Les Ombres d'Esteren

22 Juil 2014 21:54 #38778

Histoire de célébrer les 1 an de campagne (depuis le 20 juillet ;) ), j'ai créé la page wiki de la campagne.
J'y ai mis des éléments sur le monde, le résumé de al campagne, les règles...
N'hésitez pas à aller créer les pages de vos personnages ! ^^

Et oui, je sais, ce n'est pas terminé. Mais... là j'arrête pour aujorud'hui, ahaha ^^"


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31 Juil 2014 21:00 #38935

Trois morts et un vecteur [/size=4]

Réveillés en pleine nuit, tous ceux qui étaient présents dans le village se précipitèrent à l’extérieur. A nouveau, des enfants étaient morts : trois d’entre eux avaient été tués, dans leur lit. Aussitôt, Selwyn demanda, en tant que Chevalier Lame, d’enquêter sur ces morts.
Sa requête fut acceptée et, tandis que Horengast, Derdre et Kergoat se séparaient pour chercher des traces dans les chambres, Selwyn repéra dans la foule un vecteur qui demandait ce qui se passait et se rapprocha de lui. Le vecteur se présenta comme Estienne Tad et lui expliqua qu’il souhaitait aider à l’enquête. Selwyn accepta, lui demandant de l’attendre à l’auberge afin qu’il puise lui présenter ses compagnons.

Dans les chambres, les enfants avaient été égorgés et le sang s’était répandu au sol et sur les draps. Mais, aucune trace de pas ou de trace indiquant qu’une serrure ait été forcée … Ni dans les pièces, ni au dehors. Horengast rechercha aussi des traces de rituel, mais les familles semblaient innocentes de ce dont il les soupçonnait.
Une fois les recherches terminées, tous les trois retrouvèrent Selwyn qui les attendait. Ils firent le point, échangeant les informations et le Chevalier Lame les avertit de la présence du vecteur…

Avant de partir, Horengast demanda à Lyr des informations sur les familles dont les enfants avaient été tués depuis la veille et le remplaçant de l’ansaleir lui promit de lui donner tout ce qu’il savait le lendemain.


La varigale revient et Jol fait ses adieux [/size=4]

Tous regagnèrent l’auberge où le vecteur les attendait patiemment. Ils se présentèrent, mis à part Derdre qui profita des statures imposantes de Selwyn et Horengast pour se cacher.
La nuit se passa sans plus de drame… Et au petit matin, réveillé tôt pour la prière, Père Tad commença à rassembler les voyageurs en récitant des litanies dans le couloir. Mis à part Kelan, qui semblait malade depuis la veille au soir, tous étaient réveillés. Cédant à ses mauvais instincts, Derdre décida d’ouvrir la porte au moment où le vecteur passait, passant simplement l’interrompre… mais calcula mal son coup et le vecteur, trop perdu dans ses pensées, prit la porte violemment.
Prise de remords, Derdre soigna le vecteur qui lui donna rendez-vous au temple. Ce dernier, ragaillardi, invita Kergoat qui n’avait réussi à se cacher et Selwyn qui attendait, aux aguets.

Tandis que Derdre, qui avait profité de la diversion offerte par Kergoat, diagnostiquait une fièvre violente et contagieuse chez Kelan, sûrement attrapée dans le col et que Horengast le déplaçait dans une autre chambre, Kergoat et Selwyn se rendait à l’office de père Tad.
Dans le temple, tandis que Kergoat trouvait la voix du vecteur agréable, Selwyn s’endormait. Il fut discrètement réveillé par Kergoat.
Pendant ce temps, Horengast et Derdre enquêtait dans le village.
Une fois l’office terminé, il remit à Selwyn une lettre de Jol et discuta un instant avec lui.
C’est à ce moment que Gaëlle entra dans le village en chantant à tue-tête une chanson récemment apprise. Aussitôt, Horengast disparut, tandis que la varigale repérait Derdre. Elles furent rapidement rejointes par Selwyn, Kergoat et Père Tad. Gaëlle expliqua qu’elle s’était étonnée de voir que ses compagnons l’avaient perdue de vue. Elle expliqua qu’elle avait retrouvé ceux qu’ils cherchaient et aperçu leur connaissance blessée et bien encadré, et que tous se dirigeaient vers Ard-Amrach.

En discutant, ils se dirigèrent vers l’auberge où finit par les rejoindre Horengast. Il avait les éléments promis par Lyr, qu’il demanda à Selwyn de lui lire.
Ils prirent enfin tous connaissance de la lettre de Jol. Le médecin leurs apprenait qu’il avait été rappelé par l’Université de Baldh Ruoch en Reizh et ne pouvait pas continuer l’aventure avec eux… Il les invitait néanmoins à passer le voir s’ils passaient par là-bas.


Négociations avec les brigands [/size=4]

Une fois le point fait, les nouvelles échangées, Selwyn et Derdre se rendirent chez l’ansaleir, souhaitant tenter à tous deux de le soigner.
Ils furent reçus par Lyr qui les laissa passer et accepta de les laisser prier auprès du mourant, tandis qu’ils rassemblaient les hommes valides à la demande de Horengast afin de terminer définitivement cette histoire de bandits. Tous deux firent alors appel conjointement aux c’maoghs et à l’Unique. Grâce à ces soins, l’ansaleir reprit connaissance, sauvé. Derdre et Selwyn lui demandèrent alors de se reposer, sans lui dire ce qui se passait dans son village afin de ne pas le choquer, puis Selwyn prit congé, laissant sa sœur veiller sur son repos.

En fin de matinée, les habitants valides et le groupe composé de Horengast, Selwyn, Kergoat, Gaëlle et Père Tad, prirent la route pour la cache des brigands repérée par Horengast.
En route, le vecteur eut à cœur de prier l’Unique, entraînant les villageois dans ses cantiques, au grand désarroi de Horengast.
Arrivés sur place, Gaëlle prenait discrètement position en hauteur et Horengast s’avança, demandant à parler au chef. La forteresse s’ouvrit, laissant passer trois hommes armés, l’un d’eux prenant la tête. Les négociations commencèrent alors, sous forme de menaces feutrées plus ou moins dissimulées. Finalement, il fut convenu que le groupe de brigand repartirait dès que possible, laissant le village en paix sans chercher à se venger. Le chef expliqua ce qui s’était passé à Horengst : les chevaliers lames avaient attaqué les brigands, les décimant. Leur chef avait alors été tué et les survivants avaient trouvé refuge chez sa fille qui avait décidé de se venger. Ils avaient alors attaqué les villageois par surprise, tandis qu’ils poursuivaient un barde et son acolyte. Enfin, il assura à Horengast qu’ils n’étaient pas responsables des récents malheurs des villageois… Leur vengeance aurait été toute autre.

Le groupe reprit alors le chemin du village, avec un sentiment mitigé : les villageois étaient satisfaits de ne pas compter plus de victimes parmi eux, mais redoutait que les bandits ne tiennent pas parole. Certains n’étaient pas convaincus non plus de leur innocence… mais aucun ne vint en faire part à Horengast. De son côté, Lyr semblait satisfait : le village n’aurait plus à subir de nouvelles pertes.


Flammes et sang au clair de lune [/size=4]

Au crépuscule, le groupe revient dans la ville. Ils retrouvèrent Derdre qui avait lu le carnet de voyage du barde et leur raconta qu’il y a quelques jours, les deux marionnettistes s’étaient réfugiés dans une ruine pour échapper à un violent orage. Au plus fort de celui-ci, un éclair avait frappé les ruines et tous deux avaient perdu connaissance… Cette expérience leur avait été très désagréable et ils étaient repartis rapidement, la peur leur nouant le ventre. Les soupçons se portèrent alors sur cet orage, mais il était un peu tard, la nuit tombait…
Aussitôt prêt, le Père Tad commença les funérailles des trois enfants, auxquelles Gaëlle et Selwyn assistaient.
Pendant ce temps-là, les autres enfants furent rassemblés dans la maison des damathairs, sous la surveillance des villageois, de Horengast et Kergoat.
Mais, tandis que l’on pleurait la mort de trois enfants, deux autres disparaissaient… Dans la maison fortifiée, deux enfants manquaient à l’appel. Leurs amis, nerveux, finirent par avouer à Kergoat qu’ils les avaient aidés à s’éclipser avant d’entrer pour leur permettre d’aller aux funérailles, chacun d’eux voulant aussi y aller.
Pendant ce temps, les funérailles se terminaient… mais une fine fumée visible à la lueur de la lune commençait à monter dans le ciel, remarquée par Lyr et Gaëlle. Sewyn immédiatement prévenu, avec la varigale il partit à la suite de Lyr, ce dernier se précipitant jusque dans une grange en feu. N’écoutant que son courage, Selwyn entra aussi dans les flammes, tandis que Gaëlle s’activait pour aider à éteindre le feu. A l’intérieur, les flammes et la fumée obscurcissant sa vue, Selwyn perdit de vue Lyr…
La fumée avait aussi attiré Horengast qui se précipita et, lorsqu’il apprit que Selwyn et Lyr se trouvaient dans la fournaise, entra lui aussi, non sans prendre quelques précautions. Il retrouva Selwyn, ce dernier commençant à tousser en raison de la fumée, la maille qui habituellement le protégeait commençant elle aussi à chauffer sous la chaleur et le feu qui parfois me brûlait. Avançant tous les deux, ils finirent par voir une silhouette bouger, avançant péniblement vers la sortie : Lyr, tentant de protéger un enfant des flammes et lui-même gravement brûlé. Il confia l’enfant à Selwyn, se faisant lui-même aider par Horengast pour sortir, avant de s’effondrer.
Lyr fut porté chez lui pour être soigné par Derdre, le garçon fut soigné et rendu à ses parents, en état de choc, répétant qu’une marionnette l’avait attaqué lui et son frère pour les tuer et avait mis le feu à la grange.

Une fois tout le monde à nouveau rassemblé dans la maison fortifiée, Derdre et Selwyn se rendirent compte que l’ansaleir, réveillé par les bruits à l’extérieur et inquiet, s’était levé et s’était rapprochés de plusieurs villageois, souhaitant s’enquérir de la situation.
Selwyn demanda alors à lui parler, pendant que le chef du village allait prendre ses armes pour défendre le village, reprochant qu’on lui ait caché la vérité.
Le chevalier lame expliqua alors qu’il avait fait appel à l’Unique pour le soigner, et sa sœur à d’autres puissances bénéfiques… mais l’ansaleir ne l’entendit pas de la même oreille. Il remercia sèchement Selwyn, l’exhortant à se purifier, comme lui allait le faire une fois tout cela terminé. Cependant, il ajouta qu’en remerciement pour l’aide apportée à son village, il paierait sa dette par son silence… Derdre el laissa alors là, la tentative de Selwyn se soldant par échec.

De leur côté, Horengast, Gaëlle, Kergoat et Estienne avaient retrouvé la carriole du barde. Ils allumèrent un feu devant et entreprirent alors de détruire toutes les marionnettes… dont certaines semblaient manquer. Celles restantes, elles, ne l’entendirent pas de la même oreille ! Profitant d’un instant ou Kergoat ne pouvait la voir, l’une d’elle s’empara d’un ciseau à bois avant de lui sauter dessus. Aussitôt, le barde appela à l’aide et Horengast se précipita. Il attrapa la poupée de bois qui se défendit, plantant son arme dans sa main, et la jeta au feu… d’où elle bondit habilement, non loin d’Estienne. Ce dernier, prêt à la recevoir, avait bien tenté de lui donner un coup de bâton, mais elle fut rapidement sur lui et, alors qu’il s’apprêtait à tenter de décrocher son assaillant, le vecteur sentit puis vit la lame de Claymore le frôler, brisant le pantin en morceaux…


Marionnettes et possessions [/size=4]

De son côté, Derdre était rentrée à l’auberge pour se reposer. Une fois allongée dans on lit, alors qu’elle commençait à s’endormir, une vive douleur la réveilla : une marionnette, un couteau de cuisine en main, se tenait au-dessus d’elle, sa lame ensanglantée. Aussitôt, elle se redressa et se leva, non sans qu’un deuxième coup vienne lui frôler la jambe. La demorthèn courut hors de la chambre, avant de fermer la porte derrière elle. En entendant un bruit sourd dans le bois, elle se précipita dans l’escalier alors que Selwyn entrait dans l’auberge à son tour. Lorsqu’elle lui expliqua avoir été attaquée par une marionnette, il se précipita dans la chambre et trouva l’objet maléfique qu’il détruisit d’un coup d’épée. Pendant ce temps, Derdre tenta de sortir, mais la porte refusait de s’ouvrir…. Et lorsqu’elle s’approcha de la fenêtre, les volets se refermèrent violemment. Selwyn redescendit alors pour trouver sa sœur recroquevillée dans un coin de l’auberge, tandis que les lumières commençaient à devenir menaçantes… Il s’empara alors d’un banc pour faire un bélier, Derdre se remettait de ses émotions et éteignait le feu de la cheminée, ce dernier enflant trop dangereusement dans la cheminée.

C’est dans ces instants que la roulotte du marionnettiste, enflammée par Horengast, commençait à bouger, tentant de rouler sur le chasseur de féondas. Horengast parvint finalement à lui casser une roue et évita de justesse le véhicule qui lui tombait dessus brutalement.
Devant ces nouveaux éléments, le groupe s’inquiéta de ce qui pourrait se passer dans la demeure des damathairs. Ils décidèrent alors de s’y rendre immédiatement… mais ce scinda : Horengast et Gaëlle partirent pour renforcer la défense tandis que Estienne et Kergoat se rendaient à l’auberge pour chercher les affaires de tous.

A l’auberge, la porte avait été enfoncée et Derdre attendait dehors. Prévenus, Kergoat et Estienne entrèrent, non sans prudence… Ils commencèrent à rassembler leurs affaires, avant de se rappeler un point important : Kelan était toujours alité ! Devant le silence dans la chambre et la porte bloquée, Selwyn entra après avoir cassé le battant de bois et trouva le cartographe, maintenu par les draps qui l’étranglaient ! D’un coup d’épée il libéra son compagnon inconscient et tous sortirent rapidement, non sans s’être demandé s’ils ne devaient pas mettre le feu au bâtiment… idée abandonnée du fait de sa proximité avec les autres maisons.

De leur côté, tandis qu’ils courraient pour regagner la maison fortifiée, Horengast et Gaëlle furent stoppés dans leur élan : la varigale par un coup d’épée dans le dos, le chasseur de feondas par le cri de son binôme. Ils se retournèrent alors pour faire face à une armure tenant en main une épée. Le coup de Gaëlle fit sauter le heaume, dévoilant une armure vide… Horengast finit par faire éclater l’armure en morceaux et tous deux reprirent leur chemin, retrouvant en chemin le reste du groupe.


La place, refuge ou piège ? [/size=4]

Tous, ils finirent par gagner la demeure des damathairs. Là, ils entendirent des bruits de lutte, des cris… La maison était fermée, les personnes emprisonnées à l’intérieur. Le refuge était devenu une prison. Derdre prévint les personnes à l’intérieur de s’écarter, alors que Selwyn et Horengast enfonçait la porte. Une fois le passage ouvert, les enfants furent sortis, suivis par les villageois présents puis les damathairs. Au dehors, Derdre guidait les personnes pour les rassembler. Une fois tout le monde dehors, ne manquait que l’ansaleir… Ansaleir qui, aux dires d’une damathair, aurait choisi de rester à l’arrière afin de permettre à tous de s’enfuir.
Mais, alors que tous se rassemblaient, une marionnette commença à attaquer les enfants… Il fut aussitôt arrêté par Kergoat, et tout le monde fut amené sur la place du village la plus proche afin de se regrouper pour mieux se défendre.
Mais, au moment de partir, ils se rendirent compte d’une chose : Lyr aussi manquait à l’appel. Il avait été ramené chez lui et personne à ce moment ne pensait qu’il serait attaqué, étant donné que seuls des enfants l’avaient été ! Cependant, ce n’était plus le cas. Horengast et Gaëlle s’éloignèrent alors une fois encore pour aller le chercher. Lorsqu’ils arrivèrent, ils virent qu’il était blessé et avait son arme à la main. Il demanda quelques explications avant de se ruer sur la place avec eux.

Sur la place, une nouvelle marionnette avait retrouvé ses cibles. Elle sautait d’un enfant à l’autre, semant la pagaille. Selwyn l’intercepta rapidement, mais chacun avait peur… Et dans cette atmosphère, une charrette fit son apparition dans une ruelle, prenant de la vitesse pour foncer sur le groupe.
C’est à ce moment qu’arrivèrent Horengast, Gaëlle et Lyr. Voyant que le groupe ne pourrait pas s’en sortir sans perte, Horengast se précipita sur l’objet pour l’arrêter, la faisant basculer et encaissant plus ou moins bien le choc, tandis que l’huile qui s’y trouvait dans des tonneaux commençait à se répandre au sol…
Le chasseur de féondas se releva moins vivement et rejoignit le reste du groupe. La nuit était bien avancée, la fatigue se faisait sentir… et le puits commença à son tour à se manifester. La corde qui retenait le seau fut tranchée d’un coup, et tout le monde recula, songeant au chemin pour sortir de la ville.


