Y a des vignes et des oliviers autour de la ville qui est un peu en contrebas. Tous les bâtiments sont en bois sauf quelque gros entrepôts qui sont en pierre. Ça se voit que c’est le début de l’automne, les feuilles commencent à devenir rouges. J’aime bien c’est joli et puis quand les feuilles tombes, on peut jouer dedans c’est marrant.
Quand on est entrés dans la ville, des soldats sont venus nous voir. Herzebeth a expliqué qu’on est en mission pour le prophète. On s’est installés à l’auberge et Dymloss nous a laissé pour aller voir son contact tout seul.
Jour 102 :
Dymloss nous attendais hors de l’auberge au matin. Il nous a expliqué que la relique est dans des ruines quelque part aux alentours de la ville mais il ne sait pas où exactement. En réfléchissant, j’ai entendu des histoires dans le coin sur un endroit hanté, c’est peut être les ruines qu’on cherche.
On a commencé par chercher la famille d’Isalia, on a demandé à un garde vu qu’on connaissait leurs nom, donc il nous a expliqué ou trouver la maison.
Holdomen c’est un petit bourg, y a plein d’enfants qui jouent et au loin sur les collines, on peut voir qu’ils sont en train de construire une tour de surveillance. L’empire Ashraat est situé de l’autre côté des montagnes donc Monsieur le grand prophète Noah a fait construire une série de tours d’alerte.
Quand on est arrivés à la maison, une dame un peu grosse nous a ouvert et Isalia lui a sauté dans les bras. Elle nous a remercié et nous a fait entrer. Sa tante, c’est une couturière, elle va avoir plein de vêtements chouettes. Du coup elle va rester vivre ici avec sa famille !
Après, on est allé aux archives pour voir si y avait des descendants du fantôme pour les prévenir mais y a plus personne de sa famille. C’est dommage.
On c’est un peu baladé en ville pour essayer de trouver des informations sur des ruines et les endroits hantés. Tobo est partit voir le fossoyeur et il lui a dit qu’il y avait des histoires sur une forêt hantée au sud sauf qu’il y a que un monsieur qui s’appelle Franz Kubert qui en parle depuis plus de cinquante ans. Il habite au sud de la ville, a une demi-journée de marche.
Du coup, on est partit pour le voir. On a fini par apercevoir une maison avec un vieux monsieur sur le palier avec un chien. On lui a dit qu’on venait pour écouter son histoire, il était un peu méfiant, il avait peur qu’on se moque de lui mais finalement, il nous a fait entrer pour nous raconter tout ça.
Monsieur Kubert nous a expliqué que quand il était enfant, il gardait des chèvres. A un moment, il a remarqué qu’il en manquait une. Il l’a pourchassé pendant toute la journée vers le sud et il l’as vu entrer dans une forêt super lugubre. Il a trouvé étrange qu’elle rentre là parce que ça fait peur et que les animaux rentrent pas trop quand ça fait peur. Il l’a suivi, la forêt était super dense et pleine de ronces. Il a fini par se perdre et a entendu la chèvre crier. Il a fini par la retrouver à moitié dévoré et c’est enfui. Il s’est encore plus perdu et a erré pendant une bonne journée avec de la brume et tout. Il a aperçu une ville quand le brouillard c’est un peu écarté. C’était une vieille ville en pierre mais il y est pas allé. Il a fini par pouvoir sortir grâce à son chien qui s’appelle soleil qui l’as retrouvé et l’as aidé à sortir.
Jour 103 :
Direction le Sud pour voir tout ça !
Y fait pas beau et y pleut sur le trajet, c’est encore de la plaine au début avec des collines. En passant une des collines, on a fini par apercevoir une grande forêt. Lugubre c’est bien le bon mot pour en parler, il avait raison monsieur Kubert. Elle va jusqu’aux montagnes la forêt et y a de la brume qui s’étend sur toute la forêt et même un peu devant.
