Lycéenne / Magical girl ~Ame no ukihashi no ue no mahō shōjo~ [ 5/5 joueurs ]

Point de la nuit sur les questions de gardienne

La disparition de Yamagushi concernait finalement nos soucis “de gardiennes”.
Lorsque nous sommes arrivées à la maison qui sent le Yokaï, Haniko a utilisé son pouvoir sur la porte et s’est mise à hurler. J’ai du la calmer pendant que Shun’Shu et Miharu-Yokaï s’avançaient dedans. Haniko, une fois calmée, nous a averties que la maison était un nid de yokaïs et que deux personnes seraient venues.

Nous avons commencé l’exploration par la cave, fermée par une lourde porte de métal fermée par deux serrures. Là, on nous a lancé une boule de feu et nous avons tenté de poursuivre celui qui nous avait attaquées : une lanterne.
Nous avons alors entendu un bruit de vague et comme une explosion en provenance de l’entrée.
Nous avons trouvé une personne, possédant la bague de l’eau : Kuronuma.
Miharu-Yokaï est alors devenue Miharu-Yoseï.
Kyuyu, en la voyant l’a reconnue : elle l’avait vue lorsque nous avions été attaquées par le Baku et elle l’avait aidée à le chasser.
Kyuyu nous a emmenés dans un autre monde le temps d’une discussion de présentation sous nos “formes lycéennes” de qui nous sommes et de notre mission, et de la nature d’esprit de la lanterne.
Je me suis transformée devant elle pour lui montrer la transformation en gardienne et nous l’avons invitée à faire de même. Nous lui avons aussi parlé de la “télékyuyunication” et possuée à utiliser son pouvoir pour en prendre connaissance. Elle a alors fait sortir un requin d’eau de ses mains et créé un bouclier.

J’aurais aimé avoir plus de temps pour lui expliquer et qu’elle maîtrise ses capacités, mais… c’est un luxe que nous n’avions pas. Nous avons dû alors retourner dans la demeure. J’avoue que je me suis beaucoup inquiétée pour elle, qu’elle soit blessée ou pire, tuée… Mais non, heureusement.

Nous avons entrepris de continuer la visite de la demeure en nous rendant cette fois à l’étage. Nous avons entendu des bruits de pas et sommes tombés sur des bakezoris.
Shun’Shu a tenté de les convaincre de nous ouvrir la porte de la cave, mais ils nous ont attaquées.
Une fois que nous avons terminé de les combattre, nous avons continué nos recherches au rez-de-chaussée.
Dans la cuisine, nous avons trouvé, sous l’évier, un bouton qui nous a permis d’ouvrir un des deux loquets de la porte de la cave.
Le deuxième bouton se trouvait dans la salle de bain, à l’étage où nous avons du reprendre nos fouilles précédemment interrompues.
Une fois les deux loquets ouverts, un karakasa est arrivé et nous l’avons vaincu.

Dans la cave, très très encombrée, nous avons senti une présence. J’ai sorti les ailes afin de le pousser à sortir mais il n’a hélas pas réagi.
Dans un recoin, au niveau de la cave à charbon, il y avait une armure de samouraï… En nous voyant, elle nous a attaquées…
Afin de lutter contre elle, nous avons dû créer une nouvelle attaque, mêlant les pouvoirs de Haniko, Kuronuma et moi : Le Jugement des Flots. Cette attaque prend la forme d’un espadon d’eau enflammé, dont le coeur est un trou noir.

Une fois l’armure vaincue, nous avons repris les recherches dans la cave. Kuronuma a alors entendu du bruit provenant d’un mur. Nous y avons trouvé une porte cachée.
Et derrière… une pièce avec un globe lumineux et Yamagushi qui avait l’air mal.
Miharu-Yoseï est immédiatement sortie, elle se sentait mal.
Nous avons récupéré Yamagushi et… le feu bleu s’est déclenché.
Nous avons fui et surtout enjoint Kuronuma à en faire tout autant aussi.

Le feu bleu a pris toute la demeure…
Nous avons laissé Yamagushi dehors, à quelques mètres pour qu’il soit pris en charge par les pompiers.
Miharu-Yoseï et moi sommes restés dans la bulle d’invisibilité pour surveiller : personne ne s’est approché du feu et il ne s’est pas propagé ailleurs. Seule la maison des yokaïs a brûlé.

Kuronuma est rentrée chez elle avec Shun’Shu et Haniko : elle habite en réalité juste à côté.
Une fois sûres que le feu resterait sur place et Yamagushi pris en charge, nous sommes rentrées chez nous…
Il semblerait donc bien que celui qui était derrière le massacre du monde des esprits agisse aussi dans notre monde. Et très certainement, il est peut-être lié à la disparition de l’Empereur…
Il nous faut continuer d’être prudentes, voir, s’il est encore possible de l’être davantage, de redoubler de vigilance.



Gojo, le 30 juin 1988

Point sur les questions des gardiennes

Comme c’est habituel ces derniers temps, Miharu n’a pas souvenir de ce qu’il s’est passé hier soir. Elle pense ne pas être venue.
Elle n’avait pas non plus souvenir de Kuronuma, ni remarqué la bague de l’eau.
J’ai l’impression que les choses empirent concernant Miharu… J’espère juste me tromper !

Nous avons aussi “perdu” la gardienne de l’équilibre : le professeur Honoki a prévenu la classe que Hakuma ne reviendrait pas. Elle est partie en traitement à Tokyo… J’espère qu’elle ira mieux un jour !

Nous avons prévenu le professeur Honoki que Kuronuma est la gardienne de l’eau. Et nous lui avons signalé que Yamagushi avait été enlevé par des démons. Son silence l’a mis en danger.


Point sur les questions du lycée

Ce matin, pas de mot déplacé accroché au mur.
Il y a une nouvelle élève dans notre classe : Kunonuma Shimizu.
Sakamae était malade : elle sentait fortement l’alcool… A midi elle s’est faite harceler et n’est pas revenue cet après-midi.

