’humain possède une petite expérience des pouvoirs des armes-dieux, suffisante pour ne pas avoir à gérer les situations de stress ou d’angoisse qui peuvent se présenter et auxquelles peuvent céder des novices en la matière.
Bien entendu, ce choix comporte aussi quelques petits risques : le porteur de seconde main a déjà connu une arme-dieu et il peut rester certains mauvais réflexes dus à une expérience inadaptée. Je prends l’exemple de mon porteur : sa première expérience avec une arme-dieu a été la possession par une arme aux tendances meurtrières et psychopathes. Aujourd’hui en résulte des difficultés à comprendre qu’une arme-dieu ne puisse pas souhaiter massacrer des populations ou incendier par plaisir une ville entière.
Fort heureusement, ces quelques désagréments sont contrebalancés par la jeunesse de mon porteur qui est pour le moment un enfant qu’il est possible encore de redresser avec patience.
En conclusion, je dirais que le porteur de seconde main est une expérience qui reste intéressante, mais qu’il faut envisager avec prudence concernant les potentiels défauts à réparer. »

devant l'engouement des participants, je me suis lancé dans la rédaction du "journal d'un jeune porteur". Le premier jet fait 2 pages. Je compte prendre le temps de le peaufiner pour bien retranscrire les sentiments et le caractère de Macodou et la quête.
pour ces raisons, je le publierai vers le début de l'année. cela permettra aussi de relancer le post et de nous faire patienter (encore que !).

Comme pour le journal de Valandre, je trouve que l’intérêt est d'approfondir le personnage et de permettre aux autres joueurs de bien le cerner. Il donne de la texture au personnage. il est plus difficile de retrouver ça en partie car ça nuit à l'avancée de la partie et du scénario. cela permet de simuler aussi le fait que les personnages vivent ensemble depuis des mois et donc se connaissent intimement.

je me régale à vous lire... revisiter la partie par les yeux des persos est.... édifiant..

lisez porteur plus, un magazine pour les armes de 7 à 7777ans!

et l’humain possède une petite expérience des pouvoirs des armes-dieux,

comme ne pas se rendre compte qu'une lame de feu de 5m ne peut pas atteindre une personne à 40m ?

bon porteur plus :
parfois on tombe sur la bonne affaire, je me retrouve avec porteur haut de gamme... déjà avec une formation initial et un désir d'enrichir son expérience.

Mais comme tout model neuf sortie d'usine il ne faut pas trop brusquer la mécanique surtout pendant la phase de rodage.
On note parfois une certain réticence sur des expériences pourtant forte intéressante... de part ailleurs ce n'est pas un model tout terrain et les voyages en zone artic pourrait s'avérer dangereuse. (et oui c'est une petite citadine très charmante)

naevadeshan écrit:

et l’humain possède une petite expérience des pouvoirs des armes-dieux,

comme ne pas se rendre compte qu'une lame de feu de 5m ne peut pas atteindre une personne à 40m ?

Ca... ce n'est pas l'inexpérience de pouvoir, c'est l'inexpérience tout court, ajouté à de la bêtise de gamin qui veut impressionner. Je me demande si sa relation avec Tiny n'influe pas en mal sur lui...

naevadeshan écrit:

bon porteur plus :
parfois on tombe sur la bonne affaire, je me retrouve avec porteur haut de gamme... déjà avec une formation initial et un désir d'enrichir son expérience.

Mais comme tout model neuf sortie d'usine il ne faut pas trop brusquer la mécanique surtout pendant la phase de rodage.
On note parfois une certain réticence sur des expériences pourtant forte intéressante... de part ailleurs ce n'est pas un model tout terrain et les voyages en zone artic pourrait s'avérer dangereuse. (et oui c'est une petite citadine très charmante)

La bonne occasion, effectivement. Comme dans toute affaire, la chance joue pas mal !

Anoldor écrit:

naevadeshan écrit:

et l’humain possède une petite expérience des pouvoirs des armes-dieux,

comme ne pas se rendre compte qu'une lame de feu de 5m ne peut pas atteindre une personne à 40m ?

Ca... ce n'est pas l'inexpérience de pouvoir, c'est l'inexpérience tout court, ajouté à de la bêtise de gamin qui veut impressionner. Je me demande si sa relation avec Tiny n'influe pas en mal sur lui...

attends mon journal, tu rigoleras moins

tient pour changer un récit du point de vue de sheraza... Sur un passage très intéressant entre valandre et jaskir à la bibliothèque vorozionne :

"Elle tendit la main, toucha son épaule. Il toucha la sienne. Ils approchèrent leur visage l'un de l'autre, encore hésitante, tendus, attentifs ; ils unirent leurs lèvres avec une infinie délicatesse, comme s'ils craignaient d'effaroucher une créature farouche, très farouche.