La forêt est très dense, y a de grands arbres sombres et sec, avec plein de ronces et des arbustes épineux entre. On a l’impression d’être face à un grand mur. Y a pas de bruit contrairement aux autres forêts et une odeur de moisissure flotte dans l’air. Y pleut très très fort et on voit pas de chemin dans la forêt mais on a pu apercevoir une trouée.
J’ai essayé la magie pour écarter les arbres et faire un chemin mais ça a pas marché, c’est vraiment étonnant. En fait les arbres se sont un peu écartés mais les ronces et les arbustes continuaient de bloquer le passage. Du coup, on a dû laisser les montures et la charrue dehors. Dymloss est resté dehors avec les affaires.
C’est difficile d’avancer, on peut passer que a un de front et même moi je dois me pencher pour pouvoir avancer.
On a croisé plusieurs « embranchements », on a eu l’impression de tourner en rond au début puis on a fini par avancer mieux. On a marché longtemps et on a fini par croiser un myconide, c’est un genre de gros champignon humanoïde.
Au bout d’un long moment, on est ressortit de l’autre côté de la forêt. L’herbe était grise… et on était face à une grosse muraille en pierres grossières et mal construite et super méga haute. Les arbres et les ronces s’appuient sur la muraille, ça fait un genre de tunnel en fait.
En marchant le long de la muraille, on a trouvé une porte avec un escalier qui descend dans un sous-sol. Du coup, on est arrivé dans une grande pièce carrée avec quelque sphères lumineuses au mur et au-dessus de la porte, c’est écrit « pour poursuivre votre chemin, respectez les sages ». Dans la pièce, il y avait cinq statues de sages encapuchonnés avec une sphère cristalline de couleur différente devant chaque statue.
Or : mon enseignement est supérieur à tous les autres.
Ecarlate : mon enseignement n’est pas aussi bon que celui du sage azur
Emeraude : le sage indigo respecte mon enseignement plus que nécessaire
Indigo : les enseignements du sage écarlate sont à la base du sage émeraude
Azur : je n’écoute jamais les enseignements du sage émeraude
On a réfléchit longtemps et on a fini par choisir un ordre et appuyer dans un certain ordre et la porte du fond a fini par s’ouvrir.
Dans la pièce d’après, y avait des dalles sur le sol avec des lettres dessus et une fontaine creuse au centre avec des billes dedans. C’est une énigme a priori mais y ont eu le temps de tout faire avant que je comprenne.
Après y avait une pièce avec des dalles blanches et noires alternées et on voyait pas les murs de la pièce. Y avait des textes et des trous dans le sol. De ce que j’ai compris, y fallait se déplacer comme un cavalier aux échecs. Herzebeth a montré le chemin et on l’a suivie.
Après, y avait pas d’énigme, c’est un grand hall avec des escaliers qui remontent vers l’extérieur. Comme il commençait à être tard, on a décidé de camper dans la pièce pour être un peu à l’abri.
Jour 104 :
Cher journal… je ne sais pas vraiment comment raconter ce qui s’est passé aujourd’hui.
C’est… compliqué, enfin pas ce qui s’est passé mais à raconter.
Tu sais, j’avais commencé à écrire parce que je voulais raconter mes aventures à papa. J’aimais bien quand il me racontait ses aventures le soir. Je voulais me rappeler de tout ce que j’ai vu pour pouvoir tout lui raconter.
Je ne veux pas lui raconter ça.
Quand je me suis vue dans un reflet en rentrant, j’ai vu la même chose que dans les yeux de maman depuis que papa n’est pas rentré.
Une étrange impression d’être à la fois pleine de tristesse et de remord et d’être en même temps complétement vide. D’être faible et inutile… égoïste et lâche…
En sortant de la zone, nous sommes tombés sur une zone désertique, face à une muraille encore plus grande qui devait mesurer bien plus de 100 mètres de haut. Une porte en pierre était sculptée dans le mur en pierre. Ce n’était pas une porte fermée mais une porte gravée, sans charnière ou système d’ouverture visible. Il y avait des inscriptions étranges dans une langue inconnue autour de cette porte. Une sphère en cristal est fixée sur le mur et en s’approchant de la porte, nous avons senti une sensation de chaleur au niveau de la poitrine. C’était le pendentif d’Ygrit qui c’était mis à briller à l’approche de la porte.