Gojo, le 01 juillet 1988

Point du soir sur les questions du lycée

Sakamae était absente aujourd’hui.
Il n’y a rien d’autre à signaler concernant la question du lycée.


Point du soir sur les questions de gardiennes

Ce soir, nous nous sommes retrouvés à la maison pour préparer le voyage à Osaka. Nous avons défini les endroits à visiter pour chercher l’entrée de la demeure de Zocho.
Nous avons donc arrêté les endroits potentiels sur :
- le château d’Osaka
- Osaka Castle Hall
- l’aquarium
- Tsutsukentaku, la tour qui mène au ciel
- le théâtre Kabuki
- le zoo
- le musée des sciences
- le musée des arts
- les temples, dont le temple de Shitenho (le temple des Rois Célestes)
- les restes de l’exposition universelle
- le quartier d’affaires, avec une nouvelle entreprise naissance, Capcom, Sanyo, Nissin, Panasonic et Nakayama. Même si j’aimerais éviter Nakayama, je ne veux pas de questions…

Sun’Shu a aussi appelé sa soeur pour l’enregistrement de Haniko. Nous avons rendez-vous dans un restaurant à côté du studio.



Gojo, le 02 juillet 1988

Point de l’après-midi sur les questions personnelles

Je ne sais pas si les éléments plus personnels seront utiles un jour, mais je préfère tout consigner. Nous ne savons pas comment les choses peuvent tourner.
Le point concerne Shun’Shou. La soeur de Shun’Shou, Sakura, est Cute Cat (elles sont jumelles). Elles ont commencé toutes les deux ensemble. Leur famille a acheté le studio quand elles ont souhaité se lancer dans la chanson. Nous parlons évidemment d’une famille liée aux Yakuzas.
Elle est d’ailleurs restée avec sa soeur pour discuter de problématiques familiales et devrait, je l’espère, nous rejoindre.

Nous avons rencontré Sakura à midi, nous avons été manger dans un restaurant de ramens traditionnel, appartenant à la famille Zoukibayashi.
Le professeur Onoki est parvenue à surmonter son traumatisme de l’attaque sur l’aire de repos et a fait dédicacer son poster à Cute Cat.
Ensuite, nous sommes allées au studio d’enregistrement. Haniko a fait un duo avec Cute Cat qui lui a proposé de signer un contrat pour renoncer à ses droits, afin que la chanson puisse être diffusée à la radio.
J’ai vérifié le contrat, il n’y a pas d’arnaque, ou petits caractères illisibles. Haniko a accepté et Cute Cat lui a demandé de lui faire parvenir un nom de scène.


Point de l’après-midi sur les questions de gardiennes

Tout d’abord, je vais commencer par l’attaque du matin.
Alors que nous nous rendions à Osaka, nous nous sommes arrêtées sur une aire de repos pour une pause toilettes.
Là, d’un coup, Miharu est devenue Yokaï, sur le parking… Elle avait senti le yokaï dans les toilettes où se trouvait le professeur Onoki.
Il y avait effectivement encore une sorte de poupée de porcelaine. Kyouyou nous a signalé, une fois la créature détruite, que ce n’était pas une créature naturelle.
Dans la précipitation, nous n’avons pas fait de zone… Et nous avons détruit une partie des toilettes. Yokaï est devenue Yoseï et nous sommes revenues à notre “forme lycéenne” avant que Yamamoto qui suivait bien entendu la voiture n’arrive. Nous lui avons dit que les toilettes avaient explosé et que le professeur était choquée de l’explosion, elle était à côté. Il va prévenir (ou a déjà prévenu sûrement à l’heure où j’écris) les autorités.

Actuellement, nous nous demandons si le professeur ne serait pas sous le coup d’une malédiction. Nous avons prévu d’avoir une discussion avec elle. Si elle est maudite et attire ces créatures, ça pourrait être dangereux pour elle mais aussi tous ceux autour d’elles (élèves par exemple, nous comprises). En effet, la poupée était cette fois plus résistante et avec plus de capacités : elle s’est dédoublée.

Ensuite, la visite d’Osaka…
Nous avons commencé le matin par la tour puis Komoku nous a fait faire la visite du château. Nous n’y avons pas trouvé l’entrée.

L’après-midi, nous avons repris par l’aquarium. Il est magnifique, mais il n’y avait pas l’entrée que nous cherchions. Ensuite, le professeur a souhaité se rendre à la salle de spectacle. J’ai été prise d’un doute et j’ai sorti la carte sur laquelle j’avais noté mes recherches : la salle n’était pas du tout à côté et, en venant à l’aquarium, nous étions passé sans nous arrêter devant le musée et le temple des Rois Célestes…
Nous avons décidé de retourner sur nos pas et, devant son insistance en prétextant que c’était compliqué de nous y rendre en voiture, j’ai demandé à Yamamoto, qui nous suivait toujours en prétextant voir de la famille se trouvant à Osaka, de nous y emmener.

Lorsque nous sommes arrivées au temple, le plus vieux temple bouddhiste de 593 ans, Komoku a senti une présence plus forte de Zocho. Nous sommes donc entrés dans son plan par ce temple.

Lorsque nous sommes entrées, nous nous sommes transformées. Miharu est devenue Yokaï.
Il y avait beaucoup d'opulence avec une dominante de rouge et doré chez Zocho. Et des yokaïs qui grouillaient dans les murs en y creusant des galeries.
Nous avons donc décidé d’éviter les groupes de yokaïs dans les murs en allant tout droit. Lorsque nous sommes tombés sur de gros blocs de pierre, Haniko en a modifié la forme pendant que nous protégions ses arrières. Nous avons alors été attaquées par des âmes des enfers. Ce sont, comme leur nom l’indique, des âmes invoquées des enfers, donc immatérielles en grande majorité. Elles ne sont pas gênées par les blocs de rochers et peuvent aussi inspirer la peur par leurs cris ou le mal-être (comme, pour ce que j’en ai vu chez Yokaï, la déprime).

