Pavillon Noir (2) : Le Hollandais Volant !

26 Sep 2018 09:32 #73392

Content que ça plaise,

J'aime beaucoup le côté "rassurez-vous père" de ta lettre Primary, on voit les moments où tu "omets" certains détails ^^

(Pour les noms je changerai ça prochainement, mais bon on sait de qui il s'agit.)

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26 Sep 2018 09:37 #73393

"omets certains détails"? Je lui ment délibérément XD


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26 Sep 2018 11:56 #73394

Une demoiselle de bonne famille ne ment pas :P


Ceci est une signature.

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26 Sep 2018 12:28 #73397

C'est juste dans le but de protéger mon vieux père d'une inquiétude qui pourrait altérer sa santé fragile O:-)


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29 Sep 2018 16:40 #73443


nouveau look de P'tit Tom
cool ! non ?

Pièces jointes :

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29 Sep 2018 16:41 #73444

Oh oui très choupi. Mais il fait pas mal plus vieux que 12 ans


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29 Sep 2018 18:18 #73446

s accoquiner avec un noble pour entrer par les balcons ça fait vieillir plus vite.....

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29 Sep 2018 18:29 #73447

Primary écrit: Oh oui très choupi. Mais il fait pas mal plus vieux que 12 ans

oui, mais il fait moins pirate que l'autre image :-D
et puis il y a le sourire espiègle.

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02 Oct 2018 23:41 #73479

Oh mon dieu, je viens de regarder, mais on joue bien en Août 1715?

Louis XIV meurt le 1er septembre 1715 !

Quelle Tragédie! On sera peut-être en mer sans le savoir, vous rendez-vous compte? 72 ans de règne, une légende rejoindra les cieux...

(Bon en tant que Lazare c'est super important, l'autre perso s'en bat les cojones ...)

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02 Oct 2018 23:46 #73480

Oui on l'a évoqué avec Grimmir à la dernière partie que sa fin est proche.
Perso, Primerose sera émue, mais pas non plus énormément touchée.
Moi en tant que joueuse, ce sera un moment d'émotion de vivre RPG parlant ce moment, étant passionnée par ce Roi et surtout tout ce qui l'entoure.


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03 Oct 2018 07:21 #73481

Grand moment que la lecture de la prose de Laurent, puis de la lettre lénifiante de Primary dans la foulée, cerise sur le gâteau . Si vous arrivez à vous passer au maximum de meta, et c'est difficile à 5 joueurs, ce sera une très belle campagne.

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03 Oct 2018 11:03 #73486

184201739 écrit: Si vous arrivez à vous passer au maximum de meta.


Carrément, c'est dur mais ça vaut le coup!

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17 Oct 2018 20:56 #73760

En rouvrant les vieux fichiers pavillon noir, je me suis rendu compte que j'avais écrit une chanson pour la piraterie à l'époque de la précédente campagne. Ca m'a fait sourire, je la pose là ^^

Et quand viens l'heure, hissons no-o-os couleurs
NOIR! Notre pavillon, NOIRE! Notre colère
Il n'y aura pas de quartiers,
A moins d'jeter les armes à-à nos pieds.
Venez grossir nos rangs,
Ou vos corps giseront sur les brisants.
Et quand viens l'heure, non, nous n'avons pas peur
NOIRE! Notre fureur, NOIRE! Notre vengeance
Coules et meurs, si tu demeures!
Viens et vis, si tu as compris.
Et si par ta main, un ami meurt
Par cent nous te rendrons ce malheur.
Et quand viens l'heure, personne ne pleure
NOIR! Comme nos frères, NOIR! Rancune amère
Il fait bon de vivre sur un bateau,
Si bien que morts, nous restons à l'eau.
Et lors de nos fêtes, de vos rêves les plus fous.
Si légendaires, que les morts dansent avec nous!
Et quand viendra l'heure, tu t'feras rameur
NOIRE! Notre révolte, NOIR! Notre pavillon
Donnes-nous ta cargaison,
Fais dans tes chausses, fuis dans ta chaloupe,
Terres-toi chez toi, barricades ta maison,
Une fois à l'abri, derrière une coupe.
Racontes à tes pairs, comment nous te terrifions,
!HAY! La vie pirate, A le vent en poupe. !HAY!

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17 Oct 2018 21:26 #73761

Fais dans tes chausses : oui !
Raconte à tes pairs : trop littéraire.
:-)

Très belle description de bataille navale dans Après la Guerre. Hélas avant le canon, mais parfait pour les abordages.

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20 Oct 2018 16:04 #73829

Pensées de Lazare:

Saint-Malo, le départ L'armement du Saint-Michel avance, les derniers tonneaux sont arrimés et tout semble prêt. Par contre, je remplace peut-être Monsieur Perez sur la manoeuvre, mais mon embauche reste incertaine. Cela ne me dérange pas outre-mesure, j'aime tout simplement participer à la manoeuvre, mais pourquoi autant d'attente?

