Les Ombres d'Esteren

01 Aoû 2013 10:25 #29238

Anoldor écrit: Et, une fois la bataille terminée, le médecin Jol eu aussi son rôle à jouer, aidant à panser les plaies restantes, de ses doigts agiles…


Tish: "Il a toujours été très agile de ses doigts..." :-D


Mello ;-)

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01 Aoû 2013 10:27 #29239

Mellodia écrit:

Anoldor écrit: Et, une fois la bataille terminée, le médecin Jol eu aussi son rôle à jouer, aidant à panser les plaies restantes, de ses doigts agiles…


Tish: "Il a toujours été très agile de ses doigts..." :-D


Attention à la varigale ! ^^


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07 Aoû 2013 16:01 #29348

Etant donné le nombre de joueurs absents en août, j'ouvre exceptionnellement la campagne pour une partie ponctuelle (j'ouvre une ou deux places maximum).


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18 Aoû 2013 21:53 #29492

Voyage vers Miayin

Missionnés par Maël MacGovrian et Wylard MacReadan, Derdre, Selwyn, Gaëlle, Horengast, Jol et Tish commencent leur enquête sur les mystérieux Roseaux de Fer. Afin qu'une personne puisse les guider dans les marais qui entourent le domaine d'Eaux-Salées, s'est joint au groupe Ean, fils d'un des chevaliers du Seigneur MacReadan. Les rumeurs ont parlé de présence armée du côté du village de Miayin, à deux jours du domaine. Et c'est dans la première halte qu'ils purent faire la connaissance du vecteur Ennechus. Le vecteur ayant la même destination prévue, il fut gentiment accepté qu'il se joigne au groupe afin de ne pas voyager seule dans ces territoires menacés par des bandits...
Mais, alors que le voyage reprenait, une violente tempête a éclaté, couvrant les terres des marais de brume malgré le vent rugissant et la pluie torrentielle. Dans le tumulte des éléments déchaînés, le groupe se trouva séparé et tandis qu'une partie parvenait tant bien que mal à éviter les pièges mortels du marécage grâce à la varigale qui parvint à amener Horengast, Jol et Tish en sécurité à Miayin, Derdre, Selwyn, Ean et Ennechus se retrouvèrent perdus au milieu de chemins noyés dans la boue et la tourbe, jusqu'à apercevoir la forme salvatrice d'un village de pêcheurs au loin...


Un accueil... particulier

Trempés, affamés, transis de froid, voilà les quatre compagnons d'infortune qui viennent taper à la porte de la maison de l'Ansaléir Globorth où il fut accueillit par sa fille, Mannah, vêtus tous deux d'amples vêtements dissimulant en grande partie leurs corps. L'accueil fut froid, la présence du groupe dérangeant visiblement (ou peut-être était-ce seulement la présence de deux adeptes de l'Unique dans leur village ?), mais après une courte explication sur la raison de leur présence en ces lieux, Derdre, Selwyn, Ean et Ennechus furent conviés à se restaurer. On leur assura aussi qu'aucun Roseau de Fer ne se trouvait ici et leur offrit une soupe épaisse, dans laquelle se trouvait encore de délicieux morceaux de viande au goût inhabituel. Un plat qui fut savouré...

... avant que tous ne se réveillent dans une remise remplie d'objets hétéroclites allant de poteries brisées aux morceaux d'os polis en passant par de vieux vêtements. Et dans laquelle, se trouvaient déjà deux personnes dans la même situation qu'eux : attachés, sans plus aucune armure ni arme : Kelan l'aventurier et son ami Llugh l'occultiste. Tous deux naviguaient lorsqu'ils avaient été pris par la tempête. Ils se souvenaient avoir été renversés par les flots et s'étaient réveillés ici.
Mais les villageois avaient sous-estimés leurs hôtes ! Selwyn, Ean et Kelan finirent par se libérer de leurs liens avant de détacher les autres personnes. Une fois tout le monde libre de ses mouvements et une rapide inspection qui apprit que leur équipement ne se trouvait pas là, ils décidèrent de faire sortir l'un d'eux par le toit, en perçant un trou dans la chaume qui couvrait le bâtiment pour qu'il puisse ouvrir la porte fermée par une barre de bois à l’extérieur.

Mais que sont ces villageois ?

Une fois libre, il ne fut pas évident de se mettre d'accord pour la suite : certains voulaient faire un tour de reconnaissance dans le village, d'autre souhaitaient s'infiltrer chez l'ansaléir où ils pensaient retrouver leurs armes et armures, et Ean préférait attaquer les deux villageois qui patrouillaient pour prendre leurs armes. Il fut même évoquée l'idée de profiter de la nuit et du mauvais temps pour s'enfuir, laissant tout sur place !
Le temps passant, et le manque de discrétion aidant, les deux patrouilleurs finirent par tomber sur les fugitifs... Mais là, une nouvelle surprise les attendait : aucun des deux ne se battait avec une arme ! L'un d'eux avait des mains difformes, griffues, l'autre une sorte d'ex-croissance osseuse pointue et tranchante sur l'avant-bras... et c'est au prix de plusieurs blessures que le groupe parvint à se débarrasser des deux villageois aux difformités monstrueuses.

Aussitôt le combat terminé, ils se précipitèrent dans la demeure de l'ansaléir, discrètement. Les occupants dormant à l'étage, ils firent un petit tour d'inspection. Les premiers à entrer dans la cuisine, à la recherche de couteau, eurent une surprise désagréable : des restes humains du repas de midi qui avait été partagé, et le ragoût qui mijotait doucement se trouvaient pourvus de doigts et d'yeux de la même provenance... Ils continrent péniblement leur sang froid avant de ressortir rapidement, pourvus d'un couteau et d'un hachoir. Mais, Derdre qui pénétra la suivante n'eut pas le même sang froid : un hurlement attira l'ansaléir qui les attaqua férocement.
Une fois l'ansaléir décapité, les affaires du groupe fut retrouvé à l'étage et la demorthèn, qui se remettait peu à peu, soigna les blessés efficacement. Ean profita de ce moment de répit pour barricader l'entrée, tandis qu'à l'étage, Mannah, qui découvrait des yeux globuleux et des pieds palmés ainsi que sa mère dont les jambes étaient en cours de fusion pour ressembler à une queue de poisson, tentaient de provoquer la mort des étrangers évadés. Par chance, l'orage couvrit leurs cris et elles furent rapidement tuées par un groupe à nouveau armé.

Cependant, les six camarades d'infortunes n'étaient pas au bout de leurs découvertes... Une fois la pluie calmée, le silence tombé, une voix faible se fit entendre et les conduisit à une cave dans laquelle ils découvrirent une jeune femme enceinte maintenue prisonnière, en état de choc, qui ne cessait de parler de "peuple maudit", "grotte maudite" et "village maudit", sans pouvoir en dire d'avantage. Ce n'est que lorsque Derdre, Ennechus, Selwyn et Kelan furent couchés dans un coin, que Ean permit à Llugh d'exercer son art : l'hypnose. Ainsi, ils apprirent que la jeune fille avait été enlevée et livrée à un monstre dans une grotte, afin qu'elle porte son enfant, attendu par tout le village !

Un départ dans la fraîcheur matinale

Au petit matin, alors que le soleil commençait à peine à poindre au loin, le petit groupe, qui emmenait la jeune inconnue avec lui, prit la fuite. Voyant leurs proies s'échapper, les villageois, tous atteints de diverses difformités de l'odeur de poisson aux membres déformés en passant par la peau bleue, les écailles et les mâchoires de requin, tentèrent de les en empêcher. La sortie la plus proche étant la mer, tous se ruèrent sur de vieilles embarcations pour s'éloigner, Selwyn demandant à l'Unique de purifier le village pour leur donner le temps de fuir... Miracle qui fut accordé, la glace recouvrant alors une partie du port et transformant quelques uns d'entre eux en statues gelées.

Après avoir navigué non loin des côtes durant plusieurs heures, en s'éloignant de la grotte non loin du village, les sept survivants accostèrent sur une berge marécageuse, tentant de se remettre de leurs émotions, toujours aussi perdus dans ces marais. Ils finirent enfin par retrouver un sentier pratiquement abandonné. Et qui dit chemin dit bien un village au bout, non ? Prenant donc la direction opposé aux hôtes peu accueillants qu'ils venaient de quitter, pataugeant dans la tourbe bien souvent, ils finirent par arriver à une petite route plus fréquentée puis à une palissade... Miayin leur ouvrait ses portes.


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19 Aoû 2013 23:45 #29509

C'est gentil de ne pas mentionner nos diverses avanies : discrétion toute relative, dégringolades et autres glissades inopportunes, sans compter les petits heurts au sein du groupe (m'enfin,laissez le faire joujou avec son pendule, puisque aussi bien vous sollicitez intervention divine ou esprits soigneurs !). Et puis, je n'ai jamais vu un groupe héroïque avoir aussi peur d'aller à la cuisine.

Il n'y avait personne en trop pour se sortir finalement de ce guêpier. En fuyant par la terre, on aurait été rattrapés, non ? Heureusement qu'ils ne savaient pas faire les nœuds !

Ah bon Llugh a hypnotisé nuitamment ? J'ai rien vu, trop concentré sur mon tour de garde.

Faudra quand même revenir nettoyer tout ça, à l'occasion ...

Se méfier à l'avenir des vêtements non ajustés.

Merci à tous pour la soirée. Ean se tient en réserve du groupe pour l'avenir, si besoin.

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29 Sep 2013 20:52 #30906

Myalin

Trempés, pleins de boue, voilà Derdre, Selwyn, Ean, Ennechus, Kelan et Llugh qui entrent enfin à Myalin, escortant une jeune femme qui les accompagne, le regard dans le vague.
Tandis que Kelan et Llugh prenaient congé et montaient se coucher dans la première auberge croisée (et la seule du village...), tenant à repartir de le lendemain, Ennechus et Ean préférèrent veiller l'inconnue : un pour prier l'Unique de lui offrir le salut, l'autre pour s'assurer qu'elle ne tente rien à l'encontre de qui que ce soit, étant donné son état et ce qu'elle semble porter... La demorthèn du village, après avoir administré ses soins se retira pour se reposer : après tout, un des gardes du Seigneur MacReadan était là pour veiller. Mais auparavant, il fut convenu que la jeune femme repartirait le matin avec son escorte, à la capitale afin qu'un demorthèn plus érudit puisse s'en occuper... bien que la demorthèn eusse préféré l'envoyer à Tuaille, ou bien en territoire Osag.
Une fois les dispositions prises pour le lendemain, Selwyn et Derdre purent enfin retrouver leurs compagnons de Dearg à l'auberge, et raconter leur mésaventure... avant que Derdre ne quitte précipitamment la table, trop écoeurée par le ragoût qui lui était proposé. Enfin, ce fut tout de même aussi le temps de discuter de ce qui les amenait ici, dans ce village : les Roseaux de Fer auraient été aperçus dans les environs, d'après les rumeurs... Et finalement, celui qui en savait le plus et fut en mesure de les aider, était le tavernier lui-même, un ancien soldat au service de Wylard MacReadan. Ils apprirent que le chef des Roseaux de Fer, Jerryl des Marais, était en fait un ancien chevalier Hilderin, au service du Roi de Taol-Kaer… Peu de temps après un passage au château du duc Mac Tremen, du de Salann Tir, il avait disparu un moment, avant de réapparaître sous les traits de Jerry des Marais… Ce qui s’est passé au château des MacTremen, lui l’ignorait, mais sa femme… pouvait peut-être en savoir plus. Après tout, c’était une ancienne servante au service des MacTremen ! Malheureusement, elle avait contracté une fièvre des marais, elle qui a la santé fragile, et ne pouvait les recevoir dans l’immédiat…
Mais ce qu’ils apprirent aussi, de la jeune servante cette fois, fille du forgeron qui était venue aider à l’auberge, c’est que d’étranges disparitions ont eu lieu dans les environs... des bardes ne sont jamais arrivés à leur destination, et une rumeur commençait à se propager : chanter des histoires d’amour serait dangereux. Au grand regret de Gaëlle, friande de ces histoires !

