- Messages : 653
Dans l'idée je te suis si Seb est d'accord. L'idée de quelques sessions sandbox, je suis totalement pour !
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Depuis le temps que j'attendais de pouvoir l'écrire cet échange !!!
Mouahahah je me suis bien amusée à le faire (pas de raisons qu'il n'y ait que vous qui martyrisiez cette pauvre Primerose)
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Yeah ! la fin des chaussures !
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RE: Sandbox
À partir de maintenant, la campagne est effectivement passée en mode "sandbox".
Les prochains scénarios de la campagne officielle ont plus de sens s'ils ne s’enchaînent pas directement les uns avec les autres, et si on laisse un peu de temps entre chaque.
J'ai des scénarios prêts au cas où, mais vous êtes des pirates, et vous êtes libres de faire vos propres choix (c'est pour ça aussi que j'insiste pour que vous ayez les rôles de décision dans votre équipage, c'est moins drôle sinon :D).
La campagne reprendra occasionnellement le premier plan cela dit, et elle pourra venir mettre un peu de chaos dans vos plans !
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Dans la caboche d'Octavio:
Salut San Augustine! On s'est bien marré chez vous, les brûlés, HAHAHAHAHA. Je vois encore la fumée noire d'ici. J'espère qu'ils y en a qui ont survécu quand même. Histoire qu'ils en fassent des cauchemars et qu'ils terrorisent les voisins en racontant. Je peux pas être partout, mais la peur, si.
Bon prochaine destination, chez les lamapalousa, un truc dans le genre. Pourquoi ils veulent rentrer chez eux, ils sont sur un sacré beau navire. Veulent pas devenir marins les guerilleros? On dirait pas, baaaaah, on est pas tous sensibles à la beauté. Rien ne vaut la mer, si ce n'est la mort ... des autres.
Ohohoho, j'ai demandé à Petikrakra, ils vont m'apprendre à tanner quand on sera chez eux, ça va être bien. Il croyait que c'était pour apprendre à tanner de la peau de Gros-Lézard.... pfff
haha ... haha ... MOUHAHAHAHAHA.
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J'ai bien aimé l'idée de Primary pour le dialogue entre nos deux personnages, puisque ça n'arrivera pas en jeu. Autant donner une idée de l'ambiance qui règne entre les deux.
Pour clarifier les choses, légende de mon écriture:
comme ça, c'est la narration
*Comme ça, ce sont les pensées du personnage "actif"*
"Comme ça, ce sont les paroles des personnages" avec un nom en gras pour spécifier qui parle, sinon c'est le personnage actif.
Les musiques qui représentent les personnages, il faut combiner les deux ambiances pour avoir une idée:
Octavio:
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Coucou, niveau direction sandbox de la campagne, je rejoins le coté "devenons de vrais pirates".
- aller recruter à Nassau
- faire une vraie prise
- libérer les frères sur la côte de Floride
- devenir célèbre
Enfin, ca se sont plutôt les aspirations de Trévor, Abenah se laisse plutôt porter par les flots et les lwas, et a des buts plus... subtils. Il y a néanmoins une chose qui a tinté à ses oreilles, et dont elle aimerait retrouver la piste. C'est une histoire de pièces de monnaie venues du pays des géants, entendu dans une boutique étrange des Açores.
Ceci dit, je ne serai pas là les prochains mois. Du coup, je vous laisse commencer la partie Nassau/prise/escadre, en espérant pouvoir vous rejoindre au plus vite.
Vous pouvez mettre Trévor dans une petite fiche si vous le souhaitez ^^
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Don Alejo « La Morena » Onza de Llama Duende y Seda
Don Alejo Onza de Llama Duende y Seda est un Hidalgo dont la seule richesse est la longueur de son nom.
L’innocence :
Il est le fils cadet d'une famille de petite noblesse andalouse dont les terres sont non loin de Huelva. Son père, Ulises Onza de Llama Duende y Seda est très à cheval sur l'honneur de son nom mais n'a jamais eu la fibre d'un gestionnaire : ses coffres sont perpétuellement vides. Le peu d'or disponible pour l'éducation de ses enfants sert à financer une académie militaire pour Roberto, le fils aîné. Et s'il en reste, c'est pour doter Iseo, sa sœur puînée, en espérant qu'elle trouve une place à la cour ou qu'elle fasse un bon mariage.
Et pour Alejo, l'enfant de trop, il reste ce qu'il y a de moins coûteux : la robe de prêtre.