Alors que les préparatifs semblent toucher à leur fin, nous apercevons une chaloupe de fort beau gabarit s'approcher du Saint-Michel à son bord, Perez et un individu richement vêtu. Il monte à bord comme s'il possédait le bâtiment, ce qui est sûrement le cas d'ailleurs, il me semble que l'armateur se nomme Aigremont, il s'en va directement vers la salle du conseil. Je retourne donc à la manoeuvre, pas de temps à perdre.

Petit Tom vient s'enquérir de mon statut à bord du navire, si j'ai eu le poste, c'est touchant de sa part, mais je crains qu'il ne se sente trop en confiance et se mette à verser dans la familiarité. Aussi je reste évasif et lui donne une autre tâche à accomplir. Je vais garder un oeil sur ce jeune homme, il est adroit, un bon potentiel, peut-être un futur gabier...

Peu de temps après, Monsieur Perez vient me chercher pour me dire que l'on m'attend en salle du conseil. Je suis content de le voir bien portant et il semble que c'est réciproque. En arrivant dans la salle du conseil, je comprends qu'il s'agit bel et bien de notre armateur... A sa façon de se tenir sur le bureau du capitaine ... très désinvolte...

Il annonce qu'il est prêt à me faire monter à l'essai en tant qu'enseigne supplémentaire sur le Saint-Michel mais il tient avant cela à inspecter le chargement que j'ai effectuer jusqu'à maintenant. Je suis plus qu'enthousiaste à l'idée du lui montrer mon travail, mais il semble qu'il ait un regard très distrait sur l'inspection, parlant surtout de ses propres anecdotes et récits d'acquisition. D'une manière cela m'assure qu'il trouvera mon travail satisfaisant si j'explique avec suffisamment d'aplomb, d'un autre côté, c'est assez vexant... Mais bon, il faut faire bonne figure.

Je peux donc signer avec le Capitaine Bruyas mon contrat, je trépigne à cette idée mais je contiens mon émotion lors de l'entrevue. A ma bonne surprise, ma solde est tout à fait respectable et je pourrais m'acquitter de quarts, en étant en charge ! Je pensais être relégué à la transmission des ordres. Cela s'annonce parfait.

Pointe de la Bretagne: Voila deux jours que nous naviguons, la pointe de la Bretagne nous fait signe à bâbord... Je me sens tellement vivant depuis ce départ, je ne peux m'empêcher de sourire, enfin ma carrière a commencé, fini, je ne parcourrais plus les mêmes terres inlassablement, cap sur le nouveau-monde!

Il semble qu'un étrange rituel se mette en place sur le pont, le quartier-maître s'est muni d'un bien étrange accoutrement. Il semble parodier une quelconque divinité païenne, je trouve cela d'assez mauvais goût et je ne saurais plus trop dire à quel panthéon appartient ce "Neptune", je suis sûr de l'avoir étudié, mais les cultures païennes ne m'ont jamais intéressé.
Avec sa démarche et son comportement ouvertement parodique, il demande qui a déjà traversé la pointe de la Bretagne. Ceux qui ne l'ont pas fait semblent être mis à part. Ensuite ce drôle demande qui est prêt à payer la protection de Neptune ou sinon, à subir son courroux.
Décidément, de plus en plus étrange cette coutume, pourquoi ne prie-t-on pas un vrai saint? Les officiers ne réagissent, je laisse donc faire, mais il parle d'une fête, j'espère qu'il n'y aura pas de rituels blasphématoires au-delà de cette pièce de théâtre...

Tout ceux qui sont sur le pont et qui ne paient pas leur tournée de rhum, reçoivent un seau d'eau de mer qui les trempent complètement. Futile, mais si ça peut les distraire, qu'ils en profitent... Jusqu'à ce que je reçoive le mien, de la part des autres officiers... Je prends sur moi pour serrer les dents, ma livrée... Quel ridicule mascarade, mais soit ... passons...

En direction des Açores: La traversée se passe extrêmement bien, les vents ne sont pas des plus favorables, mais rien de grave, au contraire, c'est un plaisir de composer avec. Le problème majeur, c'est plutôt l'état de santé du Capitaine, il a de plus en plus de mal à quitter son lit et assurer ses quarts, ce qui en fait d'autant plus pour le reste des lieutenants, et tant mieux. Mais apparemment il souffre d'un mal chronique qui se déclenche avec la chaleur.
Je me demande bien comment et pourquoi, en sachant cette condition, il a été affecté si longtemps aux trajets vers l'Afrique, le continent le plus chaud connu...

Mais bon je ne vais pas me plaindre de son absence, avec Perez ils sont du genre à être relâchés sur la discipline. Une flûte telle que le Saint-Michel est une construction d'une telle complexité que chaque homme à bord doit exécuter ses tâches avec rigueur et sérieux. Comment peut-on laisser autant de place à la complaisance?