Herzebeth a posé son pendentif sur la sphère et la porte c’est ouverte. Une immense ville, des proportions de villes et de route adaptée au passage de plusieurs êtres comme Ygrit. Malgré le fait que les maisons soient adaptées aux humains normaux. La ville s’étale probablement sur plusieurs kilomètres jusqu’à la montagne. Nous avons emprunté une grande rampe qui descend vers la ville un peu plus bas. Des dalles manquent sur le chemin et les maisons sont en partie détruites, de nombreux gravats jonchent le sol de la ville, ça donne l’impression que des choses se sont effondrées sur la ville alors qu’elle est à ciel ouvert.
Un immense bâtiment se trouve vers le centre de la ville et il reste quelque ruine d’aqueducs.
En fouillant dans quelque maisons, nous n’avons retrouvé que de la poussière, il ne reste pas de trace de vie, ou d’objets du quotidien. La ville est silencieuse, encore plus que la forêt dehors. Au bout d’un moment, j’ai cru voir quelque chose bouger du coin de l’œil, j’ai fait signe aux autre et nous avons essayé de chercher un peu mais sans résultat.
Nous sommes arrivés dans un parc.
Enfin ça devait être un parc.
Il y avait juste de la terre sans herbe.
Et une statue en pierre noire.
D’une fille.
Qui devrais avoir mon âge ou un peu moins.
Elle semblait courir, s’enfuir…
Tobo a posé sa main sur la statue et il y a eu un flash lumineux.
Quand j’ai ouvert les yeux, j’étais dans une pièce carrée avec une dizaine d’enfants à des bureaux. Une dame était au fond, devant un tableau. La dame explique aux enfants. Sur le tableau, une étoile à huit branches est dessinée. C’est un cristal qui reçoit l’énergie des sentiments et la transforme en énergie. Ce cristal fait vivre le pays et a permis la création des géants de pierre. Nous avons essayé de poser des questions mais personne ne semblait nous voir ou nous entendre.
Il y a eu une sonnerie, et les enfants sont sortis. Dans cette classe, il y avait la fille de la statue. Bien vivante. Nous l’avons suivi à l’extérieur. Il y avait beaucoup de personnes mais qui était floues, des ombres contrairement à la jeune fille. Nous sommes dans cette même ville, la fille se balade dans les rues. Nous apercevons la mer au loin… il n’y avait pas de mer à notre … époque ? À la place de la mer, nous avons vu les montagnes. Ces mêmes montagnes qui n’existent pas dans cette réalité.
La jeune fille a fini par arriver dans le parc. Elle était en train de jouer avec d’autres enfants. Tout à coup, un énorme pilier de lumière est sorti du bâtiment central. La lumière était aveuglante. Elle a rapidement viré au noir. Le ciel bleu est également devenu noir. Des éclairs ont commencé a frappé sans aucun nuages dans le ciel. Le peuple était terrorisé. La terre a tremblé. Au loin un volcan c’est réveillé. Un premier bâtiment c’est effondré. Les gens ont commencé a essayé de fuir. La mer c’est retiré. Des pics de roche sont sortis du sol. Une onde noire est partie du bâtiment central. Une pulsation noire qui s’est rapidement étendue dans la ville. Nous avons couru avec la fille. Mais l’onde noire nous a rapidement rattrapés. A frappé la fille pendant sa course…
Dans la même position que nous l’avons trouvé.
C’était vrai.
C’était la ville d’Ygrit.
La chute de l’étoile ? La grande nuit ?
Ils sont… tous…
Nous avons continué à avancer vers l’immense bâtiment au centre. Il y avait plusieurs grands canaux vides avec des restes de ponts. Tobo a utilisé la magie pour faire un pont arc-en-ciel et nous permettre de continuer à avancer.
J’ai vu une statue d’un homme qui avait l’air… terrorisé… qui se cachait le visage. Je me suis sentie… hypnotisée et je me suis retrouvée en train de toucher la statue alors qu’Herzebeth ne voulait pas.