Le lendemain matin, après avoir été interrogée par Jol qui souhaitait se faire son avis de médecin sur son état, la jeune inconnue repartit de Myalin, accompagnée par Ean, prêt à intervenir à la moindre menace, Ennechus, bien décidé à sauver son âme, et les deux amis Llugh et Kelan, qui souhaitait travailler un peu de façon à pouvoir racheter un petit bateau pour pouvoir reprendre leur périple. Départ pour certain synonyme de soulagement, d'autres d'inquiétude... n'allaient-ils pas laisser partir une menace à venir ?
Puis, les choses s'organisèrent : Derdre souhaitait méditer, afin de renouer le contact avec les C'maoghs après sa mésaventure, Selwyn préférait prier l'Unique pour retrouver ses faveurs. Jol (et Tish) prit quelques leçons d’herboristerie de Gaëlle et Horengast fit le tour du village afin de vérifier les défenses.
L’après-midi, ce fut à peu de choses prés la même chose : Derdre et Selwyn reprirent leur repos, Horengast partit rencontrer l’ansaléir, Jol et Tish ainsi que Gaëlle firent le tour du village, s’arrêtant dans une boutique ressemblant à celle de Zaïg, du village de Dearg : on y entrepose de tout, et avec un peu de chance on y trouve quelque chose ! Et effectivement, Jol y trouva de l’intérêt : un nébulaire et des cartouches de flux… Si ce n’est que Tish fit peur à la vieille brocanteuse qui la prit pour une voleuse venue la braquer, appelant à la garde, laissant tomber la cartouche de flux qu’elle secouait vigoureusement. Une fois le malentendu éclairci, le flux débarrassé avec précaution et enterré plus loin, Jol se promit de revenir pour l’échanger contre un objet quelconque, la vieille femme ayant visiblement une passion pour l’échange plutôt que pour les daols. A son tour, Gaëlle fit une petite visite à la boutique, trouvant un livre contenant des illustrations parlant d’un gros loup monstrueux affronté par un osag, ainsi qu’un livre avec une histoire d’amour d’après les dessins. Elle échangea ce dernier, bien décidée à l’offrir à la serveuse.
Pendant ce temps, Horengast proposait ses services à l’ansaleir pour le débarrasser des Roseaux de Fer… A sa grande surprise, sa proposition fut déclinée. Le vieil homme lui conseilla d’abandonner : il y avait eu trop de pertes, le village était en sécurité. Il repartit donc, laissant derrière lui cet homme brisé…
Et en fin d’après-midi, un nouveau venu se trouvait dans la taverne. Vêtu d’une protection de cuir, armé, il était ici « pour affaire ne regardant pas les étrangers ». Visiblement une sorte d’habitué, regardé d’un mauvais œil par le tavernier. Puis, à la tombée de la nuit, il sortit, discrètement suivi par Tish qui le vit entrer chez l’ansaleir, avant de ressortir peu de temps après, une caissette tintant de daols dans les mains. Mais, alors que Tish pensait le voir retourner à l’auberge, il sortit du village, sous la faible lueur de la lune, sans être inquiété : personne ne gardait les portes à ce moment. Elle le vit s’enfoncer légèrement, avant de rentrer à l’auberge… où le tavernier confirma leurs doutes : l’ansaléir, anéanti par la mort de ses fils de la main de Jerryl des Marais, achetait la protection du village et le brigand venait de collecter leur impôt…
Il fut décidé que le lendemain le groupe suivrait les traces du brigand. Et la soirée se termina par une histoire d’amour, celle d’un chevalier lame, amoureux d’une combattante de Taol-Kaer… un amour entravé par la Guerre du Temple, qui se termina sur un champ de bataille, lorsque tous deux se firent face… et firent couler leur sang, se rejoignant dans la mort.

Au lendemain matin, une femme d’âge mûr, la tavernière, leur apporta la suite de l’histoire de Jerryl durant leur petit-déjeuner : le chevalier Jerryl était tombé fou amoureux de la Princesse Aïnlis, qui rejeta ses avances, se sacrifiant pour son devoir. Ce soir-là, il disparut… la suite, c’est ce qu’ils connaissaient : il revint alors sous les traits du brigand Jerryl des Marais.


Sur les routes de Tùrsal…

Pas de pluie ce matin-là, un temps idéal pour pister… L’heure de se lancer sur les traces du brigand était arrivé. Chacun récupéra ses affaires et tous se mirent en route, suivant les pas qui les menaient sur la route de Tùrsal, pas bientôt rejoints par d’autres, plus nombreux : celui qui était venu chercher le dû de Myalin était attendu et n’était pas reparti seul !
En début de soirée, alors que le ciel se couvrait et que la nuit menaçait de tomber, le petit groupe s’arrêta dans un relais bien connu des voyageurs locaux et des varigaux : aux Salicornes. Sur place, il y a déjà beaucoup de monde ! Des éclats de voix et de rire s’échappent du refuge de voyageurs et en entrant, déjà une vingtaine de personnes sont attablées. Mais le tenancier les rassure : il lui reste de la place, les autres personnes n’ont pas prévu de rester… Il leur propose de prendre place là où il reste de la place, sur les grands bancs bordant les tables longues, et c’est ce qu’ils firent, s’asseyant prêt d’un homme portant, contrairement aux autres, une armure de plaque, et que certains identifièrent rapidement.
C’est ainsi qu’ils firent la connaissance de Jerryl des Marais.
Aussitôt, Gaëlle prit les choses en main, engageant la conversation avec celui qu’ils recherchaient. Contrairement à l’image que beaucoup s’en faisaient, Jerryl se montra fort sympathique, leur offrant même à plusieurs reprises à boire, et discutant joyeusement, les mettant aussi en garde contre un endroit dangereux des marais où de mystérieuses disparitions ont eu lieu. Il permit même à la varigale d’en apprendre plus sur l’histoire du loup, aperçue dans le livre : il s’agit d’un conte osag, racontant le sacrifice d’un grand guerrier tous les 20 années pour éloigner un énorme loup-féond des voyageurs… Puis, la troupe de brigand repartit, non sans avoir payé et laissé un généreux pourboire, reprenant la route de nuit…

Au matin, la pluie était passée par là, et aucune trace ne devait rester. Selwyn, Horengast, Jol, Tish, Gaëlle et Derdre décidèrent alors de prendre le chemin de Tùrsal, pour repartir sur le domaine d’Eaux-Salée. Ils firent une halte à Tùrsal pour passer la nuit, profitant pour se renseigner sur le passage d’une troupe armée d’une vingtaine d’hommes, mais aucun des gardes ne semblait l’avoir aperçue. Les commerçants, eux, ne se plaignirent pas : certes, certains convois étaient attaqués parfois mais c’était là les risques du métier, quand on veut avoir la qualité d’Osta-Baille !

Finalement, au petit matin, ils reprirent la direction d’Eaux-Salées, ramenant avec eux des informations sur le chevalier renégat… Craignant qu’il ne finisse par tenter une attaque quelque part.
Mais, les informations ne devaient pas être la seule chose à découvrir. Plus d’une demi-journée de marche plus tard, un chariot renversé sur le bord de la route, à moitié détruit, les fanions déchirés du seigneur Wylard MacReadan flottant sinistrement au vent les attendait… Et, à la lueur des blessures et des visages déformés par l’horreur de la femme de Wylard, Edel MacReadan, et de leurs deux enfants Maoriss et Padriga, une chose était certaine : ce n’était pas quelque chose d’humain qui avait fait ça…


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04 Nov 2013 10:29 #32135

Retour à Eaux-Salée

De retour à Eaux Salées, la triste nouvelle de la mort de sa femme et de ses enfants, tués par des féondas, est annoncée par Wylard MacReadan. Les funérailles sont organisées, et les dépouilles sont tenues à l'écart du Seigneur MacReadan.
Mais, le lendemain, le Seigneur Wylard MacReadan disparaît... Il est retrouvé par Horengast et Selwyn, près des tombes de sa femme et de ses enfants, serrant les corps sans vie dans ses bras. Il est assommé, ramené au château et les corps sont remis à leur place, tandis que l'affaire est étouffée...

L'attaque du Château MacTremen

Les jours se sont écoulés, et tandis qu'une opération pour capturer les Roseaux de Fer est mise en place pour profiter des informations récoltées au village de Myalin, un messager entre dans le château. Epuisé, les vêtements déchirés, il demande l'aide d'Eaux-Salées : Jerryl des Marais a attaqué le château MacTremen et est parvenu à entrer !
Aussitôt, les soldats, dirigés par le Chevalier Deaglän, accompagnés de Maël MacGovrian et de sa suite, se lancent à l'aide du Duc MacTremen.
Une fois arrivés sur place, ils constatent que le château est envahi. Seul reste le donjon, dont la porte cède à leur arrivée ! Aussitôt, une percée est effectuée et Horengast charge, suivi de Selwyn, Tish, Jol, Derdre et Gaëlle. Ils parviennent à se frayer un chemin parmi les Roseaux de Fer, Jol montrant sa nouvelle maîtrise du bouclier apprise en s'entraînant avec Horengast, arrivant jusqu'à la salle où se trouvaient les forces protégeant le Duc MacTremen, la Princesse Aïnlis et Telaseg, l'envoyé de la Couronne, encerclées par les Roseaux de Fer conduits par Jerryl des Marais.
Ayant perdu son sang froid, Telaseg s'était lancé au devant de Jerryl des Marais, empoignant la princesse Aïnlis en la menaçant d'une dague. Il ordonnait à Jerry de partir, autrement il tuerait la princesse Aïnlis ! Le temps paraît suspendu, personne ne sachant plus que faire, lors que Horengast est le premier à s'élancer. Aussitôt, les arbalétriers tirent, blessant Aïnlis qui perd connaissance, ainsi que Jerryl qui parvient à récupérer la princesse pour s'enfuir avec. Il est poursuivi par Horengast qui tente de se frayer un chemin derrière lui, avant d'être intercepté par un des Roseaux de Fer.
Pendant ce temps, la bataille continue pour Selwyn, Jol, Tish qui tente aussi d'arrêter Jerryl, tirant ses flèches dessus, Derdre et Gaëlle, qui part chercher un autre chemin pour intercepter Jerryl.
Mais, les Roseaux de Fer sont parvenus à s'infiltrer, et Gaëlle leur échappe de justesse, tandis que, pris en tenaille, Selwyn, Jol, Tish et Derdre décident de se lancer à la suite de Horengast.

Horengast ayant parvenu à se débarrasser du bandit qui lui barrait le passage, Horengast s'est élancé derrière Jerryl, qu'il rattrape au bout des remparts. Aïnlis est gravement blessée, et Horengast se lance à l'attaque de Jerryl qui, malgré ses blessures, parvient à le blesser gravement. Heureusement, Gaëlle, talonnée par Selwyn, Jol, Tish et Derdre arrivent et tentent de lui faire comprendre qu'Aïnlis a besoin de soin et qu'il ne peut partir avec elle. Reprenant conscience, la princesse Aïnlis les appuie alors : elle n'aime pas Jerryl qui lui fait peur ! Blessé par les sentiments les la princesse Aïnlis, Jerryl s'enfuit alors, semant ses poursuivants dans les marais...

De leurs côtés, les forces conjointes du Seigneur MacReadan et du Duc MacTremen parviennent à repousser les Roseaux de Fer restant, et le château, ainsi que le duc et la princesse sont sauvés.
Une récompense est remise à Horengast, Selwyn, Jol, Tish, Derdre et Gaëlle pour leur courage et leur bravoure, avant que les forces de Wylard MacReadan et celles de Maël ne retournent à Eaux Salées.



Précisions pour les prochaines parties

Points d'expérience : Vous gagnez tous 50 points d'expérience.
Règles de combat : Je modifie légèrement les règles de combat...
L'esquive : Le score de base de défense représente la capacité à esquiver les coups. Il baisse de 2 points à chaque esquive supplémentaire. Une personne peut choisir de ne pas esquiver. Dans ce cas, l'attaque est faite et si elle dépasse la défense, elle est comptée normalement. Cependant, si l'attaque ne passe pas la défense, les dommages de l'arme sont tout de même automatique encaissés.
L'attaque : Un combattant plus aguerri a plus de possibilité de porter plusieurs coups à son ennemi. Cependant, les coups suivant sont moins précis. Une personne qui a 1 en combativité ne peut porter qu'un coup par tour. Une personne qui a de 2 à 4 en combativité peut porter 2 coups par tour. Une personne avec un score de 5 en combativité peut porter 3 attaques par tour. Cependant, chaque coup supplémentaire s'effectue avec un malus de 2 cumulé.
Ces règles sont pour le moment à l'état de test. Elles pourront être modifiées par la suite pour équilibrer.
Règles de port d'armure :
La maille : La maille donne un malus de 1 à toutes les actions demandant une action physique pour une personne n'ayant pas l'avantage "fort".
La plaque : La plaque donne un malus de 2 à toute action demandant une action physique, pour une personne n'ayant pas l'avantage "colosse". Une personne ayant l'avantage "colosse" n'aura qu'un malus de 1 pour toute action physique.


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02 Déc 2013 21:18 #32861

De retour à Eaux-Salées, le départ se précise...