Autre chose qui me tracasse, le Capitaine refuse de voir le médecin de bord, il ne veut voir que son esclave nègre. En en parlant brièvement avec le reste de l'état-major, il s'avère qu'elle est là depuis plusieurs mois et les rumeurs vont bon train. Ce qui est sûr en tout cas, c'est que son état ne s'améliore pas.

J'essaie d'en parler au père Gustave qui m'assure qu'ils font plus que de la médecine, les accusations de fornications vont bon train, et il assure qu'il essaie de ramener cette négresse dans le chemin de Dieu. Il a aussi des accusations envers les goélands qui forniquent dans le gréement et qui pourraient inspirer les marins. Sous-entendre que voir des animaux copuler exciterait qui que ce soit me remplit de dégoût, mais pour lui faire plaisir, je propose que l'on fasse des pièges pour que certains nous fournissent de la viande plutôt que des scènes perverses.
Je désigne volontaire Monsieur Colin et Petit Tom pour la tâche, ils sont ingénieux et se débrouilleront très bien, et s'ils peuvent s'attirer les faveurs de Dieu en agissant pour l'un de ses représentants, j'en serais heureux.

Les Canaries: Dernière étape avant la traversée de l'Atlantique, j'ai hâte, mais il faut avouer que visiter cette île me plairait bien aussi. Je vais proposer à Mademoiselle Legreffier de l'accompagner, il faut veiller sur elle dans un port aussi fréquenté, et de plus j'apprécie sa compagnie. Je n'arrive pas à me sortir de la tête le problème du Capitaine et de son esclave. Dois-je intervenir? Et si oui comment. Est-ce vraiment une maladie? Beaucoup de questions mais trop à faire, je m'en occuperai lors de la traversée...

Une fois à terre, je cherche à aller voir ce volcan de plus près, ou d'un meilleur point de vue, mais avant cela, je me contente d'accompagner Mademoiselle Legreffier qui parle espagnol et est d'un grand secours ici. Il semble que des navires ait subi de fortes avaries à quai, notamment le "Gr*ffon" qui semble avoir perdu beaucoup d'éléments du gréement. Je fais confiance au marins pour se renseigner et nous informer sur les dangers que ce bâtiment aurait pu croiser.
Mademoiselle Legreffier cherche à présent une boutique assez spécialisée, nous arpentons des rues de plus en plus mal famées. Je me demande bien ce qu'elle cherche, et dire qu'elle me reprochait de ne pas l'avoir prévenu pour l'établissement de Saint-Malo. Elle va aussi me blâmer de ne pas lui avoir dit que les douze derniers sifflements de manants croisés étaient discourtois?

Nous finissons par arriver devant une boutique à l'aspect fort étrange, l'enseigne est étrange, rustique et de mauvais goût... contrairement à celle du Saint-Michel ... haha.
En entrant dans la boutique, enfin, le capharnaüm innommable qui menace de nous écorcher les pieds à chaque pas. Je découvre une vision de l'enfer ... et mal rangé en plus ... Je veux retrouver mon pont briqué comme un miroir...

Mais que diantre pense-t-elle trouver ici? Le vendeur est un vieux décati qui vit au milieu du blasphème sur présentoir et il s'exprime d'une telle manière que cela semble incompréhensible, je vois que Mademoiselle Legreffier s’acharne à le comprendre pour se renseigner sur une certaine culture soi-disant locale. Mais s'il y a bien une culture ici, c'est celle du désordre.
Mon dieu, il faut bien que j'ai du respect pour cette demoiselle pour me retenir de réduire en cendres ce taudis. Après un temps interminable et des bouffées de fumées étranges qui sortent de la pipe de cet hurluberlu, nous quittons ce lieu de perdition.

Quand je parle d'aller voir le Père Gustave pour prier/ se confesser après une telle expérience, elle m'annonce qu'elle ne le fera pas et n'a pas confiance en notre aumônier. Je suis choqué, que peut-elle reprocher à cet homme? Qu'il n'est pas si vertueux que ce qu'il prétend? Il est pourtant même à la limite de l'être totalement, avec cette histoire de goélands. Je me demande sur quoi elle base ces suspicions, mais, la voyant acheter une croix un peu plus tard, je me rassure et me dit qu'elle a juste un ressenti sur notre aumônier, cela peut arriver.

Parti des Canaries depuis peu: Aaaah un bon mois de Septembre s'annonce, la traversée de l'Atlantique peut démarrer. La mer à perte de vue, direction le nouveau-monde. J'aimerais passer mon temps sur la dunette, mais pour lire et m'instruire, rien ne vaut la salle du conseil et la bibliothèque de l'état-major.
L'état de santé du Capitaine ne s'améliore pas, il ne sort plus du tout maintenant, alors qu'un peu d'air frais lui ferait le plus grand bien. En même temps Monsieur Desquennes renforce la discipline à bord, voila un homme de fer! Inspiré par l'exemple je commence à faire de même.