Tout deux tombèrent sur le tas d'in-folio qui s’éparpillèrent en tout sens sous leur poids. Jaskir plongea le nez dans le décolleté de Valandre, l'enlaça vigoureusement en la saisissant par un genou. Il voulu remonter sa robe au-dessus de la taille, mais il était gêné dans ses mouvements par plusieurs livres : La vie des prophètes, aux nombreuses lettrines et enluminures très artistique, ainsi que De haemorrhoidibus, un traité de médecine intéressant, quoi que controversé. Le baladin repoussa les volumes sur le coté, tirailla sur la robe avec impatience. Valandre souleva allègrement ses hanches.
Quelque chose blessait l'épaule de Valandre. Valandre tourna la tête : L'Art de bien accoucher. Afin de ne pas tenter le diable, elle regarda aussitôt de l'autre côté : Les eaux chaudes et sulfureuses. Et de fait la situation devenait de plus en plus chaude. Du coin de l'oeil, Valandre voyait le frontispice du livre ouvert sur lequel reposait sa tête : Notes sur la mort inéluctable...

Jaskir se débattait avec sa culotte. Valdandre souleva ses hanches, légèrement cette fois, afin que son geste passe pour un mouvement fortuit et non pour une aide provocatrice. Valandre ne le connaissait pas, valandre ignorait comment jaskir réagissait avec ses maîtresses. Si aux femmes qui savaient ce qu'elle voulaient, il ne préférais pas, par hazard, celles qui faisaient mine de tout découvrir. Et si une culotte récalcitrante n'allait pas le décourager.

Le baladin ne manifestait cependant aucun signe de découragement. Bien au contraire même, pourrait-on dire. Voyant qu'il était grand temps, Valandre tendit vivement ses jambes avec enthousiasme, renversant au passage une colonne de livres et de fascicules qui s’effondra sur eux telle une avalanche : Le Droit à l'hypothèque, relié en cuir, vint se caler contre sa fesse, tandis qu'un Codex diplomaticus aux ferrures en cuivre s'immisçait sous le poignet de jaskir.

Ce dernier évalua la situation en un clin d'oeil et en profita : Jaskir plaça l'énorme livre à l'endroit le approprié. Valandre gémit, car les reliures étaient froides. Mais cela ne dura pas.

Valandre poussa un profond soupir, lâcha les cheveux du baladin, étendit les bras : de la main gauche Valandre agrippa La Géométrie graphique , de la main droite , le Précis sur les reptiles et les batraciens. D'un coup de pied malencontreux, Jaskir, qui tenait Valandre par les hanches ; fit basculé une deuxième pile d'ouvrage (heureusement qu'ils avaient trouvés un endroit perdu de la bibliothèque) ; jaskir était toutefois trop occupé pour s'émouvoir des in-folio qui s'abattaient sur lui. Valandre qui gémissait de façon spasmodique, heurta de la tête les Notes sur la mort...

les livres dégringolaient dans un bruissement de feuilles ; une forte odeur de vieille poussière s'en dégageait, qui prenait la gorge.
Valandre poussa un cri. Le baladin ne l'entendit pas, car il avait la tête prise en étau entre ses cuisses. jaskir se débarrassa de l'Histoire des Guerres et du Magazine de tout les apprentissages nécessaire à une vie heureuse. Tandis que Jaskir s’efforçait de défaire de ses doigts impatients les boutons et les agrafes du haut de la robe de valandre, il lisait involontairement les inscriptions sur les reliures, les dos de couverture, les frontispices et les pages de titres. Sous la taille de Valandre : Le parfait Agriculteur. Sous son aisselles, près de son adorable petit sein recourbé : Les Prévôts inutiles et insoumis. Sous son coude : L'Economie, ou comment se créent, se partagent et se consomment les richesses.

Jaskir avait déjà les lèvres sur son cou en lisant les Notes sur la mort inéluctables, et les Mains non loin des Prévôts. Un son s'échappa des lèvres de Valandre ; difficile de déterminer s'il s'agissait d'un cri, d'un gémissement ou d'un soupir.

les étagères, vacillèrent, les amoncellements des livres chancelèrent et s'écroulèrent, formant comme des inselbergs lors d'un violent tremblement de terre. valandre poussa un cri.
La première édition de De larvis scenicis et figuris comicis - un exemplaire unique - tomba d'une étagère, suivie du Recueil des recommandations générales pour la cavalerie vorozionne, entraînant derrière lui L'Héraldique de jan d'Attre, illustré de magnifiques estampes. Le baladin gémit ; d'un coup de pied, il fit basculer les ouvrages suivant. Valandre poussa un autre cri, plus fort et plus long ; elle repoussa de son talon Réflexions ou méditation pour tout les jours de l'année, un ouvrage anonyme intéressant qui se retrouva on ne sais comment sur les épaules de Jaskir. le baladin frémit et poursuivit bon gré mal gré sa lecture, apprenant que les Notes avaient été écrites par le docteur Albertus Rivus, édités par l'académie de Cintrensis et recopié par le maître Johann Froben Junior, l'an deux du règne du Vor Corbett.

Il n y'avait pas un bruit, excepté le bruissement des livres et des pages qui tournaient."

Finalement il ne semble n'a pas avoir attiré l'attention et on passé le reste de la mâtiné à ranger le bordel ^^

Ceci est un passage du livre le sorcelleur la dame du lac que j'ai ré adapté à la situation (mais tellement raccord avec la rencontre valandre Jaskir)