Victorieux, les hommes du Seigneur Wylard MacReadan menés par le Chevalier Deaglän rentrent à Eaux-Salées, accompagnés du Seigneur Maël MacGovrian et de ses compagnons.
Mais durant leur absence, l'état du Seigneur Wylard MacReadan ne s'est pas amélioré... si bien que le Chevalier Deaglän et le page Doern envisagent alors une autre solution pour les terres des MacReadan : faire venir le frère du Seigneur Wylard MacReadan, Baorig le demorthèn de Féaril et sa nièce Céliane pour la marier à un noble local permettant de renforcer la puissance bien atteinte d'Eaux-Salées ! Mais, les couloirs ont des oreilles... et les témoins de cette discussion ne furent autre que Maël, la cousine de Céliane Geleis et... Gaëlle. Aussitôt, la varigale se dépêcha de prévenir ses compagnons avec un enthousiasme pas forcément partagé.
Maël, s'il avait bien tout entendu de la discussion, n'en montra rien... s'en ouvrant seulement à Derdre.
Une autre vint aussi pour trouver la demorthèn : Geleis, que cet arrangement ne semblait pas satisfaire.
Puis, vint le moment du départ, et un courrier pour Baorig fut remis à Maël.


Retour au val de Dearg

Les semaines de trajets se succédèrent et enfin le val familier de Dearg fut en vue, avec le premier village à traverser : Féaril. Maël décide de faire un arrêt sur place et remet le courrier informant le demorthèn qu'Eaux-Salées avait besoin de lui et Celiane à Baorig. Mais, alors que tous allaient repartir, le Chevalier Hilderin Argan qui dirige la forteresse de Smiorail arrive : il réclame des vivres pour lui et ses hommes afin de passer l'hiver. Cependant, les récoltes n'ont pas été bonnes et livrer autant de denrées amènerait les villages à la famine... Et c'est au bout d'une âpre négociation, menée par Maël avec l'appui de Jol, Horengast et Selwyn, que le chevalier Argan accepta de revoir à la baisse ses exigences et repartit, non sans mécontentement.
Chacun peut alors retourner à ses occupations et rentrer chez soi, mis à part Derdre qui souhaite rester avec Céliane et Selwyn qui ne souhaite pas laisser Derdre.
Rapidement, les rumeurs se répandirent : Baorig et Céliane allaient peut-être quitter le val de Dearg pour aller au domaine d'Eaux-Salées !
L'attente fut longue et deux semaines plus tard la réponse de Baorig se fait connaître : Céliane et lui resteront à Féaril.


Le retour de Wylard MacReadan

L'hiver se passe, et au printemps, des cavaliers font une entrée fracassante dans Dearg, menés par... Wylard MacReadan ! Le Seigneur d'Eaux-Salées paraît avoir une ardeur renouvelée et une volonté féroce se lit dans ses yeux. Il convie Mael, se compagnons, les ansaleirs de Dearg et Féaril, ainsi que Baorig et Céliane à un repas à la forteresse de Smiorail, en compagnie d'Argan.
Tous acceptent et se retrouvent le lendemain à la forteresse où Wylard a deux annonces à faire : la première nouvelle, qui ravit Horengast, est qu'il a lancé une grande croisade contre les Féondas, sans distinction de frontières. Il souhaite avoir le soutient de tous les Seigneurs, bien que le Roi de Taol-Kaer n'ait pas encore répondu à sa demande. Si Mael lui promets son soutient, Argan lui ne semble pas ravi, ni prêt à le suivre...
La deuxième nouvelle surprend tout le monde : Wylard offre à Maël la main de sa nièce Geleis. Une alliance qui permettrait à Maël de bénéficier d'appuis puissants et de libérer le val de Dearg de la tutelle des Chevaliers Hilderins, le laissant sous la surveillance d'Aline, la jeune soeur de Maël. Mais qui permettrait aussi à Wylard MacReadan d'avoir un appui non loin de la frontière gwidrite... Une alliance à laquelle Maël doit répondre avant la fin de la journée. Les avis divergent alors... et Maël est tiraillé entre son amour pour Céliane et Dearg, et son devoir en tant que seigneur du Val de Dearg. Et, à la fin du repas, Maël accepte la proposition de Wylard MacReadan... ce qui lui attire les foudres de Derdre.

Au lendemain, Wylard repart, non sans laisser quelques hommes pour escorter Maël à Eaux-Salées lorsqu'il serait prêt, d'ici quelques jours. Céliane semble blessée par la nouvelle, mais comprendre que le devoir de Maël dit passer avant elle.


Le moulin

Le départ de Maël est prévu pour bientôt, mais ce dernier semble troublé. A l'inverse, la nouvelle de son mariage prochain avec Geleis, nièce du seigneur Wylard MacReadan ravi les habitants du val de Dearg.
Mais, un soir, Aline vient taper à la porte de Derdre : son frère Maël a prévu de s'enfuir avec Céliane et doit la retrouver au moulin ! Elle est persuadée que seule Derdre peut les faire changer d'avis.
Aussitôt, Derdre va chercher l'aide de Selwyn et Horengast pour l'accompagner et est rapidement rejointe par Gaëlle, Jol et Tish qui les aperçoivent sortir de Dearg de nuit.

Tous se précipitent alors au moulin, mais à leur arrivée, ils ont la désagréable surprise de découvrir un moulin en feu ! Aussitôt, Aline se précipite à l'intérieur, rapidement suivie par Derdre, Horengast et Selwyn, tandis qu'un craquement sinistre se fait entendre. A l'intérieur, un triste spectacle les attend : une poutre s'est effondrée sur Aline et Maël est déjà pris dans les décombres enflammés, rendant son dernier souffle de vie, avec à ses côté Céliane qui refuse de l'abandonner.
Tandis que Jol, Gaëlle et Tish s'activent au dehors pour tenter de garder un passage par lequel les prisonniers du moulin pourraient s'enfuir, Derdre tente alors de le sauver, utilisant les oghams, mais... déconcentrée par la fumée qui commence à l'intoxiquer, pressée par Selwyn et Horengast de quitter les lieux, elle échoue et les deux guerriers assomment les deux jeunes femmes pour les sortir du brasier.
A peine Derdre et Céliane furent-elle déposées au sol, tandis que la neige commence à tomber, tous voient alors au loin une silhouette s'enfuir. Se précipitant, ils découvrent sur place une plume de corbeau et des traces bientôt entièrement ensevelies par la neige...
Ce n'est que plusieurs minutes plus tard que Céliane et Derdre reprennent connaissance, tandis que le moulin continue de se consumer et s’affaisser.

Les deux jeune femmes sont alors ramenés au village de Féaril par Selwyn et Gaëlle tandis que sur place le reste du groupe reste pour surveiller les lieux.
A Féaril, l'incendie n'est pas passé inaperçu, et à la nouvelle de la mort de Maël et Aline, l'ansaléir ordonne que des hommes se rendent sur place, tandis que Baorig prend en charge sa fille et Derdre, toutes deux encore sous le choc.

Au matin, les cendres commencent à refroidir et ceux qui ont veillé toute la nuit rentrent à Féaril. Horengast, Selwyn, Gaëlle, Jol et Tish se mettent d'accord pour cacher l'existence de la plume et parler d'un homme à cheval, souhaitant faire retomber la faute sur les chevaliers hilderins qu'ils soupçonnent.
Derdre rentre à Dearg, suivi par Selwyn, non sans avoir ramassé quelques herbes au passage. Mais, à son arrivée, Loeg est sur place et, lui enlevant le poison qu'elle comptait prendre des mains, il l'envoie se reposer avec une infusion apaisante, demandant à Selwyn de garder un oeil sur elle.


La fin des MacGovrian

Une fois le feu complètement éteint et les cendres refroidies, les corps calcinés de Mael et Aline sont retirés des ruines et les deux derniers membres de la famille MacGovrian mis en terre deux jours plus tard.
La cérémonie rassemble les gens de Fearil et de Dearg, profondément blessés par la perte des deux jeunes seigneurs du Val de Dearg. Mais, ce qui révolte les villageois est la présence du chevalier hilderin Argan, pris à parti par Fang, le fils du forgeron, avant que tous ne soient rappelés à l'ordre par Loeg : c'est là une cérémonie sacrée et ils insultent la mémoire de Mael et Aline MacGovrian par leurs querelles. Argan finit par repartir, accompagnés par les chevaliers qui l'accompagnent, tandis que les rumeurs commencent à se répandre : Céliane était là, et devait s'enfuir avec Maël ce soir-là ! Mais aussi Derdre, Selwyn, Horengast, Gaëlle, Tish et Jol... Des ragots qui rendent Derdre furieuse et continuent d'accabler Céliane.

Au lendemain, alors que Céliane et Baorig étaient restés à Dearg, Derdre se rend compte que Céliane a disparu ! Elle se lance à sa recherche, sans un mot et rapidement Baorig donne aussi l'alerte.
Utilisant un ogham, Derdre parvient à retrouver la trace de son amie et suit sa piste. Elle est rejointe par Selwyn, Gaëlle, Jol, Tish et Horengast qui l'aperçoivent.
Passant par la forêt, remontant la rivière, ils finissent par l'apercevoir au milieu des flots déchaînés quelques secondes avant qu'elle ne se laisse emporter.
Aussitôt, Horengast et Gaëlle se précipitèrent dans la rivière pour la sauver de la noyade. Une fois Céliane sur la berge, Derdre se précipita pour prendre soin d'elle et toutes deux purent enfin évacuer leur chagrin...

De retour à Dearg, Derdre et Céliane furent à nouveau pris en charge par les demorthèn.

Le temps passe et quelques semaines plus tard, un message amené par un varigal amène Tish à prendre congé de Jol et de Dearg.


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30 Déc 2013 23:39 #33520

Nouvelle année et nouvelles tout court

Le temps a passé, les mois se sont écoulés, la nouvelle saison amène avec elle le renouveau et on entre dans le mois d'Earr. La nouvelle année est là, Céliane se remet de la mort de Maël, tandis que Derdre semble avoir plus de mal. La vie suit son cours dans le Val de Dearg sous le protectorat des Chevaliers Hilderins dirigés par Argan.
Le Seigneur Wylard a été très peiné par la mort du jeune seigneur Maël et de sa soeur Aline, mais il n'est pour le moment pas question de demander à Baorig de quitter Fearil avec sa fille... La lignée des MacReadan semble fragile, mais son seigneur a l'esprit tourné vers sa croisade contre les féondas, rassemblant toujours plus d'information et continuant ses tentatives diplomatiques pour rallier les Seigneurs de tous les pays.

C'est en une paisible journée comme d'autres que Selwyn reçoit une missive d'un varigal de passage : le Frère Gilad lui demande de venir dans son village, Gardeg, accompagné de ses amis. Il a entendu parler d'une bête étrange qui terroriserait une petite ville voisine, à quelques jours de marche de chez lui : Noerac. Il est très inquiet pour ces pauvres gens, ainsi que pour les gens de Gardeg qui voient passer des chasseurs pas toujours très amicaux. Las, il ne peut y aller lui-même : la défunte demorthèn Aileena n'a pas été remplacée et il ne peut abandonner Gardeg sans personne pour aider et soigner les villageois !
Aussitôt, Selwyn fit part de la proposition à Horengast qui accepta immédiatement : une occasion de peut être débusquer quelque chose d'intéressant ne se refuse pas ! Attiré par les airs de comploteurs des deux compagnons, Jol ne tarda pas à les rejoindre et fut cordialement invité à être du voyage. Ce qu'il accepta volontiers. Ne restait qu'à convaincre Derdre, ce qui semblait une tâche difficile...

Le départ pour Gardeg

Comment emmener Derdre ? Le problème était de taille : la demorthèn n'avait toujours pas décoché un mot depuis la mort de Maël et s'était repliée sur elle-même après plusieurs tentatives pour mettre fin à ses jours. Tous étaient d'accord : changer d'air ne pourrait que lui être bénéfique, mais elle ne verrait pas les choses de la même façon, ils en étaient sûrs. Ils en étaient à pense à glisser un somnifère dans un verre pour l'endormir, lorsque la chance fut avec eux : Loeg passa à quelques mètres du petit groupe. Aussitôt, ils interceptèrent le vieil homme, exposant leur problème et lui demandant son aide. Le demorthèn n'était pas ravi de savoir qu'un prêtre de l'Unique avait du poids dans un village de Taol-Kaer, mais il approuva le fait que sa fille avait besoin d'aide pour passer à autre chose. Sa réponse ne tarda alors pas : il appuierait la demande de Selwyn, mais ne la ferait pas à sa place. Il l'invita donc à se joindre à eux pour le déjeuner.
Selwyn, invité, put alors présenter les choses à Derdre. Sous l'insistance de Loeg qui lui confia la mission de le tenir au courant de la situation de Gardeg, elle accepta sans enthousiasme... Le départ fut donc conclut pour le lendemain.

