[Ryuutama] Campagne Heroes Legacy

Il y eu des temps anciens, ce monde n’existait point.
Le créateur rêva de pays, Mysterica naquit
Apportant la lumière dans chaque recoin,
Il en découla l’apparition de la vie.

Enfants du créateur, les Hommes portent en leurs cœurs
Pour notre grand malheur, potentiellement noirceur,
destruction et ténèbres. Ce qui peut en résulter
est, il faut l’avouer, toute vie annihilée.

Mysterica est le nom de notre contrée,
en quatre pays elle a été divisée.

L’île désertique, Dhaos fut ainsi nommée,
Au sud-ouest située, par des gouverneurs gérée,
La plus grande puissance maritime elle est.
Par un pont à Protea elle est reliée.

Sur le continent à l’ouest courent de vastes plaines
Possession de la Sainte Nation de Protea
Guidées par les visions du grand prophète Noah.
Paysans et champs sont le cœur de ce domaine.

 
Au sud, bien des ravages au sein des marécages.
Ashraat, puissance militaire, peut être fière.
Basé sur le fer, forgerons et atelier,
Quintessence et performance du dépilage.

République de Tanzra, régie par un sénat,
Ville de science, évidente référence.
Près de Protea, séparées par une sierra,
Une voie de reliance, peu d’affluence.

De jeunes héros rencontrés, par le destin liés,
Leur histoire m’en vais conter dans cette épopée.
Dans la grande et sainte nation de protea
La coterie se forma, l’odyssée commença.

Sur la côte occidentale, une journée banale,
Période estivale, non loin du littoral,
Le bourg de Calrine. Effluves marines,
Accompagnées de fortes odeurs de résine.
Cargaisons de bois en très grande affluence,
pleine effervescence, marteaux frappent en cadence.
Paysans et artisans vont en s’affairant,
Spectacle fascinant, point de fainéant.
Grutiers maniant les machines, nul ne badine.
Ici se dessine une vraie vie citadine.

Sur une place un ouvrier un fût fit tomber
Trois jeunes filles trempées, des excuses bafouillées.
Un claquement tonitruant, assourdissant,
Son alarmant, son origine cherchant,
aperçurent une grue, pensant avoir la berlue,
celle-ci s’effondrais, sur elles en train de tomber,
parvinrent à l’esquiver, par chance aucun blessé.
Sur une réserve écroulée et chose malvenue,
Un large nuage de noir fumée s’en échappa,
Du charbon s’envola, les jeunes filles recouvra.

Gérante d’un Onsen, ayant vu la scène
retenant ses éclats de rire avec peine,
son aide Léa offris aux jeunes démunies.
Les filles, bien sûr ravies, acceptèrent sans chichi.
Barbotant avec jouissance, firent donc connaissance.

Herzebeth de Montfes, cheveux et yeux carmins,
Cachant de larges brulures et gênée dans le bain,
Général d’armée, ayant quitté son duché,
Sa sœur en train de chercher, celle-ci a fugué.

Yeux émeraude, Chevelure céruléenne,
Kumiko Kaori armée d’une foëne,
émérite chasseuse, aventureuse,
D’aider son prochain elle est soucieuse.

Lutty, jeune ménestrel, danseuse sensuelle,
Voyage pour apprendre de nouvelles ritournelles.
Espérant faire connaissance d’autre troubadour,
ne se séparant jamais de son vieux tambour.

Rentrant de la blanchisserie avec les habits,
Léa les avertis, de multiples ennuis
frappent la cité, plusieurs innocents sont blessés.
Voulant aider, vers la mairie sont donc allées.

Un vélo la pente a dévalé sans arrêt,
Juste sonné, à l’hôpital accompagné.
En chemin un pot de fleur d’un balcon tombé
Par bonheur, sans aucun problème fut esquivé.

De nombreux murs tagués, « voleurs » et autre blâmes,
L’hôpital surchargé, ces problèmes sont un drame.
Par les infirmières vers l’intendant Trinicus
nous fumes aiguillées après un rapide laïus.

L’intendant, ne possédant malheureusement
pas de théorie. Pas d’origine aux ennuis
aucun acte marquant survenu récemment.
Les jeunes filles pour ces soucis offrirent leur appui.

La grue inspectée, les cordes simplement usées,
d’innombrables soucis dans la journée reporté.
À l’heure de déjeuner, repas bien mérité,
Mais par de l’eau mousseuse le thé fut remplacé.

Le tavernier bougonna, son fut vérifia,
du savon trouva, son caviste invectiva.
Chez le sommelier l’enquête se poursuivi,
chaque coin fouillé, nul trace de l’auteur du délit.

Les gobelin-chat, narquois, souvent hors-la-loi,
étaient à la fois suspects et témoins de choix.
Un habile stratagème de chasseur fut monté,
un poisson, une corde, un curieux capturé.

L’intrépide monstre fut alors interrogé,
Les voyous ne connaissait, jamais repérés.
Elles furent très étonnées, fouineurs comme ils étaient,
Que cette communauté ne l’avait démasqué.