Né dans une famille unie et aimante, bercé par les histoires de son grand-père, Umberto, aventurier en son temps, Alejo se rêve en Maître d'arme à la cour du Roy ou en Conquistador et n'attend que de grandir pour se couvrir de gloire. Mais ce n'est pas ce que lui réserve son père et l'amertume d'une vie promise à la prière le transforme en frondeur, en insoumis.
Quand l'âge vint où il lui fallut renoncer aux épées de bois, aux cachettes dans la paille, aux fanfaronnades auprès de sa sœur pour prononcer ses vœux, il s'enfuit.
Les mains vides mais les yeux plein de rêves, il s'engage dans la marine de guerre Espagnole.
L’envolée :
Jouant des coudes comme de son nom, Alejo est devenu servant de pièce rapidement avant de progresser petit à petit. Il découvre la douleur la vraie vie et la noirceur du monde entre la précarité de la vie des colons, les massacres des indigènes et les traitements infligés aux esclaves. Pour y survivre, il apprend à rendre son honneur plus pragmatique pour faire face à un monde loin des contes d'enfants. Il apprend surtout quel est le prix payé pour la fortune des grandes familles d’Espagne, éloignées et aveugles à tout cela.
Son éducation et son esprit lui permettent de se faire remarquer et de progresser dans l'artillerie pour laquelle il se découvre plutôt doué. Pour autant, il quitte rapidement l’armée pour partager la vie de plusieurs équipages civils où il trouve sa place à défaut d’y trouver fortune.
La chance d’une vie :
Alejo est chef de pièce, nouvellement engagé sur un navire de transport qui a le besoin urgent d’une meilleure défense pour un voyage important. Il est sans doute le seul à parler Espagnol dans l’équipage et surprend quelques mots vite étouffés. La passagère est une femme et elle est prisonnière. Son sang ne fait qu’un tour, il doit la libérer à tout prix.
Lors d’une escale sur un îlot désert pour faire de l’eau, alors que la jeune femme est autorisée à sortir se dégourdir les jambes, il déclenche un incendie en cale. Et lorsqu’un maximum d’homme s’affaire à l’éteindre, il profite de la cohue pour mettre le feu à la Ste Barbe, sacrifiant navire et équipage.
Pour ceux qui étaient à l’extérieur, il compte sur ses pistolets, un baril de poudre bien étanche et les pluies régulières en cette saison.
La belle sauvée, il se présente à elle comme étant un noble espagnol, naufragé sur cette île depuis peu. Les jours qui suivent sont sans doute les plus beaux de sa vie, lui laissant avant qu’ils ne reçoivent des secours, une vision de ce que pourrait être le paradis.
Le père de doña Isabella - un gouverneur - le reçoit à bras ouverts, en héros. Il lui offre généreusement une rapière de grand prix, qui était une part de la rançon exigée (sans doute influencé par les caprices de sa fille) et lui fait intégrer la bonne société.
Mais les bonnes choses ont un prix et celui-ci prend la forme d’une grossesse infamante. Doña Isabella est renvoyée sur le continent par son père tandis qu’Alejo doit fuir sa colère par une simple fenêtre.
La Murène :
L’hidalgo doit s’éloigner des milieux espagnols et se faire oublier. Il commence à accepter des missions plus aventureuses, moins légales. Il fréquente quelques flibustiers, travaille beaucoup avec les français. L’apogée survient lorsqu’il est engagé sur l’expédition Cassard en 1712. Lors d’une bataille, alors que son navire est durement frappé par les tirs ennemis, il prend spontanément le commandement de sa bordée alors que Canonnier et Maître-canonnier sont tombés. Il réussit à ordonner 2 salves de tirs dans le tumulte, juste assez pour déstabiliser l’assaut adverse et gagner le temps nécessaire à l’organisation de la défense.
Il y gagne son surnom, « La Morena » et un poste de Canonnier jusqu’à la fin de la campagne.
