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Black seas, batailles navales 1770 à 1830, Warlords Games
09 Mai 2020 15:05 #79833
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La boite de base, autour de 50 euros, qui fait donc office de starter est bien remplie, elle est constituée du livret de règle, d’un poster en format A0 imprimé avec une mer calme d’un coté et une mer tempétueuse de l’autre, des dés nécessaires (D10 pour la résolution des tirs, et des dégâts, D6 pour les tests de moral, de compétences et certains dégâts, et 1D3), les grappes de figurines (3 frégates et 6 brigs) au 1/700 (une échelle spécifique à cette marque et qu’il est difficile de marier avec d’autres navires de marques différentes) du coton pour les fumées et incendies, des décors (îles, récifs, ports…) en cartons, des marqueurs les réglettes pour les distances et les déplacement, et le matériel pour les voiles et gréements. Honnêtement, et on le verra, la boite de base se suffit à elle-même mais il existe évidement la possibilité de se constituer des flottes (britanniques, françaises, espagnoles américaines), ou d’acheter des navires spécifiques (l’Orient, le HMS Victory, le Constitution, le Santisima Trinadad, des sloops, des canonnières…) ou quelques décors, en résine et non plus en plastique. On l’a compris, ça peut devenir assez onéreux et assez vite.
Une flotte française.
Le livret est juste magnifique, en papier glacé, il reprend des notes historiques et des illustrations des revues ospreys, et est ponctué d’inserts photographiques assez sympas. Les règles sont simples.
Un navire est caractérisée par une figurine à monter et une carte associée avec une vitesse de déplacement (de 3 à 5 pouces sur la table de jeu), deux angle pour tourner (les petits navires sont plus maniables que les gros), un nombre de points de vie, (de 144 points pour le monstrueux Santisima Trinidad, un 4 ponts de 140 canons, un veau de mers aussi maniable qu’un fer à repasser mais mortel, à 20 points pour un brig, rapide et maniable mais avec 2 canons lourds), les points de moral, en gros 1/3 des points de structure du navire, qui représente un seuil à partir duquel l’équipage fait des tests pour ne pas descendre les couleurs et se rendre, et enfin son armement : canons lourds qui tirent à 24 pouces (-2pv), légers (-1pv), et les caronades, canons courts qui tirent à 8 pouces, qui nettoie les ponts façon chevrotine (-3pv). A titre indicatif, une frégate à 2 canons lourds, 2 canons légers, et une caronade de chaque côté. Chaque navire à une carte qui lui est particulière avec des marqueurs et ses caractéristiques.
Pour toucher, c’est simple, une touche se fait de 1 à 5, un 1 naturel est un dégât critique infligé, il existe 2 tables de dégâts critiques (si l’on tire haut, plus pour démâter l’ennemi et l’immobiliser en le rendant impuissant, plus la doctrine française, ou tirer dans la coque pour optimiser les dégâts, doctrine britannique). Ces dégâts peuvent passer par un tir sur le poste de commandement, qui inflige des malus aux mouvements et aux tirs, au gouvernail HS, à un incendie qui se déclare (très dangereux) etc… Les dégâts sont multipliés par deux à bout portant (proximité de 3 pouces et -), ou lorsque l’on arrive à barrer le T d’un ennemi (tirer de façon perpendiculaire à sa proue ou à sa poupe, on balaie le navire ennemi sans qu’il puisse répliquer et les dégâts sont multipliés. En gros c’est la manœuvre de Nelson à Trafalgar).
Une carte de frégates, avec ses caracs.
L'Orient, navire de 1er rang français, ça sent le roussi.
Une frégate contre deux brigs.
Différents bonus et malus agrémentent donc tir et jets de compétences (qui se font eux sur un D6) : expérience de l’équipage (bleu, régulier, vétéran). Un équipage régulier réussit ses tests sur 5 et 6, un équipage bleu sur 6 et un vétéran sur 4, 5,6. Les tests de moral fonctionnent de cette façon. Les malus et bonus peuvent provenir de la visibilité, la distance, la météo…
Le point le plus compliqué, et encore, c’est là règle des déplacements avec le sens du vent. Un navire on l’a vu peut se déplacer de 3 à 5 pouces selon sa taille, les plus petits et moyens étant les plus rapides, mais selon l’orientation du vent on pourra jouer un certain nombre de fois cette distance 0 (quand on est face au vent et l’on peut juste pivoter pour mieux se placer selon l’angle du navire), 1 coup (le vent arrive latéralement par la proue), 2 coups (le vent arrive par la poupe, il faut réduire sa voilure), et 3 coups( le vent arrive latéralement par la poupe). On peut volontairement réduire sa vitesse ou jeter l’ancre.