Continuèrent l’enquête quand virent se déplacer
un tonneau avec des pieds donc sans hésiter
foncèrent l’arrêter et le tonneau fit tomber.
Un homme déshabillé en sorti fort gêné.

Il expliqua qu’au sortit des bains il chercha
en vain les vêtements qu’il avait posé là.
Il était dans l’embarras, de l’aide demanda.
Suite à l’aide donnée, d’une boussole les gratifia.

Une nuit de repos, l’enquête repris de sitôt.
Un cri strident déchira la calme journée.
Un homme sortit d’un rue, paniqué, terrifié.
Un meurtre ! Le trio s’élança illico.

Voleur ! inscrit sur le mur, marre de sang au sol !
Un cadavre étendu derrière une carriole.
Les filles se sont élancées. Le mort a bougé !
Une bassine pleine de groseille l’avait assommé !

Jour 1 :

Cher journal, voilà quelque jours que j’ai quitté la maison pour découvrir le monde et aujourd’hui je me suis dit que si je veux pouvoir raconter tout en rentrant ou à Sylv-sama, il fallait que je note tout ça.
Aujourd’hui, je suis arrivée à la ville de Calrine. C’est pas loin de l’océan, je pouvais même le voir au loin et sentir l’odeur du sel en arrivant. Calrine est un bourg assez grand, avec de grands bâtiments aux toits plats qui sont plus haut que les maisons. Plein de gros chariots se pressent à l’entrée, tous plein de bois, d’ailleurs en entrant, on sent plus l’odeur de la sciure et de la résine que l’odeur de la mer, c’est dommage. Quand j’ai commencé à visiter, j’ai été impressionnée, il y a tellement d’artisans qui travaillent le bois ! Et ils font des trucs super jolis avec, pas que des meubles massifs comme ceux de grand-mère ! Ça fait un sacré vacarme en plus, le bruit des marteaux ajouté aux bruits de la foule et des gens qui travaillent donnerais presque mal au crane vu comment c’est fort mais bon, tout rend cette ville super vivante et ça reste quand même agréable !
Je suis partie flâner un peu sur la place du marché en début de journée. J’ai pu voir des énormes mais ENORMES grues, j’en avais jamais vu d’aussi grande, qui servent à décharger tout le bois. Et là, pendant que je regardais les étals, floutch ! Je me suis retrouvée toute trempée, avec deux autres filles, snif. Un des messieurs qui travaillait avait lâché un tonneau plein d’eau et il a fallu que tout tombe sur nous. Le pauvre, il était tout désolé. Mais c’est pas fini, on a tous entendu un gros CRAAAAC, on s’est retourné et on a vu une grue en train de s’effondrer ! On a pas réfléchit on a couru pour éviter de se faire écraser ! Heureusement personne a été blessé. Sauf que la grue, elle est tombée sur une espèce de remise… pleine de charbon ou je sais pas quoi… résultat, comme on était toutes trempées, ben on était toutes cochonnées avec le charbon qui a collé !
Bon heureusement une gentille dame, Léa qu’elle s’appelle, propriétaire du bain public a vu tout ça et nous a proposé son aide (Bon elle a quand même bien rigolé avant). On s’est donc retrouvées toutes les trois aux bains.
Herzebeth de Montfer, elle est vieille, elle doit avoir plus de 25 ans au moins ! Mais elle est super belle. Elle a de beaux cheveux carmin très longs. Elle est général d’armé mais elle est partie à la recherche de sa sœur, c’est triste qu’elles se soient perdues de vue. Par contre Herzebeth quand je l’ai vu dans le bain, j’ai été un peu surprise et gênée. Sur une grande partie de son corps il y a des traces de brulures, c’est peut être dû à la guerre ? J’ai pas osé demander.
L’autre fille est un peu plus âgée que moi, elle a 16 ans et s’appelle Kumiko Kaori. Ses yeux sont d’un vert magnifique on dirait des émeraudes et puis ses cheveux sont bleu comme l’océan dehors, elle aussi elle est magnifique. En plus, elle est généreuse ! Si elle voyage c’est pour aider les autres comme le prophète Noah, elle est chasseuse de monstres !
On a bien discuté toutes les trois, je les aime bien, j’espère qu’on deviendra amies !
Une fois sorties, Léa nous a expliqué qu’il y avait de plus en plus d’incidents du genre en ville, on a donc décidé d’enquêter toutes les trois. Surtout que d’après Léa, tout cela commençais à être dangereux car il y avait même des blessés.
Pendant qu’on marchait vers l’hôtel de ville, BADADOUM ! Un pauvre monsieur à vélo est rentré dans un mur. On est parties l’aider et on l’a emmené à l’hôpital. En chemin, un pot de fleur a manqué de nous tomber dessus… c’est vraiment étrange Léa a raison, c’est forcément quelqu’un qui fait des méchantes blagues. D’ailleurs, en chemin, j’ai remarqué qu’il y avait des tags sur les murs de la ville, du genre « voleurs », c’est peut être lié ? À L’hôpital, c’était fou le monde qui avait pour des petits bobo, l’infirmière nous a confirmé que le nombre de blessés avait augmenté depuis plus d’un mois.
Puis, à l’hôtel de ville, l’intendant Trinicus nous a reçus. Malheureusement, il n’avait aucune idée sur les causes du problème, aucun vol n’avait été signalé ces deux derniers mois. Ensuite, on a décidé d’aller voir la grue, mais elle n’avait pas l’air d’avoir été sabotée, les cordes étaient juste usées.
À midi, on a encore eu droit à un sale coup… plusieurs boisons de la taverne ont été remplacé par de l’eau savonneuse, et c’est vraiment pas bon ! Du coup le tavernier a vérifié et c’est tout le fût qui est piégé. On a essayé de remonter cette piste mais le caviste y était pour rien, le pauvre, il était horriblement gêné.
Kumiko a alors essayé d’attraper un gobchaton, elle nous a expliqué que ce sont des bêtes très malicieuses et que c’était peut-être eux qui faisait toutes ces blagues, surtout qu’ils sont très discrets. Elle a fait un super piège ! Elle a attaché un poisson au bout d’une corde puis c’est cachée dans un tonneau juste à côté. On a à peine attendu qu’elle en avait attrapé un ! Mais bon, pas de chance, c’est pas eux qui étaient derrière tout ça. Et pire encore même eux n’avaient pas vu les responsable. En rentrant on a vu un tonneau qui marche ! On l’a attrapé mais c’était juste un vieux monsieur qui c’était fait volé ses vêtements en sortant du bain. Il nous a offert une boussole pour nous remercier de l’avoir aidé. C’était une journée chargée hein ! J’espère qu’on aura plus de chance demain.