La colère :
« Mon très cher frère,
C’est le cœur et l’âme remplis d’une profonde tristesse que je prends ma plume pour t’annoncer cette terrible nouvelle : notre frère Roberto est mort. Mort au combat, mort en héros comme ils disent (…)
Nous savons tous la vérité et nul n’ose la prononcer. Sa réussite et son courage faisaient de l’ombre à de plus grands noms et à leurs fils. Alors il a reçu en "récompense" un grade supérieur et une affectation "glorieuse" en première ligne, sur une mission suicide. Il n’a pas failli à son devoir (…)
Si tu pouvais voir père… Ses cheveux ont blanchi en une semaine. Les médecins ont diagnostiqué une maladie de langueur. On craint qu’il ne meure de tristesse. Il répète sans cesse que par sa faute, ses deux fils sont perdus (…) »
Les larmes et la rage submerge Alejo. Son frère, son modèle, son idéal… Le Bien n’est donc pas récompensé. Ce monde n’est qu’une Mascarade où seuls le pouvoir et l’or règnent.
Il est temps de rentrer dans ce jeu, il est temps de rendre coup pour coup.
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J'A-DO-RE
un autre espagnol !!!! Et ce nom hmmm trop cool!
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Primerose venait de regagner le bateau. Don Alejo avait si gentiment proposé de l'accompagner, elle s'était sentie en sécurité. Mais l'idée de dormir ailleurs que sur le bateau ne l'enchantait guère. Elle aurait pourtant aimé passer la nuit dans un lit à peu près confortable. Mais elle se sentait bien trop en danger seule dehors.
Elle mettait un peu d'ordre dans ses affaires, et relisait la liste du matériel et des herbes qu'elle devrait acheter pour procurer des soins.
Du papier blanc et une vieille plume devant elle, elle savait qu'elle devait le faire. Cela faisait bien trop longtemps, et elle leur devait la vérité... Ou au moins une partie. Elle attrapa du matériel et commença à écrire.
"Cher père
Je sais, cela fait bien longtemps que vous n'avez pas eu de mes nouvelles. J'en suis sincèrement désolée.
Mon voyage a pris une tournure innatendue, et mes plans ont bien changé.
L'idée d'ouvrir mon propre cabinet est abandonné, ou au moins reporté pour un long moment. J'ai trouvé un poste de chirurgien à bord d'un navire, et cette situation me plaît. Je sais que vous devez vous faire énormément de soucis en lisant ces mots. Et très probablement que mes conditions de vie sont inapproprié à ma condition, du moins celle que vous voudriez que j'ai en tant que jeune femme.
Mais je me suis mis à écrire mon propre roman. Un roman d'aventures où le personnage principal est une femme.
Je vous en prie, ayez l'ouverture d'esprit pour essayer d'accepter mon choix.
Bastien accompagne toujours mes voyages, et je suis protégée là où je suis.
Ne croyez en rien que mes choix sont un signe d'ingratitude envers tout ce que vous avez fait pour moi.
Je vous laisse le soin de décider ce que vous direz à mère. Vous saurez bien mieux juger que moi quels mots pourraient lui causer du tort.
Je vous embrasse tendrement père. Merci pour tout ce que vous m'avez appris et tout l'amour que vous m'avez donné.
Primerose"
C'est avec l'estomac noué que Primerose reposa la plume. La lettre serait postée le lendemain.
Du bruit provenant du pont signalait que quelques hommes de l'équipage fêtait la récente prise. Et après une très courte hésitation, elle monta les rejoindre. Quitte à faire partie d'un équipage de pirates, autant l'être pleinement.
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Primary écrit: Quitte à faire partie d'un équipage de pirates, autant l'être pleinement.
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« Ma très chère sœur,
Il se passe trop de temps entre chacune de mes lettres. Je le sais et tu peux m’en blâmer mais tu vois, je ne t’oublie pas.
Et si je t’écris ce jour, c’est parce que j’ai des nouvelles importantes à t’annoncer. Bonnes ou mauvaises, graves ou légères, je te laisse en décider.
En tout cas, j’ai choisi de participer moi aussi à la grande Mascarade de ce monde. J’ai renoncé au rôle que m’a attribué le nom que je porte. J’ai renoncé à mes chimères. Le prix à payer pour cette leçon a été très cher mais nous savons tous les deux que le Bien n’est pas récompensé et qu’il n’est qu’un leurre et non un idéal.
Ainsi, pour être plus bref, j’ai rejoint la piraterie. Un mot qui sent le soufre mais qui ne signifie rien d’autres que mes actions sont désormais réalisée pour moi et non pour un puissant. Et crois-moi, elles ne sont ni meilleures, ni pires que celles auxquelles j’ai pris part lorsque j’étais dans la marine royale ou sur les flottes de commerce.