Au petit matin, le groupe prit la route, non sans faire un détour par Féaril : Derdre voulait dire au revoir à Céliane. Puis, ils prirent la route de Gardeg. La neige se retirait en s'éloignant des montagnes, et les jours passaient dans la fraîcheur printanière. Puis, au bout de quatre jours de marche, ils tombèrent sur une varigale blessée, épuisée, prête à tomber...

En faisant un petit détour

Tous se précipitèrent. La varigale fut assise, soignée, on lui offrit à boire, à manger... Et une fois un peu remise, elle se présenta comme étant Eanna. Elle expliqua au groupe qu'un ami à elle, un ionnthèn du nom de Wanig avait besoin d'aide : les gens du village de Kerec étaient soumis au joug tyrannique d'une bande de criminels. Elle n'avait pu en apprendre plus : un groupe les avait interrompus, étant visiblement à la recherche de Wanig, et elle avait fui...
Elle supplia alors les mercenaires (car c'est ainsi qu'elle les voyait) d'aider son ami. Elle promit de payer sa dette un jour, s'ils acceptaient de l'aider. Aucun d'eux ne se fit prier et ils la laissèrent reprendre la route pour aller chercher plus d'aide au village qu'ils avaient traversé la veille.

Il fut convenu qu'ils se rendraient à Kerec le lendemain, ne souhaitant pas arriver le soir. Après une nuit dans un refuge, ils prirent donc le chemin qui descendait vers la capitale d'Osta-Baille, prenant en couverture l'objectif de se rendre à la capitale.
Arrivés sur place, ils découvrirent un village aux importantes fortifications, grande fierté des villageois qui assurèrent que rien, pas même des féondas, ne pourraient prendre d'assaut Kerec ! Ils prirent une chambre à l'auberge et tandis que Jol et Horengast cherchaient l'ansaleir, Derdre et Selwyn trouvèrent l'apprenti demorthèn Wanig, un homme d'âge mûr qui les fit entrer chez lui pour parler à l'abri : en effet, dans l'ombre une femme d'un certain âge semblait ne pas le quitter des yeux...

Les drames de Kerec

Wanig apprit au petit groupe qu'à sa connaissance deux personnes ont disparu : son fils, Ian et le demorthèn Menec. Ian a disparu il y a une semaine, alors qu'il enquêtait sur les gens du village qui tyrannisent les autres. Il n'en sait malheureusement pas plus... Il leur apprit qu'il se rendait souvent en forêt et leur permit de fouiller sa chambre. Là, ils découvrirent une carte de Kerec et de ses alentours, marquée de petits ronds, qu'ils décidèrent d'étudier plus tard.
Wanig semblait nerveux, pressé, ils le quittèrent donc, non sans remarquer qu'il était épié. Ils rentrèrent alors à l'auberge du Caernid Rouge.

De leur côté, Jol et Horengast firent la connaissance du forgeron, bien moins sympathique que l'aubergiste, et enfin de l'ansaléir. Ce dernier semblait ravi de discuter de la palissade de sa ville, mais fuyait toute tentative des deux visiteurs pour en savoir d'avantage sur la situation de Kerec... La peur et la gêne étaient omniprésente.

Ils se retrouvèrent alors tous au soir, dans la taverne. Là, un homme prenait toute la place, ennuyant les serveuses sans que personne n'ose lui dire quoi que ce soit. Il fut bientôt rejoint par le forgeron qui n'hésita pas à faire tomber au sol une des deux serveuses. Aussitôt, Derdre se précipita pour aider la jeune femme, mais fut bientôt prise de haut par le forgeron sous le regard concupiscent du premier homme. Il n'en fallut pas plus à Horengast qui se leva, furieux. Le silence s'installa et il fut pressé de retourner s'asseoir par la serveuse et l'aubergiste, tandis que le forgeron sans s'émouvoir lui glissait des menaces.
Lorsque la situation se fut calmée, Derdre monta dans sa chambre, imitée par Jol tandis que Selwyn et Horengast restaient pour surveiller les deux hommes.
Dans la soirée, une des deux serveuse, Lenara, rejoignit discrètement Jol. Elle lui explique alors qu'elle a perdu son fiancé, Coleen, par la faute à certains villageois sûrement. Elle lui demande alors son aide pour arrêter les criminels qui étouffent Kerec : le forgeron Haeleg, l'agriculteur Maclov (qui est à la taverne actuellement), les soeurs Daire et Lachina et la veuve Naig. Elle ne peut hélas pas le renseigner d'avantage et doit partir : elle craint que son absence ne soit remarquée...
Lorsque l'auberge fut fermée, Jol fit part de sa discussion à ses amis et, coincés de par la surveillance ordonnée par Haeleg, ils dormirent toute la nuit, prévoyant d'aller en forêt visiter les endroits marqués par Ian sur la carte le lendemain.

Promenons-nous dans les bois

Au matin, le petit groupe prit des provision et s'enfonça dans les bois bordant Kerec. Là, ils trouvèrent quelques fruits inconnus, comme des petites pierres précieuses rouges brillant au travers des broussailles et poussant sur des racines s'enfonçant profondément dans le sol. Méfiants, ils prirent des échantillons, avant de visiter d'autres zones : à nouveau, ces petits fruits étincelaient.
Enfin, regardant de plus près, ils découvrirent aussi un corps, enchevêtré dans ces mêmes sortes de racine : le demorthèn qu'ils identifièrent grâce à un de ses oghams tombé au sol. Ils parvinrent tant bien que mal à le sortir légèrement, suffisamment pour se rendre compte que son corps s'était vidé de son sang.
Rapidement, l'instinct d'Horengast lui souffla qu'il s'agissait de quelque chose de non naturel, et ils testèrent alors de brûler, puis de couper violemment une des racines qui finit sous les assauts par s'enfoncer dans le sol...
Ils furent alors violemment interrompus par un des villageois, l'agriculteur Maclov qui, avec un cri de rage, se précipita sur Derdre.
Aussitôt, les guerriers réagirent et avant qu'il ne puisse toucher la demorthèn, il fut tué, éclaboussant de son sang la pauvre Derdre pétrifiée.

Et ce n'est qu'après un long bain dans la rivière pour qu'une demorthèn sous le choc puisse se laver, qu'ils purent rentrer au village...


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30 Déc 2013 23:53 #33521

Merci pour le résumé !!

Bon, je n'ai plus d'excuse pour ne pas continuer le livre d'Horengast maintenant ;-) .

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30 Déc 2013 23:55 #33522

Moltonel écrit: Merci pour le résumé !!

Bon, je n'ai plus d'excuse pour ne pas continuer le livre d'Horengast maintenant ;-) .

J'ai hâte de voir ça ! ^^


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01 Jan 2014 17:53 #33550

Haha ca me ferais du bien qu'ils disaient.... des pervers psychopathes, des bandits, des morts et surtout finir couverte des pieds à la tête du sang du dit bandit pervers effectivement ca va me faire oublier mes idées noires.... :suicide:

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01 Jan 2014 17:57 #33551

Tu as quand même tout un groupe de chevaliers servants, dont un vrai chevalier, qui sont prêts à te venir en aide et à poser des pièges à loup pour t'éviter les pervers !


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01 Jan 2014 17:59 #33552

les pièges à loup dans mon lit je m'en passe volontiers T.T

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23 Jan 2014 15:20 #34357

Quand le médecin s'en va, les renforts arrivent !

De retour au Caernid Rouge, des nouvelles attendaient Jol et Horengast : quelqu'un avait laissé des messages à leur attention. Sans un mot, tous deux en prirent connaissance et si seul un air plus renfrogné fut la réponse du chasseur de féondas au sien, Jol annonça qu'il devait prendre la route immédiatement. Il reprit donc son matériel et laissa là ses compagnons étonnés, en leur assurant qu'il les retrouverait dans quelques jours à Gardeg.

Mais le groupe ne resta pas longtemps à trois et très vite Derdre retrouva avec un grand soulagement son amie varigale : Gaëlle venait d'entrer dans l'auberge, accompagnée d'un barde rencontrée sur les routes, présenté comme étant Kergoat. Tous les deux avaient été envoyés à Kerec par la varigale Eanna. Derdre expliqua la situation, ce qui leur était arrivé, Gaëlle en profita pour raconter que Kergoat était à la recherche d'une demorthèn, nommée Aileena.
La soirée se passa dans les discussions et la musique de Kergoat, puis tous montèrent dans un des dortoirs pour discuter mieux de la situation. Sans compter que le forgeron était arrivé et semblait les soupçonner de quelque chose... En tous cas, des hommes d'arme s'empressaient de lui rapporter des éléments à l'oreille, tandis qu'il les regardait...


Règle n°3 : ne sortez jamais la nuit

Arrivés dans les deux chambres communes, tous purent constater que des affaires avaient été bougées, dérangées. Si la chose pouvait s'expliquer par le départ précipité de Jol chez les hommes, du côté de Derdre, il n'y avait pas d'explication plausible. Une seule explication était possible : quelqu'un avait fouillé leurs affaires et les soupçons s'orientèrent aussitôt vers Haeleg le forgeron. Horengast se positionna alors à la fenêtre, surveillant la place, tandis que Derdre présentait un des fruits récoltés, que personne ne connaissait.

Tandis que le point se faisait, des coups furent frappés à la porte : la serveuse Lenara venait les avertir que l'agriculteur Maclov avait disparu, et que le petit groupe était suspecté. Elle les informa aussi que personne n'avait vu Wanig de la journée...
Aussitôt, Derdre décida de se lancer à la recherche du ionnthèn disparu et pour ne pas éveiller les soupçons, il fut décider de passer par une fenêtre ne donnant pas sur la place, en emportant leurs affaires...
Mais tout ne se passa pas comme prévu : Derdre ne réussit non sans mal à descendre grâce à l'aide apportée par Selwyn et Horengast, mais non sans fragiliser le toit qui... perdit de sa stabilité au passage de Horengast ! C'est dans un grand fracas que tous prirent congé de l'auberge du Caernid Rouge, avant de se sauver dans les ruelles sans grande discrétion.
Arrivés près de chez Wanig, il fallut se rendre à l'évidence : aucune piste n'était exploitable. Et après un conciliabule, il fut décidé de partir à sa recherche : s'il n'était pas chez lui, alors il devait sûrement être enterré la tête dehors à l'extérieur du village, peine appliquée ici.

C'est alors qu'il fut décidé d'aller s'aventurer dans la forêt, hors du village.
La porte fut alors discrètement ouverte par Horengast qui fit passer tout le monde, avant que le groupe ne s'enfonce dans la nuit hors de la protection des murs de Kerec...


Règle n°2 : ne vous éloignez pas des sentiers

Où aller, maintenant qu'ils étaient tous dehors dans la nuit ? Cherchant Wanig, ils décidèrent de visiter les zones remarquées par son fils, sortant pour cela de la route qu'ils avaient empruntée.
Une lanterne devant, une autre derrière... ils avançaient avec prudence, redoutant la menace féonde. Soudain, une ombre bougea et afin de donner plus de lumière, Derdre utilisa un de ses oghams qui illumina la forêt une fraction de seconde... fraction de seconde nécessaire pour voir se dresser une racine menaçante. Aussitôt, Selwyn attrapa Derdre et Gaëlle, tandis que Horengast empoignait Kergoat pour fuir le plus rapidement possible. Mais dans la confusion, une des lanternes tomba au sol, répandant son huile enflammée dans les broussailles et la racine menaçante. En réponse, aussitôt, d'autres racine se soulevèrent de partout dans la forêt, tandis que des cris inhumains s'élevaient dans la nuit, en un immense choeur féond.

Arrivés au village, Gaëlle en état d'hystérie, ils constatèrent avec horreur que les féondas attaquaient le village : la porte fermée tenait encore mais des racines continuaient de s'approcher dangereusement du mur.
Gaëlle se reprit et ils parvinrent à escalader le mur in extremis, une des racines se refermant sous le pied de Kergoat, tandis que la porte cédait sous la fureur de l'assaut. Des hurlements humains se mêlèrent alors au vacarme et tandis qu'ils courraient pour se porter au secours des villageois, cherchant du combustible, ils virent la serveuse Lenara se faire empaler par les féondas, lâchant son tonnelet qui roula dans la rue...


Nuit de cauchemars au milieu des flammes

La résistance s'organisa : Kergoat et Gaëlle partirent chercher de l'huile à la taverne, tandis que Horengast, Selwyn et Derdre, armés du tonnelet d'huile de Lenara se précipitaient à la porte où l'assaut massif féond était concentré. Horengast mit alors le feu au tonnelet, avant de le précipiter dans le coeur du combat. Feondas, humains pris dans le feu, tous se consumaient. Derdre, utilisant un nouvel ogham, gela des racines qui passaient par dessus le mur, ainsi que leurs victimes. Seule une femme parvint à en réchapper, le pied seulement pris dans la glace.