Nous avons, dans une des pièces, trouvé un cercle creusé dans la pierre. A sa vue, Yokaï est sortie et j’ai pu discuter avec elle. J’ai appris que leur présence était un “effet secondaire” au rejet de sa magie de Miharu. Mais je n’ai malheureusement pas pu en savoir d’avantage.
Concernant le cercle, Haniko nous a appris que ce n’était pas un cercle d’alchimie mais de magie noire, sûrement non réalisé par un humain.

Nous avons continué notre exploration et sommes arrivées à une pièce avec une statue de 4m50 en marbre d’une représentation traditionnelle de Zocho. Là, il y a deux portes… Yokaï a touché la poignée de la porte de droite et a été téléportée à l’entrée de la demeure de Zocho. Elle nous a rejoint plus rapidement qu’aucune d’entre-nous n’aurait pu le faire et nous avons décidé d’ouvrir celle de gauche (les cailloux lancés dessus ne disparaissaient pas)
Nous sommes arrivées où nous sommes actuellement : dans une grande chambre à l’ostentatoire décoration rouge et dorée.
Il y a un grand lit avec une statue représentant la véritable apparence de Zocho en train de dormir.
Komoku nous a prévenues que Zocho a une grande aura qui risque de nous subjuguer…
En attendant de continuer, nous avons décidé de nous reposer et reprendre quelques forces en attendant Shun’Shou.

Point du soir sur les questions de gardiennes

Nous avons récupéré Zocho.
Pour détailler un peu plus, Shun’Shu nous a rejointes. Haniko nous a alors fait part d’une information de Komoku : c’est elle, lorsqu’elle était possédée, qui a invoqué les âmes des enfers. En effet, c’est une connaissance perdue qu'elle seule avait. Et le seul moyen de les renvoyer en enfer, c’est de les combattre…

Nous avons décidé de continuer et, pour éviter le piège renvoyant à l’entrée, Haniko a modelé la pierre pour passer à côté.
Nous sommes arrivées dans une salle ressemblant à un tombeau : il y avait des tombes de chaque côté du couloir.
Haniko a été prise de panique et j’ai du l'apaiser avec mes ailes.
Des âmes sont alors sorties et nous ont attaquées. La plus grosse est parvenue à influencer Yokaï qui a été creuser une galerie et détruire la pièce comprenant le cercle d’invocation.
Shun’Shou a aussi finie influencée : elle s’est mise à faire de la moto dans le vide avant de chanter…
Haniko a été de son côté très fatiguée par le combat et a décidé de nous suivre de loin, n’étant pas vraiment en état de combattre.
Nous avons cherché un passage secret et trouvé, dans une tombe, une ouverture secrète menant… à un couloir où un autre passage était caché.
Derrière cette porte, nous avons trouvé un smilodon en train de dormir. Nous avions, au départ, pensé à le laisser dormir, mais Yokaï l’a réveillé. Pour le calmer, elle lui a donné un bento et toutes les deux lui avons fait quelques caresses… qui ont fait venir Yoseï.
Komoku nous a expliqué qu’il s’agissait de l’animal de compagnie de Zocho, “Milie”.
Haniko est parvenue à communiquer avec elle et nous a expliqué qu’elle voulait sa balle… je me suis alors souvenue l’avoir vue dans la chambre de Zocho et ai été la récupérer pour la lui donner et jouer un peu avec.
Nous avons continué à explorer et derrière une porte verrouillée dans le couloir nous avons trouvé une salle avec un trône et des traces de combat dissimulées. Nous les avons remontées et sommes arrivées jusqu’à Zocho.
Là, Yoseï a été victime d’un piège et est restée collée à l’escalier : nous avons dû découper la robe et elle a enlevé ses bottes. Pour passer, nous avons utilisé les bulles de déphasage de nos bagues.
Lorsque Zocho s’est approchée, Shun’Sou, Yoseï et moi sommes tombées sous son influence… C’était une impression étrange, comme si elle lisait dans mon âme et était en parfaite adéquation avec moi.
Kuronuma a alors créé une douche froide sur nous qui m’a fait reprendre mes esprits, mais n’a hélas pas été suffisant pour Shun’Shou et Yoseï… Kyouyou a alors pris l’arc de Shun’Shou et nous a dit de courir.
Kuronuma et moi avons alors uni nos forces pour les sortir de l’influence de Zocho. Par chance, nous avons pu ramener à elle Shun’Shu, mais uniquement à moitié pour Yokaï-Yoseï… ce qui a donné une situation très étrange où les deux luttaient pour reprendre le contrôle.
Nous avons alors essayé de jouer la comédie pour tromper Zocho et l’avons attaquée.

Le combat a duré un moment, avec tantôt Yoseï pour soigner Zocho et tantôt Yokaï pour l’attaquer… Mais nous sommes parvenues à la “déposséder”. Elle nous a expliqué qu’elle avait été attaquée par des spectres et avait été possédée.
Elle nous a aussi informées que Bishamon serait à Tokyo.
Puis, avant de rejoindre la bague de Kuronuma, a donner l’ordre à Milie de s’occuper des yokaïs et spectres restant.

Nous sommes sorties du temple, sous nos formes “lycéennes” en discutant en télékyoukounication concernant le voyage à Tokyo. Nous avons alors laissé le professeur s’occuper de la suite des visites en espérant qu’elle pourrait se remettre au fil du reste de la journée.
Nous avons alors visité la salle de spectacle… où Miharu a disparu. Elle est devenue Yoseï, mais en version humaine : Seiko. Et elle-même ne savait pas pourquoi ni comment elle se retrouvait là…
Une chose est sûre : les choses ne s’arrangent pas pour Miharu ! Et j’ignore comment l’aider.

Le professeur nous a expliqué qu’elle était originaire de Gojo et avait étudié à l’université de Todaï, la plus prestigieuse de Tokyo, et en était sortie diplômée.
Mais elle serait revenue à Gojo parce qu’elle aime la ville. Cependant, nous avons quelques petits doutes sur ce point…
Nous n’avons pas pu approfondir le sujet : Miharu est devenue la version “humanisée” de Yokaï : Sekyio.