Après il existe une foultitude d’amendements aux règles qui permettent de rendre l’ensemble un peu plus précis (brûlots, abordage, tir à volonté, suivre la ligne, choix des munitions (boulets chainés, chauffés, mitrailles) et il existe un système de personnalisation des navires (plus de canons, coque plus profilés, plus de fusiliers embarqués, chirurgien…).Tout cela est modulable selon ce que vous voulez jouer. Chaque nationalité a ses caractéristiques et a donc des bonus et des malus particulier. Des flottes sont constituables par un système à budget, les flottes sont en gros à 1000pts, les 3 ponts, l’épine dorsales d’une flotte, coutent 280 pts, une frégate, les navires les plus versatiles en terme de rapidité et de puissance, 150 pts, et un brig 80 pts. Le niveau des équipages est achetable, certains capitaines avec des capacités particulières aussi, certain navires particulier aussi.
Le livret propose une douzaine de scénaris qui vont de l’initiation jusqu’à la bataille de Trafalgar, seul scénario historique du bouquin mais qui demande un investissement pécuniaire monstrueux. Avec quelques recherches on peut jouer des situations historiques intéressantes. Il y a aussi un système de campagne intéressant. Un PDF est aussi proposé gratuitement sur le site de Warlords, qui met les joueurs dans le rôle d’une compagnie privée qui fait de la contrebande, ces règles sont jouable depuis peu en fait, il manquait les sloops en figurines et ces petits navires côtiers sont proposés depuis peu.
Le jeu met l’accent sur la jouabilité, c’est plutôt simplifié, assez fun si l’on compare à un Age of Sail, ou on gère l’équipage au nombre prés. Honnêtement le coté assemblage est facile, la peinture est sympa et demande pas d’avoir des qualités transcendantes, les voiles gréement sont facile à poser grâce à une ruse de sioux, par contre les cordages me sortent par les yeux, le premier navire ca va, après c’est de la torture je trouve. On peut parfaitement jouer sans les voiles et cordages, surtout si on joue avec des gosses (je fais jouer des collégiens et j’ai de la casse avec les matures, fragiles (arg)).
Le hic du jeu c’est que c’est une échelle d’escarmouche, pas de bataille navale, le starter se suffit à lui- même, ou on peut rajouter quelques frégates ou brigs. Dés lors que les ventrus arrivent, navires du 3eme rang et autres joyeusetés c’est un peu une boucherie pour les petits navires et on lance pas mal de dés. Les critiques c’est sympa, mais sur un 1, un brig peut empêcher le victory de tirer sur un flanc…, à l’inverse un 3eme rang qui tire sur un brig le balaie en une bordée. Pour jouer des batailles plus conséquentes, en plus des navires à acquérir, le terrain de jeu initial ne suffit plus, les bordées couvrant une grande partie de la surface, on n’est plus dans l’art de la manœuvre là. Il faudra investir dans un terrain de jeu plus grand ou une nappe.
Donc ce truc est un gouffre à thunes (j’ai compté ce que j’ai claqué dedans et là c’est bon je me suis calmé) et peut être chronophage (ah les cordages, mes yeux, mes yeux.. .). Ca peut limiter les ardeurs.
Je me pose aussi des questions sur le devenir de cette gamme, il y a eu une espèce d’orgie de sorties en novembre et décembre 2019, et les choses se sont calmées, les dernières en dates étaient le pack scenary, des décors en résine, deux navires marchands, que je trouve dégelasses, et les sloops qui manquaient pour les scénars côtiers. Vers quoi vont-ils s’acheminer ? Vers un genre de collection de navire particulier ? D’autres nations (guerres russo-turque, guerre russo-suédoise ?) ou plus grand- chose (le site dédié est un peu en berne, et tout est tourné vers le site commercial). Warlords est tournée vers sa nouvelle gamme Victory at sea, avec des flottes deuxième guerre mondiale, qui a l’air sympa mais encore plus ruineux.
Warlords games black seas store.warlordgames.com/collections/black-seas
www.warlordgames.com/category/black-seas/
Camarades joueurs,
Laissez –moi vous présenter le jeu qui aura été pour moi le coup de cœur de l’année 2020 : Black seas de chez Warlord Games.