Un éclair lumineux…
L’homme est dans un entrepôt en train de noter sur un cahier. Il porte un uniforme de travail. Nous le suivons hors de l’entrepôt. Nous pouvons voir mieux l’océan d’ici. Il marche dans une grande cours avec deux golems comme Ygrit qui portent de gros cylindres de plusieurs mètres de long. D’autres géants de pierre sont en train de travailler un peu plus loin. L’homme entre dans un bâtiment pour saluer d’autres personnes et ressort. Nous le suivons jusque dans une rue. Il fait quelques achats en chemin. Il rentre chez lui pour poser ses affaires et repart. Nous le suivons jusqu’à un bar où il retrouve d’autres personnes. Ils discutent ensemble sur la mobilisation des troupes contre les barbares. Malgré le fait qu’ils préparent des canons magiques, ils finiront par ne plus avoir d’homes valides pour se défendre. Le combat semble sans fin.
Nous apercevons un flash lumineux à l’extérieur…
Des gens se mettent à crier.
A l’extérieur, nous pouvons à nouveau voir la colonne de lumière, les volcans qui se réveillent, la sphère d’ombre qui sort du bâtiment central et qui s’étend sur la ville. Quand les gens se font toucher par l’onde noire, ils s’évaporent littéralement, l’homme se cache le visage à l’approche de l’onde…
Toujours en chemin en direction du bâtiment central.
Nous avons commencé à monter dans cet immense bâtiment.
Au bout d’un long moment, presque au sommet, nous avons vu un homme en train de prier à genou. Une autre statue noire.
Kumiko l’a touchée.
Un autre flash lumineux.
Nous nous sommes retrouvés dans une grande pièce. L’homme de la statue porte une robe blanche avec une étoile dorée. C’est un prêtre. Il monte encore plus haut dans les escaliers du bâtiment. Il rentre dans une autre pièce. Nous pouvons voir une un cristal en forme d’étoile bleu translucide qui irradie d’une lumière douce et dorée. De grands gradins descendent vers le centre. Des centaines de gens sont en train de prier. Après avoir salué quelques personnes et observé les gens en train de prier, le prêtre fini par ressortir. Il a l’air inquiet. Il se dirige vers un bureau, il frappe et entre. Un homme assez vieux avec la même robe est dans le bureau. Le prêtre explique son inquiétude. Le cristal ne réagit pas normalement. Les séances de prières avec les personnes qui ont perdu des proches avec la guerre font réagir étrangement le cristal. L’homme agé dit comprendre l’inquiétude du prêtre mais les nouvelles du front ne sont pas bonnes. Ils ont besoin d’énergie. Le prêtre dit qu’il faut que les combats cessent.
Le bâtiment de met à trembler.
Le prêtre se précipite vers l’étoile. La colonne de lumière sort du cristal. L’étoile finie par se fissurer. Il se remplit de noir.
Le prêtre hurle aux personnes de sortir.
Il se retourne et tombe à genoux.
Il semble désespéré et se demande ce qu’ils ont fait.
Une sphère noire sort de l’étoile et commence à grandir.
Les escaliers montent un peu plus haut, jusqu’au sommet du bâtiment. C’est dur de monter. Le bâtiment est vraiment très haut. L’ascension nous prend du temps.
En haut, nous trouvons un énorme trou, l’endroit ne ressemble plus à ce que nous avons pu voir dans le passé. L’intérieur est vide, les gradins n’existent plus. Il y a de la terre au fond du trou. Il nous semble voir quelque chose au fond donc nous sommes descendus.
Je me suis fait des ailes de libellule pour descendre.
Par pur paresse… par peur de tomber, de glisser et de me faire mal…
Il y avait une stèle en pierre tout en bas. Il y avait un texte lisible sur cette stèle, comparé aux autres textes que nous avons pu voir que ce soit dans la ville ou dans les souvenirs du passé.
Que ceux qui poursuivent les héros du passé
Contemple ici les ruines d'une cité
Qui marqua à jamais le cœur
D'un héro caché dans celui d'un voleur.