Nous n’avons à ce jour aucune idée de comment fonctionne les changements et de leur cause.

Nous avons profité du retour pour discuter de ce que Shun’Shou, Kuronuma et Haniko souhaitait faire dans leur avenir : Shun’Shou souhaite sauver le monde, intégrer la Famille et reprendre le temple ; Kuronuma veut devenir procureur ; Haniko ne sait pas : elle veut se marier et s’inquiète de ses études…
Miharu n’était pas elle-même et donc n’a pu répondre et pour ma part… je n’ai rien dit. Je n’ai pas de souhait concernant mon avenir : je n’ai pas de choix. Tout a été décidé pour moi à la mort de Seifen, il me faut donc reprendre sa place et oublier ce que j’avais un jour souhaité. Mais je ne me plains pas : reprendre ce que Seifen n’a pu achever est logique. Après tout, je ferai ce que nous devons faire et je poursuivrait nos souhaits d’une autre façon en même temps.

Concernant le monde des esprits, Kyouyou nous a expliqué que, depuis la possession des Quatre Protecteurs (Incapables) et l’absence de l’Empereur, il n’y avait pas eu de bouleversement. Elle sait aussi que sa moitié, Hogo dont la disparition est liée à toute cette histoire, ainsi que son petit, Kibou, toujours injoignable sont toujours en vie.

Nous avons donc décidé, pour faire au mieux, d’attendre et passer les examens (si nous disparaissons à Tokyo avant, sans l’autorisation que nous n’aurons pas, les choses pourraient se complexifier et nous pourrions être ennuyées pour la suite).
En cas d’urgence, s’il y a besoin, nous avons deux options : utiliser les kitsune pour nous remplacer ou bien… rendre malade mes grand-parents qui se trouvent à Tokyo afin d’avoir une excuse.

Nous avons aussi conclu que nous devons faire des recherches sur le professeur : il nous faut plus d’informations sur son passé et son identité, et ce qui est arrivé à ses parents. Ou ce qu’il s’est passé à Tokyo.

Gojo, le 03 juillet 1988

Point du jour sur les questions de gardiennes

Haniko a souhaité, aujourd’hui, passer du temps dans le monde des esprits pour livre le livre d’alchimie. Nous avons accepté et lui avons donné deux jours.
Nous nous sommes donc rendues au temple, sans Miharu : elle est puni et n’a pas l'autorisation de sortir.

Nous nous sommes rendues chez Komoku. Haniko est actuellement en train de lire ce qui parle “d’alchimie taoïste”, Shun’Shou et Shimizu s’entraînent ensemble et j’ai pris de quoi me tenir informée des dernières publications archéologiques.

Au cas où, je signale ici que le grand-père de Sun’Shou a embauché un apprenti au temple. Nous n’avons rien ressenti de dangereux ou de lié aux esprits (autre le fait qu’il soit un apprenti du temple) chez lui.



Gojo, le 04 juillet 1988

Point du soir sur les questions du lycée

Haniko a trouvé un mot dans son casier, couvert d’insultes liées à ce qui semble être de la jalousie et écrit par une fille très en colère, de ce qu’elle a ressenti en utilisant son pouvoir.
Je n’ai rien vu ce matin… Il a donc été glissé vendredi soir.
Celle qui l’a glissé se nomme Misa et est l’amie d’enfance du garçon qui attend toujours Haniko le soir.
Yokaï-Humaine voulait aller s’expliquer avec elle, mais nous lui avons dit non. C’est bien une des rares choses pour laquelle nous sommes toutes d’accord sans nuance : elle ne doit pas l’approcher.


Point du soir sur les affaires de Gojo

Ce soir un nyannyanshop ouvre.
Yoseï veut y aller et j’avoue que moi aussi… Nous avons toujours voulu avoir un chaton, mais la réponse est toujours la même.


Point du soir sur les questions de Gardiennes

Madame Ohno a évité toutes les tentatives de discussion concernant le professeur Onoki.
Nous avons décidé d’aller à la bibliothèque demander des informations à la bibliothécaire et vérifier si nous avons quelque chose dans les journaux, notamment les chroniques mortuaires



Gojo, le 05 juillet 1988

Point du soir sur les questions du lycée

Haniko est parvenue à parler à Misa ce soir. Elle a fait comme si elle n’était pas intéressée par ce qu’elle lui disait et qu'elle ne savait pas pour le mot.
Nous verrons si les choses s’arrangent ou non.
Haniko a aussi dit au garçon de ne pas l’attendre, qu'elle avait des choses à faire.


Point sur les questions de Gardiennes

Au lycée beaucoup de personnes, surtout des filles étaient fatigués. Certes, avec l’ouverture du magasin de chatons hier soir, c’est peut-être normal… mais peut-être que ce n’est pas une fatigue naturelle. Nous allons ouvrir l’oeil.

Concernant le professeur Onoki, nous avons discuté avec la bibliothécaire. Elle est bien originaire de Gojo et a bien été à Todaï. Mais elle a précisé qu’elle avait fini deuxième de sa promotion ! Depuis quand un deuxième de promotion de Todaï vient à Gojo ? C’est… inhabituel.
Nous avons aussi appris que ses parents l’avaient accompagnée, mais ils sont décédés alors qu’elle était en deuxième année.
Nous avons consulté les archives des journaux nationaux, mais nous n’y avons rien trouvé à ce sujet.



Gojo, le 06 juillet 1988

Point sur les questions du lycée

Haniko avait de nouveau un message dans son casier ce matin. Cependant, comme il a été laissé hier soir, il n’est pas probant. Nous allons attendre.


Point sur les questions de Gardiennes

Il y a toujours beaucoup de personnes fatiguées au lycée. Nous nous sommes renseigné : ils ont tous été au nouveau magasin de chatons.
Ils n’en ont pas acheté, mais on peut les caresser.
Nous avons prévu d’y passer demain soir si nous le pouvons… mais avec Tanabata, ce n’est pas certain.