Il s’agit d’un jeu de batailles navales avec figurines qui couvre les années 1770 à 1830, en gros une période allant de la Révolution américaine à la fin de la marine à voile, (1830 étant la date de la dernière grande bataille, Navarin.). Le Jeu est surtout axé sur les guerres napoléoniennes, mais laisse la porte ouverte à bien d’autres belligérants et conflits, il est possible de déborder de la période en tirant sur la guerre de 7 ans.
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La boite de base, autour de 50 euros, qui fait donc office de starter est bien remplie, elle est constituée du livret de règle, d’un poster en format A0 imprimé avec une mer calme d’un coté et une mer tempétueuse de l’autre, des dés nécessaires (D10 pour la résolution des tirs, et des dégâts, D6 pour les tests de moral, de compétences et certains dégâts, et 1D3), les grappes de figurines (3 frégates et 6 brigs) au 1/700 (une échelle spécifique à cette marque et qu’il est difficile de marier avec d’autres navires de marques différentes) du coton pour les fumées et incendies, des décors (îles, récifs, ports…) en cartons, des marqueurs les réglettes pour les distances et les déplacement, et le matériel pour les voiles et gréements. Honnêtement, et on le verra, la boite de base se suffit à elle-même mais il existe évidement la possibilité de se constituer des flottes (britanniques, françaises, espagnoles américaines), ou d’acheter des navires spécifiques (l’Orient, le HMS Victory, le Constitution, le Santisima Trinadad, des sloops, des canonnières…) ou quelques décors, en résine et non plus en plastique. On l’a compris, ça peut devenir assez onéreux et assez vite.
Une flotte française.
Le livret est juste magnifique, en papier glacé, il reprend des notes historiques et des illustrations des revues ospreys, et est ponctué d’inserts photographiques assez sympas. Les règles sont simples.
Un navire est caractérisée par une figurine à monter et une carte associée avec une vitesse de déplacement (de 3 à 5 pouces sur la table de jeu), deux angle pour tourner (les petits navires sont plus maniables que les gros), un nombre de points de vie, (de 144 points pour le monstrueux Santisima Trinidad, un 4 ponts de 140 canons, un veau de mers aussi maniable qu’un fer à repasser mais mortel, à 20 points pour un brig, rapide et maniable mais avec 2 canons lourds), les points de moral, en gros 1/3 des points de structure du navire, qui représente un seuil à partir duquel l’équipage fait des tests pour ne pas descendre les couleurs et se rendre, et enfin son armement : canons lourds qui tirent à 24 pouces (-2pv), légers (-1pv), et les caronades, canons courts qui tirent à 8 pouces, qui nettoie les ponts façon chevrotine (-3pv). A titre indicatif, une frégate à 2 canons lourds, 2 canons légers, et une caronade de chaque côté. Chaque navire à une carte qui lui est particulière avec des marqueurs et ses caractéristiques.
Pour toucher, c’est simple, une touche se fait de 1 à 5, un 1 naturel est un dégât critique infligé, il existe 2 tables de dégâts critiques (si l’on tire haut, plus pour démâter l’ennemi et l’immobiliser en le rendant impuissant, plus la doctrine française, ou tirer dans la coque pour optimiser les dégâts, doctrine britannique). Ces dégâts peuvent passer par un tir sur le poste de commandement, qui inflige des malus aux mouvements et aux tirs, au gouvernail HS, à un incendie qui se déclare (très dangereux) etc… Les dégâts sont multipliés par deux à bout portant (proximité de 3 pouces et -), ou lorsque l’on arrive à barrer le T d’un ennemi (tirer de façon perpendiculaire à sa proue ou à sa poupe, on balaie le navire ennemi sans qu’il puisse répliquer et les dégâts sont multipliés. En gros c’est la manœuvre de Nelson à Trafalgar).
Une carte de frégates, avec ses caracs.
L'Orient, navire de 1er rang français, ça sent le roussi.
Une frégate contre deux brigs.
Différents bonus et malus agrémentent donc tir et jets de compétences (qui se font eux sur un D6) : expérience de l’équipage (bleu, régulier, vétéran). Un équipage régulier réussit ses tests sur 5 et 6, un équipage bleu sur 6 et un vétéran sur 4, 5,6. Les tests de moral fonctionnent de cette façon. Les malus et bonus peuvent provenir de la visibilité, la distance, la météo…
Le point le plus compliqué, et encore, c’est là règle des déplacements avec le sens du vent. Un navire on l’a vu peut se déplacer de 3 à 5 pouces selon sa taille, les plus petits et moyens étant les plus rapides, mais selon l’orientation du vent on pourra jouer un certain nombre de fois cette distance 0 (quand on est face au vent et l’on peut juste pivoter pour mieux se placer selon l’angle du navire), 1 coup (le vent arrive latéralement par la proue), 2 coups (le vent arrive par la poupe, il faut réduire sa voilure), et 3 coups( le vent arrive latéralement par la poupe). On peut volontairement réduire sa vitesse ou jeter l’ancre.
