S 01/12 - 14h00 - JdR - Sens - Epreuve des Fragiles - [Fermé]

28 août 1020 CSH, un météore traverse l'atmosphère terrestre. La boule de feu s'écrase dans l'océan africain.

29 août 1020 CSH, le météore émet un signal radio crypté en direction de Pôle Sud. C'est toute la Résistance qui se retrouve soudain exposée.

Qui viendra percer le mystère de ce météore ?

- Mahdi ?
- Lyanna ?
- Evangéline ?
- Yuki ?
- Adamas ?

PS : du à un repas le soir, je devrai être parti à 18h30.

Madhi a pris le tram jusqu'à la dernière station. La dernière station jusqu'au mur de glace qui borde la base Pôle Sud. En tout cas, un des nombreux murs qui la borde. Cet ouvrage immense avait toujours eu don de le fasciner. Surtout le mur de glace en lui-même. Sauf la fois où, tout petit, il avait eu soif et avait voulu lécher la glace ... mauvaise idée...

Aujourd'hui encore, il revient ici, contempler l'immensité de l'immense continent gelé. Englouti dans la grande gueule de la bête. Caché de la guerre, caché du monde, caché de l'espace. Un doux cocon, mais froid...

Mais pour avoir parcouru l'extérieur, il s'était rendu compte que l"'air libre" n'était pas si différent, le décor l'était certes, les évènements qui s'y étaient produits aussi. Ce qui avait vraiment changé, c'était ses réactions. Tous ces évènements l'avaient chamboulé, mis à terre, en pleurs, au désespoir. Et pourtant il était de nouveau là.
A contempler l'immensité, où que l'on soit, elle est là. Pour s'en assurer, il suffit de fermer les yeux, quelque soit l'endroit, il semblera identique en fermant les yeux. Bien sûr il reste les autres sensations. Mais, fondamentalement, l'existence reste la même. Toute l'évolution se joue dans les interactions, l'existence est stable, unie, sereine...


En tailleur sur le haut d'un toit en face d'un bâtiment, Madhi se perd dans ces non-pensées étrangement apaisantes. Se recentrant sur le ressenti plus que dans l'imagination débridée. Il fait parcourir sa main sur la surface du toit lisse, en métal. Il commence à se lever, un sourire satisfait imprégnant son visage, il marche le long de la corniche, en équilibre parfait, lentement, sentant la légère vibration de l'air des énormes ventilations de la base.
Il commence à évoluer de manière harmonieuse sur le toit et les différents reliefs qui le composent, accélérant au "sol" et ralentissant en montant sur les divers appareils et tuyaux sur son chemin.

Ses pensées s'étaient arrêtées, il ne faisait que ressentir et évoluer dans le présent, conscient seulement de ce qui l'entoure, mais d'absolument tout. Chaque bruit, chaque odeur, chaque toucher, chaque mouvement. S'oublier permet de se sentir plus qu'entier Madhi l'apprenait petit à petit auprès d'Hideaki. D'un naturel joyeux, il devenait extatique en ces moments-là, le visage radieux et pourtant aucun son ne sortait, sauf celui de sa respiration.

Il grimpa sur un deuxième toit, légèrement surélevé par rapport au premier, et s'asseyant sur le rebord. Il fit une pause, et laissant ses jambes se balancer doucement dans le vide, il ferma de nouveau les yeux. Il sortit de nouveau le tonfa d'entraînement d'Akina, il avait toujours préféré celui-ci, qui ne comportait pas de lame. Alors qu'il le tenait dans la main et l'examinait au seul toucher. Il se remémora très clairement des scènes d'entraînement à la base, Akina qui se battait contre Lyanna, contre un mannequin, dans le vide. Il voyait son ami concentré, des fois impassible, des fois fier, d'autres, souriant. Et Madhi sourit à son tour, à ces pensées.