Ce soir Haniko a été étudier avec le professeur Onoki chez elle. Komoku et elle ont senti une sensation de mal-être, bien que n’étant pas une présence yokaï, mais du même style qu’il y a au lycée chez elle.
Il va nous falloir parler avec elle et voir si nous pouvons en savoir d’avantage.

Gojo, le 07 juillet 1988

Point de soirée sur les questions personnelles

Haniko n’a pas reçu de nouveau message dans son casier aujourd’hui.
Ses grand-parents lui ont offert un chaton et nous lui avons cherché un nom… J’ai mis un veto sur Koneko, étant donné que c’est le surnom que me donnait parfois Seifen. Elle a finalement opté pour Hoyo.

Yoseï-humaine s’habitue un peu trop au monde humain… Elle a trouvé une page de magazine “découvre ton nom de licorne” et s’en est très enthousiasmé.

Aujourd’hui c’est Tanabata, et nous avons rendez-vous aux festivités.


Point du soir (nuit) sur les questions personnelles

Nous nous sommes retrouvées au festival mais Miharu n’est pas resté avec nous longtemps : Satoshi l’a “enlevée” dès notre arrivée.
Nous avons souhaité inscrire Miharu au concours de Miss Tanabata et Satoshi à celui de M. Tanabata pour leur faire un bon souvenir. Mais Oogama, le nouvel assistant du grand-père de Shun’Shou nous a toutes inscrites… J’avoue que je n’apprécie pas ces concours et j’aurais préféré ne pas participer, mais si c’était le prix à payer pour que les autres aient une chance de s’amuser (surtout Shimizu), je n’ai rien dit.
Oogama a aussi donné du papier et un pinceau pour nos voeux de Tanabata, mais le mien était déjà écrit… J’ai passé du temps à l’écrire en hiéroglyphes. Au moins, je suis certaine que personne ne pourra le lire, même si j’y ai mis mes sentiments les plus sincères. Je veux pouvoir communiquer et si un jour je le peux, revoir Seifen… Je sens sa présence mais parfois son absence en est que plus dure.

De tous ceux présents, je pense que celui qui s’est le plus amusé est le grand-père de Shun’Shou… il suivait les danseuses du défilé avant d’être ramené par Oogami.
Il a aussi participé au concours, ainsi que Oogami.
Miharu n’était pas très contente que nous l’ayons inscrite ainsi que Satoshi. Mais, comme nous l’avons dit à Satoshi, nous espérions qu’ils formeraient le plus beau couple de Tanabata. Satoshi a même demandé à défiler avec Miharu, ce qui lui a été accordé.
Finalement, aucun d’entre-nous a gagné… ce qui n’est pas plus mal : M. Tanabata était Zukibayashi (le grand-père, bien que je doute avoir besoin de le préciser !). En discutant avec les gens, nous avons appris qu’en réalité le concours de M. Tanabata a été ajouté pour lui, puisqu’il participait à celui de Miss Tanabata chaque année avant.
Les mascottes ont pris des photos avec Miharu et Satoshi et j’ai été enlevée par Shimizu et Miharu pour aller sur l’une d’elle. Définitivement, je dois être trop égyptienne pour avoir un amour incommensurable pour les mascottes…

Suite à ça, nous nous sommes en partie séparée : Miharu est repartie de son côté avec Satoshi sans dire au revoir et Haniko a rejoint ses grand-parents pour voir le feu d’artifice.



Gojo, le 08 juillet 1988

Point du soir sur les questions de gardiennes

Demain, samedi, nous allons réviser chez le professeur Onoki. Après les révisions, nous avons l’intention de lui parler de Tokyo…
Ensuite, nous irons à la boutique de chatons. Nous étions trop fatiguées pour le faire aujourd’hui.



Gojo, le 09 juillet 1988

Point du soir sur les questions du lycée

Ce sera rapide…
Nous avons révisé chez le professeur Onoki.
J’ai l’impression que Miharu doit avoir la tête ailleurs : elle est parvenue à rater ses onigiris, ce qui est la première fois…
Pour ma part, je n’ai rien tenté, j’ai amené des fruits (un melon et des fraises).
Les révisions se sont bien passé et c’est après que les choses se sont gâtées.


Point du soir sur les questions de gardiennes

Nous avons souhaité parler de Tokyo au professeur… J’avoue que, comme elle nous avait elle-même confié qu’elle y avait fait ses études, je ne m’attendais pas à une réaction aussi… virulente ?
Elle est complètement fermée en nous demandant qui nous l’avait dit et n’a jamais voulu me croire quand je lui ai dit que c’était elle.
Elle nous a alors mises à la porte en prétextant un imprévu.
Shun’Shou est pour essayer une méthode moins diplomate la prochaine fois… Ca ne me plaît guère, mais si elle est ciblée, ce pourrait être dangereux pour plus d’une personne. Nous devrons en reparler…

Mais pour le moment, de façon plus immédiate, il y a un autre souci : la nouvelle boutique, le bar à chat. Ou bar à yokaï…
Il y avait beaucoup “d’animaux” mignons, officiellement issus de croisements génétiques. Mais… Haniko nous a bien confirmé que ça sentait le yokaï. Elle nous a précisé que les animaux sont enveloppés par cette aura, comme les poupées que nous avons croisé et qui ont attaqué le professeur… Dedans, ce pourrait être des démons ou des âmes.
Et comme si ça ne suffisait pas, Miharu est sortie et est devenue Yokaï-humaine. Nous avons eu beaucoup de mal à l’arrêter, elle voulait tout détruire à coups de pelle… J’espère que le comportement suspect de Yokaï-humaine ne nuira pas à Miharu !