Mais tandis que Gaëlle et Kergoat ramenaient de l'huile et de l'alcool, ainsi que le cheval du barde, un pan du mur céda... Et à nouveau la bataille reprit, à l'aide des flammes
Puis ce fut au mur arrière, non loin de la maison des damathairs qui se battirent courageusement, tentant de sauver le plus d'enfants possibles... De partout la ville était attaquée, assiégée et, dans la forge, la résistance s'organisa. Les munitions furent regroupées, un roulement organisé pour rallumer les incendies, couper les racines qui s'en échappaient, tandis que le feu gagnait du terrain sur le village et la forêt. Aux blessures s'ajoutait la fatigue et à la fatigue les blessures... Tous tentaient de tenir jusqu'à l'aube, tandis que l'espoir de voir le soleil se lever s'amenuisait.

Cependant, au milieu de ce cauchemar, Gaëlle finit par repérer une faille : un endroit par lequel fuir, qui ne serait ouvert que quelques minutes. Perdus, nombreux furent ceux qui restèrent sur place. Des enfants survivants furent attrapés, montés sur le cheval de Kergoat tandis que le petit groupe, accompagné alors de la damathair survivante, de huit enfants et trois villageois s'engouffraient dans la brèche avant de s'enfoncer dans la forêt.
Horengast ouvrait le chemin avec la damathair, Selwyn invoqua la puissance de l'Unique qui gela les racines trop agressives, ils laissèrent un villageois qui ne parvenait plus à courir, ignorant ses hurlements de terreur et d'agonie, tandis qu'un autre été lui aussi arraché au groupe...
Et c'est au petit jour qu'ils parvinrent à un refuge et s'arrêtèrent enfin pour penser leurs blessures, constatant l'étendue du carnage : huit enfants survivants blessés, dont un ayant perdu un bras, traumatisés, une damathair gravement blessée... et une fumée épaisse qui recouvrait la vallée tandis que s'éteignaient les derniers rougeoiements des flammes.


En route pour Gardeg

Soigner les blessures, la fatigue, faire repousser le bras... tout cela leur prit une journée entière. Ce n'est que le lendemain matin que le groupe prit la route de Gardeg, ville la plus proche... La musique de Kergoat leur donnait du courage, mais l'ombre de cette nuit cauchemardesque continuait de planer. Et au bout de trois jours, Gardeg leur ouvrit ses portes.

La première vision de Gardeg fut celle d'un village dont la tranquillité troublée par un homme, mercenaire ou vagabond, rapidement remis à sa place par un homme d'un âge avancé, se déplaçant en boitant et s'aidant d'un bâton.
C'est ainsi que tous firent la connaissance de Frère Gilad.

Les survivants furent pris en charge, les renforts envoyés dès le lendemain à Kerec, les plaies pansées... Tout s'organisa avec efficacité et tous purent enfin se reposer, ainsi qu'en apprendre d'avantage sur les inquiétudes de frère Gilad : le village de Noerac était la proie de quelque chose ou quelqu'un et comptait déjà de nombreux disparus.


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18 Fév 2014 15:19 #35147

Retrouvailles à Gardeg

Gaëlle, envoyée en mission par Derdre, prit rapidement congé de tous, tandis que les autres rescapés de Kerec se reposaient à Gardeg. C'est le lendemain de son départ, qu'une personne connue fit son grand retour : Kelan l'explorateur, venu pour cartographier les environs. Rencontre bien inattendue, mais qui sembla réjouir certaines personnes présentes. Puis, enfin, un jour plus tard, Jol finit par arriver, portant avec lui un dernier survivant : un bébé retrouvé caché dans un four à pain, confié, sous la recommandation de Selwyn, à frère Gilad.

Puis, la nouvelle de la disparition de nouvelles personnes à Noerac parvint aux oreilles de Frère Gilad qui en informa le petit groupe. La décision de partir le lendemain à l'aube fut alors prise...
Bien que le départ se soit fait un peu plus tard : le barde Kergoat, qui n'avait plus joué de musique depuis son arrivée à Gardeg, était trop mal en point après la bouteille de la veille pour partir dès le lever et frère Gilad avait demandé à Selwyn de le rejoindre à l'aube pour lui donner diverses plantes et recommandations.
Une demi-heure plus tard, Kergoat installé sur son cheval pour lui permettre de suivre le groupe, tous firent quelques pas à l'extérieur avant d'apercevoir, au loin, un groupe de personnes chevauchant rapidement vers Gardeg : des chevaliers lames et un sigire... Aussitôt, Selwyn et Derdre firent demi-tour afin de prévenir frère Gilad qui leur assura qu'il les recevrait avec plaisir et garderait un oeil dessus afin que la tranquillité du village ne soit pas troublée.

C'est donc près d'une heure plus tard que Horengast, Selwyn, Derdre, Kergoat, Jol et Kelan empruntèrent la route qui devait les mener à Noerac.


Dans un village isolé... [/b]

La route de Noerac prit plusieurs jours, parsemés de refuges. Enfin, en fin de matinée, la petite palissade à l’air faible du village de Noerac accueillit les voyageurs qui posèrent leurs affaires à l’unique auberge du coin, déjà bien pleine : Le Cœur de la Forêt, décorée d’armes, et tenue par Walter, un ancien mercenaire. Là, une affiche avait été posée, offrent une prime pour celui qui ramènerait le cadavre de la bête.
Par chance, une dernière chambre commune restait et après avoir aménagé un coin à part pour la demorthèn, des groupes de deux furent créés pour se répartir les tâches : Jol et Kergoat partirent se renseigner sur la situation actuelle, Horengast et Kelan inspectèrent la maison du demorthèn Sàlvis, retrouvé mort et mutilé une semaine plus tôt et Derdre et Selwyn se rendirent chez la Comtesse Romula Diorthen.

En ville, les villageois semblaient être agacés par la présence de nouveaux inconnus, nerveux du fait de la disparition de plus d’une dizaine de personnes… Beaucoup de rumeurs circulaient aussi : une bête démoniaque, peut-être un féond, se cacherait dans la forêt ou bien peut-être est-ce un loup immense, ou encore une bande de brigands qui tenterait de terroriser le village (théorie prisée par Walter), la comtesse se changerait en montre à la nuit tombante et le village serait maudit.

Horengast et Kelan pendant ce temps se retrouvèrent ensemble chez le demorthèn Sàlvis. Une inspection de la maison leur permit de voir que, mis à part les draps, rien ne manquait et que, hormis dans la chambre, il n’y avait aucune trace de lutte. La fenêtre était brisée et Kelan parvint à trouver un fragment de verre entre deux planches de bois : la vitre avait été brisée de l’extérieur.

De leur côté, Selwyn et Derdre furent accueillis chez la Comtesse qui les reçut poliment, en compagnie d’un vecteur de Gwidre, arrivés depuis plusieurs mois et son invité, Pallus.
La Comtesse, une femme d’une cinquantaine d’années, leur donna toute sa bénédiction pour enquêter. Le vecteur expliqua que, pour lui, les disparitions et morts étaient une punition de l’Unique envers des villageois hérétiques, tandis que Selwyn fit plus ou moins subtilement comprendre au vecteur qu’il aimerait le voir reprendre la route.


Quand les disparitions ameutent les chasseurs [/b]

En début de soirée, chacun ayant terminé ses tâches de la journée, tous se retrouvèrent à la taverne, un peu plus animée qu’à leur arrivée.
Ils se renseignèrent sur les disparus qu’ils purent facilement obtenir, notamment auprès de Walter :
- Denzel Ameren, trappeur disparu il y a deux mois
- Trevor Saungren, bûcheron disparu il y a deux mois
- Amélie Vinch, cueilleuse retrouvée dévorée il y a un mois et demi
- Rosim Alkesh, promeneur disparu il y a un mois et demi
- Zéphyrin Dumas, colporteur venant d’Ard Monach retrouvé démembré il y a un mois et une semaine
- Terghal, simplet disparu il y a un mois et une semaine.
- Mélysse Urvin, promeneuse disparue il y a un mois
- Rosanne Mandell, fillette retrouvée démembrée il y a un mois avec Breth
- Breth Selvonte, garçonnet disparu il y a un mois avec Rosanne
- Friede Holmach, voyageuse venant de Tilliarch, disparue il y a trois semaines
- Serpo Dilin, chasseur de féondas, disparu il y a deux semaines
- Yvor Longueselle, chasseur de féondas, disparu il y a deux semaines
- Salvis, demorthèn retrouvé mutilé il y a une semaine
- Dragan Amorthan, trappeur disparu il y a trois jours

Petit à petit, au cours de la soirée, des chasseurs entraient dans la taverne plus ou moins bruyamment. Le seul à attirer l’attention fut un chasseur armé d’une grosse hache et accompagné d’un gros chien noir s’asseyant seul : Brokka. Horengast en profita pour discuter avec lui et le jauger… tout comme Brokka le fit : s’il considérait les autres chasseurs et trappeurs comme négligeable, son opinion fut toute autre pour Horengast qu’il considérait comme un rival…

Enfin, après avoir discuté de la possibilité de dormir dans la demeure du demorthèn, et décidé de finalement de dormir au Cœur de la Forêt.


Un cadavre dans les bois [/b]

Le lendemain matin, la chasse à la bête commence pour le petit groupe qui décide d'aller faire un tour en forêt. Mais ce n'est pas du gibier auquel ils doivent faire face... mais un cadavre démembré, en partie mangé par des prédateurs et des charognards...
Aussitôt, ils l'étudient et Jol en est certain : c'est le cadavre d'une femme, morte depuis plusieurs semaines. Et le démembrement n'est pas du fait d'un animal ayant rongé l'os...
Il est décidé de ramener le corps, que tous pensent être celui de Friede Holmach.
En éclaireur, son envoyés Selwyn et Derdre, qui croisent le vecteur Pallus, prêchant sur la place du village. Peu semblent convaincus, mais certains lui prêtent l'oreille : ne serait-ce effectivement pas une punition divine ?

Profitant de sa présence ici, Selwyn retourne voir la Comtesse qui le remercie de l'avoir prévenue et remercie Derdre de s'occuper des funérailles pour le lendemain.

Le corps est ramené au village, mais ce n'est toujours pas le cadavre de la bête...


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14 Mar 2014 18:41 #35789

Fièvre chimérique, mise en terre et espionnage [/b]

La nuit tombe sur Noerac… Et rapidement, le groupe remarque que le barde Kergoat ne se sent pas très bien. Il est ramené dans la chambre commune, où les médecins s’affairent autour de lui. Le verdict tombe : il a contracté la fièvre chimérique pendant le voyage ! Que faire ? L’explorateur Kelan propose alors de le ramener à Gardeg… Là-bas, il pourra bénéficier des soins de Frère Gilad et il ne sera pas menacé par une bête !

Au lendemain, après une nuit interrompue par des hurlements liés à la fièvre chimérique et aux hallucinations, l’aubergiste appuie la proposition de Kelan : ni lui, ni ses clients ne souhaitent continuer à entendre des cris dans ce village à la situation déjà bien tendue. La chose est définitivement entendue et très tôt, prenant le cheval du barde, Kelan et Kergoat prennent rapidement la route de Gardeg.

Une fois la situation réglée, chacun s’affaire : Derdre organise la mise en terre de Friede Holmach, retrouvée la veille, sans grande présence villageoise, Jol se renseigne sur les éventuels ennemis du village et le duo formé par Horengast et Selwyn va enquêter du côté de la demeure de la comtesse.
Ces derniers, plus ou moins discrets, surprennent alors un villageois se rendant en secret chez la comtesse… Après une investigation plus poussée, ils apprennent que le Vecteur Pallus a bien commencé à convertir le village : un nouveau croyant en l’Unique vient rejoindre ses ouailles…
Jol, pendant ce temps, apprend que le comte a fait beaucoup pour Noerac et était très apprécié. Il est mort il y a quelques années, et depuis ne reste que la comtesse qui vit seule avec ses domestiques et le Vecteur depuis peu. Mais elle est moins appréciée que son défunt mari : éloignée des affaires commerciales, principales ressources du village, elle n’est consultée que pour des questions judiciaire et la fête du printemps…


La bête est-elle la Bête ? [/b]

L’heure du repas de midi arrive, le moment est arrivé de faire le point. Il est décidé que Jol et Horengast faire un tour dans le manoir de la comtesse afin de chercher d’éventuelles preuves de pratiques occultes. Mais tandis que le groupe se mettait au point, des cris et de l’agitation les tirèrent de leurs plans. A l’extérieur, un groupe de trois chasseurs rentraient victorieux, brandissant un gros loup difforme comme étant la Bête responsable des morts de Noerac.
Aussitôt, Jol, sous couvert de les féliciter, jeta un coup d’œil aux pattes : les griffes ne correspondaient pas… Cependant, personne ne l’écoutait, tous félicitaient les chasseurs qui plantèrent leur proie sur une pique, au centre du village.
Rapidement, la comtesse, accompagnée du vecteur arriva sur place pour constater la prise et assurer les chasseurs que, s’il s’agissait bien de la bête qui tuait ses villageois, ils auraient la totalité de la prime promise dans quelques jours… avant de leur donner 1 daol d’azur pour leur peine.