Unicus ex machina [/size=4]

La situation semblait critique, une nuit de survie s’annonçait. Devant cette situation, Selwyn mit genou à terre pour prier l’Unique. Il l’invoqua afin de purifier les lieux… Et tandis qu’il priait, prise d’un mauvais pressentiment, Derdre demanda à tous fuir, pointant une direction au hasard. Aussitôt, tout le monde commença à courir mais… presque immédiatement après, une immense vague de froid provenant du Chevalier Lame souffla tout sur son passage. L’eau du puits remonta en une vague de glace, tandis que tout finissait recouvert d’une pellicule blanche, pris dans la glace étincelante sous la lumière de la lune dans un silence de mort.
La mort, c’est aussi ce qu’avait apporté la purification… Sans bruit, enfants et villageois commencèrent à tomber, leur sang figé dans leurs veines, pendant que les survivants tentaient de rester debout, pris d’une immense faiblesse, glacés de l’intérieur.

Les secondes s’écoulèrent avant que tous en réalise ce qui venait de se passer.

Les survivants se rassemblèrent. Derdre soigna chacun d’entre eux comme le pu, ses réserves étant gelées. Mais, heureusement, Kergoat avait avec lui une Fleur de Feu qui put produire un feu suffisant pour réchauffer un peu toutes les personnes présentes, mais ne put faire fondre la couche blanche. Seul Selwyn n’eut pas droit à ce traitement de faveur, repoussé par la demorthèn qui semblait lui en vouloir.
Tous tentèrent de rassembler matériel et provisions, mais rien n’était plus exploitable. Le village entier était figé dans la glace.
Devant l’impossibilité de survivre dans ce village gelé, tous se mirent péniblement en route, avançant lentement, blessés, ravagés par le drame, craintifs face à cette puissance ayant puni ceux qui n’étaient plus innocent. Au dehors du village, les distances furent parcourues pendant plusieurs heures dans un paysage d’un blanc immaculé. Et c’est bien 10 kilomètres plus loin que la vie se fit à nouveau sentir et voir, les fleurs, l’herbe et la chaleur y ayant conservé leurs droits.
Dans un temple, à une demi-journée de route, ils purent enfin tous se poser. La fièvre de Kelan avait empiré, mais les soins prodigués le tenaient éloigné du sommeil éternel. Et c’est dans le silence, dans les pleurs et parfois la colère que tous purent enfin se poser.


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31 Juil 2014 22:05 #38936

Anoldor écrit:
Cédant à ses mauvais instincts, Derdre décida d’ouvrir la porte au moment où le vecteur passait,


Non non c'était purement fortuit je n'ai à aucun moment voulu le blesser O:-) (sisi c'est vrai je voulais juste qu'il la ferme XD)

Et non je n'en veux pas à Selwyn, je veux le faire payer c'est tout O:-)

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19 Aoû 2014 15:11 #39332

La ville de Nectan [/size]

Après une bonne nuit de repos, alors que chacun espérait n’être que dans un cauchemar, au matin force fut de constater que tout était bien arrivé : l’église froide, les gens pâles, le matériel en grande partie inutilisable, la fièvre qui a commencé à se répandre parmi les survivants…
Kelan était toujours inconscient.
Beaucoup commençaient à développer les tous premiers symptômes de la catharre…
Le départ s’organisa doucement, difficilement. Au moment de partir, à nouveau Gaëlle manquait à l’appel… mais pas bien longtemps. Sur le trajet, ils la rattrapèrent : elle aussi ne se sentait pas bien du tout et avait dû s’arrêter, prise de vertiges.

C’est donc les moins touchés soutenant les plus affaiblis, Horengast ouvrant la marche, bien que commençant à lui aussi sentir la fièvre le gagner, que tous arrivèrent en vue de Nectan. Mais, avant d’arriver à la ville, ils tombèrent sur deux voyageurs dont l’un d’eux était connu par Derdre et Selwyn : le vecteur Ennechus, rencontré dans un village aujourd’hui détruit par les forces de Wylard Mac Readan, et sa compagne de voyage Eleone, exploratrice gwidrite. Nectan étant leur prochaine destination, ils proposèrent d’accompagner le groupe, aidant et discutant de l’Unique avec Selwyn.

Arrivée à Nectan

Arrivés à Nectan, le vecteur proposa d’installer les malades dehors afin d’éviter une épidémie dans la ville. L’idée fut rejetée par Derdre et Eléone : si les malades passaient encore la nuit dehors, il était certain que plusieurs d’entre eux ne se réveilleraient pas le lendemain.
Le vecteur ne put qu’en convenir … Pendant ce temps, Lyr entra dans la ville pour y voir l’ansaleir, demandant à Horengast de tenir tout le monde ici le temps qu’il puisse voir avec lui.
Une demi-heure plus tard, il revint avec un autre homme de forte stature. Ce dernier, se présentant comme l’ansaléir, indiqua que les malades devaient se rendre à l’auberge, où on leur réservait les chambres afin qu’ils puissent s’y reposer, mais sans pouvoir les quitter, le temps que la maladie soit passée. Ceux qui avaient de la famille ici pouvaient rejoindre leurs connaissances. Les autres voyageurs pouvaient venir chez lui, il les recevrait…
Les enfants quant à eux furent confiées immédiatement aux bons soins des damathairs.
Par ailleurs, l’ansaléir remit une bourse de daols à Horengast, le paiement de ses services convenu avec Lyr, ce dernier n’ayant plus aucun moyen de payer le chasseur qui suivi les personnes malades, portant Kelan.

Les célébrités de Nectan

Une fois installés chez l’ansaleir, tandis que Derdre tentait de prendre un bain bouillant pour constater qu’il était tiède et que Eleone essayait de faire fondre la glace pour constater que l’eau bouillonnante au-dessus du feu ne parvenait à rien. Elle tenta aussi de casser la glace autour de la bourse de daols de Selwyn, mais le violent coup se répercuta dans ses articulations tandis que rien tout restait en état.
Devant le manque de possessions de ses invités, toutes leurs affaires étant glacées, l’ansaleir leur offrit des vêtements : heureusement, il avait eu une fille, bien que plus grande que Derdre, et lui-même était aussi grand que le Chevalier Lame. Mais avant, Selwyn dû enlever son armure et ne put le faire sans la casser de façon à pouvoir l’ôter, avant de renoncer à se séparer de son masque.
Le repas du soir fut l’occasion pour Selwyn, Derdre, Ennechus et Eleone d’en apprendre un peu plus sur la ville qui avait vu naître le supérieur actuel de l’Ordre des Chevaliers Lames : Jaoven de Nectan. Selwyn du aussi expliquer que la glace sur leurs affaires et leur peau froide venait d’une prière à laquelle l’Unique avait trop répondu, se révélant ainsi en tant qu’Elu de l’Unique.
Après le repas, Derdre se retira rapidement pour aller se reposer, tandis que Selwyn et Ennechus allaient prier, Selwyn demandant à rester seul un instant.

Les ennuis commencent

Au petit matin, Selwyn rentra à la demeure de l’ansaléir. Il se rendit auprès de sa sœur pour prier tandis qu’elle méditait.
Ennechus se rendit au Temple et Eleone fit le tour de la ville pour la découvrir, avant de manger à l’auberge le midi. Elle y vit le prêtre manger comme à son habitude, mais ses questions maladroites la mirent à l’écart de l’ambiance, bien qu’elle tenta de le rejoindre lorsqu’il sortit.
A l’heure de la troisième prière, Selwyn accompagna Derdre qui partait voir les malades. La fièvre catharre avait fait des ravages : heureusement, aucun mort n’était à déplorer, mais beaucoup étaient inconscient.
Pendant ce temps, Ennechus et Eleone assistaient à l’office… au du moins le souhaitaient. A peine le prêtre était-il rentré, qu’il prit feu. Il se roula au sol avant de se précipiter au dehors en hurlant de douleur. Mais il n’eut pas le temps d’aller jusqu’au puits, ni qu’aucun de ceux qui, remis de leur choc, étaient sortis pour l’aider, ne puisse lui lancer de l’eau dessus. Il cessa de bouger, recroquevillé…
Ennechus tenta de calmer la foule, mais sa frayeur évidente ne l’aida pas. Selwyn et Derdre, ayant entendu les cris, arrivaient sur place, non sans avoir retenu Horengast pas en état de sortir.
Ils furent suivis par l’ansaleir qui prit les choses à main. Il demanda à ce que le corps du prêtre soit ramené à la morgue et à Selwyn de le suivre. Il expliqua au Chevalier Lame qu’il allait immédiatement prévenir les autorités religieuses, mais que, les sigires ayant très certainement plusieurs jours pour arriver, il faudrait mener une pré-enquête afin de ne pas perdre les indices. En tant que Chevalier Lame, Selwyn en avait l’autorité et il lui demanda donc officiellement de mener l’enquête, ce que ce dernier ne put refuser.

Enquêtes à Nectan

Selwyn organisa alors les choses : il demanda à Eleone d’aller observer le cadavre du prêtre, tandis qu’Ennechus se renseignait sur le prêtre et les dangers qui le menaçaient et que Derdre et lui allaient chercher des traces dans le Temple.
Auprès du corps, Eleone ne put avancer pour y chercher des indices, indisposée par l’apparence et l’odeur du cadavre…
Ennechus, en discutant avec les villageois, apprit que le feu devait être une vengeance du Sorcier Brûlé, un sorcier condamné à mort par les sigires qui avait juré de se venger. Cependant, il ne put relier de façon certaine le prêtre avec l’hérétique. Mais il apprit aussi qu’un vieil entrepôt avait brûlé deux jours auparavant. Et que la seule personne ayant eu un comportement étrange était Eleone.
Enfin, de leur côté, Selwyn et Derdre trouvèrent des traces d’une substance translucide et quelque peu huileuse.
Ils firent donc un point et tombèrent d’accord sur le fait qu’il s’agissait bien d’un attentat et que la suite à donner était d’aller voir cet entrepôt et de veiller à ce que personne ne s’enfuit.
Ils se rendirent donc derechef chez l’ansaleir qui venait d’envoyer les courriers pour annoncer la mort du prêtre au Temple et à Jaoven de Nectan, ami du défunt.

Il fut d’accord avec le groupe : personne ne devait quitter la ville avant que l’enquête n’ait déterminé le coupable, afin que les sigires puissent interroger toute personne qu’ils jugeraient nécessaire, au grand déplaisir de Derdre qui songer déjà à partir.
Il prêta aussi à Selwyn sa propre côte de cuir, ainsi que son épée et une épée d’entraînement : le Chevalier Lame ne pouvait plus se servir de ses épées.

En partant à l’entrepôt, Selwyn s’enquit auprès des gardes de si quelqu’un s’était enfui depuis la mort du prêtre. Il lui répondit par la négative, gardant son poste et les enquêteurs se dirigèrent vers le bâtiment calciné aperçu à leur arrivée.
Sur place, Derdre remarqua des restes d’une installation qui lui sembla être magientiste, ainsi que de la même substance trouvée au Temple. De son côté, Selwyn observa les dégâts causés, remarquant que le souffle de l’explosion avait dû être violent et que celui qui se trouvait là devait très certainement être brûlé…

C’est tandis qu’ils faisaient ces déductions que certains entendirent des cris et des bruits de cavalcade.
Se précipitant au dehors, ils se rapprochèrent de la route et virent un cheval au loin tandis que les gardes, essoufflés, tentaient de suivre sa piste.
Ils leur expliquèrent que l’homme au visage couvert de bandages s’était enfui, forçant el passage, et qu’ils n’avaient pu le prendre en chasse qu’à pied.
Selwyn, Derdre, Eleone et Ennechus tentèrent alors de suivre ses traces, mais la ville pouvait compter sur beaucoup de passage et les traces se trouvèrent noyées au milieu de tout le passage et au carrefour ils ne purent que renoncer.

Jaoven de Nectan

Rentrés, ils firent un rapport à l’ansaleir qui les remercia de leurs efforts.
Ils purent alors enfin se reposer et prendre soin des malades. Les jours passant, ils apprirent de l’ansaleir que Jaoven de Nectan allait arriver avant même les sigires afin de rendre un dernier hommage à son défunt ami et organiser les recherches du coupable d’ici.
Réfléchissant, Eleone suggéra que l’assassinat du prêtre devait peut-être être un moyen d’attirer Jaoven de Nectan dans cette ville…

Mais cette réflexion n’empêcha pas Jaoven de Nectan de venir dans sa ville d’origine comme annoncé, escorté de plusieurs chevaliers. A son arrivée, il fut accueilli par l’ansaleir qui présenta Selwyn, vêtu simplement d’une chemise et d’un pantalon de lin comme étant un Chevalier Lame. Jaoven détailla Selwyn du regard, tandis que ce dernier s’excusait de son apparence, son armure étant endommagée. Il souhaitait le lui en parler plus tard… Son supérieur hocha brièvement la tête et descendit de cheval. Il tenait à discuter de ce qui s’était passé dans le temple dans lequel il se rendit avec l’ansaleir, suivi de Selwyn qui devait rapporter l’enquête. Lorsqu’il eut terminé, Jaoven de Nectan le remercia, précisant néanmoins qu’il ne pensait pas le « Sorcier Brûlé » responsable, mais plutôt la Cabale de Diintheir, un groupe d’opposant cherchant à déstabiliser le Temple et le Roi et employant des magientistes. Selwyn lui posa quelques questions, demandant si un procès était bientôt prévu à Ard Amrac’h… Ce à quoi Jaoven répondit par la négative. Il apprit aussi à Selwyn que le Hierophante devait effectivement se rendre à Expiation, là où lui aussi se rendait. Enfin, Selwyn parla de frère Gilad avant d’être immédiatement coupé par Jaoven : Gilad était bien un hérétique de la Rose Blanche et donc être condamné sans aucun doute possible.
Il congédia alors Selwyn, lui disant qu’il le reverrait plus tard.


Complots

A l’extérieur, de nombreuses personnes s’étaient rassemblés pour prier autour du Temple, au milieu de la foule. Observant les croyants, Ennechus remarqua que certains surveillaient l’entrée du Temple et les chevaliers qui s’occupaient de leurs affaires non loin.
Il s’approcha alors de l’un d’eux, lui posant quelques questions, avant de se faire congédier abruptement. Il se retira, non sans les surveiller, avant de prévenir Selwyn qui sortait du Temple. Se sachant découverts, les conspirateurs passèrent à l’attaque. Trois d’entre eux se précipitèrent dans le temple, espérant passer inaperçus, tandis que trois autres tiraient sur les chevaliers, les maintenant à distance. Selwyn aussitôt s’élança, faisant tomber un des conspirateurs au sol, criant pour prévenir Jaoven de Nectan à l’intérieur. Le combat s’engagea alors : Eleone se faufila discrètement pour attaquer l’archer le plus proche, aidant l’escorte du Supérieur de l’Ordre des Lames. Derdre, dans la taverne, entendit les bruits dans la rue et se précipita chez l’ansaleir pour y prendre des épées pour Selwyn. Selwyn, désarmé, maintenait un des attaquants au sol, tandis que Ennechus tentait de combattre à côté et que Jaoven de Nectan était sorti pour participer au combat.
La bataille tourna très rapidement en faveur des défenseurs du Temple. Un des agresseurs, assommé par Selwyn, fut capturé.
Derdre arriva alors, deux épées dans les bras. Voyant que le combat était terminé, elle s’apprêta à faire demi-tour, mais Selwyn récupéra les armes, la remerciant de l’intention.

Au soir, Jaoven de Nectan annonça que l’agresseur avait parlé : il avait bien agi sous l’ordre de la Cabale de Diintheir, mais, repérés, ils n’avaient pu que passer à l’attaque bien trop tôt.
Jaoven remercia alors Selwyn, Derdre, Ennechus et Eleone.
Après le repas, il convoqua Selwyn dans le bureau de l’ansaleir. Le Chevalier Lame demanda alors plus d’explications sur la Rose Blanche, ainsi que la possibilité d’avoir des armes et une armure. Son supérieur lui donna quelques explications et conseils, insistant sur le fait qu’il doutait que Gilad ait le moindre procès du fait du danger qu’il représente. Enfin, il lui promit de demander à ses chevaliers un tabard le temps qu’il puisse en récupérer un, ainsi que des armes, pour le lendemain, jour du départ prévu de Selwyn. Cependant, il doutait pouvoir lui obtenir une armure… Aucun d’eux n’en avait une de rechange, en particulier pour la stature spécifique du chevalier masqué.


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25 Sep 2014 10:58 #40525

Petite info pour mes joueurs : il n'y aura pas de partie le 18 octobre ! Je ne suis pas disponible le soir... :(
Je vais voir pour rattraper la partie le 11 (soir 100%), je vous tiens au courant.
Déjà, y a-t-il des personnes indisponibles ce jour ? :)


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29 Sep 2014 09:21 #40613

En route pour Expiation ! [/size]

Tout le monde est guéri, la fièvre catharre n'a pas fait de victime. Cependant, deux personnes ont profité d'un manque d'attention pour partir : Gaëlle et le cartographe, Kelan. Sans compter que l'équipement du groupe n'est plus utilisable ! Seul Selwyn semble bien tirer son épingle du jeu : Jaoven de Nectan lui a fourni l'équipement nécessaire, jusqu'à ce qu'il puisse le changer dans un des sièges de l'Ordre des Chevaliers Lames.
Bien décidé à ne pas partir sans ses affaires, Horengast se rendit chez les forgerons. Là, il commença ses échanges : matériel "touché par la bénédiction de l'Unique" contre équipement plus classique... Une méthode qu'il conseilla à Kergoat et qui porta ses fruits : ils purent ainsi récupérer des claymores, un instrument de musique, du matériel, et même des caernids !

Cependant, le temps de faire tous les marchandages, Jaoven de Nectan et ses hommes étaient repartis pour retrouver le Hierophante en route pour Expiation...