Je vis désormais sur un beau navire qui appartient à son équipage – et non l’inverse – avec une nouvelle famille pleine d’hommes et de femmes venant de divers horizons, suivant divers idéaux.
Sans doute, je finirai pendu. Peut-être, je finirai riche. Mais entre temps, je ferai payer sang et or à ceux qui nous dirigent.
(…)
Tu trouveras avec cette lettre une petite pierre – plus facile à faire voyager discrètement – que je t’offre pour aider à tes besoins et à ceux de la famille. Elle vaut environ 35 doublons, fruits de notre première prise. N’ait pas de scrupule à l’utiliser : tout l’or de l’Espagne est couvert de sang, ni plus ni moins que cette pierre.
(…)
Prend soin de toi et de notre famille,
Ton dévoué,
Alejo. »
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Alba était installée dans le fond de la taverne.
Assise sur un banc, adossée contre un mur, le pied posé sur la place à côté d'elle, elle scrutait les hommes de l'équipage qu'elle avait suivi afin de fêter leur dernière prise.
Mais elle restait calme, un verre d'un alcool plutôt bon dans la main, en repensant aux jours qui venaient de s'écouler.
Elle avait repris son rôle de capitaine. Mais ce n'était pas une victoire, ce poste personne n'en voulait. Et Richard qui ne postule pour aucun rôle d'officier... elle sentait qu'il préparait quelque chose. Mais ce rat est bien trop fourbe pour laisser paraître ses intentions. Et elle les découvriraient sûrement à ses dépends.
Et maintenant, elle devait s'imposer comme capitaine auprès d'un équipage qui vient de mondes très différents. Elle n'avait jamais eu autant de petits nobliaux à commander. Et ce De Sassignan, serait il à la hauteur en tant que second ?
La dernière prise était une belle réussite. Le butin récolté avait de la valeur. Et ce n'était que le début d'une longue série de succès, elle le sentait.
Ils n'avaient pas recruté dans cet équipage. Mais quand ce capitaine a demandé à se rendre, son regard suplicateur, purulant de pitié, l'avait dégouté. Aucun homme n'avait montré la moindre gentillesse envers elle tout au long de sa vie. Et voilà qu'ils osaient demander grâce.
"- Pitoyable" s'exprima-t-elle, mélangé à un petit rire, avant de prendre une gorgée.
Cette bataille était belle. Aucun mort de leur côté, un butin conséquent, et des témoins de leur massacre.
"quand tu raconteras cette histoire, tu diras qu'un papillon a amené la mort sur ce navire, et que le chien de l'enfer s'en est delecté". Un sourire sadique se dessina sur son visage. Elle était fière de ce qu'elle avait fait. Pas de la souffrance causée. Cela n'avait aucune importance pour elle. Mais de la légende qu'elle avait commencé à construire. Sa légende.
"Le jour où je mourrai, je veux que mes ennemis prononcent mon nom avec terreur, toutes les femmes que j'ai eu avec délectation, et mes camarades avec admiration".
Alba Mariposa, capitaine de l'Horizon. Quel beau nom pour un navire.
Son ego était flatté et on orgueil grandissait. Mais la réalité la rattrapa. Alejo avait soulevé un point véridique. Octavio devenait de plus en plus violent et effrayant.
Alba le considérait comme un des meilleurs membres de l'équipage. Mais le spectacle d'horreur qu'il offrait aux hommes à chaque combat devenait de plus en plus effrayant. Il ne prenait son plaisir que dans la souffrance des ennemis. Mais un jour cela pourrait dégénérer. Et s'il s'en prend à l'équipage...
Avait-elle, à ce jour, encore pleinement le contrôle sur lui ? Sa soif de sang ne commençait-elle pas à avoir plus d'ampleur que son respect pour la chasse partie ?
De par ses persuasions, Alba n'avait pas peur de lui. Mais peut-être devrait-elle...
Mais l'heure n'était pas aux craintes mais à la célébration. Alba finit son verre d'une traite, se leva et s'approcha d'une prostituée au visage fin et aux jambes élancées. Elle lui écarta doucement les cheveux pour lui murmurer quelque chose à l'oreille. La catin lui sourit et l'attrappa par la main, et les deux femmes partirent discrètement vers l'une des chambres de derrière.