Il rangea le tonfa, et il sortit d'autres souvenirs, il se grandit en redressant sa colonne vertébrale, et les yeux toujours fermés, il s'imagina plus grand, ses mains pouvant recouvrir son visage. Il respirait de plus grandes bouffés, il avait une voix plus forte, mais plus douce aussi. C'était difficile d'avoir un objet qui pouvait rappeler Théo...
Aussi, se contentait-il de l'imiter. Cela lui remémorait beaucoup de souvenirs d'enfance. Les parties de cache-cache, difficiles pour Théo, mais quand on jouait à la joute des chevaliers (où l'on monte sur un ami pour faire tomber son adversaire perché sur un autre copain), Théo était imbattable. Pourtant ce n'était pas forcément son truc. Mais Madhi finissait souvent par le convaincre, parfois avec des prétextes fallacieux, parfois en encourageant les autres à supplier Théo. Il avait toujours eu le coeur sur la main, et ne refusait que rarement de faire plaisir aux autres.
Il se rappelait aussi les travaux de force qu'il abattait, toutes ses traces avaient disparues, mais les bâtiments étaient encore là, et Madhi voyait encore clairement la fois où Théo avait sauvé un père et son fils en retenant une poutrelle qui s'effondrait. Il avait été blessé, mais n'importe qui d'autre serait mort à sa place...

Et bien sûr, en fermant les yeux, il pensait forcément à celui qui ne les ouvrait jamais. Il sortit de sa poche le premier poème, celui offert à Pôle Nord. Il avait délicatement appuyé au crayon sur chaque lettre depuis l'arrière du papier, pour faire des points. Bien sûr ce n'était pas du vrai braille, mais au moins pouvait-il le lire même les yeux fermés.
En même temps qu'il parcourait ces lignes, il sentait la colère que Fabula y avait déchargé, il sentait la transformation en espoir de cette dernière. Il sentait aussi la mélancolie et l'apaisement du tourmenté Oméga. Le même qu'il avait ressenti lorsque Lyanna avait lu ses dernières paroles...

Il aimait venir ici, fermer les yeux, et dans le ronronnement silencieux des ventilations du toit, il s'imaginait, assis sur le rebord d'un toit, avec derrière lui, ses amis, silencieux, absents et pourtant encore si présents. Il ne s'attendait plus à les voir, sauf Théo, mais il les ressentait encore, ils étaient simplement encore là, d'une autre manière, au moins leur empreinte. Imaginer la scène le faisait sourire.

Il pensait aussi à ces 14 scientifiques de Pôle Nord, la fin injuste et tragique qu'ils avaient subi. Madhi ne l'avait pas fait volontairement, et les avait encore moins mis dans cette situation extrême. Il sentait pourtant toujours autant cette forte culpabilité qui l'assaillait à chaque évocation de ce souvenir. Et il n'essayait plus de la fuir, il avait du mal à rester calme, mais il finissait toujours par se recentrer "Tant mieux" se disait-il. Il fallait ressentir quelque chose, en aucun cas se laisser dévorer par cette sensation, mais il fallait l'accepter, accepter d'être pris de remords, d'avoir de l'empathie, de vouloir le bien de tous. Il fallait donner véritablement du sens à cette sensation, et arrêter de se flageller, au risque de relancer encore et toujours plus de souffrances...

Il pensait à l'année qui venait de s'écouler, les missions, la vie à la base, les différents évènements dans leur ensemble. La peur, qui revenait souvent, qui avait dicté sa conduite, la peur de perdre les autres, de ne pas savoir, d'être dans un monde fictif, de se battre pour rien...

"Qu'importe..."

Il l'avait laissé échapper à voix haute, il avait donné au silence cette simple ébauche. Mais aussi simple qu'elle fut, elle portait bien plus de sens dans les mots absents que dans celui présent. Qu'importe l'adversité, qu'importe les échecs, qu'importe les réussites, qu'importe le reste...

"Qu'importe..."

L'existence est toujours là.