Voyage vers Expiation, Partie 1

Voilà donc Horengast, Selwyn, Derdre et Kergoat de retour sur la route. Gaëlle saurait où les trouver, si elle n'avait pas déjà pris la route pour Expiation avec Jaoven de Nectan, se trompant de groupe !
Le groupe de sauvetage suivit un temps les traces des chevaux du supérieur de l'Ordre des Chevaliers Lames, mais finirent par les perdre : sûrement avaient-ils pris un chemin détourné...
Les nuits s'enchaînèrent, nuits durant lesquelles le sommeil de Derdre fut loin d'être calme. Plus le temps passait, plus son sommeil était agité...

C'est près de 5 jours plus tard, que la demorthèn demanda un détour : elle avait pris connaissance, en lisant le carnet de voyage du barde marionnettiste, de la présence d'un tout petit village à 1h de détour. Elle avait besoin d'un peu de confort avant de reprendre le voyage, d'un bain, d'une bonne nuit de sommeil... Horengast lui ne l'entendait pas de cette oreille : le fait qu'il ait été inscrit dans ce carnet le rendait suspect et il ne souhaitait pas faire d'avantages de détours ! Etrangement, ce fut Selwyn qui appuya Derdre, assurant que les c'maoghs qui entouraient sa soeur n'étaient pas dangereux. Kergoat n'était pas contre, et Derdre finit par obtenir gain de cause : le groupe détourna ses pas pour un hameau au pied d'une grande montagne.
Une fois arrivés, ils furent accueillis par les villageois qui furent enchantés de la visite d'un chevalier lame. Mais il ne purent voir le prêtre : celui-ci était parti pour plusieurs jours dans un autre village... Pas d'auberge, l'ansaleir leur offrit donc l'hospitalité pour la nuit, ainsi que le repas, bien que celui-ci ne soit plutôt frugal...
Mais, dans la nuit, les pressentiments de Horengast se concrétisèrent...


Les corbeaux et le cercle de pierre
La nuit, des rêves de corbeaux tirèrent le groupe du sommeil. Avant que Horengast, Selwyn et Kergoat en se rendent compte le la présence de ces volatiles non loin... et de l'absence de Derdre ! Le chasseur de feondas, toujours aux aguets, fut le premier à le remarquer. Il vit la demorthèn sortir du village, seule, ses quelques affaires sur les épaules. Aussitôt, il prévint ses autres compagnons et se lança à sa poursuite. Il la rattrapa à flanc de montagne, alors que le soleil se levait, au beau milieu de ce qui ne ressemblait pas à un sentier. Il la saisit alors, l'empêchant de continuer à avancer pour lui demander des explications. Tous deux furent rapidement rejoints par Selwyn et Kergoat. S'en suivit une discussion animée : Derdre souhaitait continuer son chemin, tandis que Horengast préférait rentrer. Selwyn était plutôt du côté de Derdre, mais il était vrai que le temps jouait contre eux : plus ils tardaient à rejoindre Expiation, plus les chances de sauver Frère Gilad s'amenuisaient. Et les corbeaux qui les observaient n'arrangeaient pas les choses... Ils tentèrent alors de faire demi-tour, mais impossible de retrouver le sentier ! Ne leur restait plus qu'à continuer à avancer...
Progression brièvement interrompue par un ours. L'animal les regardait, circonspect : ils étaient proches de son territoire. Ils tentèrent alors de passer discrètement, sans faire de geste brusque. Cependant, ce n'était pas dans la nature de Selwyn dont le pas martial finit par énerver l'ours. Ce dernier chargea alors, l'assaut étant réceptionné par le chevalier lame et Horengast. Mais, les étrangers en surnombre, leur force de frappe aussi, finit par dissuader l'ours qui s'enfuit un peu plus loin, gravement blessé.
Laissant là le malheureux animal, le groupe continua jusqu'à ce que la nuit n'arrive...

La nuit, un tour de garde fut organisé, sans Selwyn, blessé par l'animal qui l'avait chargé. Le sommeil fut agité par les images des corbeaux, et plus encore pour Derdre : cette dernière ne put dormir de la nuit.
Au lendemain, la route reprit... et ainsi les heures, sans plus de rencontre importune.
C'est au soir du troisième jour de marche dans la montagne que le groupe arriva en vue d'un cercle de pierre ayant échappé à la purge du Temple. La brume qui recouvrait la montagne semblait s'en dégager et au centre se trouvait un tertre. Lorsque Derdre pénétra à l'intérieur du cercle, elle tomba dans un profond sommeil. Aussitôt, ses compagnons l'allongèrent au sol et entreprirent d'explorer le cercle. Ils virent alors qu'il paraissait très ancien, les gravures ayant été pratiquement toutes effacées par le temps. Le camps fut monté sous la protection des pierres dressées, sous l'oeil vigilant des corbeaux qui entouraient les lieux. Puis, le tour de garde s'organisa.
Au petit matin, alors que Selwyn montait la garde, Derdre s'éveilla la première, l'air sereine, bien que troublée par ses rêves, sa main serrant une étrange pierre noire. Elle s'éloigna sans un mot pour méditer, et deux corbeaux s'envolèrent pour se placer face à elle.

Ses autres compagnons se réveillèrent alors et demandèrent des explications. Explications qui échappaient à la demorthèn, avant qu'elle ne puisse le dire : ne restait de ses rêves qeu des visions fugaces et des connaissances enfouies.
En rangeant le campement et en remettant en état le tertre, Selwyn fit aussi une autre découverte : une pierre, gravée du dessin d'une rose, se trouvait posée là.
Derdre affirmait que le tertre était très ancien, bien plus que ne l'avait de prime abord pensé le groupe : elle était persuadée qu'il avait traversé les âges depuis l'Aergewin. La pierre était, quant à elle, beaucoup plus récente ! Selwyn restait persuadé qu'elle avait été posée là en signe de respect et la remit bien à sa place, près du tertre.
Une fois tout rangé (et nettoyé), ils reprirent le chemin du retour, plus simple à trouver avec les traces de leurs pas...

Au troisième jour de voyage retour, ils finirent par retrouver le petit village qui s'était inquiété de leur absence.
Les villageois souhaitèrent alors savoir si le groupe avait pu vaincre le sorcier maléfique... et eurent une réponse ambiguë : Keroat leur dit que oui, et donc qu'ils pouvaient ainsi leur offrir les jours de garde des caernides. A l'inverse, Selwyn s'excusa de ne pas avoir pu mettre un terme à l'existence du sorcier, demandant aux villageois de continuer de ne pas se rendre dans la montagne...
Ils passèrent une dernière nuit chez leurs hôtes, profitant d'une nuit dans une maison, avant de pouvoir afin reprendre la route d'Expiation au petit matin... suivi par les corbeaux qui volaient au-dessus d'eux.


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15 Oct 2014 15:34 #40938

Voyage vers Expiation - Partie2

Le groupe put reprendre la route. Les jours se succédèrent, mais bientôt ils purent sortir des cols et rejoindre une voie pavée, plus fréquentée : de nombreuses personnes semblaient se rendre à Expiation, qu'ils soient pénitents ou bien en recherche de bénédiction, la nouvelle de l'arrivée dans la ville du Hierophante ayant fait le tour de Gwidre.
Se mêlant au groupe, ils purent avancer, bien que leur attention soit restée focalisée sur les corbeaux qui, ils en étaient certains, les suivaient...
Cependant, leur méfiance naturelle leur permit de remarquer un groupe différent, composé de deux Chevaliers Lames, qui semblaient les observer et avançait à leur rythme. Deux jours avant d'arriver à Expiation, tandis qu'ils se surveillaient mutuellement, un évènement survint : un nouveau rejoignit les deux Chevaliers Lames, portant un grand sac dans lequel semblait se trouver beaucoup d'objets. Tandis qu'ils échangeaient à voix basse, Selwyn prit les devants et s'invita à la table des suspects. Le nouveau venu se présenta comme se nommant Maelicis et présenta ses compagnons : la Chevalière Serenais et son binôme Tarig.
Là, ils discutèrent sans animosité, jusqu'à ce que Maelicis ne demande à rassembler les deux tables, regardant Derdre avec insistance. Ce fut alors chose faite, au grand déplaisir de Horengast qui les regardaient de travers et de Derdre qui se retrouva rapidement sollicitée pour une entrevue avec le dernier venu, à l'extérieur. Tous deux furent alors suivis par Selwyn qui ne tenait pas à laisser sa soeur seule avec un homme aux manières trop franches pour être honnête.
Pendant ce temps, à l'intérieur, la conversation avait du mal à prendre : Horengast fixait toujours les deux chevaliers avec méfiance et même Kergoat n'était pas aussi enthousiaste qu'à son habitude. Les Chevaliers semblaient aussi peu bavards, malgré les tentatives de conversation polies de Tarig.
Lorsque Selwyn et Derdre revinrent, l'air plus soulagés, la tension retomba légèrement et rapidement le groupe inconnu quitta la table pour aller dormir.
Rapidement, ce fut aussi le cas de Derdre, Selwyn et Kergoat, rejoints rapidement par Horengast...
A l’abri des regards et des oreilles indiscrètes, Selwyn et Derdre expliquèrent ce qu'ils avaient appris : Maelicis savait que Derdre était Demorthèn et avait lui-même avoué être Magientiste. Tous les trois semblaient faire partis de la Rose Blanche... Par ailleurs, il avait aussi expliqué qu'il connaissait le nom de Selwyn : il faisait partie de sa liste de suspects ayant pu trahir "Père Gilad" auprès du Culte de l'Unique.

Le lendemain, Maelicis se rapprocha à nouveau de Derdre avant de partir : ils invitaient le groupe à venir partager leur tente le lendemain, arguant que l'auberge serait bien pleine.
Mais la méfiance était de mise... Le groupe tenta tout de même sa chance à l'auberge. Il restait de la place, mais ils devraient partager la chambre. Refusant cela, ils décidèrent alors de camper plus loin, remarquant que les Chevaliers Lames de la Rose Blanche montaient aussi une tente imposante assez rapidement, sous les directives de Maelicis.
Dans la soirée, un nouvel inconnu rejoignit le groupe retranché sous sa tente et sous la surveillance de Horengast et Kergoat. Le groupe les observa alors, jusqu’à ce que l'inconnu ne sorte rapidement pour leur dire de venir. Kergoat choisit de rester à l'extérieur, tandis que le groupe prenait place dans la tente. Le nouveau venu se présenta comme étant Servinis, identifié comme sigire par Selwyn qui aperçu un bout de tabard noir et blanc sous son ample cape.

Le plan et la Rose Blanche

La discussion commença alors afin de mettre sur pied un plan pour sauver Gilad : les quatre membres de la Rose Blanche avaient quelques possibilités, mais ils doutaient de réussir sans l'aide du groupe ! Et, comme l'avait déjà sous-entendu Maelicis, ils auraient aussi bien besoin de soins...
Servinis expliqua que Gilad était détenu dans la Forteresse de la Foi, et il soupçonnait dans un sous-sol dont il avait entendu parler à mots couverts. Il assura pouvoir ouvrir les portes avec un peu d'aide de Maelicis... Ensuite, tout se jouerait dans la discrétion.
Chacun évalua alors ses atouts, la place à tenir et le matériel nécessaire.
Servinis avait besoin de quelque chose permettant de paralyser ou endormir les gardes qui seraient près de la porte.
Horengast demanda alors un arc et Maelicis lui prêta le sien, rangé par un mécanisme sous forme de tube, et lui donna des flèches simples.
Selwyn demanda s'il pouvait dégeler leur équipement... ce à quoi le sigire répondit qu'il n'en avait pas la possibilité : il faudrait s'adresser aux c'maoghs, mais lui ne savait pas leur parler. Alors, il lui demanda s'il pouvait lui procurer un tabard de sigire afin de l'aider à s'infiltrer, mais comme Servinis répondait par la négative, Serenais lui proposa de lui teindre un de ses tabards à elle, qui devraient lui aller étant donné que tous deux faisaient sensiblement la même taille.

Comme Servinis demandait aussi la journée du lendemain et du surlendemain pour tout préparer, Servinis refusa : ils n'auraient que la nuit prochaine, le Gardien de la Foi Vengu devant arriver dans deux jours...

Personne n'avait rien d'autre à demander, le magientiste s'isola hors de la tente, à l'abri de beaucoup de regards et commença à faire des mélanges de produits : il avait peu de temps, autant commencer maintenant.
Il fut pratiquement aussitôt rejoint par Horengast, qui repartit peu de temps après, l'air de mauvaise humeur, pour s'asseoir devant sa tente afin d'aiguiser son épée... laissant là un magientiste à l'air nerveux qui vit Derdre venir près de lui tandis qu'il s'injectait un produit.
La demorthèn s'assit alors non loin de lui, profitant du couvert que la tente faisait, pour découvrir le pouvoir de son nouvel ogham, appelant un corbeau afin qu'il porte un message à Horengast.
Pendant ce temps, Kergoat avait regagné l'auberge, souhaitant jouer pour les personnes présentes un air calme qui sembla apaiser l'assemblée.
Selwyn, lui, profita d'être seul pour discuter avec le sigire...
... Sigire qui fut rejoint peu après par Derdre afin de discuter.

Lorsque tout le monde eut enfin regagné la tente, Selwyn fort d'un point de vue nouveau, Horengast ayant fini de dorloter son épée, Kergoat de jouer et Derdre ayant laissé le sigire devant partir très tôt aller enfin se coucher, ils purent échanger sur la situation : Selwyn expliqua que l'Unique était mauvais et Derdre qu'elle devait absolument interroger Frère Gilad.


Expiation [/size]

Au petit matin, lorsque le groupe se leva, ils aperçurent le sigire, toujours dissimulé sous son ample cape, prendre la route rapidement, monté à cheval, tandis que ses camarades se levaient derrière lui. Ils furent alors salués par le magientiste qui s'affairait au dehors pour ranger les affaires. En allant chercher le petit-déjeuner à l'auberge, ils virent la chevalière marchander un flacon de teinture noire avant de repartir avec.
Puis, l'heure du départ se fit sentir...
Et c'est dans l'après-midi que les murailles de la ville d'Expiation se dressèrent devant les voyageurs. Malgré sa taille, la cité restait discrète : les gens parlaient à voix basse, avec retenue. Et, au centre, on pouvait voir se dresser un temple austère mais bien plus grand que tous ceux que le groupe avait déjà vu, ainsi qu'une forteresse : la Forteresse de la Foi des Sigires...
Le groupe s'installa dans une auberge non loin de la Forteresse, bien que pas en vue de celle-ci, dans la même auberge que les membres de la Rose Blanche. L'heure de découvrir la cité...


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04 Nov 2014 02:07 #41429

Salut,

L'univers me semble pas mal, peux tu me dire si la campagne est fermee ??


"C'est en voyant un moustique se poser sur ses testicules qu'on réalise qu'on ne peut pas régler tous les problèmes par la violence."

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04 Nov 2014 06:22 #41430

Bonjour,

Malheureusement, la campagne est effectivement fermée actuellement.
Il m'arrive parfois de la rouvrir ponctuellement pour une séance en fonction d'absences de mes joueurs... mais je ne prévois pas à l'avance (c'est généralement indiqué sur le poste de calendrier)


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04 Nov 2014 10:22 #41439

Salut,

Merci tout de meme.Ca n'etait pas marque ferme dans le calendrier. :unsure:


"C'est en voyant un moustique se poser sur ses testicules qu'on réalise qu'on ne peut pas régler tous les problèmes par la violence."

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04 Nov 2014 10:27 #41440

Je n'ai pas encore fait mon poste pour la prochaine partie, c'est pour ça ;)


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04 Nov 2014 12:35 #41447

Voilà tout le groupe arrivé à Expiation… Horengast se rendit sur place pour voir la citadelle de plus près. Les caernides furent laissés à l’écurie. Kergoat se renseigna sur la présence potentielle de couvre-feu dans une autre auberge. Il lui fut répondu qu’il n’y en avait pas, mais qu’il lui fallait respecter le caractère sacré des lieux et que, pour le salut de son âme, il devrait se modérer.
Mais c’est plus pour rester discret que par inquiétude pour le salut de leur âme que Horengast, Selwyn, Kergoat et Derdre allèrent au Temple principal de la ville pour assister à la cérémonie effectuée par les sigires, au crépuscule, à l’extérieur avec les autres pèlerins n’ayant pu rentrer.

Une fois la cérémonie terminée, Derdre s’étant quelque peu faite remarquer, ayant bouché ses oreilles pour ne rien entendre, ils regagnèrent l’auberge. Là, Selwyn vit la Chevalière Serenais qui l’invita à se joindre à elle. Elle lui fit alors comprendre qu’elle avait terminé de teindre le tabard en noir, et qu’il l’attendait dans sa chambre.
Selwyn s’y rendit alors un peu plus tard et fut accueilli par le Chevalier Tarig. Dans le lit, le magientiste semblait dormir d’un sommeil agité.
Il récupéra le vêtement et le rendez-vous fut conclu pour dans une heure à la Forteresse de la Foi.