Nous avons eu une discussion… vive toutes les cinq. Shun’Shu voulait que nous intervenions en tant que gardiennes immédiatement, de peur qu’il y ait des morts si nous attendions cette nuit.
Shimizu et moi préférons attendre cette nuit : il pourrait y avoir des morts s’ils se servent des humains comme bouclier étant donné qu’il y avait du monde dans la boutique. Et, je sais que c’est risqué d’attendre… Je n’ai pas oublié ce qu’il s’est passé au bal dans le monde des esprits et je ne cesse aussi de penser à ce que nous aurions pu faire pour agir plus vite ! Mais… je ne veux pas céder à la précipitation ! Parce que, nous précipiter, agir sans être concentrée sur uniquement notre mission, penser à toutes les conséquences si nous sommes mêlées à un problème de destruction de boutique, pour notre mission et notre avenir pendant que nous nous battons ne pourra nous mener qu’à faire des erreurs.
Et je ne veux plus perdre personne.
Je ne veux plus non plus de victimes innocentes.

Shun’Shou a finalement accepté d’attendre et a décidé de rester en surveillance, à condition que j’assume la responsabilité si jamais il venait à y avoir des morts.
J’ai accepté.
Après tout, c’est mon rôle… Accepter la responsabilité des conséquences de mes actes ou décisions. J’admets que, au fond, je ne suis pas sereine. Cependant… je dois grandir. Et grandir pour nous deux.

Haniko est rentrée chez elle pour réviser.
Yoseï-humaine avait pris la place de Yokaï-humaine et nous lui avons expliqué que Miharu devait rentrer chez elle.
J’ai attendu un temps avec Shun’Shou, où nous avons discuté “normalement” en prenant un verre pour surveiller, en attendant que Shimizu, partie préparer à manger rapidement ne revienne.

Là, je vais faire comme d’habitude, les soirs où notre mission nous appelle : je vais me coucher pour donner le change et Kyouyou me réveillera à l’heure convenue.
Ensuite, nous irons chasser les yokaïs et enquêter sur qui a fourni les “animaux”.

Point de la nuit sur les questions des gardiennes

Cette histoire est terminée… Enfin, en partie, pour ce qui est de cet élément.
Je m’explique.
Nous sommes entrées par une fenêtre ouverte par Shimizu. Dans le débarras, toutes les croquettes et les litières étaient neuves…
J’ai vérifié les comptes sur place : aucune anomalie. Les croquettes ont été achetées à Gojo, dans un magasin local. La commande d’animaux a été effectuée auprès d’une société de Tokyo nommée Mozu. J’ai ses coordonnées. Il nous faudra aller voir lorsque nous serons à Tokyo…
J’ai souhaité voir qui avait adopté des animaux, au cas où il faudrait gérer les choses “au cas par cas”... mais il n’y avait pas de registre avec des noms.
Les animaux étaient en liberté et se baladaient dans le magasin. Haniko a tenté de contacté l’esprit dans l’un d’eux. C’était une âme humaine arrachée aux Enfer, mais sans aucune haine en elle. L’esprit avait juste faim et voulait rentrer chez lui. Et c’était la même chose pour les autres…
Par acquis de conscience nous leur avons donné des croquettes, mais comme nous le pensions, ils n’en voulaient pas… C’est de l’énergie dont ils ont besoin.
Shimizu a d’ailleurs caressé l’un d’eux et il a tenté d’absorber un peu d’énergie.
Si seulement je savais comment donner un peu de mon énergie à Seifen…

En fouillant, Shun’Shou a trouvé une porte cachée et Yokaï a chargé dedans.
Dans cette pièce, nous avons trouvé une boule absorbant l’énergie et deux poupées rappelant nos dieux égyptien…
Les deux poupées nous ont attaquées et nous les avons vaincues… Et comme les autres, elles ont alors disparu. Là, il y a eu un cri, le même que nous avions déjà entendu dans la demeure du kitsune, et l’énergie dans la boule a disparu d’un coup, intégralement.
Immédiatement, nous sommes sorties en courant, sans oublier Shimizu qui avait été pétrifiée par ce hurlement et le feu bleu s’est propagé, brûlant le café yokaï intégralement…

En passant, j’ai jeté un coup d’oeil aux animaux, je ne voulais pas les abandonner, je ne savais pas ce qu’il pouvait arriver à leurs âmes s’ils étaient brûlés, mais… ils étaient déjà des corps vides, gisant comme des pantins désarticulés au sol…

Comme toujours, nous avons surveillé jusqu’à l’arrivée des pompiers et de la police que personne ne s’approche et nous sommes rentrées.



Gojo, le 10 juillet 1988

Point du matin sur les questions de gardiennes

Haniko nous a alors contactées pour nous avertir que le chaton avait disparu… Elle a demandé à ses grand-parents, mais ils ne se souviennent pas du tout de lui.
Une bonne chose, les gens auront oublié avoir un animal et n’auront pas à subir sa perte.

J’ai demandé à Shun’Shou si elle avait la possibilité d’enquêter sur le professeur Onoki via sa famille. Si je n’ai pas d’autres options je demanderai à Oncle Ryohei… mais je préfèrerais éviter.


Point de la journée sur l’état de Miharu

Haniko est allée chez Miharu pour analyser son collier, celui qui est apparu avec Yoseï et Yokaï. Elle nous a donc fait part de ses découvertes :
- Il ne faut pas enlever ou détruire le collier : il s’agit de la matérialisation de l’accord de cohabitation entre Yokaï et Yoseï.
- Miharu a voulu se débarrasser de sa magie. Elle a réussi, même si, en théorie, elle n’aurait pas du pouvoir. Sans sa magie, elle serait devenue un “légume”. Mais nous avons empêché ça en lui rendant sa magie… Seulement, comme elle s’en est séparée, deux entités sont arrivées dans son corps : Yokaï et Yoseï.
- Yokaï et Yoseï ne sont donc pas Miharu, mais deux entités distinctes qui ont passé un accord pour cohabiter.
- Miharu a totalement enlevé d’elle tout ce qui est en rapport avec la magie, c’est pourquoi la situation n’a fait qu’empirer : au départ elle n’avait des absences que lorsque nous parlions de certains événements, maintenant elle ne se souvient peut-être même plus de qui et ce qu’elle est.
- Ca s’est passé lors d’un choc, suite à un traumatisme et ce n’est pas du tout réfléchi.
- Il n’y a qu’une seule solution pour la soigner : il faut fusionner les trois entités. Mais ça ne peut être fait qu’avec l’accord de Miharu.