Pendant ce temps, profitant de l’absence inopinée de la comtesse et du vecteur, Jol et Horengast mirent leur plan à exécution…
Jol entra sans mal dans la maison pour fouiller, tandis que Horengast eut plus de mal : une servante l’aperçut à la porte et vint lui demander ce qu’il souhaitait. Il prétexta alors venir voir le Vecteur Pallus pour lui parler et fut autorisé à entrer pour l’attendre à l’intérieur.
Pendant que Horengast patientait, Jol explorait. Il trouva des livres d’économie, de politique, de géographie… un manuscrit contenant la doctrine de l’Unique dans les appartements du Vecteur, mais aucun signe d’occultisme ! Il ressortit alors discrètement, croisant sur le chemin du retour la Comtesse et le Vecteur de retour, qui se fit un plaisir de recevoir Horengast dans son boudoir, pour discuter religion et punition divine.

Au soir, retour aux interrogations… le tavernier ne semble pas convaincu que la prise du jour soit la Bête, tout comme le chasseur Brokka interrogé par la demorthèn. Il est temps d’aller dormir, la nuit porte conseil…


La nuit porte conseil et la mort [/b]

En pleine nuit la Bête, la vraie, frappa. Un hurlement tira tout le monde du sommeil… Dans une ruelle, un cadavre démembré gisait dans une mare de sang.
Tandis que certains s’occupaient du corps, Jol interrogea l’air de rien la veuve et Derdre et Horengast repérèrent des traces de sang menant jusqu’à l’extérieur du village…
La question de les suivre immédiatement fut posée, mais la sagesse acquise récemment les en dissuada : ils suivraient les traces le lendemain matin.

Au petit matin, le départ pour la forêt sonna : il était temps de courser la Bête. Les traces de sang, au départ bien visible, finirent par se faire plus rares. C’est à ce moment que Derdre prit le relais grâce à son ogham. Les feuilles frémirent, les traces devinrent bien visible, même pour l’œil le moins à l’affût, et finirent par mener le groupe à une cabane bien dissimulée dans les bosquets. Jol fit le tour, découvrant une bassine d’eau rougie, tandis que Horengast s’infiltrait discrètement dans la demeure vide, découvrant des symboles dessinés sur les murs. Il fit signe qu’il n’y avait aucun danger et tous s’engouffrèrent dans la petite cabane.


Le chasseur de l’Unique

Une fois entré, Selwyn identifia les dessins : une forme de prière à l’Unique, avec des représentations terrifiantes des limbes. Pendant ce temps, Derdre découvrit des oghams brisés dans l’atelier…
Peu de doutes subsistaient : celui qui vivait ici était sûrement lié à ces meurtres, voir même la bête !
Puisque la personne semblait croire en l’Unique, Selwyn décida de l’attendre seul devant la porte, tandis que Derdre et Jol se cachaient à l’intérieur et Horengast en haut d’un arbre.

Ce n’est qu’en fin de journée qu’un chasseur se montra. D’abord inquiet à la vue de Selwyn, il fit néanmoins quelques pas en direction de sa maison avant d’apercevoir par malchance Derdre à l’intérieur… Aussitôt, il fit demi-tour et s’enfuit, poursuivi par le chevalier lame et peu après Horengast qui le prit en chasse. Capturé, il finit par se calmer et suivre docilement Selwyn qui le rassurait en invoquant l’Unique et le nom du vecteur Pallus.

Attaché, il se mit à expliquer qu’il servirait l’Unique pour ne pas laisser son âme aux limbes, exhortant les autres à en faire autant. Au milieu de ses élucubrations, il se mit à expliquer que le vecteur Pallus lui avait dit de servir l’Unique et de faire vivre la bête pour aider les autres villageois à échapper aux limbes, avant de se rétracter, s’enfonçant dans son mysticisme, allant jusqu’à essayer de se blesser pour dessiner sa dévotion avec son sang…

Au lendemain matin, l’interrogation du chasseur ne donnait plus rien et le pistage reprit, suivant une trace datant de la veille qui mena les pisteurs jusqu’à une souche dans laquelle se trouvaient des peaux de loup ensanglantées ainsi que des fausses griffes de métal.
Il fut alors décidé que, pendant que le Vecteur serait au village pour prêcher, Jol et Derdre l’y retenant, Selwyn irait voir la Comtesse tandis que Horengast attendrait à l’écart avec leur prisonnier.


De la limite des lois du Temple en Taol-Kaer [/b]

Pallus absent, Selwyn, vêtu d’habits noirs de sigire, demanda à être reçu par la Comtesse. Il lui expliqua alors ses soupçons, sans pouvoir lui fournir d’autres preuves que sa parole tirée des élucubrations d’un « fou »… qui se heurtèrent au scepticisme de la comtesse : le vecteur avait fait beaucoup pour son village depuis son arrivée… Elle demanda alors à Selwyn d’amener son prisonnier afin de pouvoir le confronter à Pallus à son retour, ce que Selwyn refusa : il souhaitait que la chose soit faite en public.
Le ton finit par monter légèrement, jusqu’au moment où la Comtesse Romula Diorthen rappela à Selwyn qu’il n’était pas en Gwidre et que de ce fait son autorité de Sigire ne s’appliquait que dans les limites de la loi de Taol-Kaer, et plus encore celle de son comté. Selwyn mit alors fin à la conversation abruptement, sans concession, affirmant ques s’il devait devenir criminel pour juger un hérétique, il le deviendrait, pour rejoindre Horengast dans la forêt pour lui dire qu’ils allaient se rendre au village sans la Comtesse pour s’occuper eux-mêmes du vecteur.

Pendant ce temps, au village, Jol retenait l’attention de Pallus et finit par arriver la Comtesse et des gardes, ayant pris très au sérieux les menaces de Selwyn. Elle fit alors reculer les personnes présentes et mettre sous bonne garde Jol et Derdre qui se retrouvèrent menacer d’une arme, tandis que Selwyn et Horengast arrivaient avec le chasseur. La Comtesse informa alors le vecteur des accusations proférées contre lui, qu’il réfuta avec calme : le chasseur était possédé par le démon, et il fallait pardonner au jeune sigire de s’être fait abuser.
Le chasseur reconnut sa culpabilité, dans sa folie, mais nia avoir accusé le vecteur… Et il fut emporté au poste de garde avant que la population ne puisse le lyncher.
Peu convaincu, Selwyn demanda à parler au vecteur seul à seul, ce qu’il accepta et ainsi ils gagnèrent tous les deux la demeure de la comtesse suivis par Derdre qui ne paraissait pas du tout heureuse de voir son frère ainsi vêtu…


Vecteur VS Sigire [/b]

Pendant que la comtesse remettait de l’ordre dans le village, que Jol et Horengast restaient à l’écart et que Derdre attendait patiemment, Selwyn confrontait Pallus. Pallus resta sur ses positions : il était très heureux que l’hérétique possédé par le démon soit arrêté et niait avoir été l’instigateur de la Bête.
Selwyn prétendant l’inverse, il lui proposa de se soumettre à un test : si l’Unique punissait le vecteur, alors c’est qu’il était coupable…
Le Vecteur Pallus accepta : il n’avait rien à se reprocher et était resté fidèle à l’Unique.
Selwyn fit alors appel au miracle de châtiment et le vecteur s’effondra, gravement blessé. Aussitôt les domestiques se précipitèrent dans la pièce, tandis que le sigire repartait, la conscience en paix du travail accompli.

En chemin, il croisa la comtesse prévenue par un domestique et lui expliqua que l’Unique avait puni le coupable. Cependant la Comtesse ne le remercia pas : en agissant ainsi, Selwyn avait mis en danger l’équilibre et la paix du village. Elle lui expliqua que la récompense serait versée demain, et que dès lors plus rien ne le retenait ici. Selwyn expliqua sa position concernant l’Unique, le fait que la peur n’était pas une façon de le présenter, et lui conseilla de parler au prêtre d’un village voisin, frère Gilad. La comtesse refusa : elle ne voulait plus ni représentant de l’Unique ni avoir affaire à eux. Elle profita aussi pour dire à Derdre de surveiller ses fréquentations, et reprit sa route.


Fin de la Bête, début de nouveaux soucis [/b]

Au lendemain matin, la nouvelle de l’arrestation du vecteur n’était pas parvenue au village. Le chasseur fut amené au gibet, échappant au lynchage, suivi par le vecteur encadré par les gardes. Tous deux furent pendus et aussitôt des conflits éclatèrent entre convertis et non-convertis : la paix avait volé en éclat.
Horengast paya pour que le chasseur soit enterré décemment par la demorthèn, qui s’occupa de la cérémonie à laquelle participèrent Jol et le chasseur de féondas.

Pendant ce temps, Selwyn rédigeait un message pour Gwidre, expliquant que le vecteur avait bien été jugé pour des crimes qu’il condamnait lui aussi afin de le remettre à la comtesse.
Et c’est alors qu’il terminait que se précipita vers lui un villageois de Gardeg à l’air fatigué : il était venu au plus vite, le village avait besoin de son aide et surtout frère Gilad. Ce dernier avait disparu, sa maison retournée et ils devaient faire vite…


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20 Avr 2014 23:00 #36570

Enquête à Gardeg [/b]

Le moment est venu de quitter Noerac : non seulement la présente de Selwyn principalement n’apaise pas les conflits, mais de surcroît Frère Gilad pourrait être en danger. Le groupe prend donc la route de Noerac, laissant pourtant derrière eux le villageois venu les prévenir qui attendra Jol, le médecin ayant réussi à négocier avec la Comtesse Diorthen pour rester au moins une journée, le temps de soigner les blessés des heurts violents.

Grâce aux chevaux, il ne fallut à vive allure que 2 jours pour regagner Gardeg. Sur place, alors que Selwyn partait poser ses affaires au temple, Horengast et Derdre purent constater à la taverne que Kergoat semblait remis de sa fièvre, et que Gaëlle était de retour. Tous deux se trouvaient en grande discussion avec une jeune fille. Ils furent immédiatement rejoints par Derdre, tandis que Horengast se rapprochait du tavernier. Il put donc apprendre que quelques jours avant la disparition de Frère Gilad, un groupe de gwidrites composé du sigire Talric et des chevaliers lames Bearig, Kelden, Joand et Tulvaris, était arrivé afin d’enquêter sur les évènements d’il y a deux ans : la mort des chevaliers lames et du sigire tués par les criminels qu’ils poursuivaient, qui s’étaient par la suite réfugiés à Gardeg. Il apprit aussi que la disparition de frère Gilad coïncidait avec le départ des envoyés du Temple il y a cinq jours et que la demeure du prêtre avait été retournée. Ils apprirent également de l’enquête menée par Gaëlle et Kergoat que deux chevaliers lames étaient restés dormir à la taverne : Joand et Bearig, deux membres des gwidrites paraissant plus sympathiques que les autres. Bien que tous deux, le dernier soir, avaient pris congé du tavernier afin de dormir au Temple où ils souhaitaient aussi prier pour le retour. Selwyn, lui, connaissait la réputation du sigire et des chevaliers lames Bearig, Kelden et Tulvaris : aucun d’eux n’était connu pour de la chasse à l’hérétique, ni pour leur grande ouverture d’esprit.

Une fois Horengast et Selwyn assis à table avec le reste du groupe, Gaëlle présenta la jeune fille, Mererid, qui tenait absolument se joindre à l’enquête. Elle demanda aussi des précisions sur l’affaire d’il y a deux ans, non sans parler du fantôme de la demorthèn Aileena, apparue pour tuer les bandits.
Une fois le groupe réuni, ils décidèrent d’aller se renseigner auprès de l’ansaleir, tandis que Mererid prenait discrètement congé.
Chez l’ansaleir, ils n’apprirent pas beaucoup plus : le chef du village était très inquiet et rien à sa connaissance ne pouvait expliquer la disparition du prêtre. Le départ des envoyés de Gwidre était prévu, le sigire l’ayant annoncé la veille. Frère Gilad ne paraissait pas inquiet, simplement soulagé de leur départ, et avait prévu de retourner en forêt chercher différentes plantes dont il avait besoin le lendemain. C’est pourquoi, l’absence matinale de frère Gilad n’avait inquiété personne et que ce n’est que plus tard dans l’après-midi que l’était de la demeure et l’alerte avait été donnée.
Il apprit aussi au groupe que le sigire était un homme sec et sévère, à qui Frère Gilad avait laissé le soin de diriger les cérémonies, bien que la dernière avant leur départ ait été faite par le prêtre qui avait pris soin de ne pas parler de C’maoghs.
L’ansaleir finit par assurer au goupe qu’ils bénéficieraient de toute l’aide du village et que, pour Horengast qui demanda, il lui donnerait l’argent qu’il lui demanderait sans condition.