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Et voici l'historique de mon second perso, que vous rencontrerez sans doute bientôt. Et jetez un coup d'œil à celui d'Alejo, je le mettrai bientôt à jour
Agatòn "Neuf as" Iñurritegi
Agatòn a toujours vécu près de la mer. Fils d’un négociant en poisson et membre de la famille Iñurritegi, reconnue pour sa prospérité dans tout le pays Basque. Après une enfance entre les étals de marché, il est engagé par son oncle, armateur, sur un bateau de pêche. Chaque navire Iñurritegi part avec un membre de la famille à bord pour qu’il apprenne le métier tout en s’occupant de la cambuse, de l’intendance et des comptes. Agatòn devient ainsi un Terre-neuvas, un rude pêcheur voguant près de Terre-neuve sur le Grand Banc de morue.
Au début de sa quatrième saison de pêche, son navire est pris dans une tempête et dérive au large privé de voile jusqu’à ce qu’un baleinier lui porte secours. Plutôt que tenter une difficile traversée retour sur un échec, il choisit de rester sur le navire.
Ignorant des superstitions de ce métier, il accepte contre prime de harponner un couple d’orques. Le mâle, mélanique, est pourtant décrit comme un représentant du diable par l’équipage. Son lancer manque la sombre bête, marquant d’une profonde entaille sa nageoire dorsale mais finit sa course dans le flanc de sa femelle. Treuillée sur le navire, elle met bas un fœtus sur le pont. La colère du prédateur est terrible et il s’attaque alors au baleinier, tentant de le détruire. Il faut tout le talent du timonier et la chance de vents favorables pour réussir à fuir jusqu’à terre.
Agatòn découvre alors le Nouveau monde et le vaste potentiel de commerce qu'il représente.
Il s'installe donc en Nouvelle-France pour y représenter sa famille et, profitant des réseaux basques nombreux dans la région, diversifie son commerce. Puis, petit à petit, il se rend compte qu'il y a mieux à faire et étend ses marchés le long de la côte ouest américaine. D’abord avec les colonies anglaises puis jusqu’à la Nouvelle-Espagne, bien plus riche en or. Durant ces quelques années, il multiplie les contacts et les opportunités. Et naturellement, il se tourne vers la contrebande et le recel.
L’apogée de sa réussite devient sa déchéance : Agatòn a misé gros pour pouvoir intégrer un navire, chargé de ses possessions, dans la Flotte des Indes, pour un retour sans danger jusqu’en Europe. Un ouragan renversa la donne…
Repartant de rien, Agatòn décide d’associer son sort à celui d’un équipage pirate prometteur pour se refaire.
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RP Primerose-De Sassignan.
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RP mouvementé Primerose-Don Alejo
(les RP, c'est le bien XD)
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Les contes de fées ne sont pas seulement de jolies histoires. Ils sont là pour éduquer la jeunesse et les prévenir des dangers qui rôdent autour. Ils étaient les premières lectures de Primerose lorsqu'elle n'était qu'une enfant. Elle s'imaginait, comme la plupart des petites filles de son âge, rencontrer un beau prince charmant, qui saurait la conquérir et la combler en l'emmenant vivre d'extraordinaires aventures.
Mais elle n'avait pas su lire entre les lignes. Elle ne savait pas encore que le grand méchant loup a bien plus de ruse qu'il n'y paraît pour manger l'enfant naïve…
Alors qu'elle avait 13 ans, Primerose fit la connaissance de M. Wilbur FUDGE. Elle jouait tranquillement dans sa chambre ce jour là, et s'amusait à lire de folles histoires qu'elle avait écrites pour ses poupées. Entendant les bruits de pas de sa mère approcher, elle rangea vite ses écrits sachant très bien qu'elle n'aurait pas approuvé leur contenu. Sa mère ouvrit la porte de sa chambre.
"- Primerose, un vieil ami de ton père est ici. Vient donc le saluer et prendre le thé. Et recoiffe toi, ton noeud ne tient plus du tout. Et pour l'amour du ciel met donc une paire de souliers ! On ne se ballade pas pieds nus quand on est bien éduquée."
Primerose rejoignit sa famille au salon, où elle était attendue. Son père se leva pour l'accueillir.
"- Ah Primerose ! Vient là que je te présente. Voici M. FUDGE, un célèbre astronome qui a appris à ton père tout ce qu'il sait. J'étais à l'époque son apprenti, et il m'a transmis sa passion."
Un homme, fort bien habillé, se releva de la banquette. Il avait les tempes grisonnantes et les cheveux coiffés en arrière. Grand, élancé, très charmant du haut de ses 42 ans.