Après il existe une foultitude d’amendements aux règles qui permettent de rendre l’ensemble un peu plus précis (brûlots, abordage, tir à volonté, suivre la ligne, choix des munitions (boulets chainés, chauffés, mitrailles) et il existe un système de personnalisation des navires (plus de canons, coque plus profilés, plus de fusiliers embarqués, chirurgien…).Tout cela est modulable selon ce que vous voulez jouer. Chaque nationalité a ses caractéristiques et a donc des bonus et des malus particulier. Des flottes sont constituables par un système à budget, les flottes sont en gros à 1000pts, les 3 ponts, l’épine dorsales d’une flotte, coutent 280 pts, une frégate, les navires les plus versatiles en terme de rapidité et de puissance, 150 pts, et un brig 80 pts. Le niveau des équipages est achetable, certains capitaines avec des capacités particulières aussi, certain navires particulier aussi.
Le livret propose une douzaine de scénaris qui vont de l’initiation jusqu’à la bataille de Trafalgar, seul scénario historique du bouquin mais qui demande un investissement pécuniaire monstrueux. Avec quelques recherches on peut jouer des situations historiques intéressantes. Il y a aussi un système de campagne intéressant. Un PDF est aussi proposé gratuitement sur le site de Warlords, qui met les joueurs dans le rôle d’une compagnie privée qui fait de la contrebande, ces règles sont jouable depuis peu en fait, il manquait les sloops en figurines et ces petits navires côtiers sont proposés depuis peu.
Le jeu met l’accent sur la jouabilité, c’est plutôt simplifié, assez fun si l’on compare à un Age of Sail, ou on gère l’équipage au nombre prés. Honnêtement le coté assemblage est facile, la peinture est sympa et demande pas d’avoir des qualités transcendantes, les voiles gréement sont facile à poser grâce à une ruse de sioux, par contre les cordages me sortent par les yeux, le premier navire ca va, après c’est de la torture je trouve. On peut parfaitement jouer sans les voiles et cordages, surtout si on joue avec des gosses (je fais jouer des collégiens et j’ai de la casse avec les matures, fragiles (arg)).
Le hic du jeu c’est que c’est une échelle d’escarmouche, pas de bataille navale, le starter se suffit à lui- même, ou on peut rajouter quelques frégates ou brigs. Dés lors que les ventrus arrivent, navires du 3eme rang et autres joyeusetés c’est un peu une boucherie pour les petits navires et on lance pas mal de dés. Les critiques c’est sympa, mais sur un 1, un brig peut empêcher le victory de tirer sur un flanc…, à l’inverse un 3eme rang qui tire sur un brig le balaie en une bordée. Pour jouer des batailles plus conséquentes, en plus des navires à acquérir, le terrain de jeu initial ne suffit plus, les bordées couvrant une grande partie de la surface, on n’est plus dans l’art de la manœuvre là. Il faudra investir dans un terrain de jeu plus grand ou une nappe.
Donc ce truc est un gouffre à thunes (j’ai compté ce que j’ai claqué dedans et là c’est bon je me suis calmé) et peut être chronophage (ah les cordages, mes yeux, mes yeux.. .). Ca peut limiter les ardeurs.
Je me pose aussi des questions sur le devenir de cette gamme, il y a eu une espèce d’orgie de sorties en novembre et décembre 2019, et les choses se sont calmées, les dernières en dates étaient le pack scenary, des décors en résine, deux navires marchands, que je trouve dégelasses, et les sloops qui manquaient pour les scénars côtiers. Vers quoi vont-ils s’acheminer ? Vers un genre de collection de navire particulier ? D’autres nations (guerres russo-turque, guerre russo-suédoise ?) ou plus grand- chose (le site dédié est un peu en berne, et tout est tourné vers le site commercial). Warlords est tournée vers sa nouvelle gamme Victory at sea, avec des flottes deuxième guerre mondiale, qui a l’air sympa mais encore plus ruineux.
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