Jour 2 :

Qu’est-ce que j’ai eu peur ce matin ! Pendant qu’on enquêtait, un homme est sortie d’une rue en criant « ils l’ont tué ! ils l’ont tué ! ». Un homme était allongé dans une mare de sang et derrière le mort y avait un énorme tag « VOLEURS ». Et là, le mort a bougé ! La peur de ma vie ! En fait il c’était juste fait une bosse avec une bassine de jus de groseille qu’on lui a envoyé sur la tête… En retournant avec lui à l’hôpital, on a remarqué que seuls les adultes étaient victimes.
J’ai fait un spectacle pour attirer quelque enfants et leurs poser des questions. Ils nous ont dit que ce sont les fées les responsables. C’était pas si bête comme idée, dans les histoires, les fées se rendent invisibles aux adultes et sont facétieuses mais normalement ne sont pas agressives. Les enfants nous ont indiqués que normalement, les fées vivent dans la forêt aux papillons.
Nous sommes donc parties voir dans la forêt, en espérant questionner les fées. Nous avons cheminé sous un beau ciel bleu dans les plaines environnantes pendant une bonne demi-journée pour arriver à la forêt.
La forêt aux papillons est plutôt grande, tant en surface qu’en hauteur. Les arbres sont très très haut et d’un vert très soutenu. Elle est plein de vie, j’ai pu voir plein de petits animaux passer. Mais, le plus impressionnant est la raison pour laquelle cette forêt porte ce nom. Je m’attendais à voir plein de superbes papillons de toutes les couleurs partout mais, je n’en ai pas vu un seul. Par contre, quelque chose de beaucoup plus magnifique, surprenant et même poétique nous attendais. Du haut des arbres tombaient régulièrement de nombreuses feuilles, celles-ci sont légères, colorées et jouent avec les rayons de lumière. On a alors l’impression que ce sont de nombreux papillons qui virevoltent dans les airs !
À un moment, on est rentrées dans une petite clairière et là CRAC, on est tombée dans un piège ! Une espèce de petite tranchée qui avait été creusée et recouverte afin de faire tomber… enfin tomber, même moi j’aurais pu en sortir vu que la profondeur du trou devait être d’environ un mètre… et encore. Sauf que le temps qu’on réalise, des fées nous avaient chargées, armées de… lances. Sauf que les fées sont encore plus petites que moi. Elles nous ont annoncé qu’on était en fait leurs prisonnières. On leur a alors expliqué qu’on voulait les aider et elles ont consenties à nous emmener avec elles. Nous les avons donc suivi jusqu’au cœur de la forêt, devant un arbre IMMENSE, il doit faire au moins… je sais pas… au moins 1000 mètres ! voir même plus vu que c’est lui qui porte les feuilles en forme de papillon ! Cet endroit fourmille de vie, on entend des rires d’enfant, ou plutôt de fées, de nombreuses virevoltent autour de l’arbre ou sont posées dans les nombreuses maisonnettes trop mignonnes qui garnissent son branchage.
Une cohorte de fées est arrivée avec au milieu, l’une d’entre elles portant des habits beaucoup plus ouvragés, avec de longs cheveux blonds qui c’est présentée comme Gramory, la reine des fées. On lui a de nouveau expliqué qu’on voulait les aider, qu’on enquêtait sur ce qui se passe au village. La reine nous a alors emmenées dans une grande clairière avec un gros rocher en forme d’obélisque mais avec une cavité ronde vide dedans. Elle nous a expliqué que leur trésor, qui se trouvait là, avait été volé et que c’était forcément la faute des gens du village qui s’aventuraient de plus en plus loin dans la forêt. Leur trésors est une grosse sphère rouge translucide et cela fait plus d’un mois qu’elle a disparue. On s’est engagée à faire le lien entre elles et le village pour retrouver leur trésor, c’est important pour elles ! Et elles vont moins embêter les villageois pendant qu’on enquête. Comme il commençait à être tard, les fées nous ont proposé l’hospitalité !
Je suis tellement contente, tu imagines cher journal ? J’ai rencontré des fées, j’ai même discuté avec elles et là, elles nous invitent à manger et à passer la nuit chez elles !!! Je leur ai posé des tonnes de questions, que j’ai notées à part, et j’ai fait plein de dessins ! J’ai fait un portrait de la reine, elle est si jolie ! Elles mangent beaucoup de fruits et de légumes et ont une boisson qui sent un peu l’alcool à base de fruit. J’ai presque pas dormi de la nuit pour pouvoir discuter avec elles. Je vais pouvoir raconter plein d’histoires sur les fées !!