Le cabotage c'est sympathique pour un temps, mais la vraie navigation commence, on ne peut se permettre d'erreur. La discipline perfectionnera les marins, je ne cesserai de me montrer ferme jusqu'à ce que tous les rouages soient parfaitement réglés. Lorsque personne ne pourra leur arriver à la cheville et qu'ils seront admirés dans tous les ports du nouveau monde, ils nous remercieront.
En attendant j'accueille leurs regards haineux avec une grande satisfaction, la haine est une excellente motivation, j'en sais quelque chose...

Plus tard dans la traversée: Lors de mon quart, droit sur la dunette, le torse qui se remplit de ses embruns si enivrants, je me rends compte d'un bruit, quelque chose vient de tomber à l'arrière du navire. A peine ai-je le temps de me rendre au bastingage arrière, qu'une forme verte disparaît entre les vagues. J'ordonne de mettre le navire en panne, et me rends à toute vitesse dans la salle du conseil.

Il ne s'y trouve que Maugemeur qui semble surpris, ou terrifié, la porte de la cabine du Capitaine est ouverte, il est blanc comme un linge, et le balcon de la poupe est grand ouvert. J'interroge Maugemeur mais il m'annonce qu'il n'a rien vu, je lui fais aller chercher le médecin de bord et alors Monsieur Desquennes apparaît. Il vérifie et annonce la mort du capitaine. On fait fouiller le navire et on procède au décompte de l'équipage. Il ne manque personne sauf la négresse du Capitaine.

Je prends l'initiative d'annoncer la mort du Capitaine, c'est encore mon quart, tout le monde est rassemblé sur le pont, et je me contente d'être bref et formel. Cependant lorsque que j'annonce que tout le monde doit reprendre son poste, ils traînent clairement des pieds. Et je suis sûr d'avoir entendu chuchoter. Nous nous gardons bien de nous épandre sur la disparition de l'esclave, et la mort du Capitaine est due à la maladie, point.
L'expédition doit continuer, Desquennes devient le nouveau capitaine.

Peu de temps après: La tempête pointe à l'horizon, la vigie est formelle, la longue-vue aussi. Enfin ! Je commençais à craindre que ma première traversée ne soit ennuyeuse à en mourir, ahem, paix à votre âme Monsieur Bruyas.
Je demande à prendre des ris, et carguer les basses-voiles, il faut réduire notre exposition au vent au plus vite. Peut-être suis-je un peu trop confiant et j'entends les voiles claquer. La houle commence à se faire de plus en plus forte, je lance une vérifications des embraques des canons.

La tempête s'abat violemment sur nous, voila le seau d'eau que je suis ravi de prendre ! Tout le monde est en action, je vois la scène comme si le temps se figeait, tous les matelots tirant sur les manœuvres à tout bout du tillac, les gabiers qui font des pieds et des mains pour maintenir un semblant d'ordre dans la mature et les ordres qui fusent. Le sifflet du bosco couvert par le bruit des vagues qui viennent se briser sur la coque. Le Saint-Michel qui s'engouffre dans des creux de plusieurs mètres avant de heurter le fond de la lame et se redresser à nouveau pour affronter la prochaine. Par pitié laissez-moi prolonger mon quart ! Je veux la vivre en entier.
Quel dommage qu'un peintre de marine ne puisse capturer ce moment dans son esprit et le retranscrire sur une toile, une fois à terre.

Cependant, je ne peux m'empêcher de penser, quand j'en ai le temps, que cette tempête survient à un bien étrange moment, le capitaine vient juste de nous quitter et son esclave si loin du chemin de Dieu aussi à priori...Nous aurait-elle maudit? Dieu nous ayant en sa bonne garde, ne l'aurait permis, à moins qu'il y ait d'autres impies à bord de ce navire ... ou les anciens seraient restés?

Malgré les précautions, une voile menace de se déchirer, il faut envoyer une équipe de marins au plus vite, Monsieur Colin et quelques autres se portent volontaires, la manoeuvre est difficile, et sur les quatre qui montent dans le gréement, seul Monsieur Colin et Pierrot le borgne s'en sortent, mais au moins la manœuvre est exécutée, la voile est sauvée, et le navire ne menace plus que tous les deux instants de se renverser.

Deux hommes sont tombés à la mer, il faut essayer de les sauver, je lance donc la manoeuvre d'homme à la mer, en essayant de mettre le canot à flot. Je sais que c'est peine perdue, et donc par zèle inutile, je demande à quelques marins de faire pendre des cordages par-dessus le bastingage pour espérer que les pauvres bougres s'y accrochent. Comme attendu le canot devient incontrôlable une fois accroché au palan, et il en vient à se fracasser contre le mât. Bon, c'est réglé, en plus, cela fera quelques espars que l'on peut jeter à la mer pour espérer que les malheureux s'y cramponnent.