Primerose effectua une petite révérence devant l'invité.
"- Je suis enchantée de vous rencontrer Monsieur FUDGE.
- Et bien ! Que voilà une enfant fort gracieuse et bien élevée ! s'exclama son interlocuteur, avec un fort accent anglais. On m'a dit, Primerose, que tu étais une lectrice insatiable. Je t'ai porté là un petit présent qui j'espère te ravira."
Il tendit à Primerose un objet emballé dans un fort beau foulard rouge. Quelle fut sa joie lorsqu'elle découvrit qu'il contenait un ouvrage nommé "Histoire et contes du temps passé. Les contes de ma mère l'Oye" de Charles Perrault.
Le sourire de Primerose exprimait toute la joie qu'elle pouvait ressentir. C'était là un fort beau cadeau. Un livre coûte cher, et celui-ci lui n'appartenait qu'à elle. Le premier ouvrage de sa bibliothèque personnelle.
"- Oh merci mille fois monsieur FUDGE. Je le chérirai comme le plus beau des trésors."
Monsieur FUDGE ne resta pas longtemps cette fois-ci, mais il venait régulièrement faire de courts séjours dans la famille Legreffier, quand il avait à faire en France. Et chaque fois Primerose se réjouissait de le voir et attendait impatiente sa prochaine visite. Il lui parlait d'astronomie mais aussi de bien d'autres choses. C'était un homme intelligent et instruit, et Primerose buvait ses paroles.
Elle portait constamment le foulard qui avait servi à emballer son cadeau.
Il n'était d'ailleurs, lorsqu'elle eut 15 ans, plus en très bon état, usé par le temps.
Mais elle le portait encore, au grand dam de sa mère, qui voulait qu'elle le change vu son piteux état. Elle l'avait noué dans ses cheveux lorsque monsieur FUDGE vint séjourner peu de temps après son anniversaire. Elle était toute excitée de le recevoir, s'imaginant déjà les longues conversations dans les jardins.
Le premier jour de ce séjour, Primerose était dans le cellier, à la demande de son père, pour récupérer un objet. Elle vit monsieur FUDGE rentrer, cachant quelque chose derrière son dos.
"- Te voilà devenue une belle jeune femme maintenant Primerose. Du haut de tes 15 ans, tu n'es plus une enfant. Je t'ai porté pour l'occasion un petit présent."
De sa main cachée, il lui tendit un foulard rouge, de bien meilleure qualité que le précédent. Primerose affichait un sourire ravi, plein de gratitude.
"- Oh mille fois merci Monsieur FUDGE. Vous m'avez toujours couvert de cadeaux merveilleux, et je ne trouve plus assez de mots pour vous exprimer ma reconnaissance.
- Jolie Primerose, voilà un long moment que nous nous connaissons maintenant. Tu peux m'appeler Wilbur. Quand à la reconnaissance, tu sais l'exprimer à merveille, même si j'espère avec le temps le voir un peu plus concrètement".
À ses mots, il passa le foulard autour du cou de la jeune fille, et descendit sa main jusqu'à la naissance de sa poitrine.
"- Je ne saisis pas votre allusion monsieur. Attendez vous quelque chose de moi ?
- Ne joue pas les ingénues, j'ai bien perçue ton jeu. Tu croies que je ne vois pas tes petits sourires, tes regards. Tu as toujours été précoce pour ton âge. Et tu attends depuis longtemps ce moment "
Sa main commença à devenir plus pressante et entreprenante. Elle attrapa le foulard dans sa main droite et essaya de s'extraire de cette situation qui ne lui convenait absolument pas.
"- Je crois qu'il y a eu méprise sur mes intentions, et je vous demande pardon si j'ai pu vous induire en erreur. Mais..."
Elle fut assez violemment poussée en arrière quand elle essaya de se dégager. Alors les mains de l'anglais la comprimèrent et ses lèvres se posèrent sur son corps. Elle essayait de se débattre, dégoutée par ce qui était en train de se passer, quand les bruits de pas de sa mère approchèrent.
FUDGE s'empressa de chuchoter dans l'oreille de l'adolescente
"- Si tu dis un seul mot sur ce qui s'est passé, la carrière de ton père est finie" et il s'éloigna d'elle.
Sa mère ouvrit la porte
"- Allons Primerose, pourquoi es-tu si longue ? Oh un nouveau foulard ! Quelle gentille attention monsieur FUDGE. Vous gâtez bien trop cette enfant.