L’idée de Komoku est d’utiliser Yokaï et Yoseï pour d’abord discuter avec Miharu, et lui faire une thérapie… Yokaï et Yoseï ont accepté d’aider et ont demandé à Haniko de voler le journal intime de Miharu. Les réponses seraient dedans.

Gojo, le 11 juillet 1988

Point du soir sur les questions de Gardiennes

Miharu a été troublé toute la journée : elle avait l’impression d’oublier quelque chose. Je pense qu’il s’agit de son journal..

Il y a des rumeurs parlant de l’incendie d’un bâtiment abandonné… Les gens ont oublié jusqu’à la présence d’une boutique en plein centre ville !

Nous avons commencé à parler du voyage à Tokyo. Etant donné l’absence totale de coopération du professeur Onoki concernant cette ville, j’ai proposé de les inviter à un voyage là-bas. J’ai négocié avec Madame Ohno et étant donné son sourire, j’ai eu gain de cause la concernant. Sauf interdiction parentale, je n’ai plus qu’à prévoir le détail du voyage…
Je sais déjà que nous devons partir peu après les examens, les qualifications de Kendo de Miharu étant du 02 août au 06 août.



Gojo, le 12 juillet 1988

Point du soir sur les questions du lycée

La déléguée ce matin nous a rappelé que nous devions travailler à la kermesse et notamment à notre maid café inversé.
Shimizu a proposé un coup demain pour la couture.
J’avoue ne pas savoir comment aider… Ce qu’on appelle l’économie domestique est loin d’être ma spécialité.
Miharu a rappelé à Iga qu’il fallait aussi s’occuper du maquillage… et le fait de se rappeler que ce sont les garçons qui seront maquillés l’a motivée. Elle a d’abord voulu jeter son dévolu sur Nakamura mais Shun’Shou a désigné volontaire Takenaka en lui rappelant qu’il devait montrer l’exemple en tant que délégué.
J’avoue avoir apprécié ce petit retour de flamme le concernant.
Et ce fut, comme nous l’attendions, un carnage volontaire. Le professeur Kawada ne l’a d’ailleurs pas reconnu lors de l’appel.

Lors de l’intercours, Takenaka a tenté d’enlever les couches de maquillage à l’eau et au savon. Ce n’était pas une bonne idée…
Finalement, Shimizu lui a donné une lingette démaquillante mais qui n’a pu en enlever qu’une partie, et une autre fille lui est venue en aide en lui en donnant d’autres. Bien entendu, ne sachant pas comment faire, il s’en est mis dans les yeux…

Après explication de la raison de son état par la déléguée de classe par un “des tests pour le café ont été fait”, le professeur Matsukuro a donc fait son cours, non sans en rire intérieurement…

Concernant les examens qui approchent, nous avons prévu une soirée de révision à la maison jeudi.


Point du soir concernant les questions de Gardienne

Je me suis rendue à la bibliothèque pour rechercher une auberge de jeunesse. J’en ai trouvé une respectable, bien située. Elle plaira à Madame Ohno.


Point du soir sur les affaires personnelles

Demain c’est le début de l’O-Bon.
Madame Ohno m’avait laissé de quoi faire des pattes aux concombres et aux aubergines.
Mais j’ai bien précisé à Seifen qu’il ne devait pas se sentir obligé de repartir…
J’ai aussi préparé des corbeilles de fleurs et de fruits.



Gojo, le 13 juillet 1988 - 1e jour de l’O-Bon

Point du soir sur les questions personnelles

J’ai entendu Seifen m’appeler pendant le cours d’anglais et je sens des variations de chaleur dans ma bague.
Heureusement, en l’entendant j’ai pu me retenir de me lever pour le chercher…

A midi Haniko a essayé de communiquer avec lui. Il lui a dit qu’il m’aimait, qu’il veillait sur moi et qu’il était fier de moi… Il est encore très faible, mais sûrement l’O-Bon lui a permis de se manifester.
Il me manque.

En cours d’économie domestique, j’ai fait brûler les pâtes. Littéralement.
Du coup, le professeur est restée à côté de nous pendant le reste du temps…

J’ai aussi fait mes offrandes pour l’O-Bon.



Gojo, le 14 juillet 1988 - 2e jour de l’O-Bon

Point du soir sur les questions du lycée

Madame Ohno a encore mis beaucoup de nourriture sur l’autel de Seifen…
Après les cours nous nous sommes retrouvé à la maison pour réviser.
Nous avons travaillé les matières où nous sommes les plus faibles en nous entraidant. C’est pourquoi Shimizu et moi nous sommes retrouvées à la cuisine où nous nous sommes vue expliquer les bases.
Ensuite, nous avons aider les autres filles avec les mathématiques.
Heureusement, nous avons pu faire le tour des questions les plus compliquées.



Gojo, le 15 juillet 1988 - 3e jour de l’O-Bon

Point du soir sur les affaires personnelles

Il y a des petites festivités en ville, mais je n’ai pas envie d’y aller…
Il y a toujours des variations de température avec ma bague.
J’ai essayé de préparer quelque chose pour Seifen mais l’aubergine à pattes un peu plus loin a pris feu. J’ai vu le désarroi dans les yeux des domestiques…
Pour ma part, je suis plus amusée : de toutes façons, Seifen n’avait pas envie de rentrer.
Cependant, je me demande si ce ne serait pas lié à mon pouvoir ? Après tout, je suis la Gardienne du Feu… et Seifen est impacté par l’O-Bon.
J’ai raconté l’anecdote aux filles et certaines ont fait aussi le rapprochement. Cependant, je les ai rassuré. Si ça dure, nous verrons après tout…

J’ai aussi expliqué la situation à Shimizu. Je n’avais plus pensé qu’elle est arrivée récemment.