Madhi ouvrit les yeux, et comme à chaque fois qu'il parvenait à rester dans cette état, il vivait une perpétuelle renaissance, il rentra à la caserne en marchant lentement, en paix, souriant, appréciant cette balade au plus haut point.

Emmitouflée dans son écharpe, Yuki marche d’un pas vif dans les rues de Pôle sud. Elle salue plusieurs commerçants qu’elle connait bien, achète même un biscuit à vielle dame amie d’Hideaki. Ce qu’il y a dans ce biscuit, elle n’en a pas la moindre idée, mais c’est rudement bon.

Les derniers mois avaient été difficiles pour elle. Elle s'était perdue dans sa douleur qu'elle n'arrivait pas à surmonter. Elle n'était plus elle-même, ne se reconnaissait plus dans ses réactions. Mais ce matin elle avait décidé d'entreprendre la thérapie qui avait toujours fonctionné pour elle : les enfants.
Avant la mort d'Akina, elle allait très souvent passer des après-midi entières avec eux. Une de ses amies avait une garderie/école, et elle adorait aller s'amuser avec eux. Mais difficile à dire si elle tenait le rôle d'une animatrice ou d'une enfant.

En poussant la porte du bâtiment, elle entend déjà des rires et de l'agitation. Les couloirs ne paient pas de mine. Ils sont vieux et commencent à perdre des morceaux à certains endroits. Pourtant on s’y sent bien, comme si des ondes positives s’en échappaient. Elle ouvre tout doucement, sans frapper afin de créer la surprise, une vieille porte située sur la gauche. Quand elle rentre dans cette grande pièce pleine de dessins, de créations colorées et de vie, son cœur s'emballe et là l'impression que ses problèmes sont restés sur le pas de cette porte.

"- oh c'est Yuki ! "

Soudainement, une douzaine de petites têtes l'encerclent pour la toucher, lui faire un bisou, un câlin. Qu'elle mauvaise idée qu'elle a de s'accroupir, elle est littéralement submergée d'amour au point que Samia, la nounou, doive leur demander de se retirer pour qu'elle puisse respirer.
"- T’es venu passer la journée avec nous Yuki ?" lui demanda Lana, 8 ans, en lui tirant sur la manche.
"- Evidemment ! J’ai envie de vous embêter tooouuuute la journée" les rires et les cris d’excitation lui avait manqué. Il leur faut tellement peu pour être heureux, pourquoi cela change-t-il en grandissant ?

Samia rassemble les enfants pour leur faire entamer une activité.
"- Super que Yuki soit avec nous aujourd'hui, car on fête l'amour et l'amitié. Aujourd'hui on va fabriquer des messages pour dire ce qu'on pense à tous ceux qu'on aime. Vous devez leur écrire un mot, quelque chose que vous avez envie de leur dire. Allez installez-vous autour des tables ! Et Irwin, arrête de lécher ça, ce n’est pas propre !"

Les enfants se hâtent de trouver une place pour commencer leur création et chacun s'y applique. Yuki crée 7 petits cœurs de différentes couleurs, tous avec un mot destiné à quelqu'un en particulier.
"- Tu les as fait pour qui ? Ton papa et ta maman ? " questionne la petite Nao, pleine de curiosité.
"- Pour ma grande famille" répondit Yuki avec un sourire doux.
Elle glisse ses petites cartes dans sa poche et aide les enfants qui le demandent.
"Yuki ça s'écrit comment "je t'adore" ?"
"Yuki tu peux me dessiner une étoile ?"
"Yuki, ça veut dire quoi maladroit ?"