Kumiko a voulu creuser pour voir ce qu’il y avait dessous. Au même moment, Herzebeth a entraperçu un mouvement en haut du trou. Kumiko a commencé a creusé et tout est devenu noir.
Un homme habillé en chasseur est en train de courir. Il est accompagné de deux autres personnes. Ils se dirigent vers une grande forêt lugubre. Le chasseur regarde derrière lui, une troupe de cavaliers en armures noires les poursuivent. Les trois hommes se jettent dans la forêt et s’y enfoncent rapidement. Ils passent la muraille et les trois pièces à énigme sans aucun problème. L’archer s’appelle Makan et les deux autres qui ressemblent plus à des voleurs se nomment Belk et Orak.
Ils arrivent devant le grand mur. L’un des deux voleurs dit qu’ils sont fichus. Makan sort alors un cristal de sa poche en disant qu’il savait bien que le truc que le vieux leur a filé finirait par être utile. Il ouvre la porte.
Le groupe descend en ville. La ville est aussi abimée que lorsque nous sommes passés. Ils finissent également par monter en haut du plus grand bâtiment comme nous.
Makan dit alors que c’est le destin qui les a conduits ici et qu’ils ne doivent pas laisser les hommes d’aujourd’hui payer pour les erreurs d’un peuple mort depuis des millénaires.
Nous avons repris conscience sur le sol. Kumiko a remis au jour un morceau d’arc qui ressemble à celui que Makan portait. Il était juste recouvert par une couche de poussière.
Nous sommes remontés en haut du trou et avons commencé à redescendre les escaliers.
Quelqu’un nous a dit de nous arrêter. Il s’agissait de Max Heiss…
Il nous a dit que nous devions lui rendre la relique. Il en a besoin pour sauver le monde de l’ombre. Pour lui, nous sommes employés par l’ombre.
Un combat entre eux et nous a alors commencé. Nous n’avons pas pu lui expliquer que nous essayons également de combattre l’ombre, du coup nous sommes en fait alliés ? Pourquoi est-ce que nous sommes en train de nous battre ? Je ne sais pas comment faire, nous sommes obligés de nous défendre.
Nous finissons par prendre le dessus. Monsieur Heiss nous dit que ça ne se finira pas comme ça, qu’il a des renforts et il appelle alors à l’aide. Un soldat blessé arrive au même moment. Il n’a que le temps de dire « les ombres… » avant de s’effondrer.
Le soleil a commencé à se coucher.
En regardant en bas du bâtiment, nous avons vu des milliers d’ombres qui grouillaient dans la ville.
Tout le monde a commencé à courir pour s’enfuir de la ville.
Les ombres ont essayé de nous agripper.
Au départ, nous avons pu passer entre.
Une ombre a fini par réussir à me toucher. Je me suis sentie… mal.
Nous avons décidé avec Tobo de faire des ailes pour s’envoler et sortir de la ville car ça devenait de plus en plus dur de passer.
Nous n’avions la possibilité de ne faire des ailes que pour notre groupe.
Je n’avais aucun moyen d’aider le groupe de monsieur Heiss…
Je ne le voyais plus…
Je n’ai rien pu faire…
Si je n’avais pas gaspillé inutilement ma magie plus tôt…
Nous avons dû fuir en les laissant derrière…
Nous sommes passés au-dessus de la grande muraille. Les ailes se sont terminées.
Nous avons refait le chemin inverse dans les souterrains.
Nous avons traversé la forêt.
Nous avons retrouvé Dymloss à l’extérieur.
Nous lui avons dit que nous devions courir… loin… pour éviter les ombres.
Nous avons voyagé toute la nuit vers le Nord sans nous arrêter.
Jour 105 :
Dans la journée, nous sommes arrivés chez monsieur Kubert où nous nous sommes finalement arrêtés. Nous lui avons demandé l’hospitalité pour nous reposer un peu.
Je n’arrive pas à dormir.
Quand je ferme les yeux, je revois cette ville. Cette sphère. Monsieur Heiss.
Jour 106 :
Nous retournons vers Holdomen.
Au moins nous avons pu trouver une relique…