L’attaque de la Forteresse de la Foi

A l’heure dite, le groupe se rendit à la forteresse, y retrouvant les deux chevaliers et le magientiste de la Rose Blanche.
Un petit moment plus tard, discrètement, le sigire Servinus ouvrit la porte, faisant signe d’entrer en silence. A voix basse, il expliqua que les gardes dormaient, mais qu’un Chevalier Lame se trouvait dans un bureau plus loin. Ils n’avaient pas besoin de passer devant, mais préférait rester prudent : c’est aussi pour cette raison qu’il n’avait pas tenté de l’endormir, craignant de donner l’alerte.
Le groupe, le plus discrètement possible, rejoignit alors les escaliers. Mais… la discrétion n’était pas le domaine de tous : les pas du Chevalier Lame se firent bientôt entendre. Servinus leur fit alors signe de continuer, tandis qu’il partait intercepter le garde. Ils entendirent alors des voix, Servinus expliquant calmement qu’il souhaitait voir un prisonnier récemment amené dans le cadre d’une de ses enquêtes. Il endormit la vigilance du Chevalier Lame qui regagna son bureau, au grand soulagement du groupe. Le sigire les rejoignit rapidement et ils commencèrent à descendre…

Comme l’avait dit le sigire, plusieurs sous-sols s’enchaînaient. Mais, entre le 3e et le 4e, la discrétion ne fut plus suffisante : les armes avaient raclés contre le mur, les prisonniers à leur passage étaient plus agités. Le groupe de gardes remonta alors vivement et à nouveau Servinus s’interposa pour tenter d’arranger les choses. Malheureusement, un des gardes aperçut le reste du groupe et donna l’alerte. Immédiatement, les gardes, menés par un Chevalier, attaquèrent le sigire qu’ils finirent par blesser gravement. Aussitôt, le reste du groupe passa à l’attaque, bien que les mouvements soient gênés par l’étroitesse du couloir, pendant que le magientiste injectait un produit afin de soigner Servinus, avant de surveiller le couloir. Ce qui s’avéra payant : alerté par les bruits de combat, le Chevalier Lame arrivait en courant. Rapidement, il fut lui aussi intercepté…

Le groupe finit alors par arriver au dernier sous-sol : le cinquième, sans escalier apparent semblait être la fin. Pendant que Horengast, Maelicis et Derdre cherchaient un passage, Selwyn et Kergoat interrogeaient les prisonniers.
Derdre et Maelicis finirent par trouver le mécanisme donnant sur le dernier sous-sol. Derdre partit alors prévenir Selwyn et Kergoat, mais non sans attirer l’attention d’un prisonnier qui lui demanda de le laisser sortir, argant qu’il pourrait l’aider.
Refusant, ils finirent tous par se rendre à l’endroit où ils supposaient que Frère Gilad était emprisonné…

Dans ce sous-sol, ils trouvèrent des salles d’interrogatoire et des cellules étroites, ne permettant pas à un homme de s’allonger ou bien s’asseoir vraiment. C’est dans l’une d’elle qu’ils trouvèrent l’unique prisonnier des lieux : Gilad, blessé et affaibli. Ils le firent alors sortir et entreprirent de remonter, espérant que les gardes patrouillant à l’étage ne soient pas déjà arrivés au rez-de-chaussée.
Au passage, prenant la clé étrange du magientiste, Horengast entreprit de libérer les prisonniers et mettre le feu aux archives de la prison. L’alerte fut rapidement donnée, les prisonniers se précipitant dans les étages sans discrétion.
Le groupe, profitant de la diversion, finit par sortir de la Forteresse, Horengast les rejoignant plus tard pour s’assurer que le plus de prisonniers possibles s’échappaient.
Enfin, tous récupérèrent leur caernid. Les gardes d’une porte plus à l’écart des troubles furent mis hors combat et le groupe put prendre la route, laissant derrière eux une ville en proie aux troubles et une forteresse en flammes.

La Rose Blanche [/b]

Une fois dehors, Horengast s’enquit de l’endroit où aller. Le sigire Servinus expliqua que les membres de la Rose Blanche comptaient ramener Gilad à leur siège. La proposition sembla convenir au reste du groupe qui se mêla à eux pour avancer toute la nuit, espérant qu’aucune mauvaise rencontre ne vienne les arrêter…

En route pour la Rose Blanche

Ce n’est que lorsque le magientiste, qui semblait souffrant, ne tombe de son caernid. Le campement fut alors monté dans une petite clairière rapidement, un tour de garde organisé, et chacun put se reposer. Mis à part la demorthèn qui prit d’abord soin de s’occuper des blessés et resta un moment à veiller sur Gilad et Maelicis.
Une fois tout le monde debout, elle expliqua que les blessures de Gilad se soignaient, mais qu’il restait très faible. Elle glissa que des pouvoirs de l’Unique semblaient aussi avoir utilisé, ce qui sembla perturber le sigire, ce dernier s’éloignant un moment avec un des Chevaliers présents.

Un peu plus tard dans la journée, Frère Gilad reprit conscience. Il put alors expliquer les raisons de son enlèvement : il avait dissimulé un Fragment de Lumière et le Temple souhaitait savoir où. Il raconta alors qu’il avait préféré aussi se rendre, sous la menace faite par le sigire infiltré au sein du groupe de Chevaliers Lames ayant pour mission de le ramener, de s’en prendre aux habitants du village de Gardeg : il tenait plus aux villageois qu’à sa propre vie. Il remercia aussi ses sauveteurs et fut laissé tranquille, sous la pression de Derdre qui rappelait qu’il lui fallait du repos… Repos relatif, Frère Gilad demandant lui-même que le campement soit levé pour enfin reprendre la route vers le siège de la Rose Blanche.

Les jours passèrent… Gilad se remettait très lentement, le magientiste semblait de plus en plus mal. Et la route finit par arriver en vue d’une zone entièrement blanche, visible au loin. Sachant ce qui les attendait plus loin, Selwyn, Horengast, Derdre et Kergoat imposèrent une pause : ils passèrent alors la nuit dans un petit temple sur la route. Une nuit mauvaise, aucun de ceux présent ne se sentant bien à leur aise en ce lieu… Au matin, ils finirent par repartir, au milieu d’un étrange décor figé par la glace, jusqu’à passer au cœur du village gelé d’Asvaldr. Tout y était en l’état, même les corps figés, témoins des forces mis en marche ici. Le village fut rapidement laissé derrière, aucun d’eux ne souhaitant s’y attarder, le groupe s’engageant dans le col menant au centre des trois royaumes, menant à Aelwyd Saogh.


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02 Déc 2014 13:24 #42295

Sur le chemin, le groupe put retrouver une varigale bien connue : Gaëlle, en route elle aussi pour le col d'Aelwyd Saogh.
Après une discussion au coin du feu, Gaëlle insistant pour avoir l'histoire de la Rose Blanche, ils purent enfin entamer le col enneigé...

Le Roi mort et son armée

Le col était commencé depuis deux jours, lorsque Maelicis le magientiste glissa à nouveau de son caernid, inconscient : depuis plusieurs jours, il n'avait pas pu prendre son injection. Inquiet, Gilad demanda s'il était possible d'aller plus vite. Par chance, Gaëlle put repérer un chemin... étroit que le groupe, bien que parfois peu convaincu, emprunta.
Après une montée difficile, ils finirent par retrouver un vieux sentier sous la neige, mais tous purent rapidement voir qu'ils n'étaient pas seuls : un homme s'avançait vers eux, au-devant d'une cinquantaine d'hommes armés, aux blasons étrangers ou anciens.
Soutenu par Derdre, Gilad s'avança vers l'arrivant. Il salua avec respect le Roi Maelvon, Roi de Taol-Kaer mort depuis plusieurs siècles.
Ce dernier s'adressa à chacun des nouveaux venus : que voulaient-ils faire pour Tri-Kazel.
Chacun avait sa réponse... Horengast ne voulut pas la donner à voix haute, ce qui ne sembla pas troubler le Roi, Selwyn voulait lutter contre l'Unique Sniohm, Derdre retrouver la puissance perdue des demorthèn, Kergoat semblait perdu et Gaëlle avait l'intention de continuer à aller dans les royaumes afin de les lier entre eux.
Le Roi réfléchit un instant puis les laissa passer : les réponses semblaient lui convenir. Il fit quelques pas pour rejoindre ses hommes et tous disparurent, laissant se dresser devant le groupe la forteresse ancienne de Saelwyd Saogh.

Membres de la Rose Blanche

A leur arrivée, le groupe put voir que, si d'extérieur la forteresse semblait en ruines, en réalité de nombreuses parties avaient été restaurées par la Rose Blanche. Immédiatement, Maelicis fut pris en charge, sous les ordre de la Magister Lena.
Gilad fut rapidement entouré de nombreuses personnes, ravies de le retrouver.
Chacun put alors vaquer à ses occupations... En premier lieu, se faire soigner. Pour cela, on conseilla de voir le demorthèn Aeldred, en prenant la suite de Gilad.
Horengast demanda l'infirmerie, puis l'endroit où se trouvait les magientistes, qu'il semblait plutôt vouloir voir.
Kergoat et Gaëlle entreprirent de se promener dans les couloirs, le premier finissant par discuter avec un homme nommé Erald, la seconde le trouvant un peu plus tard à la bibliothèque pour lui remettre un courrier... courrier provenant d'un tarish nommé Collean et qui sembla ne pas lui plaire.

Après avoir soigné Gilad et l'avoir endormi pour qu'il puisse se remettre doucement, le demortèn put s'occuper des blessures... et du froid qui couvrait chacun des membres du groupe depuis le miracle d'Asvaldr.
Une fois réchauffés, Derdre dévoila alors le visage marqué de cicatrices Selwyn... qui avoua ne pas être Selwyn, mais Manawyddan Lleyron, ancien chevalier lame au service du sigire Selwyn, disparu en mission. Il expliqua avoir voulu reprendre la suite de Selwyn afin de lui permettre de ne pas tomber dans les limbes... mais, étant donné les récentes découverte, être persuadé que Selwyn n'en avait pas besoin.

Après cela, Derdre et Leyron restèrent avec le demorthèn pour méditer.
Horengast retourna surveiller la salle d'opération des magientistes... et put enfin discuter avec la Magister de NEXUS, qui semblait être leur ennemi commun, de part leurs expériences et leur affiliation à Sniohm, sous couvert de lutter contre les feondas. Cependant, elle avoua que celui qui les connaissait le mieux était celui qui se renseignait sur cette organisation : Collean.
Kergoat retourna à ses investigations, profitant de son instrument retrouvé.
Gaëlle rencontra l'ancienne varigale Alana et put discuter voyages et rencontres avec elle... ainsi qu'intégration de la Rose Blanche, devenant officiellement sa nouvelle disciple.

Une fois Derdre ayant compris le fonctionnement du pouvoir de la pierre noire et ses possibilités, se transformant en corbeau et profitant de sa nouvelle liberté, Leyron et elle apprirent que le dénommé Erald avait un don étrange : communiquer avec les morts. Ils partirent immédiatement à sa recherche pour lui faire une demande.

Finalement, on repart bien vite !

Au soir, Erald avait aussi une demande : il expliqua que Collean avait décidé de faire des recherches dans un endroit dangereux. Le Conseil de la Rose était inquiet et, Horengast ayant déjà manifesté sa volonté de s'y rendre, il demandait si le groupe pouvait y aller.
Tous acceptèrent...

Erald tenta d'entrer en contact avec Selwyn mais ne put y arriver : il expliqua que c'était étrange, comme s'il était à la fois vivant et mort... Il se renseignerait dessus.

Le sigire Servinis finit par trouver Leyron qu'il cherchait : il voulait lui montrer les écrits de Soustraine, comme le chevalier lame souhaitait les consulter. C'est ainsi que Leyron eut accès à la relique la plus précieuse de la Rose Blanche : les véritables écrits de Soustraine, mis en sécurité sur la péninsule après la chute de la Rose Blanche sur le Continent.
Il y passa la nuit...

Maelicis, dans la soirée, trouva Horengast dans ses appartements. Le magientiste, à peine debout, lui expliqua qu'il pouvait conserver l'arc pour le moment : lui était consigné ici. Il accepta aussi de lui fournir des flèches... avant de se faire jeter hors du laboratoire par la Magister avec pour consigne de se remettre avant.
Gaëlle profita aussi de la générosité des magientistes et se fit remettre un arc ainsi que des flèches spécifiques.

Au petit matin, Leyron partit rendre visite à Gilad... il avait des questions à lui poser sur sa lecture de la nuit.
Derdre était aussi occupée...
Et c'est avec du retard par rapport à ce qu'espérait Horengast que le groupe prit la route. Ou le chemin de chèvre plutôt.


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25 Déc 2014 10:24 #42819

Le groupe mené par un Horengast très motivé se retrouva rapidement séparé de sa varigale : Gaëlle, au détour d'un croisement, cachée par le brouillard, prit une direction différente... mais, le lendemain, Horengast, Leyron et Derdre retrouvèrent Kergoat qui les attendait depuis trois jours dans une auberge, mené ici par une ancienne varigale, Alana. Mais il n'était pas seul : il y avait retrouvé Kelan le cartographe, ce dernier passant par le village pour rejoindre Goldwern. À qui il avait proposé de voyager avec eux. Surtout que Kelan paraissait blessé... et surtout sans autre arme que son sac toujours gelé !

Le groupe reprit alors sa route vers la ville de Goldwern, siège de l'Ordre des Clercs. En chemin, ils se rendirent compte que Servinis, le sigire qui les avait aidés à sortir Gilad de la Forteresse de la Foi et membre de la Rose Blanche était recherché, non pas comme hérétique, mais comme prisonnier de criminels. Tout renseignement devant être rapporté à la garde ou bien directement au Temple...


Goldwern, la Cité de la Mémoire

Où se trouve donc le lieu de purification?

La cité de Goldwern, bien qu'ayant le calme d'une cité gwidrite, n'était tout de même pas aussi austère que Expiation. Le groupe s'installa dans une auberge, où Kergoat sympathisa avec des marchands de passage qui lui apprirent sous couvert du secret l'existence d'un endroit où les pêcheurs pouvaient être purifiés par l'Unique, gardé par les Clercs.
Kelan expliqua qu'il devait aller acheter du matériel et s'éclipsa.
Horengast, Derdre et Leyron partirent faire un tour de la ville et... tombèrent sur Kelan, occupé dans une auberge à demander des informations sur une présence magientiste dans la ville. Il fut alors immédiatement soulevé du sol et sorti par Horengast qui lui demanda peu aimablement de se taire : en Gwidre, demander après des magientistes n'était pas une bonne idée...

Penaud, menacé par un colosse, Kelan finit la journée avec le reste du groupe, n'osant plus vraiment parler.

Le lendemain, les marchands reprirent leur route. Kergoat et Horengast repartirent en ville, souhaitant se renseigner sur la présence de Collean. Derdre intercepta Kelan pour discuter avec lui. Leyron de son côté remit son tabard de Chevalier Lame et se rendit à la grande bâtisse des Clercs, située près du grand Temple de la ville où il fut reçu.
Au soir, Kergoat et Horengast avaient appris qu'un tarish ressemblant à la description de Collean, et qui s'était à la grande surprise de l'aubergiste, avéré être un clerc, était parti avec un autre clerc il y a une semaine.
Derdre ne parla pas de la discussion qu'elle avait eu avec Kelan... ni Kelan non plus.
Leyron avait discuté avec des clercs qu'il avait tenté de convaincre de lui ouvrir le labyrinthe afin qu'il aille s'y purifier, ainsi que ses compagnons de voyage à qui il souhaitait faire embrasser la Foi de l'Unique.

Au crépuscule, devant leur échec à trouver une entrée dans la ville, Horengast, Kergoat et Leyron tentèrent de chercher dans les puits. Mais, malheureusement, ils finirent par être repérés et devant al surveillance de la garde à leur sujet et les menaces d'emprisonnement, ils rentrèrent à l'auberge.

Bienvenue dans le labyrinthe...

Après avoir bien dormi, le groupe s'éveilla... bien loin des lits dans lesquels ils s'étaient couchés ! Leur premier réflexe fut de vérifier la présence de leurs affaires : tout y était, sauf pour Kelan dont les objets touchés par la bénédiction de l'Unique s'étaient vus confisqués.
Mais... pas d'entrée en vue, il fallut donc se mettre en route, utilisant la technique bien connue de la main droite, des marques régulières et... un plan ! Heureusement, un cartographe ça aide parfois !
Cependant, le labyrinthe ne se révéla pas si désert, même en dehors des squelettes qu'ils y croisaient parfois : un clerc finit par croiser le groupe, priant en avançant. Aux demandes insistantes concernant la sortie, il indiqua une direction plus loin avant de repartit, sans un mot. Comme le groupe en eut la confirmation à la question de Kelan : le clerc avait fait vœu de silence...

Dans la première salle, le groupe trouva une tombe, sur laquelle était gravée une phrase étrange : « L'Elu et le Loyal protègent le Clerc »
Mais... rien de plus...
Ils continuèrent leur chemin, puis s'arrêtèrent manger, non loin d'une pièce où de multiples livres d'histoires demorthèn ou de magience étaient posés, comme pour purifier leur nature hérétique ici... Déballant leurs affaires, ils décidèrent de rationner leur nourriture et leur eau : dans combien de temps allaient-ils sortir ?
Ce n'est que plusieurs heures plus tard, alors que la fatigue se faisait sentir, qu'ils croisèrent le chemin d'une autre tombe. Là encore, une phrase était gravée : « Trois symboles de l'unique occupent les trois places de droite ».
La phrase fut recopiée, mais la fatigue se faisait sentir... le groupe s'installa dans le labyrinthe, organisant les tours de garde pour dormir. Le repos fut calme... La marche reprit dans les couloirs, interminable, où un nouveau clerc avançait, réfléchissant. Lorsqu'il arriva près du groupe, levant la tête, il révéla ses traits tarish, mais avant que quelqu'un ait pu dire quoi que ce soit, il fut soulevé du sol par Horengast qui l'emmena plus loin, loin des oreilles indiscrètes de Derdre, couvert par les cantiques de Leyron.
De longues minutes plus tard, tous deux revinrent. Heureusement, le clerc ne paraissait que souffrant mais pas mort...