"- Yukiiiiii ! Avec Rosie on peut te faire des tresses ?"
Et voilà, la jeune fille devient une tête à coiffer vivante. Ça tire un peu, mais elle reste patiente et ne se plaint pas. Pendant ce temps, le plus petit des garçons présents, Stan, 5 ans, lui touche le visage. Il passe ses tout petits doigts partout sur sa figure, comme s'il essayait de la lui remodeler. C'est apaisant, doux, tellement qu'elle pourrait s'endormir.
"- Yuki, ça fait trop longtemps que t'étais pas venu. T'étais où ?"
"- J'ai eu beaucoup de travail. Mais je pensais tout le temps à vous !"
"- Mais tu fais quoi comme travail ?"
"- Je... Euh... J'essaie d'arrêter à ce que les gens se disputent entre eux et se bagarrent"
"- Ah tu fais comme Samia ?"
"- Oui mais pour des grands"

Un peu plus tard, Samia apporte une tasse de thé à Yuki. Elles s'assoient ensemble sur les marches de l'escalier en regardant les enfants jouer ensemble. Samia scrute Yuki et lui demande :
"- Beh alors, ça fait longtemps qu'on ne t'avait pas vu. Tu manquais aux enfants. Mais ça se comprend, tu dois vivre ta vie. Les dernières fois où tu es venue j'ai compris que tu sortais avec quelqu'un. Tu étais sur un petit nuage, c’était très amusant à voir. Quand est-ce que tu vas me parler de lui d'ailleurs ?"
La mine de Yuki devient grave. Les problèmes laissés sur le palier viennent de rentrer en prenant soin de faire claquer la porte. Samia voit son regard et essaye de se rattraper
"- Oh l'amour ça va, ça vient. Ça n'a pas marché avec lui, ça ira avec le prochain. Ne te fait pas de souci"
Yuki affiche un grand sourire pour rassurer son amie
"- Oui tu as raison. L'avenir nous réserve sûrement de belles surprises"

Quand elle annonce son départ, Yuki prend soin de dire au revoir à chacun des enfants et doit promettre de revenir plus rapidement. Elle repart avec une dizaine de cartes où sont écrit des messages plus mignons les uns que les autres : « Tu est tro belle », « tu ma manqué » ou « Tes cheuveu on diré de la chantilli », ainsi que plusieurs mois d’arriéré de créations qu’elle n’avait pas encore pu récupérer.

Sortie du bâtiment, elle se dirige chez Sollipsis en premier. Quand il lui ouvre la porte du bureau, il a un moment d'arrêt, assez interloqué, en regardant sa tête.
"- Originale la coiffure"
Mince les tresses ! Après quelques débats avec des nœuds récalcitrants, elle retrouve une coiffure presque normale.
Elle est là pour lui demander s'il aura du temps pour travailler avec elle le lendemain. Ce sera compliqué, mais il essaiera de trouver un moment. En sortant, elle dépose discrètement un cœur blanc sur la table où est écrit « Merci pour tout. Votre temps, votre travail et vos réponses. Vous en avez fait tellement pour moi »
En passant devant le bureau de Sword, elle glisse un petit cœur jaune sous la porte avec inscrit dessus « Pardon pour ma colère, merci pour votre patience. Je sais que vous faites toujours de votre mieux »
Sur la fenêtre d'Hideaki, un cœur rose avec noté «Tu es ma famille, je t'aime »
Puis après avoir arpenté le minuscule couloir, elle dépose dans leur bulle secrète un cœur rouge avec «Je t'aime de tout mon être » » écrit pour Akina.
Puis retournant au dortoir, elle passe d'abord déposer dans la chambre Evangeline un cœur bleu sur son oreiller.
Puis dans sa chambre, sur le lit de Lyanna un cœur vert, et un mauve sur celui de Madhi.
Puis dans un coin, elle se posa pour méditer un peu. Elle recommence à voir la lumière, l’espoir est là, il lui avait manqué.
Et cette pensée agréable qu’elle n’avait pas eu depuis longtemps lui revient
« Quelle agréable pensée de se dire que nous n’avons pas encore vécu les meilleurs jours de notre vie »

Mais du coup Wolion, si tu pars plus tôt, on commence plus tôt ?