Fin de la tempête: La tempête dure une éternité, il semblerait que je perde la notion du temps. Je ne sais plus depuis combien de temps je n'ai pas dormi, le seul indice fiable ce sont les sabliers qui ont heureusement survécu à tant de houle. Et grâce à leur aide, on se rend compte que la tempête a duré deux jours. Deux jours intenses, mais bon dieu que c'était beau... Moins pour les pauvres bougres qui sont passés par dessus bord. On leur rendra une cérémonie, et le Père Gustave recommandera leurs âmes, mais on ne peut malheureusement pas faire plus.

Le Capitaine Desquennes, au sortir de la tempête, se met à appliquer des punitions exemplaires, et cela, presque à l'aveugle. Il désigne des responsables pour la voile qui a claqué et pour la manoeuvre du canot raté, qui n'est pourtant la faute de personne. Il désigne en tout, huit responsables, Monsieur Colin et Pierrot le borgne sont bien entendu hors-tirage, puisqu'ils ont grimpé au mât pour rattraper le désastre. Huit coups de fouets chacun.
Je ne suis pas d'accord avec cela, certes il y a eu négligence, mais dans une tempête, il peut aussi y avoir avarie, et les punitions au hasard ne sont pas une bonne chose, encore moins une chose juste.

Par contre il renforce les punitions, et en cela je le suis volontiers. L'équipage est clairement en train de se relâcher, de traîner des pieds et d'agir en rechignant. Il y a même des moments où je préconiserais plus de fermeté dans les punitions, mais en aucun cas la privation de sommeil est une bonne chose. Mais bon, qui suis-je pour contredire un tel Capitaine.

Je remarque que, plus nous durcissons les sanctions, plus Perez semble adoucir les siennes... Il le fait tant est si bien qu'il est en train de saboter tous nos efforts... Les hommes sont trop détendus après les quarts de Perez si bien qu'ils font plus de fautes. Je vais aller lui en toucher deux mots

Plus tard: Après la tempête, les vivres ont été abîmés, en effet, nous avons légèrement pris l'eau. Certains tonneaux d'eau potable ne le sont plus tant que ça. Des provisions ont pourris, et le piège à goélands, plus les concours de pêche à bord ne remplissent pas les stocks. Il faut commencer le rationnement, évidemment je m'y mets moi aussi, il faut montrer l'exemple. Mais quelle tristesse d'apprendre que des vols commencent à avoir lieu. Esclaves de leurs corps, ces marins me déçoivent, la fatigue et la faim ne sont rien comparées à l'échec et le déshonneur. Pourtant, les voila en train de voler...
Et quelle quantité en plus je vous prie, un biscuit, une tranche de viande salée... Pauvre de nous, le bon fonctionnement du navire tient à un ventre qui grogne.

Qu'ils prennent exemple sur Monsieur Colin, ce brave homme subit les mêmes traitements que ces confrères et lorsqu'il vient s'en plaindre, il explique clairement et calmement ce qu'il pense, sans s'emporter ou s'adonner aux messes basses et autres rapines. De plus, il semble partager la même idée à propos de notre mauvais sort. Le Capitaine Bruyas est mort juste avant toute cette série d'évènements.

Car oui en plus de tout cela, nous finissons par tomber dans une zone de calme plat. Après la tempête, cela nous déstabilise, quand le mauvais sort va-t-il cesser. Notre aumônier semble impuissant à nous en débarrasser. Mais bon, contre mauvaise fortune, bon coeur, je décide de lancer un concours de pêche avec en prix, un quart de ma solde du mois de Septembre.

Une tragédie vient nous toucher, le coq a été retrouvé assassiné. Quelle infamie, de coups de couteau, et noyé, la tête dans sa marmite. Comment peut-on en arriver à de telles extrémités, l'enquête n'est pas longue, il s'avère que quarte hommes sont complices sur l'affaire. Ils reprochaient au coq d'avoir échanger de la nourriture contre des faveurs, ce qui est intolérable et répugnant, mais il aurait dû être jugé, pas assassiné.

En parlant de jugement, le coupable est pendu haut et court à la vergue, et ses complices subissent le fouet, et ce, vingt-cinq fois. Ils décèderont de leurs blessures quelque temps plus tard. Avec tout les récalcitrants aux fers et les fouettés qui sont en convalescence, l'effectif régulier commence à largement faiblir. Mais à priori, les plaintes se font moins nombreuses, bien, fort bien...