Les objectifs de Collean

Une fois le clerc de retour, il se présenta comme étant Collean, celui que le groupe recherchait !
Alors que tous souhaitaient maintenant sortir, Collean refusa : il avait à faire dans le labyrinthe, c'est la raison pour laquelle il y était. Il devait retrouver un magientiste, membre d'un dangereux groupe nommé NEXUS, qui s'y trouvait. Il lui fallait avant de sortir l'arrêter. Il fut immédiatement approuvé par Horengast qui paraissait de suffisamment mauvaise humeur pour ne pas être contrarié...

Collean proposa alors de rester ici : il y avait de la place pour s'installer et il expliqua que, s'il ne s'était pas trompé dans son calcul du temps, il devait être la nuit au dehors : il possédait une clepsydre qui lui permettait de compter les heures. Il expliqua que garder un rythme « normal » permettait de garder la tête sur les épaules et de ne pas céder à la folie ambiante.
Il s'assit alors, déballant ses provisions, demandant si le reste du groupe en avait afin de partager si nécessaire. Puis, il sortit un livre de ses affaires, ramassé dans les couloirs, regrettant de ne pouvoir en prendre d'avantage. Il partagea aussi le plan sommaire qu'il avait fait et, malgré son manque de détails cartographiques évident, il sembla plutôt bien réalisé à Kelan, lorsqu'il compara les deux...
A la fin du repas, Kergoat et Kelan décidèrent alors de retourner là où se trouvait la cache de livre proche. Il croisèrent un nouveau clerc, a l'air fou, le visage émacié. Il se précipita alors sur eux, demandant s'ils l'avaient trouvé.
A force de patience, tandis que Kelan s'éclipsait pour aller chercher l'aide du reste du groupe, Kergoat finit par apprendre que le clerc avait pour mission de rechercher un livre perdu dans le labyrinthe, et de le détruire : son hérésie était bien trop grande !
L'arrivée du reste du groupe détourna momentanément l'attention du clerc qui se précipita vers eux, avant d'être assommé par réflexe par Horengast.
Aussitôt, Derdre le soigna, découvrant un vieillard n'ayant très certainement ni bu ni mangé depuis bien des jours, non sans jeter un regard désapprobateur à Horengast. Lorsque le fou reprit conscience, à nouveau il se leva pour s'approcher. Avaient-il vu le livre ?
Habilement, avec patience, Collean parvint à orienter la discussion : le livre parlait de Soustraine, il racontait des hérésies en imputant des paroles impies au Prophète et il était écrit par Lestarc'h. Une lueur d'intérêt s'alluma alors chez le membre de la Rose Blanche... mais il ne put que savoir que le clerc et d'autres « comme la main » le cherchaient... En promettant au clerc de le prévenir et de détruire le livre s'il le trouvait, il parvint à s'en débarrasser. Mais il entreprit alors d'aller dans la cache pour chercher, livre par livre, s'il ne s'y trouvait pas, expliquant qu'il s'agissait sûrement d'une des reliques perdues de la Rose Blanche !

Premier code

La nuit se passa... Collean gardant son idée de retrouver le livre, aidé par Derdre et Kelan qui fut néanmoins envoyé pour se coucher tôt, mit plusieurs heures à regarder tous les livres se trouvant dans la cache, sans rien trouver.
Mais sa nuit fut agitée... la journée, il avait des maux de tête. La nuit, il semblait ne pas avoir beaucoup de repos, appelant Soustraine.

Au lendemain, le groupe reprit sa route, avec le dernier indice se trouvant dans ce niveau, récupéré par Collean avant : « Le Preux et le Loyal refusent de se tenir au côté de l'Indigne. », Collean comptant par réflexe le nombre de pas qu'il faisait, technique qu'il avait employé jusqu'ici pour tenir à jour sa carte. Ils parvinrent enfin à une grande salle dominée par six statues... chacune cachant un étroit passage : l'accès à un autre sous-sol. Chaque statue tenait un bouclier sur le quel était gravé des lettres et avait à ses pieds deux bougies.
Collean, luttant contre ses maux de tête, expliqua que la première énigme se trouvait là. Les phrases seraient pour plus tard...
Horengast fit des tests, Collean réfléchit, pensant que les mains devaient y être pour quelque chose, Kelan fit une proposition au bout d'un temps de réflexion certain. Collean proposa alors de tenter, se dirigeant d'un pas assuré vers le 3e tunnel, avant d'être intercepté par Horengast : il n'était pas d'accord et ne voyait pas la logique. Pendant ce temps, Derdre semblait sursauter régulièrement...
Au bout d'un nouveau long moment, Horengast fit une proposition : la 6e porte. A nouveau, Collean proposa d'essayer. Pas mesure de sécurité, une corde lui fut attachée à la taille, et il tenta de passer au travers de l'étroit passage. Alors qu'il s'y était bien engagé, des lames jaillirent de la roche. Aussitôt, réagissant, Horengast, Kelan et Leyron le tirèrent en dehors... mais sans pouvoir le sauver entièrement du métal qui vint transpercer sa jambe. Aussitôt, Derdre se précipita pour le soigner. Ce n'était visiblement pas la bonne entrée...

Derdre finit par paraître plus calme, mais ce fut au tour de Kelan de se sentir mal. Se recroquevillant sur lui-même, il commença à se sentir mal... Collean essaya alors de lui remonter le moral et, pensant que le cartographe devait avoir trouvé la solution décida d'essayer son passage. Il entreprit donc de se glisser dans le couloir, suivi par Kelan, puis avança avant d'appeler le reste du groupe : pas de piège jusque là...

Nouveau sous-sol, nouveaux périls

Prenant donc le passage indiqué par la lettre D, le groupe s'enfonça un moment, avant de se trouver à nouveau dans une partie de labyrinthe. Ils avancèrent encore... avant de se rendre compte que Horengast ne les suivait plus : il avait tourné dans un couloir et ne semblait pas répondre. Derdre l'attrapa pour essayer de l'arrêter, mais fut traînée... C'est Selwyn qui remarqua une étrange bête dans le cou du chasseur de féondas. Il l'attrapa, l'arrachant, et le tint dans la main avant que la créature ne finisse par s'accrocher à lui. Horengast reprit ses esprits et tout le monde put voir l'ancien Chevalier Lame reprendre le chemin d'Horengast, en direction d'un trou... Aussitôt, Kelan se précipita, arrachant la créature avec ses dents, avant que Horengast n'attrape la chose pour la jeter dans le précipice au bord duquel ils se trouvaient tous désormais...
Le groupe, une fois assuré que personne d'autre n'était sous l'emprise d'une bête, fit demi-tour pour reprendre le chemin qu'ils avaient commencé à emprunter.

Dans les couloirs, la lumière fit fuir un bon nombre de créatures, avant que l'une d'elle ne finisse par se hisser sur Kelan. Aussitôt, Collean dégaina, la coupant dans le même mouvement... La créature se décomposa sous leurs yeux et le clerc eut un hochement de tête : c'était bien un féond, comme il le pensait... il faudrait donc se contenter de manger en marchant, sans s'arrêter dormir : il pourrait prendre n'importe lequel des humains présents !

Le groupe finit par arriver dans une nouvelle tombe, où se trouvait un message : »Le Fort et le Loyal ont chacun deux voisins ».
La fatigue se faisait sentir, mais la menace féonde parvint à garder le groupe réveillé... Ainsi, durant encore plusieurs heures, ils déambulèrent dans les couloirs. A un moment, Kergoat s'arrêta : il avait entendu du bruit. Tout le monde tendit l'oreille, et purent entendre de très lointains murmures, portés par les échos...
Aussitôt, changeant de direction, le groupe finit par se diriger, se guidant péniblement par les sons, vers l'endroit d'où ils leur parvenaient. Approchant discrètement, ils furent néanmoins trahis par les échos de leurs pas et se trouvèrent face à un mur de quatre mercenaire, protégeant un homme situé non loin d'un gouffre.

Le magientiste et la faille

Immédiatement, pointant le magientiste avec son arc, Horengast lui ordonna de lâcher ce qu'il avait dans les mains. Obéissant, Tarin Keytan posa l'orbe à ses pieds et se releva avec un sourire, se tournant vers Collean qu'il avait reconnu.
Il expliqua alors avoir quelque chose qui pourrait intéresser certains et sortit calmement un vieux carnet de son sac, avant de l'ouvrir, prenant son temps, et de commencer à lire, agrémentant son texte de commentaires...
"Soustraine a déjà écrit ses Révélations. Et, avec lui, nous avons fondé la Rose Blanche. Pourquoi laisser autre chose ? Pourquoi une autre pierre à l’héritage ? Je me suis posé cette question un long moment. J’y ai réfléchi soigneusement. Voici ma réponse : le temps va passer… Les écrits de Soustraine vont rester, ainsi que la Rose Blanche, afin de lutter contre Sniohm.
Mais, déjà une fois, les écrits de Soustraine ont été corrompus par l'Ennemi. Et, avec le temps, je crains que le message, ainsi que la Rose Blanche, ne finissent par s’éloigner de ce que nous apportions. Et que nous ne soyons plus compris.
Voici ce que je pense : si je consigne ici ce que nous sommes, ce que nous pensons et croyons, si je mets sur ce papier des petits morceaux de vie de tous les jours : alors peut-être que la compréhension de notre héritage sera meilleure. Les générations futures pourront savoir qui nous étions et ainsi mieux comprendre ce qu’est la Rose Blanche.
Et surtout, nos témoignages pourront servir d'expérience aux générations futures, que nos erreurs ne soient plus commises... »


Mais, pendant ce temps, une discrète fumée s'échappait de la sphère... Elle finit par être repérée et Horengast tenta de viser la sphère... sans parvenir à la toucher. Aussitôt, réagissant, le magientiste dégaina son arc au bout duquel se trouvait une capsule étrange enclenchée, jetant dans le même mouvement le carnet dans la faille !
Leyron se lança alors sur les mercenaires pour libérer le chemin pour Horengast, le Tarin Keytan tira la capsule qui explosa au sol... répandant une étrange fumée. Collean eut un léger vertige avant de se précipiter sur le magientiste, criant « Je vais te tuer, Alosted ! ». Horengast intercepta deux autres mercenaires, tandis que Kelan se mettait à courir partout, que Kergoat donnait des coups d'épée frénétiques et que Derdre sortait du nuage pour tomber sur le dernier mercenaire.

Le combat fut rapide... Les assauts frénétiques de Collean eut rapidement raison du magientiste, les mercenaires, bien que bien entraînés, ne purent rivaliser avec Horengast et Leyron. Mais, alors que Kergoat, Kelan et Collean reprenaient leurs esprits, un féond sortit du gouffre... Les deux guerriers se précipitèrent dessus, tandis que Collean, blessé, se jetait à moitié dans le gouffre pour récupérer le livre, que Kergoat observait des statuettes représentant six héros de Goldwern avant de voir qu'une phrase était gravée sur une tombe « Le Clerc et l'Elu sont à droite du Fort », que Kelan tentait de sauver le magientiste et que Derdre se glissait entre la fumée et les guerrier pour les soigner.
Le féond s'avéra être plus dangereux que prévu : il semblait se régénérer et ses coups blessaient gravement les guerriers... Mais en plus, il n'était pas seul : d'autres avaient commencé à escalader la paroi, leurs griffes s'enfonçant dans la pierre ! Collean qui les vit, cria à ceux qui étaient restés en haut de jeter la sphère dans le gouffre. Immédiatement Kelan se jeta alors dessus et la jeta dans le trou. Les féondas qui remontaient semblèrent hésiter, puis finirent par suivre la fumée, tandis que Horengast, Kergoat et Kelan terminaient de tuer le féond qui se décomposa, non sans un dernier coup enragé sur Leyron.

Collean finit de remonter péniblement, le livre bien à l'abri et fut étonné d'apprendre qu'il avait faillit tuer Tarin Keytan : il ne l'avait pas voulu et devait avouer ne se rappeler qu'un grand trou noir à partir du moment où la capsule s'était écrasée près de lui.
Pendant ce temps, Kergoat tenta un premier ordre pour les statuettes... amenant les murs à se refermer d'un bon mètre.
Préférant ne pas prendre plus de risque, un groupe composé de Kergoat, Kelan, Leyron et Collean retourna dans le labyrinthe, chercher la dernière pièce de l'énigme. Ils la trouvèrent non loin de là où ils avaient changé leur destination, dans un sixième tombeau : « L'Indigne se tient à l'une des extrémités »

Pendant ce temps, Horengast tenta de faire parler Tarin Keytan qui avait repris conscience, mais tentait de n'en rien montrer. Mais il ne put lui parler bien longtemps. Avec un sourire, le magientiste déchaussa une de ses dents, avalant un poison...
A son retour, Collean fut accueilli par un chasseur de féondas en colère : il aurait du le prévenir... Sans se départir de son calme, Collean fouilla les affaires du magientiste, trouvant une piste pour son maître : un homme du nom de Yras Lorest. Il promit alors d'enquêter et de prévenir Horengast, le jour où il le trouverait, car il sait que cet homme se cache : il fait partie de sa propre liste noire.

Avec la dernière phrase, Kergoat put compléter l'énigme. Une fois les statuettes rangées dans le bon ordre, un passage s'ouvrit. Le groupe s'y engouffra et l'entendit se refermer derrière eux.
Ils avancèrent un long moment le long de l'unique couloir, pour parvenir devant une surface plane qu'ils poussèrent, découvrant la sortie dans le Temple de l'Unique.

Retour à la Forteresse d'Aelwyd Saogh?

Le groupe, sortant en pleine lumière matinale au milieu d'un Temple plein de clercs, fut étonné de voir qu'aucun d'eux ne tentait de les arrêter. Bien au contraire ! Ils furent accueillis, les personnes présentes étant ravies de voir que l'Unique avait purifié ce groupe d'égarés...
Collean était d'ailleurs parfaitement à sa place, expliquant comment sa foi l'avait guidé au travers des couloirs obscurs et combien les héros de l'Unique avaient guidé ses pas. Il remercia chaleureusement les clercs présents, notamment un portant plus de blanc que d'autres et qui paraissait ravi de voir que l'unique avait pardonné la faute du clerc tarish. Sous les félicitations, le groupe sortit donc et, une fois à l'abri des oreilles indiscrètes, Collean dit qu'il fallait partir rapidement.
Cependant... Kelan ne voulait pas repartir sans son paquetage ! Le tarish leur dit alors de continuer à se préparer : il allait s'en occuper.

Une demi-heure plus tard, tout était prêt. Collean revint lui aussi, tendant le paquet gelé au cartographe et expliquant qu'il avait aussi des provisions pour le voyage...
Le groupe reprit alors la route et quelques heures après Goldwern, Collean se débarrassa enfin de son tabard violet, le rangeant dans ses affaires... où se trouvaient d'autres robes de chaque ordre. Leyron demanda à lire le livre de Lestarc'h, Collean proposa donc d'en faire une lecture orale pour tous le soir : lui aussi tenait à le livre et d'autres se révélèrent intéressés...
C'est donc à l'écart des auberges, les soirs où le groupe était mené à l'écart des chemins dans des endroits sûrs d'après le tarish qu'ils entreprirent de prendre connaissance du Livre de Lestarc'h enfin retrouvé, regagnant lentement la forteresse de la Rose Blanche en profitant des talents de comédien de Collean pour la tranquillité (et des nouvelles qu'il parvenait à apprendre dans chacun des villages traversés).


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25 Déc 2014 11:02 #42820

Le Livre de Lestarc'h

Ce livre est une des reliques perdues de la Rose Blanche. Très abîmé, il semble aux premières pages qu'un membre du Temple ait tenté de purifier les hérésies qu'il contenait. Oublié dans le labyrinthe de Goldwern, vous êtes parvenus à le sauver de la destruction voulue par le Temple de l'Unique.

"Soustraine a déjà écrit ses Révélations. Et, avec lui, nous avons fondé la Rose Blanche. Pourquoi laisser autre chose ? Pourquoi une autre pierre à l’héritage ? Je me suis posé cette question un long moment. J’y ai réfléchi soigneusement. Voici ma réponse : le temps va passer… Les écrits de Soustraine vont rester, ainsi que la Rose Blanche, afin de lutter contre Sniohm.
Mais, déjà une fois, les écrits de Soustraine ont été corrompus par l'Ennemi. Et, avec le temps, je crains que le message, ainsi que la Rose Blanche, ne finissent par s’éloigner de ce que nous apportions. Et que nous ne soyons plus compris.
Voici ce que je pense : si je consigne ici ce que nous sommes, ce que nous pensons et croyons, si je mets sur ce papier des petits morceaux de vie de tous les jours : alors peut-être que la compréhension de notre héritage sera meilleure. Les générations futures pourront savoir qui nous étions et ainsi mieux comprendre ce qu’est la Rose Blanche.
Et surtout, nos témoignages pourront servir d'expérience aux générations futures, que nos erreurs ne soient plus commises...

Je m’engage donc à vous présenter chacun de nous six, avec le plus d’objectivité possible. En espérant que ceux qui liront ce modeste ouvrage pourront me pardonner les erreurs que je commettrai sans doute aucun."


Le livre est un recueil de descriptions et d’anecdotes.
Beaucoup de pages sont abîmées… En grande partie elles ont été abîmées par de l’eau, l’encore a coulé...
La couverture de cuir elle-même est ancienne et délavée.
Cependant, la plus grande majorité reste lisible.