Jour 3 :

Retour au village après cette petite escapade en forêt. Je suis pas contente du tout ! Herzebeth est méchante, elle veut remplacer le trésor des fées par une bête boule en verre rouge ! Elle est partie se renseigner avec les souffleurs de verre de la ville pour en commander une. C’est pas bien de mentir aux fées, et aux gens en général ! Moi je veux qu’on cherche la vraie !
Donc j’ai refait un spectacle pour les enfants. Je leur ai demandé si ils n’avaient pas vu de boule rouge comme les fées l’on décrites. Bon… ils ont ramené plein de cochonneries rouges pour essayer de faire plaisir mais pas de trésor en vue.
Pendant ce temps, Kumiko a de nouveau interrogé un gobchaton. Mais ils n’ont pas volé le trésor, de toute façon, ils ne vont pas en forêt, c’est logique, on y trouve pas de poisson.
L’intendant de la ville nous a pas vraiment crues, en même temps, il peut pas les voir lui les fées. Et la Herzebeth lui a même demandé un papier pour avoir la boulle de verre du souffleur gratuitement ! Et il la récupère demain…
J’ai eu beau chercher, j’ai pas réussi à trouver le trésor des fées, et demains elles veulent aller dans la forêt pour leur donner le bibelot. Moi ça me met mal à l’aise…

Jour 4 :

Ce matin, Herzebeth a récupéré la boule en verre et on est retournées à la forêt. Finalement, On est allées directement dans la clairière où elles le rangent. On a décidé de tendre un piège au voleur, on voulait voir si il allait revenir chercher cet objet.
On c’est donc mises en embuscade aux abords de la clairière, sauf que avant que le voleur ne se montre, une fée est arrivée. Du coup elle a vu la boule en verre et était toute contente qu’on ait retrouvé leur trésor… donc elle a ramené le bibelot jusqu’à leur arbre pour le montrer à tout le monde.
Bon, on leur a expliqué qu’on voulait attraper le voleur et qu’il fallait remettre leur… trésor (Herzebeth a pas voulu dire que c’était un faux) dans le rocher pour qu’on puisse le surveiller. Les fées ont voulu nous aider mais, elles ne sont pas capable de se concentrer plus de 10 minutes et se sont remises à papillonner pour faire autre chose haha.
Finalement au bout d’une longue heure de surveillance, une gigantesque ombre est apparue au-dessus de la clairière. Et le truc a saisi l’orbe avec ses pattes et s’est envolée avec. Par chance, Kumiko est douée pour pister les choses et on a pas eu de mal à suivre la bestiole dans la forêt. On est arrivé devant un arbre mais il avait l’air malade, voir sans vie alors que les autres arbres alentour n’avaient aucun problème. Bref la bestiole avait fait son nid dans cet arbre là, Kumiko a essayé de lui envoyer des pierres pour le faire fuir et fouiller le nid.
Sauf que la bestiole nous a sauté dessus. C’était vraiment quelque chose de répugnant vu de près. On aurait dit un gigantesque poulet mais à moitié décomposé et qui suintait d’un liquide noir et visqueux !! Ça avait pas l’air naturel du tout ! Même que quand Herzebeth et Kumiko ont tapé dessus le truc noir est tombé mais la matière visqueuse s’est reformée et a continué à attaquer… berk… D’ailleurs Herzebeth, je comprends bien pourquoi elle est général d’armé, elle est drôlement forte et elle se bat super bien. Kumiko aussi s’en sort bien face aux monstre, elle fait bien son travail.
Quand le truc a arrêté de bougé, Kumiko a grimpé pour fouiller le nid et on a trouvé deux orbes. On est retournées voir les fées et on leur a expliqué toute la vérité ! Gramory nous a expliqué que pour elles la chose qu’on a vu c’est « l’ombre du monde », quelque chose qui corrompt les choses, de mauvais et qui se tapis dans les ténèbres… ça me rassure pas tout ça.
La reine a promis de venir s’excuser au village et même de venir signer un traité de paix ! C’est génial, on a pu venir en aide à tout le monde !
On est restée un peu au village, les fées nous ont montré quelque chose de magnifique, sublime, plus que çà je trouve pas de mots assez fort ! Quand elles posent leur trésor et que le soleil se couche sur la forêt tout l’espace s’illumine quand les rayons passent au travers, c’est juste magique !
On a de nouveau passé la nuit avec les fées, j’ai refait un dessin de la reine et je lui ai offert, elle était honorée, je suis fière de moi ! J’en ai profité pour poser plein d’autres questions avant d’aller dormir.