La traversée ne devrait plus trop tarder à toucher à sa fin.D'après le nombre de jours passés en mer, on devrait déjà voir les îles au vent. Mais il n'en est rien, je passe beaucoup de temps dans la salle du conseil à essayer de trouver à quel point l'on a dérivé, mais il n'y a rien à faire, nous devons nous en remettre à Maugemeur et Legreffier. En espérant qu'ils nous resituent au plus vite.

Encore plus tard: La vigie fais une annonce en hurlant à tue-tête, une voile à l'horizon! suivie d'une tempête ... L'équipage n'est pas prêt pour une nouvelle tempête, et c'est bien dommage... Mais c'est surtout le navire qui inquiète tout le monde à bord. Car il semble bien simplement fuir la tempête dans un premier temps, mais il corrige peu à peu sa trajectoire pour nous intercepter.
Il est clairement plus armé que nous, et en même temps, ce n'est pas très compliqué... Et il semble hostile, un pressentiment qui m'envahit. Et il est de plus en plus partagé dans l'équipage, Desquennes nous fait donner un maximum de toile pour essayer de le semer, c'est dangereux avec la tempête qui approche.

Le navire présente un pavillon Anglais, à priori nous sommes en paix avec eux depuis deux ans, mais à voir comment il agit, certains ne semblent pas au courant de l'armistice... Desquennes prend l'initiative et demande à Vermont de recharger une bordée. Lorsqu'il est vraiment proche, le Saint-Michel fait une embardée et envoie une salve en plein la proue de l'adversaire.

Nous n'avons même pas échanger de signaux à l'aide des pavillons, à bord, on est sûr d'être face à l'ennemi. Et par notre ouverture des hostilités, ou parce que nous avions raison, on reçoit la réponse sous la forme d'une salve encore plus puissante. Le pont est ravagé, bien que le branle-bas-de-combat a été déclenché sous mon ordre, les dégâts sont impressionnants, ils sont d'une précision redoutable...

Je constate cela en regardant les échardes de bois qui parsèment mon bras et ma jambe, ma belle livrée bleue commence à virer au violet. La douleur est fulgurante, je vacille mais me rattrape à ce qui reste du bastingage de la dunette. J'ai peur, j'ai mal, mais je ne peux le montrer, et encore moins le dire. Alors je serre les dents et je me concentre sur la manœuvre que me transmet le Capitaine, en espérant que Vermont réitère son exploit, ce qu'il fait, ralentissant ainsi la frégate. Et, sur-toilé, nous prenons enfin la distance qui nous met hors de portée de tir.

Nous semons à peine la frégate "anglaise" que le sort s'acharne à nouveau sur nous. Un autre navire pointe à l'horizon. Que le diable s'amuse avec nous, Dieu, qu'est-ce que cela signifie?
Le navire s'approche de nous et commence à communiquer, voila une différence appréciable. C'est un cotre, et il semble bien surpeuplé... son gréement semble endommagé et il a cela en sa faveur, car leur discours est un peu suspect...
Ils viennent d'être attaqués par un corsaire anglais... tout comme nous, et on besoin d'aide pour les réparations, et ils parlent très difficilement Français, je suis d'ailleurs étonné qu'ils aient réussi à nous approcher aussi vite, qu'on puisse entendre leur voix.

Pour moi ils sont soit de mèche avec l'"anglais" soit ils sont suspects dans leur approche. Aussi lorsque le Capitaine Desquennes refuse de leur porter assistance, je ne suis, on ne peut plus d'accord. Qu'ils se fassent rattraper par l'"anglais", nous avons une traversée à finir.
Mais je ne m'attendais pas à ce qui a suivi, ils ont levé un pavillon, qui était jusqu'à présent resté baissé, un pavillon noir...

Maudits chiens apatrides! Sans-honneur... Vous paierez cette fourberie!

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21 Oct 2018 17:33 #73849

Lazare a des valeurs morales délicieusement exécrables, je suis complètement fan !

:-D


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22 Oct 2018 02:25 #73859

Lettre expédiée depuis Santa Cruz

Cher père,

Je vous écris cette lettre depuis les îles Canaries et plus précisément de la ville de Santa Cruz. Je ne réalise toujours pas être aussi proche du continent africain, je ne suis jamais partie aussi loin de la maison. Cette idée m'exalte au plus haut point, mais d'une manière tout à fait convenable.