Frère Gilad : enlèvement ou fuite ? [/b]

Un premier point sur la situation fut effectué. Deux pistes se présentaient : Frère Gilad avait-il pris la fuite, menacé par le sigire ou bien avait-il été enlevé ? Interrogés, les villageois de garde la nuit de la disparition assurèrent n’avoir pas vu Frère Gilad et aucun incident n’avait été remarqué. Aux premières lueurs de l’aube, ils avaient ouvert la porte
Au lendemain matin, Selwyn et Derdre partirent ensemble vérifier un lieu où se rendait régulièrement le prêtre et où ils ne virent aucune trace de son passage. Puis, la demorthèn se fit accompagner jusqu’à l’endroit où elle pouvait méditer, afin de reconstituer ses forces psychiques.

Pendant ce temps, Gaëlle, Horengast, Kergoat et Mererid se rendirent chez frère Gilad afin de chercher d’éventuels indices. Sur place, ils découvrirent des pièces retournées, bien qu’aucun symbole de l’Unique n’ait été touché. Ils remarquèrent même qu’une planche avait été légèrement cassée, ayant été soulevée afin de vérifier la présence ou l’absence d’une cache. Enfin, Horengast découvrit, sous un meuble, les morceaux de la canne de Frère Gilad brisée en deux volontairement.
Cette découverte semble corroborer la théorie selon laquelle le prêtre aurait été enlevé. Horengast, Gaëlle, Kergoat et Mererid prirent la décision de partir sur la route de Gwidre la plus directe, bien que la plus dangereuse, passant non loin de la grande Forteresse d’Aelwyd Saogh.

Par acquis de conscience, les endroits dans lesquels Frère Gilad partait pour récolter des plantes, mais aucune trace de passage récent ne fut relevé. Pendant ce temps, Kergoat et Gaëlle entreprirent de préparer les affaires pour le départ, préparant les plantes, provisions, caernid et matériel nécessaire. Une fois de retour au village, immédiatement, Mererid partit prévenir Selwyn qui refusa de déranger la demorthèn et de les accompagner. Mererid revint transmettre la réponse et il fut donc décidé de laisser la varigale à Gardeg de façon à ce que le reste du groupe rejoigne le premier refuge au plus tôt…

Une fois le groupe parti, Gaëlle commença à se reposer pour les jours à venir. En fin de journée, Selwyn et Derdre revinrent des bois aux alentours, et Gaëlle leur expliqua leurs trouvailles : le bâton brisé, la certitude que ceux qui avaient fouillé cherchaient quelque chose… Enfin, elle leur expliqua que le départ serait pour le lendemain matin, afin de partir sur la piste la plus probable de Gwidre.

Pendant ce temps, alors que la nuit était déjà tombée, Horengast, Kergoat et Mererid arrivèrent au premier relais, une cabane basse avec, à l’intérieur, un espace aménagé pour les animaux. Là, ils découvrirent des traces de passage récents, environ une semaine, ainsi que, dans un coin, des traces de sang ainsi qu’un morceau de vêtement de couleur verte, déchiré, resté accroché à un accro dans le bois…


Vers Aelwyd Saogh et au-delà ! [/b]

Au matin, Horengast souhaitant couper du bois pour les prochains arrivants afin de compenser le bois utilisé, le groupe déjà au premier relais décida d’attendre l’arrivée du groupe de Gaëlle.
Au petit matin, à Gardeg, le reste du groupe resté en arrière se mit en route, prenant des chemins détournés connus seulement de la varigale. Le raccourci fut efficace : à la fin de matinée tout le groupe se réunit et fit le point : il était maintenant évident que Frère Gilad avait été fait prisonnier par les gwidrites, et ramené en Gwidre.

Grâce à la varigale, à la fin de la journée, le second relais est atteint. A cette étape encore, de légères traces de sang furent visible dans le refuge. Mais des traces aussi furent retrouvées à l’extérieur : deux paires de pas s’éloignant du refuge, une boiteuse et une autre normale. En suivant les traces, le groupe finit par arriver par un endroit à l’écart, à l’abri des oreilles du refuge, où il put trouver du sang, et un bout de tissu rouge et blanc pris dans des branchages… avant de suivre le retour, le bas boiteux se faisant tirer par l’autre. La conclusion fut unanime : Frère Gilad devait être battu, un ou plusieurs de ses geôliers devant faire du zèle…

Au lendemain, afin d’accélérer pour tenter de rattraper les envoyés du Temple, la varigale décida de couper au travers de la montagne, grâce aux pieds sûrs des caernids. Ce fut la raison pour laquelle le quatrième refuge, sans même s’approcher du troisième, commençant ainsi la partie froide de la montagne, la neige commençant même à montrer ses plaques glacées. Dans la grande grotte, refuge le plus sûr des environs, un reste de feu, des traces d’un homme blessé. Alors que Gaëlle récupérait des restes de bâtons consumés, Derdre remarqua des traces brunes sur l’un d’eux : du sang séché noirci. Tandis que, à l’extérieur, Mererid récupérait quelques branchages et tombait, à l’écart, de traces de sang et de charbon. Elle fondit en sanglots, et appela le reste du groupe qui vint constater les traces. Horengast en était absolument certain : ce n’est pas qu’à l’écart des voix que Gilad était emmené, mais aussi à l’écart de vue.
Dans la nuit, un hurlement réveilla tout le monde, Mererid faisait un cauchemar. Elle se réveilla en sursaut, en larmes, avant de craquer : ce qui était arrivé à Frère Gilad était de sa faute. Elle avoua avoir laissé échapper l’expression « Que l’Unique et les C’maoghs vous protègent », devant le chevalier lame Joand. Il n’avait rien dit, semblant même aller dans son sens, mais elle se sentait vraiment coupable. Les autres en étaient persuadés : c’était sûrement une des raisons de l’enlèvement de frère Gilad…

Le lendemain, devant le ciel menaçant et le vent qui se levait, Gaëlle décida de prendre un sentier de montagne autre que le chemin habituel, si étroit que même les caernids hésitaient à s’y engager. Avec sa prévoyance, le groupe arriva sain et sauf en fin de journée au prochain refuge, malgré les fortes chutes de neige et le vent violent.
La nuit fut froide et au petit matin un léger brouillard s’était levé. Bientôt, la forteresse d’Aelwyd Saogh se dresserait dans toute sa gloire.
Il faisait froid sur le trajet. Gaëlle, Selwyn, Horengast, Derdre et Kergoat marchaient, la nuit étant tombée, avant même qu’ils ne s’en rendent compte, l’humidité les glaçant au plus profond d’eux. Au loin, ils virent un fortin, seul refuge autour d’eux. Ils frappèrent à la porte et au bout de quelques minutes, la porte fut ouverte, l’air s’engouffrant goulûment avec eux. Sur place, une dizaine d’officiers aux blasons étrangers. Tout paraissait délavé, morne. Et une question parvint à se frayer un chemin dans leur esprit : où était passée Mererid ?


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01 Jui 2014 20:43 #37460

Retrouvailles dans le fortin des brumes [/b]

Le groupe composé de Horengast, Selwyn, Derdre, Gaëlle, Kergoat, est arrivé dans un fortin dans les brumes, où se côtoient militaires et civils. Alors que tous observent les lieux en cherchant à savoir où ils sont et qui sont les personnes présentes, une silhouette connue se détache des bâtiments : Kelan le cartographe se dirige vers eux.
Aux dires de Kelan, il est là depuis… un certain temps. Il n’a pas encore visité, juste échangé quelques mots et aperçu de loin le capitaine du fortin.
A peine avaient-ils échangé quelques mots qu’un enfant les interpela, sortant du fortin en leur criant qu’il avait trouvé une sortie. Il s’enfonça dans le brouillard et au bout de quelques minutes, il y eu un grondement terrifiant, suivi d’un hurlement. Mais plus rien n’était visible dans la brume…
Quelques instants plus tard, un jeune soldat se dirigea vers eux avant de se métamorphoser d’un seul coup, se précipitant sur Horengast qui se trouvait en éclaireur. Il fut rapidement repoussé avant d’être absorbé par les murs du fortin.

Après avoir posé les caernids à l’écurie, le petit groupe rencontre un occupant : un homme, une jambe en moins, couvert de cicatrices provoquées par la malepeste. Après avoir fait montre d’une agressivité certaine, l’homme les laissa continuer leur tour des lieux, sans plus d’explications…


Le labyrinthe du fortin [/b]

Afin de rechercher le capitaine, le groupe se rendit dans le bâtiment principal. Ignorant l’emplacement de son bureau, ils décidèrent de faire les pièces une par une. Horengast ouvrant la marche, ils tentèrent d’entrer dans une des chambres… et le chasseur de feondas se retrouva dans une maison, deux corps baignant dans le sang. Après s’être figé, Horengast fit une inspection des lieux, récupérant un objet… avant de repasser par une porte, ressortant dans le couloir, sans plus aucun objet pris sur les lieux.
La porte fut refermée, puis ré-ouverte sur… une chambre de fortin vide.

Quelques portes plus tard, de nouveaux endroits hors du fortin apparurent au détour de portes : un château en pleine nuit, duquel un homme se jetait qui sembla parler à Gaëlle ; une auberge accueillante dans laquelle Kergoat ne put faire quelques pas et d’où s’échappa la question « où es-tu ? » ; une chambre avec des corps, du sang et un berceau renversé, au passage de Kelan ; puis… l’infirmerie recherchée par le groupe. Là, se trouvait un homme agonisant, parlant de son passé, et « Doc » qui soulageait les souffrances d’un autre. En le voyant, Horengast se précipita vers lui, le soulevant par le col et lui demandant des explications.


Le fortin des brumes… [/b]

Sous la menace, pressé de retourner à ses patients, Doc expliqua qu’il était là depuis un certain temps, qu’il ne pouvait donner. Le ciel ici était toujours couvert, le temps ne semblait pas passer… Lui était arrivé un jour et n’avait pas pu repartir. Depuis, il restait là, tentant de soulager les souffrances des personnes présentes.
Durant la discussion, le soldat à l’agonie finit par mourir, demandant pardon… avant que toute trace de lui ne soit effacée.

Au bout de plusieurs portes, dont une donnant sur un moulin en feu retenant prisonnier Maël MacGovrian, ils finirent par sortir des lieux, croisant une femme livide. Une fois à l’extérieur, ils décidèrent alors de regarder plutôt par les fenêtres afin d’éviter toutes portes. C’est ainsi qu’ils finirent par tomber sur une personne dans un couloir, à qui ils firent signe de venir à la fenêtre. Ils rencontrèrent ainsi le Lieutenant. Il leur expliqua qu’il ne savait pas exactement ce qui se passait, lui-même étant ici depuis un certain temps. Il leur indiqua le bureau du Capitaine avant de repartir.
Une fois devant la fenêtre du Capitaine, le groupe vit que celui qu’ils cherchaient s’y trouvait. Demandant à nouveau de parle au travers de la fenêtre, Horengast, Selwyn, Derdre, Kergoat, Gaëlle et Kelan firent la connaissance du Capitaine. Ce dernier leur raconta qu’un Morcail avait lancé une malédiction sur le fort après en avoir été chassé. Il n’avait pas pris la chose au sérieux, mais peu à peu, ses hommes commencèrent à se méfier les uns des autres, puis à s’entre-tuer, avant que la malepeste ne fasse son apparition. Il avait alors fermé les portes, mais des voyageurs s’étaient présentés et il n’avait eu d’autre choix que de les ouvrir. Il leur expliqua qu’il était le responsable à blâmer pour cette situation. Kelan lui demanda une carte et Derdre un carnet, dont la lecture leur apprit qu’il vivait là depuis plus de 120 ans…


Découvrir le fortin [/b]

Afin de découvrir les lieux pour trouver un moyen de sortir, le groupe tenta différents procédés afin de ne pas tomber dans le labyrinthe. Se tenant à chaque fois prêt à retenir la personne perdue dans un souvenir, ils visitèrent le reste des bâtiments. Jetant un coup d’œil dans ce qui semblait être la réserve mais complètement vide. Afin d’essayer de ne pas être encore envoyé dans un endroit autre ou un souvenir, l’idée mise en application fut de détruire la porte en ne laissant que le cadre… idée qui s’avoua être un échec.
Peu après quelques tests, ils s’aperçurent que quelqu’un les observait : la femme croisée plus tôt dans le bâtiment principal, qui semblait se dérober chaque fois à leur vue.