Jour 5 :

Cher journal, aujourd’hui j’ai passé une super journée ! Le matin, on est rentrées en ville et on a expliqué à l’intendant que le problème était réglé. Bon, il a eu du mal à nous croire mais il a bien dû se rendre à l’évidence vu qu’il n’y avait plus de problème en ville depuis qu’on lui a dit qu’on avait vu avec les fées.
Comme on a été payées, on en a profité avec les filles, je me suis acheté un maillot de bain trop mignon avec des petits froufrous et un motif de nounours ! J’ai aussi pris un ballon de plage et on est parties s’amuser toutes les trois sur la plage ! C’était vraiment une chouette journée ! Je les aime vraiment bien toutes les deux, j’espère que ça va continuer comme ça !

Jour 6 :

Nous sommes dans une grande tour, les murs sont noirs et ornés de grandes draperies lourdes et rouges. A travers la fenêtre, nous pouvons apercevoir la ville en proie aux flammes, le son des combats qui font rage monte jusqu’à nos oreilles, l’odeur de brulé nous prend à la gorge et partout résonne le fracas des épées qui s’entrechoquent ainsi que les cris de nos camarades.
Nous ne pouvons-nous arrêter maintenant, nous devons mettre fin à cette guerre. Dans la tour le silence devient pesant, nous ne finissons par ne plus entendre que le bruit de nos pas qui résonnent dans les longs couloirs vides. Arrivés devant une énorme porte, nous pénétrons finalement dans la salle du trône. Une forme sombre se détache au fond de la pièce, commence à déployer ses ailes noires, ses yeux rougeoyants ne peuvent qu’attirer notre regard, pour finalement fondre sur nous afin de nous attaquer. Le combat fait rage, heureusement que notre compagnon nous soutient grâce aux sorts et toute notre force de frappe fait de son mieux pour venir à bout de ce terrible adversaire. Celui-ci répand l’ombre dans l’ensemble de la pièce et tente de nous blesser en projetant des pointes depuis ses immenses ailes. Notre plus grande guerrière parvient à le blesser gravement avec le plus monumental coup de hache qu’il m’a été donné de voir et, n’hésitant pas un instant notre magicien en profite pour l’achever avec de puissantes lames de glaces qui le perforent de part en part. La créature vacille et ses yeux s’éteignent lentement. Elle parvient à murmurer ces dernières paroles « rien n’arrête l’ombre… » avant de porter une ultime attaque. Un grondement sourd commence à se faire entendre et la tour se met à trembler. Nous n’avons pas de temps à perdre, avant que nous ayons le temps de réagir les murs se mettent à suinter d’un liquide visqueux, noir…