Les premières pages semblent reprendre l’histoire du monde racontée par Soustraine. Elles sont les plus touchées par les ravages : des passages entiers ont été barrés plus tard et un immense symbole de l’Unique tracé, comme pour purifier les pages hérétiques.
Le livre reprend enquirz avec l'organisation de la Rose Blanche expliquée : un Conseil de la Rose, des membres qui luttent pour la Lumière d’Aingeal contre l’Unique.
Les dégradations volontaires prennent fin, comme si le travail avait été interrompu, et des tâches brunâtres couvrent la feuille…
L’explication continue, bien qu’abîmée par les épreuves que le livre a subies. Il est écrit qu’il n’y a pas d’épreuves à passer ou de rituel… Chaque membre est accepté par un mentor, qui transmet les informations au Conseil de la Rose. Les raison sont expliquées : personne ne souhaitait entraver la liberté de rejoindre la lutte contre Sniohm par des détails qui auraient pu paraître superflus. Ainsi, même à l’autre bout du continent, les gens pouvaient rejoindre la Rose Blanche… Cependant, il est noté que Ester le regrette : elle aurait préféré quelque chose de formel et symbolique, au minimum un acte commun ou un symbole commun… Elle prend en exemple les varigaux qui se reconnaissent par leur bâton.

Ensuite, Lestarc'h note la mission de la Rose Blanche :

  • lutter contre Sniohm, protéger les connaissances et la vérité de l'oubli et des mensonges.
  • parvenir à un jour libérer Aingeal des limbes où elle a été emmenée par Sniohm.

Enfin, le livre continue avec une présentation des six membres fondateurs de la Rose Blanche, à commencer par Soustraine, puis d'une dernière personne.


Les personnes décrites dans le livre

Soustraine : Soustraine est connu comme étant le Prophète par le culte de Sniohm. Cette dénomination le blesse car elle lui rappelle son échec à faire entendre la voix d’Aingeal.
C’est un homme humble, qui aime la simplicité. Il travaillait le bois et a continué dès qu'il le pouvait après avoir eu sa première Révélation.
De nature plutôt douce et calme, qui n'aime pas la violence, bien qu'il n'hésite pas à défendre ceux et ce qu'il estime juste et lui-même au besoin (bien que, s'il peut épargner des vies, il aura tendance à préférer le sacrifice... C'est pour cela qu'il n'a pas été évident pour ses amis de le sauver de Sniohm, car il craignait que pour le retrouver il ne s'en prenne à d'autres personnes innocentes).
A ce sujet, une anecdote est relatée : un voleur s'était un jour introduit dans un refuge dans lequel tous les 6 se trouvaient, par la fenêtre de la chambre de Soustraine. Ce dernier s'était réveillé et lui avait donné un coup de bâton sur la tête afin de l'arrêter, ce qui avait réveillé les chambres voisines : celles de son petit-fils Tifalis et celle de Godouaï. Cependant, juste après, il l'avait soigné en le sermonnant... le voleur s'était excusé et était reparti rapidement.

Physiquement, Soustraine était un homme âgé. Ses cheveux anciennement châtains ont clairci et grisonné avec le temps. Il était de taille moyenne et ses yeux sont marron clairs selon la luminosité. Il n'a de ce côté que peu de choses de remarquables... si ce n'est son âge très avancé, le fait qu'il boîte de la jambe gauche suite à une mauvaise blessure et une tâche de naissance particulière dans son dos. Cette tâche de naissance a été décrite par Parreck, le frère de Soustraine, comme "une grande tâche comme si du miel y avait été jetée puis était resté, sans jamais perdre sa couleur dorée."

Le plus impressionnant concernant Soustraine a été sa capacité à parler aux c'maoghs. Les demorthèn ressentent leur présence et parfois ressentent leurs émotions comme de brefs messages, et se servent des oghams pour leur demander de leur prêter leur pouvoir. Mais pas Soustraine. D'après son frère Parreck, Soustraine a toujours été entouré par les c'maoghs et était capable de les entendre et leur parler. Il soupçonne que c'est la raison pour laquelle il n'est pas devenu demorthèn : il n'avait pas besoin de ce savoir pour communiquer avec eux... Sa capacité est unique et personne n'a jamais su l'expliquer. Pas même Soustraine qui a toujours avoué avec même parfois une certaine gêne, que "c'est naturel".
Lestarc'h (le rédacteur) est persuadé qu'il doit avoir un lien ancien avec Aingeal, certainement du temps de l'Aergewin : il pense qu'il a du précédemment vivre durant ces temps et c'est sûrement pour cette raison qu'il semble parfois connaître certaines choses concernant cette période.


Ester : Ester était une voyageuse. Elle a vu beaucoup de choses, comme elle le dit elle-même à la fois le pire et le meilleur. Elle a connu Soustraine au cours de ses voyages et a toujours apprécié revenir en sa compagnie. Ce qu'il lui confia de ses Révélations lui permirent de comprendre ce qu'elle observait souvent. Elle fut la première à sentir que quelque chose se tramait dans l'ombre lorsque Soustraine se retrouva en danger.
Elle aida à trouver le meilleur endroit pour se dissimuler et où installer les fondations de la Rose Blanche.
Une anecdote est racontée. Lorsque l'ordre a été fondé, il a été décidé de ne pas donner de signes distinctifs à ses membres pour les protéger. Mais, Ester n'était pas d'accord : elle avait voyagé, rencontré des messagers et vu que leur symbole de messager était une fierté et les fédérait autour de cet ordre. Ainsi, elle a décidé de donner à tous ceux qu'elle prendrait sous son aile un pétale de rose blanche prise dans la résine. C'est suffisamment discret pour passer inaperçu, et c'est une reconnaissance de ceux qui ont dédié leur vie à un but plus grand.

Physiquement, Ester a une soixantaine d'années maintenant. Ses cheveux roux sont devenus blancs. Ses yeux sont verts et elle est assez petite de taille.
Elle est souvent joyeuse, elle aime parler de ses voyages et des gens qu'elle a rencontré. Elle n'hésite jamais à aider qui sue ce soit si elle le peut. Et, même âgée maintenant, elle semble presque retrouver une nouvelle jeunesse lorsqu'elle voyage, tant elle aime parcourir les routes.


Tifalis : Tifalis a été adopté par Soustraine. C'est un enfant qui a grandi dans la rue et a tenté de détrousser le vieil homme. A cet époque, Soustraine avait 81 ans et Tifalis en avait 12. Soustraine l'a pris sur le fait, mais plutôt que de le livrer à la garde et le dénoncer lui a proposé un marché : il ne volait plus, en échange il pouvait venir manger chez lui quand il avait faim, dormir quand il avait sommeil, profiter des commodités quand il en avait besoin. Tifalis a accepté. D'abord, méfiant... mais petit à petit il a écouté le vieil homme qui parlait à d'autres, puis est resté. Il a appris à lire et à faire confiance.
Une anecdote est relatée. Soustraine était gravement malade, empoisonné par Alosted de Kaeldir et Tifalis restait à son chevet. Lorsque Soustraine souhaitait se lever, alors qu'il boitait, Tifalis se précipitait pour l'aider à marcher, lui donnant son épaule. Soustraine un jour lui dit qu'il devrait profiter de sa jeunesse... ce à quoi Tifalis répondit qu'il en profitait en restant avec celui qui est pour lui un père et un mentor.

C'est aujourd'hui un homme robuste. Il est entièrement dévoué à la Rose Blanche et a été très touché par la mort de Soustraine. Ses cheveux sont bruns, légèrement bouclés et ses yeux marrons. Il est discret et règle plutôt les choses par la parole que par les armes.


Eleane : Eleane est ce qu'on pourrait appeler une femme de science. Elle est persuadée que la science peut aider l'humain à avoir une vie meilleure et surtout une santé meilleure. Soustraine l'a rencontrée lorsqu'il fut blessé par des opposants. C'est elle qui l'a soigné immédiatement et est devenue son médecin... Il avait tout de même gardé des séquelles et boitait, se déplaçant avec une canne. Elle était persuadée de pouvoir un jour le guérir entièrement.
Elle a assisté à un de ces rares moments où la Déesse touchait l'esprit de Soustraine... et, si elle a de prime abord été sceptique, elle a finit par le croire.
Une discussion entre Parreck très âgé et mourant et Eleane est racontée. Parreck s'inquiétait des féondas et de ce que les demorthèns avaient perdu. Eleane lui a répondu que les demorthèns sont les guides et ceux qui ont la faculté de faire appel à Aingeal. Mais que très bientôt, ils seront secondés par les scientifiques de la toute nouvelle magience, capables d'aider l'homme à être en meilleure santé et de repousser par la science les féondas. Et, elle l'espère, de purifier ce que Sniohm a fait !

C'est aujourd'hui une personne très âgée. Elle reste vive et soigne toujours ceux qui en ont besoin. Ses cheveux sont poivre et sels, elle est grande et a les yeux gris. Sa main ne tremble pas et, même si elle est douce, elle a une autorité certaine.
Elle s'inquiète aujourd'hui des dérives qu'elle voit venir de la magience, en particulier avec l'utilisation du flux...


Godouaï : Lestarc'h craint de ne pas être objectif... tous deux s'entendent mais ne cessent de se chercher. Godouaï est impulsif. Il est un ancien espion ayant enquêté sur Soustraine. C'est ainsi qu'il a lui aussi assisté à un de ces moments rares où Aingeal pouvait approcher l'esprit de Soustraine. Il a fini par être convaincu de la véracité des Révélations et s'est dévoué pour obtenir des informations sur les ennemis de Soustraine. Il est patient, méticuleux, discret, très doué... mais impulsif.
Ici, Lestarc'h raconte comment Godouaï, après que Alosted de Kaeldir ait blessé Soustraine, se précipita sur lui malgré les risques et ses appels, ainsi que ceux de Soustraine.
Il raconte aussi que Godouaï, pour avoir des informations sur les plans des fidèles de Sniohm envers Soustraine, s'était infiltré dans le château dans lequel ils se réunissaient en passant par des souterrains dangereux et tortueux, rongeant d'inquiétude ses pairs, y compris Soustraine.


Godouaï est un homme d'une cinquantaine d'année, fin et agile. Il a l'air vraiment quelconque et se fond parfaitement dans la population. Il sait merveilleusement bien chanter, bien qu'il ne chante que rarement.
Lorsqu'il a une idée en tête, il la suit jusqu'au bout... seul Soutraine est parvenu à le faire changer d'avis à ce jour !


Lestarc'h : Afin d'être le plus objectif possible, Lestarc'h a demandé aux autres ce qu'ils pensent de lui. Il est quelqu'un de parfois tête en l'air, qui fait souvent plusieurs choses à la fois. Lorsqu'il va faire quelque chose ou qu'il a quelque chose en tête, il a l'air pressé, même lorsque ce n'est pas urgent... et surtout si ça concerne Godouaï.
Il aime lire et surtout il aime être compris. Il explique bien les choses et ils prennent pour exemple ce carnet qu'il rédige.
Mais, le plus remarquable est son don de communiquer avec les esprits défunts.
En anecdote, bien entendu, il y a ce carnet, fait afin d'être certain que les générations futures auront tous les éléments pour comprendre le passé. Parce qu'il faut parfois comprendre le passé pour voir le futur... En analysant ce qui s'est passé, on évite les mêmes erreurs.
Une autre anecdote met en scène Lestarc'h et Godouaï : ce dernier était absent et a envoyé un message à Lestarc'h pour prévenir qu'il prenait en chasse un membre du culte de Sniohm. Immédiatement, Lestarc'h a fait le tour des membres du Conseil de la Rose pour leur demander de lui envoyer des renforts, pestant contre Godouaï, mais sans pouvoir cacher son inquiétude.


Lestarc'h est maintenant un homme d'une soixantaine d'années. Son crane est bien dégarni et ses cheveux courts sont blancs. Il a une courte barbe de la même couleur. Ses yeux sont marrons. Il est très sociable et aide souvent les autres. Il a la fâcheuse manie de griffonner quand il réfléchit. Il dessine d'ailleurs très bien.


Parreck : Lestarc'h hésite à en parler. Il n'est pas un fondateur de la Rose Blanche, et il ne l'a pas tant que ça connu... Mais il reste quelqu'un d'important, un confident de Soustraine, le premier à l'avoir soutenu. Parreck était le frère de Soustraine. Il est décédé à l'âge vénérable de 60 ans... il y a 37 ans. Il était un ancien demorthèn... radié de l'ordre pour avoir soutenu son frère, considéré comme un Morcail. Il a longtemps été pourchassé par un chasseur, mais ne l'a pas tué. Après tout, il reste si peu de demorthèns de nos jours... Et si peu de leur savoir et de leurs oghams ont survécu.
Parreck était très proche de Soustraine. Ils étaient souvent ensemble et c'était lui qui en prenait soin, en complément d'Eleane, ce qui faisait sourire Soustraine qui était pourtant l'aîné.
En anecdote, Eleane se souvient que Parreck qualifiait souvent Soustraine d'énervant ou agaçant lorsqu'il expliquait que parler aux c'maoghs étaient pour lui "naturel". Mais il ne le jalouse pas... Il l'aide à porter la mission qui est la sienne. Et surtout, en les observant, lorsque le sujet concernait la santé de Soustraine, on aurait vraiment dit que Parreck était l'aîné. Et tous deux étaient très proches.

Parreck est mort il y a longtemps. C'était un vieil homme... Son inquiétude était de ne plus être là pour épauler son frère. De ce qu'il avait aussi appris de lui, il avait mal vécu le fait d'être considéré comme un Morcail... Cela lui avait porté un grand coup au moral. Heureusement, Soustraine l'avait épaulé. Lestarc'h se souvient surtout d'un homme âgé qui passait beaucoup de temps à méditer.


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28 Déc 2014 20:26 #42852

Spéciale dédicace pour les joueurs d'Esteren "Le jeu sobre" comme ils disent ... Un petit podcast.

ia600609.us.archive.org/27/items/Romaric...2_Ombres_Esteren.mp3

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04 Fév 2015 13:34 #43845

Epilogue à Gardeg [/size]

Réveil à la Rose Blanche

Le retour à la Rose Blanche mit plus de temps qu’à l’aller : sans varigale, pas de raccourci ! De plus, Kergoat commença à se sentir mal… Derdre l’examina : la maladie li était inconnue. Elle suggéra qu’elle pouvait venir de spores dans le labyrinthe…
En traversant le village gelé d’Asvaldr, Collean posa beaucoup de questions sur les évènements et les détails notés dans le carnet brûlé du marionnettiste. Il fut tenté pendant un moment de faire un détour par les ruines mentionnées, mais l’insistance des personnes l’accompagnant, ainsi que la mauvaise santé de Kergoat, finirent par le trainer sur la route de la forteresse d’Aelwyd Saogh.

Mais, non loin de la forteresse, le Roi Maelvon se dressa devant Kelan le cartographe, seul encore qu’il n’avait pas autorisé à pénétrer dans les lieux. Il le questionna donc sur ses projets concernant Tri-Kazel et lui demanda s’il était talkéride ou tri-kazélien. La réponse le satisfit : Kelan fut lui aussi autorisé à entrer dans les lieux. Pendant la discussion, Collean en profita pour se faufiler afin de discuter avec les soldats de l’armée, ce qui ne sembla pas du goût du Roi.

Lorsque le groupe arriva enfin à l’intérieur de la Forteresse, Collean se retrouva rapidement dans une discussion animée avec Erald après avoir pris des nouvelles de Gilad. Ce dernier semblait d’ailleurs avoir beaucoup de mal à se remettre : sa santé ne s’améliorait que lentement… Et tous les membres du Conseil de la Rose, ainsi que Servinis étaient pris de violents maux de tête depuis plusieurs semaines…
Kergoat fut aussi immédiatement pris en charge pour être soigné.
Kelan profita aussi de l’ogham de chaleur du demorthèn Aeldred. Il put enfin retrouver des couleurs et son équipement, en particulier ses précieuses cartes !
Leyron demanda à voir le Conseil de la Rose le lendemain : il avait à leur parler. Sa demande fut acceptée : elle était réciproque, le Conseil souhaitant sûrement savoir ce qu’ils avaient fait dans le labyrinthe avec Collean et surtout les remercier de leur aide.

Chacun put alors regagner sa chambre dans la soirée afin de se reposer…
Enfin, sauf deux personnes : Gilad qui était pris de migraines nocturnes et Derdre qui l’observait par les yeux d’un corbeau. Soudain, toutes les fleurs, tous les arbres et les massifs du col pourtant entrant dans leur période automnale, fleurirent.
Et Gilad s’effondra dans le parterre coloré.
Derdre sortit immédiatement de son lit, réveilla ses amis, et tous se précipitèrent dans les jardins. Pendant que Horengast empêchait les curieux de s’approcher, Derdre, rejointe par les membres du Conseil de la Rose et Servinis remarquait que de la glace était apparue là où se trouvait la marque de l’Unique faite dans le dos de Gilad.

Les proches de Soustraine

Gilad fut emmené se reposer à l’infirmerie, sous la surveillance d’Aeldred, Servinis et Dredre, pendant que tous allaient se recoucher, mécontents pour certains, secoués pour d’autres.
Au petit matin, Aeldred demanda à Derdre de sortir un instant : il devait avoir une discussion avec les autres membres du Conseil de la Rose.
Dans le couloir, elle fut rejointe par Leyron qui souhaitait prendre des nouvelles.
Ils écoutèrent ce qui se disait : les membres du Conseil de la Rose, ainsi que Servinis se souvenaient de ce qu’ils avaient été auparavant : les proches de Soustraine. Cependant, Gilad ne se souvenait pas qu’il avait jadis été Soustraine. Ils supposaient que le symbole de l’Unique y soit pour quelque chose, ainsi que, d’après une révélation d’Aeldred, une blessure infligée par un féond alors qu’il était un bébé. Tous prirent alors la décision de ne pas révéler la vérité afin de ne pas aggraver l’état de santé de Gilad, craignant que retrouver ses souvenirs ne lui soit pour l’instant fatal. En attendant, ils allaient tous chercher un moyen de le libérer de la glace.