Gojo, le 16 juillet 1988

Point du jour sur les affaires personnelles

Il n’y a plus de variation de chaleur avec ma bague. Comme je le pensais, c’était bien dû à l’O-Bon.
Seifen est toujours présent, je le sens… mais très faible.


Note importante

Etant donné que les examens commencent lundi, je n’écrirai plus, sauf élément indispensable.
Je ne reprendrai les notes qu’après.



Gojo, le 22 juillet 1988

Point du soir sur les questions du lycée

La semaine d’examens est enfin terminée.
Nous craignons que Miharu ne se soit trompée dans un certain nombre de matières… Elle n’a pas mis les mêmes réponses.
Ou nous nous sommes toutes trompé, sauf elle.
Heureusement, nous partons lundi.

L’examen de vocabulaire était digne du professeur Date : compliqué et tordu. Nous verrons. Ce qui est passé est passé… et on ne refait pas le passé.

Demain nous avons rendez-vous au temple pour l’organisation du voyage.
En effectuant les recherches, je me suis rendue compte que l’adresse de la société Mozu est une fausse… Elle n’existe pas. Cette piste est malheureusement coupée.



Gojo, le 23 juillet 1988

Point sur le voyage à Tokyo

Nous partons lundi, le 25 juillet et nous avons plus de 6h de voyage en voiture. Sans compter les arrêts.
Nous séjournerons dans une auberge de jeunesse, Homeikan, dans le quartier de Bunkyo, et serons accompagnées par Yamamoto.

Concernant le programme, nous avons prévu :
- Mardi : Tout d’abord, Chiyoda avec la visite du palais impérial et des jardins. J’ai bien entendu fait les demandes pour nous tous. Visite du musée des collections impériales. Ensuite, nous irons à Shinjuku où se trouve le siège du gouvernement et l’observatoire panoramique de la mairie de Tokyo. Nous pourrons terminer par le parc Shinjuku Gyoen.
- Mercredi : Nous commençons par le musée d’Edo-Tokyo à Ryogoku. Ensuite nous enchaînons avec le parc Sumida (à Sumida) puis nous finissons par Shiba avec le temple Zojo-ji et la Tokyo Tower.
- Jeudi : Nous commençons par Akihabara avec le temple de Kanda Myojin (et les commerces de façon plus touristique) puis nous partons à Setagaya pour le temple bouddhique de Gotoku-Ji et son autel dédié au Maneki-neko. Nous continuons avec les temples et le bouddha géant de Kamakura à Kanagawa puis le temple bouddhique Senso-Ji à Asakusa. J’avais repéré, pour nous changer les idées, le parc d’attractions Hanayashiki mais j’ignore si nous pourrons y aller… Surtout que nous devons ensuite aller à Ueno où se trouvent l’université de Todaï et le parc de Ueno (agrémenté d’un zoo avec des pandas).
- Vendredi : La journée se passera à Shibuya. Nous ferons un arrêt à la statue de Hachiko avant de nous rendre au complexe shintoïste de Meiji-Jingu. Et ensuite… nous n’avons pas d’autres pistes pour trouver Bishamon. Alors, à ce point ne restent que les derniers endroits pour le tourisme : les commerces et le parc Yoyogi.
- Samedi : C’est notre journée de détente et nous avons prévu d’aller au parc Disneyland.
Nous avons aussi prévu une journée tampon, au cas où il nous faudrait un jour de plus…

Nous rentrerons donc lundi... J’espère que ça ira pour le tournoi de Miharu.


Notes concernant le professeur Onoki

En préparant le planning, je me suis rendue compte de quelque chose concernant le professeur Onoki.
Les “problèmes” dans le monde des esprits et ici ont commencé à nos arrivées… mais le professeur est aussi arrivée à cette période.
Lorsque je relis mes notes, je me rends compte que nous avons interprété, au départ, la première attaque du professeur comme une attaque contre nous. Mais… La deuxième fois, nous n’étions pas du tout à côté d’elle. Aujourd’hui, je pense qu’en réalité c’est bien elle qui devait être visée.
La question est donc : les créatures devaient-elle la tuer ? La capturer ? Je penche plutôt pour la seconde solution… elles auraient, je pense, eu le temps de la tuer avant notre intervention…
Nous avons aussi interprété le fait qu’elle nous voit dans la zone comme une anomalie dûe certainement au démon… Et si en réalité ce n’était pas le cas ? Elle a été choquée, mais… quel professeur ne le serait pas en voyant ses élèves transformées ?
Nous savons que le professeur Onoki a fait ses études à Todaï, elle a même terminé deuxième de sa promotion. Et elle est revenue à Gojo… Pourquoi ? Son explication sonne… étrange. Si elle avait fui et s’était réfugiée dans la seule autre ville qu’elle connaissait et loin de Tokyo ?
S’il s’était passé quelque chose à Tokyo ? Ca pourrait expliquer sa panique à la simple mention de la ville…
Du coup, ma théorie serait que le professeur, pendant ses études, ayant perdu ses parents, peut-être a-t-elle participé à une sorte de rituel ou d’invocation dans l’espoir de les revoir ? Après tout, les clubs basés sur le surnaturel sont nombreux au Japon…
Nous savons que parfois les humains peuvent passer le Pont des mes, comme l’alchimiste. S’ils avaient ouvert une brèche ? Un portail par lequel les onis et les yokaïs s’engouffrent ? Par lequel Feu Bleu se manifeste et agit ?
Et si elle avait fui tout ça à Gojo ?
J’espère que nous pourrons trouver des informations à Tokyo… Et si ma théorie ou quelque chose de similaire s’avère être le cas, il nous faudra agir. Parce qu’elle pourrait détenir des informations cruciales. Voir être la clé qui nous permettrait de remettre tout en ordre, et de retrouver surtout l’Empereur.