On s’est réveillées sur la plage ce matin, j’avais une drôle d’impression, comme d’avoir oublié quelque chose d’important, je pense avoir fait un rêve bizarre, mais pas moyen de m’en rappeler… tant pis.
Puis après le petit dej, on est rentrées en ville avec les filles et c’est là que Herzebeth a entendu quelqu’un parler d’une jolie fille aux longs cheveux blancs. A priori, elle ressemblerait à sa sœur qu’elle est justement en train de chercher. Je sais pas si je l’ai déjà dit mais Herzebeth montrer régulièrement le dessin de sa sœur à tout le monde pour savoir si on l’a aperçue. Du coup, là, elle s’est un peu montrée brutale avec la pauvre personne pour savoir où et quand il l’avait vu. Du coup le pauvre monsieur tout tremblant lui a dit qu’il l’avait vu à Mylos, une ville un peu au Sud d’ici.
Herzebeth a donc voulu partir fissa direction le Sud. Comme Kumiko et moi on a pas vraiment de destination précise, on lui a proposé de faire le voyage ensemble. Je suis super contente qu’elle ait dit oui ! Je sens qu’on va bien s’amuser et puis j’espère aussi pouvoir leur être utile.
On avait a peine pris la route qu’on a croisé des gens attroupés autour d’une carriole. Pas de chance une des roues s’était embourbé et ils tentaient de se sortir de là. C’est un vieux monsieur qui voyageait vers Mylos qui a eu un problème et il y avait déjà deux personnes en train de lui filler un coup de main mais ils y serraient jamais arrivés à eux deux. Heureusement Herzebeth et Kumiko ont réussi à sortir la roue de là où elle était bloquée avec eux. Et un des aventuriers a réussi à réparer la roue et on a fini par repartir avec eux. Le vieux monsieur, Alex, va jusqu’à Mylos pour la fête de l’été. C’est chouette, j’ai hâte de voir ça, je connais pas du tout cette fête !
On a donc fait la connaissance d’un… monsieur plus vieux encore qu’Herzebeth et… j’aurais été toute seule je crois que je lui aurais jamais parlé. Il est habillé… comme un clown mais super ringard et pas assortit du tout. Il a un grand chapeau à large bord, des bottes de pluie jaunes à poids rouge, un coupe-vent à rayures verticales pomme et cerise. Il est armé d’un arc et s’est présenté en tant que qu’artisan fabricant de peluches ! Mais bon finalement je pense que Charlie est juste… différent mais gentil, il m’a montré un super crabe en peluche et me l’as même donné. L’autre voyageuse c’est Alma Cole, une jeune fille à l’air très doux aux cheveux bruns coupés courts et qui respire la gentillesse, je me demande ce qu’elle faisait avec lui quand même. Elle est partie de son village à la recherche d’une plante rare pour pouvoir soigner sa sœur malade. J’espère qu’elle va réussir. Charlie nous a expliqué qu’il vient de Briss, un village de pêcheur au nord. Un jour, il a péché une botte, qu’il porte sur lui et que du coup, il aimerait bien trouver la deuxième botte. C’est un truc encore plus étrange que tous les vêtements qu’il porte, c’est une botte verte sertie de plumes de de grelots… Pourquoi il la cherche dans le continent l’autre botte ? Il aurait dû essayer de plonger là où y avait la première plutôt ? M’enfin, il a vraiment pas l’air méchant, il me fait même rire.
On a eu de l’autruche au repas ce soir, Kumiko est vraiment douée pour chasser, du coup elle m’a offert de jolies plumes que j’ai pu rajouter à ma tenue, ça rend trop bien.

Jour 7 :

Aujourd’hui, on a continué le voyage à travers les plaines jusqu’à Mylos. Il s’est pas passé grand-chose à part qu’à un moment Charlie est passé trop près derrière le cheval et il s’est fait botter les fesses haha, le pauvre, je devrais pas mais ça m’a bien fait rire quand même.

Jour 8 :

Cher journal, j’ai appris une drôle d’histoire aujourd’hui. Au loin, on pouvait voir des montagnes et Alex nous a expliqué qu’il y avait des légendes locales comme quoi elles seraient maudites parce que tous ceux qui s’y sont aventurés ont disparu… Heureusement, on ne doit pas y passer. Pourvu qu’il ne nous arrive rien pendant notre voyage.

Jour 9 :

Dans la journée, on a dû faire un peu de route en forêt, on a eu un peu de mal avec les racines et les branches basse, on a du voyager moins vite pour ne pas avoir de problèmes. Cette forêt est spéciale, on l’appelle la forêt aux murmures, et j’ai vite compris pourquoi. Pendant tout le temps où on y était, j’avais l’impression d’entendre des gens chuchoter au loin sans pour autant vraiment comprendre des paroles.
Puis TCHAC en chemin quand personne ne s’y attendais, on s’est fait attaquer par ce que je croyais être un rosier. Ca a de grandes lianes et Kumiko nous a expliqué après que c’était des roses tyrans. Alma est forte aussi en combat ! Elle est magicienne elle aussi et PAF, elle a envoyé de magnifiques étoiles magique dans les monstres et avec l’aides des autres, on a pu s’en débarrasser. Plus de peur que de mal.

Jour 10 :

Je me sens vraiment mal à l’aise, j’étais persuadée d’avoir trouvé un raccourcis pour nous aider à finir de traverser la forêt mais au final c’était trop pentus et on a perdu du temps à pousser pour faire monter la carriole *soupir*.

Jour 11 :

Ca y est, nous sommes finalement sortit de la forêt ! Il nous reste environs une demi-journée de marche pour arriver à Mylos. On commence à apercevoir de grandes étendues de blé doré. Je trouve ce paysage sublime. On dirait une immense mer dorée qui ondule au gré du vent !

Jour 12 :