Le voyage jusqu'ici s'est très bien passé, nous avons eu une mer magnifique. L'équipage est correct, même si un peu rustre. Ils ont un rituel d'initiation qui consiste à se prendre un seau d'eau sur la tête. Et ils ont osé me le faire à moi ! Je vous imagine déjà en train de rire en lisant mes mots, mais j'ai eu un mal fou à faire sécher ma toilette. Je ne crois même pas avoir eu un habit vraiment sec depuis que nous avons pris la mer.
Mon cousin m'explique bien les techniques de pilotage afin que je m'améliore, et M. De Ville-mann répond à mes questions quand Bastien est trop occupé pour le faire.
J'ai également rencontré le chirurgien de bord, qui n'est pas mauvais, mais je sais que je pourrais faire tellement mieux.
La preuve est que le capitaine Bruyas est malade, et il a choisi de ne pas se faire soigner par le médecin de bord, mais par l'esclave dont je vous ai parlé dans ma précédente lettre. Je lui ai proposé d'ailleurs de l'examiner, mais il a refusé mon aide en disant qu'il avait tout ce qu'il faut. D'après la description des symptômes que m'a fait Abenah (c'est le nom de la négresse, exotique non ?), j'aurais pensé à une grippe. Mais une grippe ne dure pas si longtemps et n'est pas chronique. Abenah nomme ça la maladie des marais. Ce voyage a bien plus à m'apprendre que des techniques de navigation.

La vie sur le bateau est difficile, surtout que le Second, M. Dequennes, est un homme très sévère avec son équipage.
Un aumônier est également à bord, et vous savez ce que je pense de ces personnes. Ne faites pas lire cette lettre à maman, elle serait fâchée. Mais l'attitude de cet homme est ridicule ! Il a demandé à Colin et au Petit Tom de chasser les goélands puisqu'ils forniqueraient d'après lui. Pourquoi ne les marie-t-il pas si cela le gêne autant ?

Ne vous inquiétez pas père, je raconte toutes ces choses qui peuvent vous amener à penser que j'ai embarqué auprès d'un équipage de déments, mais je suis très bien traitée. Je suis bien nourrie, j'ai une cabine dans l'espace des officiers que je partage avec mon cousin, et l'on ne m'a jamais demandé de faire une tâche ingrate à ma condition.

Je suis sur le point de partir visiter la ville. M. De Ville-mann m'a proposé de m'escorter, et je dois avouer que cela me rassure grandement.
Ma prochaine lettre risque d'être beaucoup plus longue à venir, nous nous préparons à traverser l'océan Atlantique.

Embrassez tendrement maman de ma part, et prenez bien soin de vous. Vous m'accompagnez chaque jour en pensée dans ce voyage.

Votre Primerose qui vous aime


___________

Lettre en attente d'expédition

Cher père,

Voilà plusieurs jours que nous avons repris la mer depuis Santa Cruz, qui est une ville culturellement très hétéroclite. Mon espagnol m'a été utile et j'y ai vu des choses bizarres et fascinantes. Mais le voyage est bien plus compliqué depuis notre second départ.

Le capitaine est mort. Sa maladie l'a emporté, mais son état empirait avec le temps. L'issue ne pouvait être autre, mais je regrette qu'il n'ait accepté mon aide quand je lui ai proposé. L'équipage cherchait un coupable, et c'est sans surprise qu'ils ont porté la faute sur l'esclave du capitaine. Elle manque à l'appel depuis sa mort, l'équipage pense qu'elle a sauté par-dessus bord au vu des propos de l'enseigne second, M. De Ville-Mann, qui affirme à tous avoir vu une personne sauter à la mer et s'enfoncer dans les abysses. Peu importe les rumeurs finalement, je ne crois pas qu'il existe pire condition que ce qu'elle vivait là-bas. J'ai entendu beaucoup de choses sur ces gens. Certains me racontait qu'ils nous étaient inférieurs, pas vraiment humains. Peu, mais quelques-uns, disaient qu'ils étaient identiques à nous, pas plus, pas moins. Ce que j'ai vu, c'est simplement une femme arrachée à sa terre, asservie à un rôle d'objet, que l'on traite de façon plus misérable qu'un animal.
M. Dequennes a pris le rôle de capitaine, et la sévérité sur le bateau n'a fait qu'augmenter depuis le décès. M. De Ville-Mann aussi est dur avec les hommes, et l'équipage est de plus en plus fatigué et mécontent. Je crains que s'ils ne freinent pas leurs ardeurs, cela leur retombe dessus.

Mais la veritable catastrophe est que notre navire se trouve au milieu d'une tempête. Le vent et la pluie font rage, je n'ai pas le droit d'accéder au pont. Les vagues frappent le bateau avec une force impressionnante. Je sais que nous avons déjà perdu des hommes. Le bateau tangue temps que les hommes souffrent de fortes nausées quand ils ne se blessent pas. Je n'ai pas souffert du mal de mer, pas même un haut le cœur. Mais je suis épuisée de devoir tant travailler pour aider l'équipage. J'ai délaissé mon poste d'assistante pilote pour quelques jours, qui est, de toutes façons, inutile pour l'instant, pour me reprendre mon rôle de médecin.
Les officiers commencent à dire que la tempête se calme. La chance revient enfin.

Je suis vraiment désolée père de vous causer autant d'inquiétudes, mais si cette lettre vous parvient, c'est que nous avons touché terre et que je suis en sécurité.