Présente !
(et ça m'arrange qu'on finisse plus tôt... et ça ne m'arrangerai pas de commencer plus tôt... )
(Vive le planning des activités de Noël qui commencent... )

Les coups s’enchaînaient et Kars, un des bugs de l’unité Bêta, parait sans riposter. Il réprimandait régulièrement une grimace. Evangéline frappait fort et vite avec une précision redoutable. Ses yeux brûlaient d’une flamme bleutée qui n’avait rien d’avenante.

“On se calme !” râla t-il au bout d’un moment.

Elle balaya ses jambes et il chuta lourdement dans un bruit mât. En position défensive, Evangéline attendait qu’il se relève pour poursuivre la lutte. Kars battit des paupières, le souffle court et légèrement sonné. Apparemment, sa comparse n’avait pas très bien saisi qu’il en avait assez de subir sa… frustration ? Il prit appui sur son genou pour se lever mais leva les mains en signe de reddition quand son adversaire avança.

“Stop, je sais pas ce que t’as, mais t’es pas dans ton état normal. Je reviendrai quand tu seras à nouveau maîtresse de toi. C’est pas un entraînement, c’est de l’acharnement.”

Il lui tourna le dos.

“Je sais pas ce qu’ils t’ont fait les Delta, mais franchement, ressaisis toi.”

La mine impassible d’Evangéline cilla un bref instant. Elle banda ses muscles, les poings serrés. Le brasier gagna en intensité dans ses yeux.

“Si c’était trop pour toi, tu pouvais le dire !” siffla t-elle.

Kars haussa les épaules et continua son chemin. Il n’était pas là pour jouer les défouloirs de la demoiselle.
Evangéline le regarda s’éloigner sans rien ajouter de plus. Elle avait beaucoup trop de fierté pour reconnaître ses torts sur le moment. Les mannequins du terrain d’entraînement constitueraient une correcte substitution en attendant que son esprit dérouté s’apaise.

Attention pour vos RP, je vous conseille de les mettre sur le sujet général de Sens plutôt que sur les post des parties.
Mon chéri essaye de mettre en place un nettoyage automatique des sujets sur lesquels il n'y a plus d'activités pendant quelques mois.
Du coup vos RP vont finir par disparaître....

Je suis d'autant plus d'accord que dans le cas présent, il ne s'agit pas d'une réponse "RP" à la question "serez-vous là ?" mais d'une tranche de vie de vos persos indépendante de l'Epreuve des Fragiles :)

Je voyais un peu ces RP comme des "ce qu'ils font avant", parce que personnellement je pensais que nous allions vraiment réagir directement à la table xD

Wolion écrit: Je suis d'autant plus d'accord que dans le cas présent, il ne s'agit pas d'une réponse "RP" à la question "serez-vous là ?" mais d'une tranche de vie de vos persos indépendante de l'Epreuve des Fragiles :)

C'est pas faux, mais bel et bien présent du coup.

D'accord avec Siana sur la timeline, le début de mission ce serait sympa de le jouer à la table.

Merci pour l'info Mellodia, je vais aller récupérer les anciens héhé (s'ils sont encore là)

Edit: fait, et j'ai le plaisir de vous annoncer que tous nos rps cumulés, sans mise en page, font 75 pages déjà

Kriglla écrit: D'accord avec Siana sur la timeline, le début de mission ce serait sympa de le jouer à la table.

C'est prévu, ne t'en fais pas ;) Tu noteras que cette fois, j'ai pas indiqué comment vous vous retrouviez dedans, juste l'accroche du scénar

Edit: fait, et j'ai le plaisir de vous annoncer que tous nos rps cumulés, sans mise en page, font 75 pages déjà

Mets-ça sur un google drive, ça serait dommage de le perdre, et ça sera plus facile pour moi de tout mettre sur le forum (parce qu'avec tout ce que vous pondez, j'ai un peu baissé les bras et j'ai beaucoup de retard xD)

Adamas se rendait dans le bureau de Sword.