- Tout le plaisir est pour moi Madame Legreffier. Primerose est pour moi la plus plaisante des compagnies."
Et elle ne dit rien. Par peur, par culpabilité, par honte.
Lors de ses visites suivantes, elle faisait en sorte de ne jamais être seule avec lui, mais il arrivait qu'elle tombe entre ses griffes. Elle recevait des baisers qu'elle ne voulait pas recevoir. Il touchait son corps de manière répugnante, alors qu'elle disait non. Mais elle tenait tout cela sous silence. Parce qu'il menaçait la carrière de son père. Parce qu'il lui faisait croire qu'elle était responsable de ça. Parce qu'il lui disait que ses parents ne la croiraient jamais. Et elle le croyait. Ses doigts serraient parfois un peu trop les bras de Primerose quand il la menaçait ainsi. Et à chaque fois que ses parents annonçaient la venue prochaine de Wilbur FUDGE, son estomac se nouait, une nausée lui montait, et ses mains tremblaient.
Durant deux ans, il agit ainsi.
Quelques temps après que Primerose eut fêté son 17eme anniversaire, son persécuteur vint passer quelques nuits chez elle.
C'est lors de la deuxième, qu'elle fut éveillée par le bruit d'une porte qu'on ouvre. Lorsqu'elle se retourna, FUDGE était devant elle complètement nu. Nul besoin ici de détailler ses intentions, Primerose les avait compris aussi immédiatement. Et ce qui aurait pu se passer là aurait pu être assez affreux pour que je ne puisse le raconter, mais par chance elle se mit à pousser un cri, ce qui éveilla la maisonnée et obligea son agresseur à prendre la fuite.
Quand ses parents vinrent s'enquérir de sa santé, elle prétexta un cauchemar tellement effrayant qu'il paraissait vrai. Ils la crurent et regagnèrent leur chambre.
Pour la fin de cette nuit et les autres qui suivirent, elle bloqua l'accès à sa chambre grâce à un fauteuil habilement placé. Et elle ne dormait que très peu, mais pleurait beaucoup. Surtout lorsqu'elle entendait la poignée tourner en vain, signe qu'il essayait encore de pénétrer dans sa chambre...
Dans les semaines qui suivirent son cousin Bastien lui rendit visite. Il revenait d'une expédition et il lui raconta encore des histoires de ses merveilleux voyages. Son esprit vogait au fil de ses récits, et elle aurait aimé partir avec lui sur le champs.
Trois mois avant son 18eme anniversaire, alors qu'elle dînait avec ses parents, sa mère s'adressa directement à elle.
"- Primerose, nous avons une nouvelle qui va te réjouir, j'en suis sûre. M. FUDGE vient s'installer en France ! Il souhaiterait vivre proche d'ici. Nous aurons donc le plaisir de le voir bien plus souvent."
Aucun mot ne peut être assez forts pour décrire les sentiments de Primerose à cet instant précis. Essayer d'expliquer ce que ressent la victime d'un monstre, qui sent ses griffes se resserrer sur elle, est chose vaine. Je pourrais vous détailler ses réactions physiques et ses émotions les plus fortes. Mais ce ne seront que des mots, sans impact véritable, qui n'auront pas assez de profondeur pour pouvoir se mettre à sa place.
Juste... peut-être que sa pensée à ce moment précis vous permettra d'effleurer la vérité :
"je préfère mourir".
Son père nota son teint devenu pâle.
"- Tout va bien ma fille ? Te sens-tu souffrante ?
- Non père. C'est juste que... voilà bien longtemps que Bastien me parle de ses voyages à travers le monde. Et vous savez très bien que je ne pourrai jamais vraiment exercer en tant que médecin ici. Mais aux Amériques ils manquent cruellement de monde, et même une femme serait la bienvenue. Je sais que vous avez peur pour moi, mais je dois prendre mon envol à présent..."
La suite fait partie d'une autre histoire qu'on vous conte déjà. Une histoire de pirates, les grands méchants loups des mers. Mais s'ils ont les grandes dents, sont-ils pour autant les plus à craindre ? On ne retient pas assez la morale des contes parfois plein de sagesse. Car oui les apparences sont trompeuses.
"On voit ici que de jeunes enfants,
Surtout de jeunes filles
Belles, bien faites, et gentilles,
Font très mal d'écouter toutes sortes de gens,
Et que ce n'est pas chose étrange,
S'il en est tant que le loup mange.