Embrassez mère de ma part, et continuez à prendre soin de vous. La pensée de vous savoir au chaud en sécurité à la maison m'a était d'un grand secours par ces journées difficiles.

Votre Primerose qui vous aime.


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Lettre en attente d'expédition

Cher père,

Depuis la fin de la tempête, notre condition ne s'est guère améliorée.
Les vents violents nous on fait dériver de notre position, nous ne connaissons pas notre position. Les navires faisant partie de notre groupe et la frégate devant nous escorter, ont disparu. Nous ne savons pas s'ils sont enfouis dans les eaux ou perdus au large comme nous.

Nous avons subi de lourdes pertes dans nos vivres, et le rationnement est de rigueur. La discipline s'est encore renforcée, les erreurs sont punies plus sévèrement.
L'équipage commence à montrer des faiblesses suite au manquement de nourriture, et ils montrent des symptômes de malnutrition. Certains commencent à évoquer une épidémie, mais il n'en est rien. J'essaie de leur expliquer, mais même dit haut et fort à tout l'équipage à la demande de M. De Ville-Mann, je n'arrive pas à me faire entendre. Des superstitions affolent l'équipage. Des racontars de marin qui disent que les fantômes des morts de la tempête viennent les hanter. Il faut dire que l'absence totale de vent, depuis la fin de la tempête, ne fait qu'alimenter leurs légendes.

Certains commencent à voler, d'autres à manigancer. Cela a même mené à un meurtre dans nos cuisines. Les responsables ont été plus que punis par la mort. Certaines fois juste plus lente à venir que les autres.

Je suis le plus possible auprès d'eux, afin de soulager leurs petites douleurs et apaiser leurs souffrances. J'espère par ces petites actions calmer leurs esprits afin d'éviter une mutinerie contre leurs supérieurs qui les traitent de façon méprisable.

Je pensais que le retour du vent ravirait l'équipage, mais ce matin nous avons eu la surprise de rencontrer un navire anglais qui, de toute évidence, n'a pas eu vent de la fin de la guerre entre nos deux nations.
J'ai été envoyé directement dans ma cabine, afin de me protéger. Je vais bien, je n'ai pas été blessée, mais certains des hommes du navire oui. Je vais proposer mon aide au chirurgien, qui acceptera ou non.

Des hommes m'ont dit que nous avons semé les anglais. J'entends de l'agitation dehors et Bastien m'a dit qu'un navire sans étendard se trouve à portée de vue. Peut-être pourront-ils nous indiquer la terre la plus proche, l'espoir revient père.

Je sens mon rêve s'approcher, le nouveau monde est à portée de main. J'ai le pressentiment que tout va bien aller maintenant, réjouissez-vous pour moi père. Ce voyage a été difficile, mais je me découvre bien plus forte que je ne le pensais. Votre petite fille n'est plus une enfant

Oh père, pardonnez-moi de vous causer tant de soucis. Là ne sont en aucun cas mes intentions. Mais tout va s'arranger.

Prenez bien soin de maman, et protégez son cœur de vives inquiétudes en adoucissant mon récit quand elle vous demandera de mes nouvelles.
Mais malgré toutes ces épreuves, je vais très bien. Prenez soin de vous père.

Votre Primerose qui vous aime.


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24 Oct 2018 21:18 #73906

Vos récits sont magnifiques, merci infiniment !!!

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25 Oct 2018 16:08 #73918

Vous n'avez pas peur de la mener à sa mort avec votre acte ?
La mort... elle ne pouvait pas être ignorée.
Elle devait le savoir, surtout cette mort la !
Elle n'avait pas envie de faire ça. j'espère qu'elle n'en subira pas de conséquences définitives.
Oui, il est trop tôt pour elle. Elle doit voguer encore.
Pour quoi, pour mourir aussi misérablement ?
Elle pourrait mourir maintenant... avec honneur...
En entrainant tous les autres...
Son destin est plus grand, elle ne doit pas venger, mais empêcher d'autres morts.
Nous sommes d'accord, nos enfants ont plus
besoin d'aide et de protection que
de vengeance.

Ce n'est pas pour la vengeance, c'est pour le respect.
Une vie pour une vie.
Oui, et nous comprenons. Mais comment faire pour qu'elle survive maintenant ? Elle n'a pas choisi cela.
Je peux faire en sorte qu'on
pense qu'il est mort de
sa maladie.

Et je l'amènerai sur l'autre terre des esprits.
Elle retrouvera d'autres enfants, c'est bien.
Si notre sœur le veut bien, elle fera plus que les retrouver.
Elle l'a déjà chevauchée, je pense qu'elle l'aidera aussi.


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25 Oct 2018 16:51 #73921

Très mystérieux :-?
Mais j'ai l'impression que la magie a une part bien plus importante que je le croyais dans ce scénario ^^


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