Il s'arrêta devant la porte un instant, plongé dans ses réflexions...

Ça m'emmerde déjà se disait il...

Derrière lui les pas de Sword:
" déjà là ?
- Vous m'avez dit au plus vite.
- inutile de me vouvoyer Adamas nous sommes seuls. Entrons je te prie"
Adamas leva les yeux et plongea son regard dans ceux de son ami un instant... il y avait quelque chose de different cette fois.
Ils entrèrent dans le bureau et après un long silence Sword fini par intervenir:
" Comment tu te sens après la dernière opération ?"
(Les gens posent toujours des questions auxquelles ils ne veulent pas de réponse sincères, tu ne fais pas exception non plus n'est-ce pas ?)
- Adamas je t'ai posé une question.
- Je sais.
- Ta réponse ?
- Ça va.
- J'ai besoin que tu participes à une opération avec esprit Gamma en coopération avec d'autres équipes.
(Super... attends une minute je contient ma joie et espère que tu ne sentiras pas mon bonheur irradier la piece)
- Je sais que tu n'arrivent plus à travailler avec tes équipiers depuis l'incident de la dernière fois et je dois m'assurer que tu es prêt à accomplir ta mission.
(J'ai toujours fais ma mission, c'est pas ma faute si je fais équipe avec des demeurés congénitaux)
- Tu m'écoutes ?
(Pas le choix tu fais un monologue)
- Ne me regarde pas comme ça Adamas. Oui ou non ?
- Oui.
- Oui quoi ? La voix de Sword devint sévère et son regard jaugea profondément le jeune homme.
- Mission acceptée Général."
Adamas se retourna en faisant voler sa cape rouge qui lui masquait le bas de son visage et et poussa la porte alors que dans son dos, Sword lui dit avant qu'il ne soit trop loin:
" Fais attention à toi s'il te plait Adamas."
Les pas d'Adamas étaient appuyés, fermes, déterminé...
(Je vais devoir mettre la main sur les archives du secteur, établir une topographie préalable du terrain et obtenir les états de services de mes coéquipiers. Tout est un système complexe... Je vais devoir apprendre à jouer avec de nouvelles pièces.)

Wolion écrit:

Edit: fait, et j'ai le plaisir de vous annoncer que tous nos rps cumulés, sans mise en page, font 75 pages déjà

Mets-ça sur un google drive, ça serait dommage de le perdre, et ça sera plus facile pour moi de tout mettre sur le forum (parce qu'avec tout ce que vous pondez, j'ai un peu baissé les bras et j'ai beaucoup de retard xD)

Je l'ai fait hier ! XD
Sur Google Drive, mis dans l'ordre, une mise en page à peu près correcte avec les mois de publication. J'ai essayé de refaire la timeline du jeu.
J'ai pas eu le temps de mettre le lien je le fais ce soir. Et j'ai 81 pages XD
Oui Mellodia m'a aussi fait peur et j'ai voulu tout garder.

81 pages... Et on a fait que les 3 premiers scénarios de la campagne, il en reste "juste" 33, sans compter les épreuves libres xD

81 pages ?

C'est... on pourrait sortir un livre en fait lol

À ce rythme là, plusieurs tomes d'ici peu XD

Bah pourquoi en mêlant nos talents respectifs ça pourrait péter la classe ! XD

Au fait je vous ai vu ton homme et toi au cinéma ce week end je vous ai fait coucou mais vous m'avez pas vu j'étais deux rangs derrière dans la salle. Je me suis senti tout petit pour le coup.

Sérieux ! Merde désolée on ne t'a pas vu. Fallait hurler nos noms ! XD là toute la salle t'aurait remarqué ! (je le sais, c'est ce que je fais XD)

T'inquiète pas :) je me suis pas vexé et je vous ai vu avec du monde. Je voulais pas déranger lol

Y a des points d'immersion négative qui se perdent..... Punaise, je sens que c'est moi qui vais me les prendre au final....