Je dis le loup, car tous les loups
Ne sont pas de la même sorte;
Il en est d'une humeur accorte,
Sans bruit, sans fiel et sans courroux,
Qui privés, complaisants et doux,
Suivent les jeunes demoiselles
Jusque dans les maisons, jusque dans les ruelles ;
Mais, hélas ! qui ne sait que ces loups doucereux,
De tous les loups sont les plus dangereux."
Charles Perrault
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"M. Fudge
Je vous écris cette lettre afin de m'assurer que le message vous parvienne si le messager venait à faillir à sa tâche.
J'ai pu constater votre exigence de me voir revenir en France, sous la, contrainte musclée et brutales des méprisables ordures que vous avez envoyer me cueillir par la force. Je vous en renvoie l'un d'eux. Il se chargera de vous conter ce que mes compagnons ont fait à vos autres hommes de main.
Sage était votre décision de rester en France. Il aurait été triste que votre tête bien faite d'anglais connaisse quelques entaillades qui l'aurait amenée à vous donner une apparence aussi laide que votre âme.
Mais voici le message que votre pauvre foutriquet doit vous transmettre. Je préfère le répéter, il serait peut-être bien en peine d'oser employer les mots qui étaient les miens.
Restaient bien sagement en Europe. N'essayez plus de me chercher. Je ne deviendrai jamais votre épouse, car je préfère encore embrasser la mort. Restez bien caché, cela vous permettra de gagner un sursis jusqu'au jour où ma lame me vengera pour ce que vous avez osé me faire.
Vous pouvez croire votre chien qui vous affirmera que mon nom est recherché pour piraterie. Mon voyage a pris une tournure très inattendue. Et c'est pourquoi je peux vous affirmer aujourd'hui qu'il sera bien plus doux pour vous de mourir de ma main. Il serait fâcheux pour vous de tomber sur un des mes compagnons d'abord, qui aura bien moins de doigté que moi pour vous conduire doucement vers votre fin.
Je vous dis donc au revoir, car je vous promets que nous nous reverrons.
Primerose Legreffier."
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"Cher père.
Je me doute que la nouvelle a peut être déjà atteint votre oreille, et que je serai certainement, à l'heure où vous lirez cette lettre, une enfant désavouée.
Je ne démentirai pas ce qui vous a été conté. Probablement que les faits auront été déformés ou amplifiés, mais le fond sera vrai.
Mon nom est à ce jour recherché pour piraterie. Je sais très bien ce que vous aurez à en dire. Vous m'avez laissé partir seule avec mon cousin, et me voilà sortie du droit chemin, à vivre une vie débauchée, ou osons le dire, de forban. Mais croyez bien qu'au début c'était une question de survie. Mais je ne regrette rien.
Je sais que je serai l'exemple citée par les mères moralisatrices et les pères prompts à punir plus qu'il ne le faut. Peut être penserez-vous même ne pas avoir été sévère, trop permissif avec moi. Je suis désolée père, votre éducation m'a permis de devenir libre. Quelle indécence pour ma condition de femme, je le sais.
Mais avant que votre colère ne vous amène à employer des mots peu flatteurs, notamment vis à vis de mes mœurs, je tiens à vous rassurer. Mes compagnons de route sont bien plus protecteurs et respectueux envers moi que la gente masculine de France n'a pu l'être. Ils m'ont d'ailleurs secouru quand les galapiats de votre cher ami anglais sont venus me rafler en faisant preuve de brutalité.
Ce fameux ami anglais à qui vous avez osé promettre ma main. Vous m'aviez promis, père, de me laisser choisir, me laisser prendre ma décision. Désormais ce choix ne vous appartiendra plus, car je ne reviendrai pas en France.
Je me doute de la souffrance que cette situation vous apporte. Et je n'ose imaginer celle de maman.
Mais quelle aventure ! Vous n'avez pas idée.
Avec toute mon affection.
Votre Primerose, libre."
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Une fois les lettres achevées, Primerose fixa le tas de feuilles vierges dont elle avait récemment fait l'acquisition.
Le mélange de colère, de passion et d'espoir la poussa à en saisir une, et poser les premiers mots de son projet.
"Chapitre 1 : Loin de chez soi"
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Attention Prim' certains passages ne te plairont peut-être pas dans la deuxième et troisième partie
Juillet 1696, dans une ferme, dans les terres de Trinidad:
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Primerose - Octavio
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