Lorsqu’ils ressortirent, Leyron s’approcha d’eux, leur demandant s’ils se souvenaient. Ce à quoi la réponse était positive. Ils discutèrent un instant de leurs projets, bien que très rapidement : tous étaient très occupés.

Dans la journée, Gilad se réveilla. Il souhaitait partir immédiatement pour Gardeg, soutenant que le village était en danger ! Aeldred et Servinis s’y opposaient. S’ajoutèrent à leurs voix celles de Derdre, Selwyn et Horengast, ce dernier allant jusqu’à proposer de lui casser les jambes. Proposition sérieuse et prise au sérieux par Servinis qui, bien qu’il ne souhaitait pas le départ de Gilad voulait encore moins le blesser.
Il fut au final convenu que Gilad partirait le lendemain, accompagné de Servinis, Leyron, Derdre, Horengast, Kelan et Kergoat.

Le retour à Gardeg du prêtre trop longtemps parti

Le lendemain matin, le départ pour Gardeg put s’effectuer : Gilad semblait s’être beaucoup mieux remis durant la nuit.
Le voyage dura plusieurs jours. Mais, lorsque le groupe parvint non loin de Gardeg, Horengast partit devant afin de vérifier que tout était sûr au village. Une fois rassuré sur l’absence de membres du Temple ou d’autre danger, il fit venir Gilad.
Le chasseur de féondas put aussi récupérer la somme d’argent due pour son travail, calculée au jour près.
Derdre de son côté avait deux lettres qui l’attendaient : une de Wylard MacReadan l’informant que Kelan était recherché concernant le meurtre d’un médecin et un massacre dans un hôpital d’Osta-Baille. L’autre était de Loeg et lui donnait les nouvelles de Dearg…

Sur place, tous furent ravis de revoir Gilad. D’autant plus qu’à l’approche de la saison froide une épidémie s’était déclarée dans le village et de très nombreuses personnes étaient malades. Heureusement, un médecin de passage avait pu agir et il devait bientôt revenir… Cependant, avec le retour de Gilad, l’ansaleir fit partir un messager afin de le prévenir qu’il n’avait pas à se presser de revenir de Noerac.
Aussitôt, Gilad, aidé de Derdre et Servinis, se mit au travail.
Deux jours plus tard, le médecin, Erald, arriva : il avait reçu le message alors qu’il était en route et avait donc décidé de finir de venir.
Il joignit alors ses efforts pour tenter de venir à bout de l’épidémie qui avait touché une très grande partie du village.

Mais, à l’épidémie, bientôt s’ajouta l’attaque de bandits… Des chasseurs revinrent, sérieusement blessés, dépouillés de leurs armes. Ils avaient été attaqués par un groupe organisé, plus nombreux.
Le lendemain, une nouvelle agression eut lieu dans une autre zone des bois entourant le village de Gardeg. Le conseil du village se réunit discutant des possibilités. Le village avait eu beaucoup de frais et l’emploi d’un mercenaire pour protéger les chasseurs ou enquêter semblait être compliqué. Après une réunion en privé avec le conseil des Anciens, l’Ansaleir annonça que Horengast était employé par le village, tandis qu’un messager était envoyé à Noerac pour demander l’aide du village voisin afin de faire le plein de vivres. De son côté, Derdre fut sollicitée par Gilad pour envoyer un message à la Rose Blanche afin de leur demander de l’aide.

Gardeg en feu

Embauché, Horengast partit chercher des traces des bandits, tombant jusqu’à un campement abandonné d’où les traces avaient été soigneusement effacées.
De son côté Leyron accompagna les chasseurs afin de les protéger, mais sans tomber sur les bandits.
La nuit venait d’être tombée lorsque le messager parvint enfin aux portes de la ville, agonisant : il avait été attaqué sur la route et dépouillé. Il fut soigné, mais restait inconscient.
Les tours de garde furent renforcés…
Cependant, c’est de l’intérieur même du village que vinrent les hostilités : dans la nuit, une explosion se fit entendre. En sortant immédiatement, tous virent que le temple de Gilad se consumait dans les flammes.
Immédiatement, tous se mirent à agir pour éteindre l’incendie qui menaçait de s’étendre.
Mais, au milieu de la foule, Erald se glissa derrière Gilad. Comprenant lui aussi le danger, Servinis s’interposa et s’effondra. Immédiatement, Gilad s’interposa à son tour, parant les coups de l’assassin. Mais des cris commencèrent aussi à se faire entendre : le village était attaqué !
Immédiatement, Horengast, Leyron, Derdre et Kelan se joignirent à la bataille, tuant Erald et les mercenaires. Mais, rapidement, des flèches jaillirent de toutes parts… Pendant ce temps, Gilad s’approcha du temple, et fit appel aux c’maoghs. Des colonnes d’eau jaillirent, éteignant les incendies. Puis, rapidement, les gens commencèrent à se relever…
Derdre tenta de l’arrêter, rejointe dans ses efforts par Servinis.
Si les attaquants dans le village tombaient rapidement, les archers, dissimulés dans l’obscurité, hors de l’enceinte, semblaient plus insaisissables…
Une fois que Gilad eut finit d’invoquer les c’maoghs, Derdre leur demanda de faire de la lumière, découvrant les archers d’un périmètre.
Soudain, une lueur aveuglante jaillit du temple en ruines et tout Gardeg et ses environs se trouvèrent illuminés. Aussitôt, les attaquants se replièrent…
La lumière se fit moins forte et tous purent voir qu’elle venait d’un cristal tenu par Gilad, déterré des fondations du temple : un fragment de Lumière.
Mais, soudain, Gilad eut un cri de souffrance et une onde puissante jaillit du cristal, blessant les personnes aux alentours ! Utilisant ses dernières forces, Derdre invoqua une dernière fois le soin et tomba inconsciente.

Départs de Gardeg

Gilad et Derdre reprirent conscience le lendemain. La glace dans le dos de Gilad s’était grandement étendue.
Heureusement, le bilan fut léger : par chance (ou grâce aux c’maoghs), aucun mort n’était à déplorer à Gardeg, malgré la violence de l’attaque. Le conseil se réunit et Gilad avoua qu’il était visé en partie par l’attaque. Il expliqua son dilemme : en partant, il ne pouvait plus veiller sur le village, déjà privé de sa demorthèn, mais en restant il y avait des risques d’attirer des ennuis.
L’ansaleir mit alors fin à son dilemme, lui demandant de quitter le village.

Le lendemain, des hommes d’arme de la Rose Blanche, accompagnés du demorthèn Aeldred, ainsi que Collean arrivèrent au village. Immédiatement, Aeldred prit les choses en main : il commença par avoir une discussion animée avec Gilad (du moins, animée par Aeldred) avant de s’occuper de la guérison des villageois après une rapide discussion avec l’ansaleir qui accepta qui Gilad reste le temps de se soigner.
Collean disparut au bout d’une journée…
Derdre demanda à ce que tout le monde revienne à Dearg : Loeg lui avait écrit que des bandits de la Plume Noire s’attaquaient à Dearg, alliés à quelque chose qui ne paraissait pas humain. Par ailleurs, un empoisonnement à Melwan semblait être lié à un magientiste. Le groupe se prépara alors à repartir pour Dearg…


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03 Mar 2015 11:16 #44355

Retour à Dearg

Les dernières affaires furent rapidement réglées à Gardeg… Kergoat et Gaëlle, revenus tous deux avec les membres de la Rose Blanche furent rapidement mis au courant des derniers développements, dont la plupart devait rester secrets…
Le départ pour Dearg s’organisa rapidement : le temps commençait à rapidement tourner à l’hiver.

Les jours de voyage se sont succédés… Heureusement, Gaëlle, habituée à prendre la route à toute saison, opta pour les chemins les plus sûrs : la neige avait plus vite que prévu recouvert les terres de Tri-Kazel.


Des loups dans la tempête

Le Val de Dearg se dessinait enfin… mais la tempête ne laissa pas le loisir au groupe de profiter de leur arrivée sur des terres bien connues !
Le vent et la neige empêchait toute visibilité, le froid et l’épaisse couche blanche qui recouvrait la terre les entravait dans leur marche… Et bientôt des hurlements de loups se firent entendre. Des dizaines et des dizaines d’individus coupait la route, commençant à encercler le groupe qui ne trouvait plus qu’une échappatoire pour éviter le plus gros du danger : les montagnes.

Aussitôt, tentant de se frayer rapidement un chemin, Horengast passant devant pour creuser le chemin, ils gagnèrent péniblement la montagne, Derdre et Kergoat devant être portés pour suivre l’avancée… Les loups les talonnaient, ils commencèrent alors à monter. Les loups renoncèrent à les encercler : la montagne ne leur permettait pas d’utiliser les techniques de chasse habituelles.
Derdre nota aussi qu’il semblait y avoir plusieurs meutes… Les loups n’agissaient pas de façon naturelle !

Mais, tandis que tous montaient, un craquement se fit soudain entendre… et Leyron qui portait Derdre tomba, emporté par l’avalanche qui venait de se déclencher ! Réagissant aussitôt, Horengast sortit sa claymore qu’il planta dans le sol, s’en servant comme piquet pour retenir le groupe, emporté par la corde qui les reliait tous !


Un refuge… pas si bien que ça.

Suspendu au bout d’une corde, Leyron semblait bien se porter. Tout comme Kelan et Gaëlle, emportés eux aussi. Seule Derdre semblait inconsciente….
Avisant une plateforme rocheuse en dessous de lui, Leyron demanda à Horengast de le faire descendre dessus. Le chasseur de féondas s’exécuta et son ami put poser les pieds sur la roche enneigée et récupérer la demorthèn. Là, il put aussi voir une faille sombre, semblant s’enfoncer plus loin dans la falaise. Ce qui semblait en l’état comme un refuge accueillant…

Le reste du groupe le rejoignit afin de voir d’un peu plus près la faille, tandis que les loups, terrifiés par l’avalanche, reprenaient courage et commençaient à remonter.
Derdre reprit aussi conscience… Mais il fallait s’arrêter, soigner les blessures de chacun.

Prenant son nébulaire, Gaëlle partit la première en éclaireur… et tomba tout de suite dans un grand lac. Elle en sortit rapidement, prévenant les autres… mais le groupe n’avait pas beaucoup de choix : un à un ils passèrent dans la faille, tombant dans l’eau, pendant que Horengast et Leyron retenait les loups à distance (et que Kelan se déshabillait pour mettre au sec sa tunique dans son sac).

Une fois les deux combattants passés en dernier, ils purent rejoindre les autres membres du groupe qui s’étaient installés près d’un feu allumé grâce à la fleur de feu de Gaëlle. Derdre, un peu remise, put soigner les morsures de Leyron, Horengast et Kelan. Puis, ils purent enfin prendre le temps de regarder leur situation d’un peu plus près : ils se trouvaient dans une grande grotte éclairée par une étrange mousse lumineuse, sans possibilité de remonter. Un boyau s’enfonçait dans les profondeurs de la montagne…


La grotte antique

Une fois moins humide, le groupe entreprit l’exploration des lieux. Le sol était glissant et Derdre et Kelan en firent l’expérience… Heureusement, ils étaient attachés avec les autres et ils furent retenus avant de tomber au fond d’un précipice.

La fatigue commençant à se faire sentir et sans savoir s’il s’agissait du jour ou de la nuit, le groupe décida de s’installer dans un coin de grotte, tendant la tente qui leur restait pour garder une chaleur minimum, utilisant leur dernière Fleur de Feu. Les tours de garde furent organisés et une nuit agitée commença, les dormeurs étant perturbés par d’étranges rêves.
Au petit matin, les discussions tournaient autour des étranges « visions » nocturnes, beaucoup étant persuadés que le rêve fait était un souvenir d’une vie passée très ancienne, sentiment amplifié par le fait que Gilad et Aeldred aient appelé Derdre « Raven » tous deux et un homme de ce nom apparaissant dans les rêves. Partageant leurs expériences, ils finirent par soupçonner l’identité de chacun, discutant tout en avançant le long des étroits passages.

Enfin, le groupe finit par arriver dans une grotte plus arrondie, aux murs couverts de peintures à l’air très anciennes et au style inconnu, représentant ce qui paraissait être des évènements de l’Aergewin. Mais, le plus étrange était la grande dalle parfaitement ronde intégrée au sol, au centre de la caverne ainsi que la présence importante des c’maoghs.
Derdre et Leyron demandèrent alors à rester pour méditer, ainsi que Gaëlle, pendant que le reste du groupe partait en exploration un peu plus loin.
Au terme de la méditation, Derdre et Leyron en étaient sûrs : il y avait une autre présence, venant de derrière la dalle, proche des c’maoghs mais différente en même temps. Par ailleurs, cette présence leur semblait familière… elle leur rappelait quelque chose qu’ils avaient déjà ressenti venant de Gilad.
Les heures étaient passés… le groupe décida de s’arrêter dans cette grotte pour la nuit. Une nuit agrémenté des mêmes rêves que la précédente…

Une fois le groupe plus ou moins reposé, l’escapade dans les grottes put reprendre… Enfin, la lumière extérieure finit par faire son apparition. La tempête s’était calmé, les loups n’étaient pas là. Gaëlle souhaitait guider le groupe jusqu’à un refuge non loin, mais Horengast insista pour aller jusqu’à Dearg où ils arrivèrent peu après la nuit tombée.


Bon retour à la maison !

Les gardes furent étonnés de voir le groupe dehors si tard. Les portes leur furent ouvertes et enfin chacun put se sentir arrivé en sécurité.
Pour les premières nuits, Derdre ouvrit la porte de chez son père à Kergoat et Kelan. Le vieux demorthèn était d’ailleurs ravi de revoir sa fille et rassuré de la savoir à l’abri des éléments et dangers extérieurs.
Et à temps… les conditions climatiques étaient très mauvaises et ne s’améliorèrent pas durant l’hiver, le plus glacial connu de mémoire d’ancien. Loeg s’aventura même à dire qu’il rivalisait avec les histoires décrivant l’Ere de Glace.

Chacun put se reposer, développer ses compétences, découvrir d’étranges connaissances dont ils ne soupçonnaient pas l’existence…

Et, tandis que les tempêtes commençaient seulement à se calmer, un groupe qui avait bravé el mauvais temps parvint enfin jusqu’à Dearg.


Un appel à l’aide de la Rose Blanche

La première à se rendre compte de la présence inattendue de Servinis et Maelicis, ainsi que de deux gardes de la Rose Blanche fut Derdre, alertée par les éclats de voix de Hilderins accusant des voyageurs d’espionnage.
Rapidement, elle fut rejointe par Horengast, Kergoat, Kelan et Leyron et le groupe put mettre un terme à l’accrochage en assurant qu’ils connaissaient les personnes.
C’est ainsi que, plus de trois mois après leur départ de Gardeg, le groupe put retrouver des membres de la Rose Blanche.


Une disparition inquiétante

Servinis avait un courrier pour Horengast et de mauvaises nouvelles : une réunion fut donc tenue chez Derdre, en l’absence de Loeg. L’ancien sigire expliqua alors que Collean avait disparu. Pire, Gilad semblait persuadé qu’il courrait un grand danger, après ce qui semblait être une révélation : les fleurs du col avaient toutes écloses.
De plus, la Rose Blanche ne pouvait envoyer personne : tous étaient mobilisés en raison d’importantes menaces gwidrites et plus proches, la forteresse étant attaquée par des forces de Sniohm.
Des informations qu’il avait, Collean s’était lancé à la poursuite de NEXUS, qu’il soupçonnait de préparer quelque chose de grave. Il devait aller du côté de Samastris, en Reizh.

Le groupe décida alors de répondre présent à l’appel à l’aide de la Rose Blanche… avant de poursuivre les discussions plus pratiques chez Horengast du fait du retour de Loeg, tandis que Maelicis et Derdre s’éclipsaient pour parler des dernières expériences du magientiste.

Au soir, les détails pour le départ étaient réglés : le groupe partirait au lendemain matin pour Reizh, accompagné de Maelicis qui connaissait le pays.


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29 Mar 2015 22:50 #44975

Une rencontre inattendue

En fin de journée, Gaëlle était de retour de Féaril. Apparemment au courant pour le départ, elle commença par faire le tour de ses compagnons pour signifier sa volonté de se joindre à eux pour le départ le lendemain.
Départ qui eut lieu tôt le matin. Horengast qui était en avance avec Leyron vit le demorthèn Loeg quitter le village. Tout le monde était à l’heure… Servinis leur souhaita bon voyage avant de partir de son côté.

Le voyage s’apprêtait à être long : plus de trois semaines d’après Maelicis. De plus, les conditions climatiques n’allaient pas aider !