Une fois dehors, un homme s’approcha de Selwyn. Tombant à genoux, il avoua avoir rejoint un groupe de brigands dans sa jeunesse, rêvant d’or. Mais il n’avait récolté que du sang sur les mains. Il avait quitté sa vie, était rentré dans un monastère puis fini ici. Il demanda alors à Selwyn de le pardonner… Le chevalier lame accepta et le vieil homme le remercia avant de disparaître.

Ils finirent par attraper la femme qui les suivait, identifiée dans le carnet du Capitaine comme « Mademoiselle ». Elle leur dit qu’elle cherchait son enfant, un jeune garçon… Mais, se souvenant de ce qui était écrit dans le carnet du Capitaine, ils comprirent que l’enfant n’était pas le sien. Voyant l’échec de son plan, elle se métamorphosa en harpie et attaqua Kelan.
Une fois la harpie repoussée, grâce au pouvoir de l’Unique invoqué par Selwyn, elle disparut.

Kergoat souhaitant voir à l’extérieur par la tour de garde, ils décidèrent d’aller jeter un œil par-dessus les remparts, puis de passer un petit moment à écouter la musique du barde, ainsi qu’à méditer concernant Derdre. Afin d’avoir une petite idée du temps passé, Selwyn proposa alors de réaliser un entraînement martial durant la matinée et se mit à l’œuvre. Lorsqu’il eut terminé, l’huile des lampes brûlait toujours. Selwyn sentait l’épuisement physique, mais n’était pas fatigué et n’avait pas envie de dormir…


S’échapper du fort des brumes [/b]

Une fois sorti de la tour de garde, non sans perdre au passage Selwyn dans un autre brouillard avant qu’il ne fasse demi-tour afin de passer la porte et rejoindre le reste du groupe, il fut décidé de tenter de mettre fin à la malédiction en purifiant le Capitaine.
Au cours de leurs recherches, ils tombèrent sur Corneille, que Horengast convainquit de reprendre les armes afin de traverser le brouillard.
Ils firent aussi la connaissance de Rumeur, un demorthèn échoué dans le fortin qui refusa, ainsi que Doc, de se joindre à eux.
Puis, ils finirent par croiser le Capitaine qui leur donna la permission de tenter ce qu’ils souhaitaient. Selwyn fit alors appelle à l’Unique pour purifier el capitaine par la glace. Ce dernier disparut mais le fortin resta…

Pendant que le groupe se réunissait pour décider de la suite des évènements, Gaëlle s’éloigna et passa la porte… Avant que Horengast ne puisse l’attraper, la varigale réceptionna l’homme qui se jetait du haut de la tour, à qui elle dit quelques mots avant d’être sortie de force.
Une fois dehors, tandis que Horengast commençait à la sermonner, elle disparut…

Le nouveau plan se mit alors en marche et Horengast fit un grand discours pour motiver les gens restant à le suivre pour affronter les brumes.
Pendant ce temps, discrètement, Kelan décida de franchir une porte d’un pas assuré. Il en ressortit un petit instant plus tard et fit quelques pas avant de disparaître.

De son côté, la Compagnie d’Horengast, rassemblant Horengast, Selwyn, Derdre, Kergoat, Corneille, Ronflette et Murène franchit la porte du fortin.


Traverser les brumes

Une fois dehors le brouillard s’étendait à perte de vue. Le petit groupe avança dedans et rapidement une présence se fit sentir… et une ombre gigantesque les attaqua, aspirant la vie de Selwyn.
La compagnie finit par le vaincre et sortit des brumes, non loin de la grotte que Horengast, Selwyn, Derdre, Gaëlle et Kergoat avaient quitté le matin même… et y retrouvèrent sur place Gaëlle et Kelan qui y passaient la nuit.
Mais, rapidement, à la lueur du feu, tous s’aperçurent que les trois soldats sortis du fort vieillissaient à vue d’œil. Et bientôt, le temps finit par les rattraper et ce sont trois squelettes qui finirent par se changer en poussière sur le sol de la grotte…
Derdre s’intéressa alors à la Lune et remarqua une chose : cela faisait au moins 10 jours qu’ils étaient partis.

Au lendemain matin, un mémorial fut dressé en mémoire des trois soldats qui sortirent du fort des brumes, tandis que le groupe discutait de la suite de leur voyage… et de comment ils pourraient repartir à la poursuite de Frère Gilad.


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06 Juil 2014 15:17 #38189

Nouveau départ pour Gwidre [/size]

Après avoir donné une sépulture correcte aux soldats du fortin des brumes devenus poussière balayée au vent froid qui souffle sur le col de la forteresse d’Aelwyd Saogh, Horengast, Selwyn et Derdre se tournèrent vers Kelan pour lui demander des explications concernant ses remords aperçus dans le fort.
Kelan expliqua alors l’histoire : la jeune femme sauvée il y a deux ans du village sans nom corrompu dans lequel il avait rencontré Selwyn et Derdre avait bien été conduite jusqu’à la capitale, Osta-Baille. Là, elle avait donné naissance à un monstre, un mélange d’humain et de féond aux traits de monstre. Il avait donc demandé immédiatement son exécution, mais n’avait pas été écouté : le médecin qui s’était occupé de l’accouchement avait demandé à le maintenir en vie afin de l’étudier et Kelan avait compris au fil des jours qu’il comptait se servir de la créature comme un sujet d’expérience afin de trouver comment « améliorer l’homme »… Kelan était donc resté pour surveiller, mais quelques jours plus tard, l’endroit avait été attaqué par des hommes armés, qui avaient massacré tous ceux qu’ils y avaient trouvés. Et le médecin avait disparu.

Une fois l’histoire tirée au clair, pour ce que le groupe pouvait pour le moment en savoir, ils se retournèrent vers la varigale pour lui demander de les guider sur la route. Cependant, nulle trace de Gaëlle ! Ni de son caernide d’ailleurs… Nul doute qu’elle avait dû prendre le chemin, pensant qu’on la suivait, sans se rendre compte que ce n’était en rien le cas !

Résigné à reprendre le chemin sans la varigale, le groupe composé maintenant de Horengast, Selwyn, Derdre, Kergoat et Kelan, reprit le chemin de Gwidre.

Au premier refuge, une trace de sang étrange, dessinant une forme peu naturelle, que certains identifièrent comme une fleur, Selwyn pensant alors à un rose. Devant ces éléments, le chevalier lame expliqua que c’était peut-être un message en rapport avec la Rose Blanche, un ordre hérétique du Temple. Les suppositions furent alors faites : frère Gilad appartenait-il à cet ordre ? Avait-il découvert qu’un membre du groupe qui l’avait enlevé était de la Rose Blanche ?

Au fil du voyage, de nouvelles traces furent découvertes : à nouveau, lorsque les refuges le permirent, ils virent que quelqu’un s’était éloigné avec les bas boiteux de frère Gilad, afin de « l’interroger » à nouveau.
Puis, le refuge d’après les choses changèrent : deux traces de pas s’éloignèrent avant de revenir, mais pas ceux de Frère Gilad…


Le village d'Asvaldr [/size]

Premier village dressé sur la route d'Expiation, le village d'Asvaldr accueillait les étrangers en provenance du col d'Aelwyd Saogh, ou bien empruntant la route longeant les montagnes formant la frontière de Reizh.
Le groupe venant de Taol Kaer fut accueilli par Lir, remplaçant depuis peu l'ansaleir gravement blessé, et rassuré de voir dans le groupe un chevalier lame, serviteur de l'Unique.
Il leur expliqua alors qu'un groupe de chevalier lame guidé par un sigire avait accepté de s'interrompre dans leur voyage pour emmener un hérétique à Expiation pour chasser un groupe de brigands. Ils étaient repartis il y a 4 jours.

Les voyageurs décidèrent de passer la nuit ici, tandis que la nouvelle de l'arrivée imminente d'un barde marionnettiste se faisait entendre. Bientôt, la roulotte arriva dans le village et s'installa sur une place.

Tandis que Horengast faisait le tour du village avant de s'installer à l'auberge du Chien Noir, Selwyn, Kergoat, Derdre et Kelan partirent regarder le spectacle.
Le barde raconta une histoire, du nord de Gwidre, parlant d'un démon récupérant les âmes des hérétiques la nuit pour les envoyer dans les limbes, illustrée par le spectacle des marionnettes.

Une fois le spectacle terminé et tout le groupe rassemblé à la taverne, ce fut au tour de Kergoat de montrer son habilité à la musique.
La nuit avançait, il se faisait tard. Tout le monde était bien fatigué après ces longs jours de marche et de repos dans des refuges bien moins confortables qu'une auberge !
Mais ce n'était pas le moment du repos : alors que chacun prenait ses affaires pour regagner leur chambre, un cri se fit entendre, bien suivi par d'autres.


"Des enfants il n'y avait plus trace et personne n'a jamais su ce qu'il en était advenu" [/size]

Une fois arrivée sur la place, chacun put entendre de nouveaux cris. Femmes et hommes cherchaient de partout : une douzaine d'enfants avaient disparus ! Et tandis que la foule, dans laquelle se trouvaient Horengast, Selwyn, Derdre, Kergoat et Kelan se précipitaient là où le barde avait installé sa carriole, le corps sans vie d'un des disparus fut retrouvé derrière un tas de bois.
Et le marionnettiste n'était plus là.

A ce moment, un garde arriva péniblement : on l'avait assommé et le barde était sûrement déjà parti vers l'ouest ! Aussitôt, Lir fit rassembler les hommes et les femmes, les chevaux, demandant l'aide de toute personne pouvant se lancer à la poursuite du criminel.
La battue s'organisa, les groupes furent formés et s'enfoncèrent dans la nuit, hors de l'enceinte protectrice du village...

Deux heures plus tard, le marionnettiste fut intercepté par le groupe de Lir, rejoint rapidement par le groupe de talkérides. Les deux compères paraissaient vouloir se rendre, mais l'homme vêtu de noir s'enfuit brusquement. Aussitôt, Horengast et un des hommes de Lir lui tirèrent respectivement un carreau d'arbalète et une flèche. L'homme s'effondra, mort.
Immédiatement, le barde saisi son couteau et fonça sur Lir qui se défendit, l'arrêtant à coup d'épée, tandis que Horengast se précipitait.
Une fois les deux suspects morts, il fut discuté de récupérer la carriole, espérant qu'il y ait au moins des traces des enfants...

Mais le combat n'était pas terminé : dévalant de la montagne, des attaquants, menés par une femme qui avait pris la tête de la troupe, se précipitèrent sur le groupe.
Le combat fut rude... C'est au prix de nombreux blessés et morts, dont le prêtre du village, que les rares bandits survivants prirent la fuite, le sang de leur chef imbibant la terre aux pieds de Selwyn et Horengast.
Lir identifia alors formellement leur tatouage : il s'agissait des bandits qui avaient été mis en déroute par le groupe de chevaliers lames et du sigire partis il y a 4 jours... Sûrement avaient-il attendus le départ de leurs bourreaux pour venir se venger !

Pendant ce temps, Derdre s'était réfugiée dans la caravane du barde. Elle n'avait trouvé aucune trace des enfants, mais avait trouvé un carnet de voyage, rempli d'histoire et de contes qu'elle avait commencé à lire.
La roulotte du marionnettiste fut rempli des cadavres des villageois morts et le retour au village se fit dans un silence pesant.

Une fois arrivés sur place, les mauvaises nouvelles ne s'arrêtèrent pas : les enfants avaient été retrouvés, tous sans vie, tués par divers objets tranchants.
Abattu, Lir expliqua ce qui s'était passé, pendant que les corps des villageois étaient disposés près de ceux des enfants sur les places.


Le repos, mais pour les morts

Au lendemain, le temps des pleurs et du deuil était venu...
Le village privé de prêtre demanda à Selwyn, représentant de l'Unique, de bien vouloir prier pour les âmes des disparus, afin qu'ils puissent rejoindre l'Unique dans la lumière.
Pendant ce temps, Horengast accompagné de Kergoat et Derdre pista les survivants jusqu'à leur repère, situé à une demi journée du village. Ils ne semblaient pas nombreux, ni sur le point de partir... il décidé alors d'organiser une expédition punitive le lendemain. De retour, il en fit part à Lir qui lui fit comprendre que aujourd'hui n'était pas l'heure de la vengeance.

Selwyn avait terminé les cérémonies...

Kergoat jouait une musique triste, accompagnant le deuil des villageois...

Kelan guérissait lentement à l'auberge de ses blessures...

Derdre continuait le carnet de voyage du barde...

Et dans la nuit, il y eu de nouveaux hurlements : à nouveau, des enfants avaient été retrouvés sans vie, abandonnés dans des recoins dissimulés ou dans leurs lits.


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