Mylos est une ville impressionnante. A première vue, on ne voit qu’un énoooooooorme moulin de plus de 30 mètres de haut. Il est posé sur une petite colline et la ville s’étend tout autour à ses pieds et la ville est enceinte de grands champs de blés qui me font toujours penser à une mer dorée. La ville est régulièrement obscurcie par l’ombre des pales, ce qui donne l’impression que de colossaux nuages passent régulièrement au-dessus de nos têtes.
La ville est très vivante et bruyante, entre le son sourd qui émane du moulin qui tourne et l’euphorie qui règne dans les rues. C’est pas étonnant mais du coup la ville sent bon le blé, le pain et les pâtisseries ! En circulant dans les rues on a bien pu voir que la population et les nombreux marchands ambulants préparaient un grand évènement.
En arrivant aux portes, je me suis précipitée vers un garde pour lui demander si il y avait un programme des festivités mais j’ai été coupée par Herzebeth qui lui a demandé si il avait vu sa sœur puis par Charlie qui cherche toujours sa deuxième botte … *soupir* je le plains, il a pas tout compris à se faire agresser de plein de questions. Il nous a dit d’aller voir sur la place principale pour le programme, ne pas avoir vu ni sœur ni botte. Nous avons donc posé nos affaire à l’auberge du blé doré (pas très original comme nom vu l’environnement) pour faire un tour en ville.
Les marchands commencent à installer leurs étals pendant que d’autre accrochent des lampions dans toute la ville ! J’étais tellement excité que ça commence ! Au programme il y avait des stands d’artisans, des jeux et un concours du plus gros mangeur de pâtisserie. Herzebeth était pas avec nous quand on l’a vu mais j’ai quand même pensé à l’inscrire ! et plein d’autres animations comme des spectacles de jongleurs et des musiciens… j’espérais un peu voir Sylv-sama mais malheureusement il n’était pas en ville sniff. Donc pendant qu’on regardait le programme, Herzebeth a pris rendez-vous avec le duc pour essayer d’avoir des infos sur sa sœur.
On a profité de l’après-midi pour faire les boutiques mais Charlie a voulu reprendre monsieur krabby, la peluche qu’il m’a donnée pour la vendre !! Heureusement les filles étaient d’accord avec moi, il me l’a bien donné monsieur krabby.
Après, nous sommes allés tous ensemble visiter le moulin, c’est la première fois que j’en vois un de près ! Il a été fabriqué avec des pierres blanches, les pales sont faites en tissu entouré d’un cadre en bois. Les pales tournent très lentement au final mais c’est impressionnant, quand une d’entre elles passe près du sol, on peut entendre un gros vrombissement comme le bruit d’un gros insecte. Les portes du moulin sont gigantesques mais en même temps les charrettes peuvent entrer et sortir directement au rez-de-chaussée. A l’intérieur, il y a une bonne odeur d’huile mélangée au bois et bien sûr de farine. Norem Maru est celui qui est en charge du mécanisme du moulin, il nous a gentiment accueillit et expliqué tout plein de trucs sur le fonctionnement même si j’ai pas compris grand-chose ça a l’air compliqué mais bon si ça marche tant mieux. Le moulin est juste hyper vieux, il a plus de 100 ans et a été construit par Maryd Mylos, d’où le nom de la ville. Dedans au milieu, il y a une tige géante qui part du sol au plafond et qui, si j’ai bien compris, permet de faire fonctionner tout ça. Et Norem, nous a aussi expliqué que l’étage du moulin peut même tourner pour pouvoir être face au vent. Quand on est monté à l’étage, j’ai pu voir le paysage entre le passage des pales. Les champs de blé s’étendent à perte de vue et de loin, ça renforce l’impression de mer d’or.
Puis les festivités ont commencées en ville, j’ai réussi à gagner une petite peluche de gobchatton au jeu où il faut envoyer un anneau autour d’une quille. Kumiko, elle a gagné une peluche de dragon des nuages rouge GIGANTESQUE ! sniff mais elle m’as promis qu’elle me la passerait de temps en temps, elle est adorable. Mais j’ai commis une énorme erreur ! Au fur et à mesure qu’on passait devant les stands, j’ai pas pu m’empêcher de gouter plein de pâtisserie différentes, elles sont juste divinement savoureuses, elles sentent bon, sont trop belles donc voilà j’ai pas pu m’empêcher.
Sauf que pour le concours du plus gros mangeur ben j’ai perdu, j’avais déjà trop mangé avant. Mais je regrette pas, j’ai jamais rien mangé d’aussi délicieux. Faudra que j’en re mange demain, et que j’en prenne en rab pour le reste du voyage. Je repasserais par ici plus tard aussi, j’aime cette ville. Alma et Charlie ont perdu au 3e tour du concours. Kumiko a ensuite callé aussi mais, même si elle avait pas l’air contente quand je lui ai dit qu’elle était inscrite, Herzebeth est arrivée en finale ! Elle était face à un grand et gros monsieur. Et elle a gagné ! Avec classe ! Sans mettre une miette de côté et sans avoir l’air de forcer ! Je suis super fière d’elle ! Même si j’ai perdu, j’ai gagné un joli badge de participant au concours, et je l’ai accroché à mon sac avec la peluche de gobchatton.
En soirée, de nombreux ménestrels ont fait des spectacles, on a fait danser la foule autour de grands feux allumés dans la ville jusque tard. On a fini par aller se coucher tard mais on c’est tous biens amusés.