Heureusement, la varigale put optimiser le trajet en prenant les routes les plus dégagées et forçant le rythme. Si bien que près de deux semaines plus tard, le groupe se retrouva non loin de la frontière reizhite, dans un coin où sévissait un groupe de brigands qui rançonnait parfois les villages. Des brigands qui finirent par passer la soirée et la nuit dans la même auberge que les envoyés de la Rose Blanche. C’est ainsi que, pour la deuxième fois, Horengast, Leyron et Derdre se retrouvèrent à table avec Jerryl des Marais.
Le chef de la bande de bandits en pleine reconversion dans le mercenariat ne semblait pas tenir rancune à ceux qui s’étaient battus contre lui quelques années plus tôt dans le domaine du Duc de Salann Tir. Au contraire… les années lui avaient donné à réfléchir et il en prenant du recul, il avait compris qu’il était dans l’erreur. Ses sentiments envers la princesse, maintenant Duchesse de Salann Tir n’avait pas changé mais il n’avait pas l’intention de l’enlever… Maintenant, il était devenu mercenaire… sauf lorsqu’il était obligé de rançonner un village (non sans leur laisser de quoi survivre) afin d’assurer la survie de ses hommes.
Si la rencontre sembla faire plaisir à Jerryl et Gaëlle, elle fut loin d’être appréciée par Horengast, Leyron et Derdre. Maelicis garda le silence, préférant ne pas faire d’impair tandis que Kergoat et Kelan en profitaient pour en apprendre plus sur l’ancien Hilderin. Ils apprirent aussi que Jerry connaissait Argan… et qu’il n’en avait pas du tout une bonne opinion, se rappelant de lui comme d’un homme dangereux et sans pitié. Il ne put donc que conseiller au groupe de se méfier de lui…
Il leur apprit aussi qu’il avait affronté plusieurs féondas en quelques mois, ce qui était inhabituel et même inquiétant…
Jerryl finit par leur confier qu’il remontait actuellement dans le Royaume de Reizh. Afin de s’assurer que personne ne faisait part à leur ancien ennemi de leur projet, Horengast préféra parler de voyage sans donner de précision concernant les plans du groupe.

Au lendemain, tandis que le groupe de Jerryl des Marais repartait, le deuxième groupe prit son temps, les laissant partir devant pour prendre des chemins autres afin de ne pas donner d’indications sur la direction prise.


Le laboratoire de Samastris

Quelques jours plus tard, le groupe de sauvetage arriva enfin en vue de Samastris. Avant d’arriver, il fut décidé que Gaëlle, à la recherche de son parent tarish, irait en dernière, accompagnée de Kergoat le barde. Pour prévenir en cas de danger, Maelicis remit à la varigale un appareil pouvant lancer une boule lumineuse de couleur dans le ciel.
Le reste du groupe prit alors des lits à l’auberge. Maelicis y monta rapidement, préférant se cacher, pendant que Horengast partait discrètement à la recherche de Gaëlle et Kergoat pour surveiller discrètement, pendant que Derdre et Kelan se relayaient pour surveiller le ciel.

Mais personne n’attaqua la varigale ou le barde… En discutant, ils parvinrent à apprendre qu’un tarish était bien passé par ici. Leur interlocuteur lui avait même bien déconseillé de s’enfoncer dans la forêt, réputée dangereuse, dix jours plus tôt. Sans compter qu’un vieux magientiste avait son laboratoire non loin et qu’il détestait que des personnes viennent chez lui sans qu’il les ait invités… D’ailleurs il lui semblait qu’il avait reçu de la visite récemment : des magientistes étaient passés par Samastris il y avait cinq jours.

Les nouvelles confortèrent le groupe dans le fait que Collean avait dû être capturé par NEXUS.
Ils décidèrent de s’enfoncer dans la forêt el lendemain, là où l’accès était interdit… C’est ainsi qu’ils purent découvrir ce qui semblait être un vieux laboratoire, gardé par quatre personnes. Après avoir surveillé plusieurs heures, laissant le temps à Maelicis de faire deux préparations : un somnifère et un explosif, le groupe passa à l’attaque, endormant trois gardes mais sans parvenir à empêcher à temps le dernier de donner l’alerte !
Ils entrèrent donc dans les locaux semblant vides, y trouvant un passage dissimulé pour un complexe souterrain plus secret… Et là débutèrent les réelles hostilités, sous les hurlements torturés d’une personne victime de NEXUS au fond d’un couloir. Huit gardes armés les attendaient et, voyant leurs ennemis toujours debout, les magientistes passèrent à l’attaque, abandonnant pour un temps l’expérience en cours, provoquant d’énormes souffles brûlants qui blessèrent gravement ennemis comme alliés !
Grâce aux soins de Derdre et à la couverture des archers Horengast et Leyron finirent par libérer le couloir. Horengast enfonça alors la porte abîmée par le souffle d’une explosion et se retrouva aux prises avec celui qui semblait être responsable des lieux, une des cibles du sauvetage : Ordan Yarik. Une fois le magientiste maîtrisé, il put voir que le cobaye n’était autre que Collean !


La corruption de NEXUS

Le groupe était habitué aux féondas, aux évènements parfois peu naturels, mais la vue de l’expérience menée par Ordan Yarik en troubla plus d’un : Derdre se mit à crier, se réfugiant dans un coin du couloir, Kelan s’enfuit en courant, de l’autre côté, semblant fuir quelque chose et Leyron fit demi-tour, pris d’une colère incontrôlable, partant achever les blessés. Comprenant que ce qui se trouvait dans le laboratoire devait être horrible, Gaëlle et Kergoat préférèrent remonter pour garder l’entrée.
Prenant sur lui, Maelicis s’approcha, ôtant les appareils injectant les produits à Collean et consultant les notes du magientiste afin de contrer ce qui avait été fait. Il expliqua à Horengast qu’il lui fallait du sang, commençant à préparer l’opération.
Horengast commença donc par empêcher le suicide du magientiste avant de prendre le calmant donné par Maelicis pour calmer ses compagnons et leur prélever du sang afin de vérifier sa compatibilité avec celui de Collean…

Derdre, calmée, vint aider Maelicis, tandis que Horengast donnait son sang et que les autres membres du groupe fouillaient les lieux et gardaient l’entrée.
L’opération dura plusieurs heures… au bout desquelles Maelicis annonça que pour le moment Collean était stabilisé mais qu’il devait rapidement être ramené au Magister Lena, seule à sa connaissance capable de le sauver.
Une fois l’espion hors de danger immédiat, Horengast demanda à interroger Ordan Yarrik avec Collean, après avoir sorti tout le monde du laboratoire. Une fois dans une chambre, Maelicis réveilla l’espion qui mit un petit temps à reprendre ses esprits. Il semblait être furieux et Leyron l’empêcha de se lever afin d’éviter à ses blessures de se rouvrir. Il demanda immédiatement où se trouvait Yras Lorest… une question à laquelle le rire d’Ordan Yarik répondit : il se trouvait à la Rose Blanche… Et lorsque Collean demanda ce qu’il y faisait, le magientiste ne put retenir ses moqueries et son ironie : celui qu’il appela « Les yeux de Neven » le verrait en arrivant… du moins s’il restait quelque chose de la Rose Blanche, après le passage « d’amis d’Horengast ». Ces derniers mots semblèrent faire redoubler la fureur de Collean et celle de Horengast. Ce dernier ordonna à Maelicis de remettre l’espion dans le coma puis à tous les autres de sortir immédiatement ensuite.

Dans les instants qui suivirent, Horengast prit le temps de mettre fin aux jours du magientiste. Kergoat, au calme avec Gaëlle prit le temps de jouer un peu de musique apaisante… tout en surveillant les trois gardes. Leyron attendit que Horengast finisse, tandis que Derdre et Kelan fouillait les chambres vides.
C’est ainsi que la demorthèn découvrit le journal d’un des magientistes en poste dans la base mentionnant le nom d’un de ses compagnons dont il prenait la suite pour la journée : Jol. Après avoir cherché plus d’informations dans le livre, mentionnant une description d’une étude faite sur un féond produisant des baies rouges et confirmé son nom ainsi que le fait qu’il soit le protégé de Dame Katri Lada dans le rapport d’expérience d’Ordan Yarik, dont le nom avait été mentionné par Jol aux Doigts Agiles dans son dernier message, force fut de constater que l’ancien compagnon du groupe avait bien participé à l’expérience…


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27 Avr 2015 18:10 #45355

Un mal imprévu

Lorsque Horengast eut finit de s'occuper d'Ordan Yarik, il rejoignit le reste du groupe avant de s'en éloigner, à la recherche du magientiste disparu, Maelicis... recherché aussi par Derdre qui s'interrompit pour aller chercher Leyron, peu convaincue par le chasseur de feondas qui assurait bien se porter. Contrairement à Leyron qui tenta de rassurer la demorthèn avant que Horengast ne s'effondre au sol, inconscient. Ses deux compagnons entreprirent de continuer de rechercher Maelicis qui se manifesta peu après, ayant constaté un calme durable après les hurlements d'Ordan Yarik. Immédiatement averti, il se rendit aussitôt au chevet de son nouveau patient puis dans la chambre où se trouvait Collean et le cadavre du membre de NEXUS. Cadavre qui exhalait d'ailleurs une odeur étrange... Aussitôt, Collean fut sorti de la pièce, transporté à côté d'Horengast et la pièce condamnée, les jointures de la porte bouchée.
Pendant que Maelicis faisait des tests dans le laboratoire, cherchant l'origine du mal qui frappait Horengast, Kelan vint prendre des nouvelles, inquiet. Il fut consigné à l'autre bout de la pièce, loin du couloir. Enfin, le magientiste parut trouver ce qu'il recherchait et mit au point son remède. Il testa chacun des membres du groupe : seuls Derdre et Leyron s'avérèrent contaminés par le poison en plus de Horengast et Collean... ainsi que Maelicis, ce qu'il tint pour secret un temps. Il fit une injection de contrepoison à ses patients, avant de repartir avec le reste du produit pour se l'injecter plus loin, sachant qu'il n'en restait pas suffisament.

Tandis que ceux qui se trouvaient au sous-sol tentait de sauver les personnes empoisonées, à la surface, Gaëlle surveillait les trois gardes en vie et prisonniers tandis que Kergoat cherchait de quoi transporter Collean. La varigale, laissée seule avec les prisonniers entreprit de les interroger... et devant leur refus de parler et les menaces proférées, elle les acheva rapidement. Peu après, Kergoat revint avec de grandes planches pour porter Collean, n'ayant pas trouver de charette. Heureusement, les planches disponibles étaient suffisamment nombreuses pour pourter aussi Horengast !

Pendant que Gaëlle s'occupait des caernids, que Kelan et Kergoat arrangeaient les planches, aidés par Derdre qui donnait des conseils médicaux et Leyron qui portait les poids, Maelicis mélangeait les produits pour en faire une puissante substance inflammable, à la demande de l'ancien Chevalier Lame. Le moment du départ arriva, alors que la nuit tombait... Et après avoir fait exploser le laboratoire, provoquant une onde de choc impressionnante, le groupe se dirigea alors rapidement vers la petite ville voisine dont les portes furent ouvertes à leur arrivée. Ils se rendirent immédiatement à l'auberge, montant les blessés dans la chambre, donnant comme excuse qu'ils avaient été attaqués par un ours. Là, ils installèrent Horengast et Collean dans uen des chambres et, devant l'inquiétude de Leyron sur la possibilité que le poison soit contagieux, Maelicis fit les tests de contamination devant eux, prouvant que personne n'avait été contaminé pendant le trajet et montrant ainsi la gravité de l'empoisonnement de Collean et Horengast. Seulement, alors qu'il comptait cacher son propre empoisonnement, Derdre le contraignit à effectuer le test sur son sang devant eux, montrant ainsi qu'il était aussi touché, bien que plus faiblement que les autres personnes. Il dut aussi avouer qu'il avait pris du contrepoison, mais... qu'il n'avait pas pu en faire suffisamment pour tout le monde. Ce qui restait ne pouvait que finalement retarder son évolution, au grand mécontentement de Derdre.


La bataille d'Aelwyd Saogh

En route pour la Rose Blanche !

Le lendemain, pour le départ, le groupe acheta des provisions pour le voyage et une charette suffisamment grande pour transporter Horengast toujours dans le coma et Collean.
Le voyage, raccourci par l'itinéraire de Gaëlle se retrouva néanmoins plus long que prévu : la charette ralentissait et empêchait de prendre les chemins les plus sinueux... Une semaine plus tard, le groupe finit donc par se retrouver dans la petite ville en bas de la chaîne montagneuse, Leacach. Là, dans l'auberge, Gaëlle eut le plaisir de faire la connaissance d'une varigale de passage afin d'échanger nouvelles et informations : la varigale avait des informations concernant des tarishs recherchés par Gaëlle, ainsi que des conseils pour passer au mieux le col sous la neige, même si elle continuait de penser que c'était insensé de vouloir voyager dans les montagnes dans ces conditions climatiques, avec un convoi. De son côté, elle demandait des informations sur les chemins menant en Taol-Kaer, et plus précisément au Val de Dearg : elle avait un message à porter là-bas... qui s'avéra finalement être une lettre pour Gaëlle ! La rencontre lui épargnait un trajet long et pénible avec le froid, elle fut bien contente de remettre la lettre à son destinataire. En échange, elle accepta de tenir Gaëlle informée des mouvements tarishs.

Le lendemain, le groupe prit la journée pour mettre en pratique les conseils de la varigale : planter des clous dans les roues, se munir de raquettes, acheter des couvertures supplémentaires... Et se reposer le reste de la journée avant d'attaquer le col.
Puis, vint le moment du départ... Le temps ne promettait pas d'amélioration dans les jours à suivre et c'est dans le froid et la neige que le voyage commença. Les jours s'enchaînèrent, l'état de Maelicis se dégradait : le poison était resté stable durant la première aprtie du voyage mais il recommençait à se diffuser dans son corps. Fort heureusement, la dégradation était lente et il put ainsi tenir encore plusieurs jours... jusqu'au jour où la tempête fit rage.


Le monastère Sainte Adelaïde

Pour échapper aux éléments déchaînés, Gaëlle trouva un sentier avec un refuge indiqué. Ils se trouvèrent donc devant un grand mur de pierre qu'ils suivirent jusqu'à une porte. Après avoir tappé, la porte s'ouvrit sur un homme qui les invita à entrer pour se réfugier de la tempête. Ils entrèrent, malgré les réticences de Derdre, mirent les caernids à l'abris, Collean, Horengast et Maelicis à l'infirmerie où ce dernier prit une injection de produit destiné à ralentir ses fonctions vitales, le temps d'êter soigné. Là, ils firent connaissance avec leur hôte : Caïllus, recteur du monastère Sainte Adelaïde. Le recteur leur fit rapidement visiter les lieux, mis à part pour Derdre qui préféra s'enfermer dans l'infirmerie. Il s'arrêta en particulier dans l'atelier de tissage, expliquant que les tissus produits étaient envoyés à Baldh Ruoch après avoir été stockés pendant l'hiver et raconta l'histoire de Sainte Adelaïde, une magientiste qui, face à l'impuissance de la magience lors d'une épidémie, s'était tournée vers l'Unique et avait permis un miracle. Elle était devenue une Elue et s'était réfugiée ici, dans les montagnes, pour soigner ceux qui le souhaitaient. Il demanda aussi si le groupe avait croisé deux frères partis chasser... Il était inquiet car ils n'étaient pas rentrés alors que la tempête faisait rage.
Les autres moines, eux, semblaient insaisissables... Des ombres au détour d'un couloir, au travers d'une fenêtre au loin... Kergoat tenta d'en suivre un et se retrouva dans une chambre vide. Kelan tomba sur la cuisine où le repas cuisait sans personne pour le surveiller et décida d'attendre ici. Gaëlle suivit un moment le recteur avant de visiter le reste.

Soudain, la cloche se mit à sonner : un incendie s'était déclaré dans la réserve du monastère ! Derdre préféra rester dans l'infirmerie, regardant par une fenêtre les avènements, tandis que le reste du groupe éteignait l'incendie avec la neige, à l'aide du recteur et de deux autres moines : Sedar et Vaudan. une fois l'incendie maîtrisé et le feu stoppé, force fut de constater que le garde-manger était détruit... Les vivres avaient été brûlées.
Malheureusement, ce n'était pas terminé...
Rapidement, des cris se firent entendre : des hommes armés, aux couleurs de Reizh, étaient entrés dans le monastère et massacraient les moines... ainsi que tous ceux croisant leur chemin ! Gaëlle s'enfuit, appelant Leyron à son aide, avant que Derdre ne se manifeste aussi : un homme armé s'en prenait à la porte de l'infirmerie qu'elle avait refermée en voyant le danger. Une fois les derniers soldats tués par Leyron et Kergoat, le silence retomba dans le monastère. Seul survivant : le recteur qui maudit la guerre entre Reizh et Gwidre, enterrant ses compagnons dans la cour du monastère. En fouillant, le groupe découvrit dans le bureau du régent un journal, ainsi qu'un squelette ayant autour de son cou le symbole se trouvant autour de celui du lecteur. A l'intérieur, le recteur décrivait l'incendie, le départ des deux moines Sedar et Vaudan, l'attaque des reizhites... Sedar et Vaudan n'étaient jamais revenus, le recteur était le seul survivant. Il avait enterré les frères morts et était resté là, où il était mort de faim. Prenant le carnet, Gaëlle décida de le mettre face à la réalité. D'abord réticent à la suivre, le Caïllus se rendit avec elle dans son bureau. A la vue du squelette, il fut pris de folie, tentant de donner un coup de pelle à la varigale avant de se précipiter dans le bureau dont la porte fut rapidement fermée par Gaëlle qui l'ouvrit un instant plus tard, pour ne trouver que le squelette... Autour du groupe, la tempête sembla comme emporter les murs, dévoilant les ruines des lieux. Le vent s'était calmé, mais tout restait sous le vent et la neige... Les personnes inconscientes furent remises dans le chariot et couvertes, et le groupe reprit sa route pour la Forteresse d'Aelwyd Saogh dans la neige et le froid...


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