Jour 13 :

Mon dieu, c’est horrible, on est passé de l’euphorie de la fête à un chaos sans nom, c’est incroyable… Je vais commencer du début pour que tout soit clair. Après être rentré à l’auberge hier, et après avoir écrit dans mon journal, je suis partie me coucher. J’ai été réveillée au milieu de la nuit, j’ai ouvert la fenêtre pour voir ce qu’il se passait dehors et là j’étais en plein cauchemar, les gens hurlaient, des maisons commençaient à bruler et j’apercevais des gens louches courir au milieu des rues en poursuivant des habitants. Ni une ni deux, nous sommes tous descendus afin d’aider les villageois et nous nous sommes retrouvés face à un groupe de « brigands ». Après un combat acharné, les lâches se sont enfuis. Nous avons entendus un cri dans une ruelle proche et nous nous sommes précipités et c’est à ce moment qu’un drap noir nous est tombé dessus et qu’on s’est fait assommés…

Quand je me suis réveillée, c’était dans la journée, j’étais ballotée dans une espèce de chariot sur roue mais avec des barreaux, on était tous là, avec nos affaires mais sans nos armes bien entendu. Le temps de reprendre un peu le fil et j’ai remarqué qu’il y avait plusieurs chariots comme le nôtre sur la route et que nous étions gardés par des hommes en arme, ils étaient au moins 200, j’étais perdue, je ne savais pas trop ce qu’on pouvait faire et surtout à quoi on devait s’attendre. Notre convoi se dirigeait vers le Sud Est de ce que je pouvais en juger. Contrairement à ce que j’avais pu penser durant la nuit, les hommes qui nous ont attaqués ne sont pas des brigands mais semble plus être des soldats issus d’une armée, bien entrainés et en uniforme qui plus est. Le voyage a été long, Charlie est un peu idiot je crois, où c’est le coup à la tête, il ne comprend pas bien qu’on est dans de beaux draps !
En début de soirée, le convoi est arrivé aux abords d’une forêt où un camp avait été monté. Je pense que les hommes sur place devaient être au moins au nombre de 2000, sans exagérer, juré craché, j’étais de plus en plus désespérée, nos chance de pouvoir nous en sortir de me semblaient plus que mince, j’espérais juste rester en vie, mais même ça, je n’y croyais pas.

Au bout d’un moment, il y a eu de l’agitation dans le camp et nous avons pu voir un homme arriver et entrer dans une grande tente. Herzebeth nous a expliqué qu’il s’agissait de l’empereur Duncan chef de l’empire d’Ashraat. Je n’en croyais pas mes oreilles. Ashraat avait décidé d’attaquer une ville de notre nation ? Nous ne sommes pas en guerre pourtant ? Si le peuple d’Ashraat nous a emmenés, quel est leur but ? L’esclavage ? Ou alors nous utiliser comme monnaie d’échange ? J’étais totalement perdue en train de réfléchir à tout ça quand une jeune femme aux cheveux blancs est sortie de la tente où l’empereur c’était rendu. J’ai cru qu’Herzebeth allait soit exploser soit faire fondre les barreaux du chariot, en tout cas, on pouvait lire une haine immense dans ses yeux et on a tous (ou presque) compris qu’il s’agissait de sa sœur. Elle s’est alors dirigée droit vers nous et Herzebeth a commencé à l’invectiver, lui disant qu’elle avait été accusée de l’incendie du château. Ce à quoi sa sœur a répondu qu’Herzebeth aurait mieux fait de suivre ses conseils et de s’en aller. Herzebeth avait déjà l’air proche de l’explosion avant mais après c’était bien pire. Nous avons pu voir sa sœur quitter le camp en direction du Sud accompagnée d’un homme. Herzebeth nous a alors expliqué, sans doute à cause de nos regards interloqués, ni moi ni Kumiko n’avons vraiment osé lui demander des explications. Sa sœur était responsable des brulures que nous avons pu voir sur son corps ainsi que des blessures qu’elle avait subies avec son mari lors de l’incendie provoqué par sa sœur. J’étais un peu choquée, je n’aurais jamais pensé que sa sœur pouvait avoir trahit son propre pays et tenté de tuer des membres de sa famille… Quand tout à coup Charlie a demandé quand sa sœur nous ferrait sortir d’ici… il n’as vraiment rien compris… et le coup est parti Herzebeth l’as pas manqué. Mais en même temps, il l’avait bien mérité.

Jour 14 :

Après les évènements de la veille, nous avons tant bien que mal essayé de dormir. Nous avons été réveillés au milieu de la nuit par un léger bruit de clochettes. Son quelque peu incongru dans un campement militaire… Aucune garde n’était visible aux alentours et nous avons vu tomber une clé au centre du chariot juste à nos pieds. Un homme vêtu de noir se tenait au-dessus de nous, il s’est présenté comme Dymloss, un agent de la sainte nation de Protéa. Il nous a expliqué que nous devions partir sans attendre vers le Nord afin d’atteindre la cité d’Erasten située à quatre jours d’ici. Nous devons prévenir le Duc que les troupes ennemies avaient commencé les attaques. Dymloss nous a ensuite indiqué l’endroit où se trouvait le reste de nos affaires. Il est ensuite parti en se déplaçant d’une façon très agile, presque féline. Nous avons profité pour emprunter un chariot et nous nous sommes enfuis. Dans notre dos, nous avons entendu quelques éclats de voix et nous avons pu apercevoir le début d’un incendie.