V 17/01 - 20h00 - JdR - PN2 - [Fermé] (Le chien des enfers et le roquet du Roi)

C'est la reprise en fanfare ! On commence l'année par deux procès :
- Celui d'Octavio qui a désobéit et qui a attaqué un membre de l'équipage
- Celui de Bastien, qui a mentit par omission à l'équipage, et par ce fait l'a mis en danger

Qui qui en sera ?

Azazel
Hache
Kriglla
Nexxus
Primary

Présent, mon capitaine !

Tu devais également gérer les dépenses de nos perso avant la partie. En auras-tu le temps ? Par MP ?

On n'a pas discuté non plus (ou alors, il était tard et j'ai oublié) du butin pris sur le bateau des anglais, fût-il maigre.
Quelqu'un se souvient qui a repéré le vaisseau en premier ? Avec des militaires à bord, il y a peut-être un bon fusil ou des pistolets à récupérer
Agatòn voudrait parler du butin à l'équipage (et ça peut se faire sur le forum) mais pour ça, il faudrait que je sache en quoi il consiste. C'est possible ?

Présente !

Azazel écrit: Présent, mon capitaine !

Tu devais également gérer les dépenses de nos perso avant la partie. En auras-tu le temps ? Par MP ?

On n'a pas discuté non plus (ou alors, il était tard et j'ai oublié) du butin pris sur le bateau des anglais, fût-il maigre.
Quelqu'un se souvient qui a repéré le vaisseau en premier ? Avec des militaires à bord, il y a peut-être un bon fusil ou des pistolets à récupérer
Agatòn voudrait parler du butin à l'équipage (et ça peut se faire sur le forum) mais pour ça, il faudrait que je sache en quoi il consiste. C'est possible ?

Pour les dépenses, vous pouvez acheter tout ce qui est raisonnablement trouvable : des armes et du matériel de qualité standard, des vêtements de toutes les formes et de toutes les couleurs que vous pouvez imaginer (ça évidemment pas à la dernière mode de Paris, mais celle de l'an dernier ça peut se faire).
Si vous voulez quelque chose de particulier, de qualité supérieure, un peu rare... Envoyez moi tout ça par MP, et on discutera.

Le butin il me semble qu'on en avait parlé ? je ne sais plus, faut que je regarde mes notes. De mémoire, c'était maigre. Peut être des uniformes, des livres de bords assez simples, un drapeau ...
Des armes solides, de qualité militaire. Pas de fioritures, pas de vraiment belles armes. De la poudre à canon, des boulets (pas de la bonne taille), des canons (petits).
Si j'avais dit autre chose, n'hésitez pas a me reprendre, j'ai pas mes notes sous les yeux.

Octavio était assis à fond de cale, les jambes liées au bordé par les fameux fers. Il était assis, raide comme un piquet, seul le roulis lui faisait osciller le corps. Sa respiration était lente, profonde.
Il fixait un point droit devant lui, les yeux grands ouverts, malgré la faible luminosité, il semblait voir quelque chose. Il avait un léger sourire malsain sur le visage.
Octavio se rappelait...

San Augustine, la cathédrale, les gens amassés pour recevoir la bénédiction de prêtres plus luxurieux que vertueux.
Ils s'amassaient les petits cochons, ils geignaient pour que le gros porc leur donne de l'attention. Ils pleuraient pour que le Pleurnicheur en chef verse de saintes larmes sur leurs pauvres soucis. Après cela ils retourneraient travailler avec les mêmes soucis mais un peu d'argent en moins.
Octavio les toisaient, ils les haïssait, comme à peu près tout ce qui vit, mais il avait presque du regret de bientôt écourter leurs tracas, c'était leur rendre service. Heureusement pour eux qu'il aimait tellement tuer, c'était une relation gagnant-gagnant, non? Et cette idée l'énervait, et quand il s'énerve, en général, il tue. Octavio dégaina lentement sa hache...

Seulement cette fois-ci, il n'était pas du côté du confessionnal, et le feu avait déjà pris, il était du côté de la porte, cette porte qui n'avait pas été fermée... Il avait pourtant confié cette tâche à un membre de l'équipage... qui déjà...?
Pas Simon ce dernier était en train d'éviscérer les porcelets aux chapelets, avec un tison, en étant lui-même en robe de prêtre, sacré culot...
Non, il se rappelait, c'était Bastian...

Il le vit, là, en plein milieu de la cathédrale, au milieu des pupitres, et de la foule en panique. La fumée précédait les flammes qui commençaient à envahir le lieu sacré. Bastian lui jeta un regard perdu, Octavio ferma la porte, la tirant lentement. Tout le peuple vint se fracasser contre cette dernière essayant de la forcer, pour échapper aux flammes assassines. Mais Octavio poussant de toutes ses forces, tint bon, et aucun des petits porcelets ne put aller dehors, l'odeur de la chair carbonisée vint lui chatouiller les narines, et lui arracha un grand sourire.

Le judas de la grande porte s'ouvrit d'un coup, c'était Bastian

Bastian:"Octavio ouvre ! Qu'est-ce que tu fous bon sang, je suis coincé à l'intérieur !"

Octavio perdit son sourire instantanément, tout son visage se crispa et vira instantanément au rouge.

Octavio:"Que ... dices?"

Bastian:"Ouvres-moi bougre d'âne ou je vais partir en fumée !"

Octavio hurla et d'une main traversa la porte pour aller saisir la gorge de son interlocuteur et le plaquer contre le bois, que ses yeux continuent à lui faire face pendant qu'il lui hurlait dessus.

Octavio:"Puta MADRE ! Bien sûr que tu vas cramer ! Ça t'apprendras comment on ferme les portes, cabron de mierda. C'était pas très compliqué pourtant ! Mais essayer de faire foirer un plan ça avait pas l'air de te suffire ! Fallait que tu trahisse et bosse pour un roi, pendejo de perro !

Et bien voilà tu es à ta place, avec les cabots des petits nobles d'Espagne, tu peux aller leur lécher les bottes ou leur baiser la main tant qu'il te reste une langue ! Tu peux chialer ou chercher une issue avec tes yeux avant qu'ils fondent ! Tu peux essayer de t'enfuir avec tes jambes avant qu'elles cuisent ! Mais je te lâcherai pas ! Tu veux pas bosser avec l'équipage, pas de problèmes, tu es avec les tiens ! Avec les porcelets ! C'est toi qui l'a cherché, c'est toi qui a mangé à tous les râteliers pour être sûr d'avoir toujours ta pitance et ta porte de sortie!

Et aujourd'hui, sale porc, c'est moi qui tiens la sortie ! Et c'est pas de chance pour toi, petit cochon, parce que je suis un boucher! "

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Dans son imagination, Octavio se perdait, et tout en fixant ce fond de cale humide, il riait d'un lent rire gras, qui raclait la gorge, un rire continu et inquiétant ...

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De Sassignan était chez ce marchand d'étoffes depuis une heure déjà, il essayait constamment tout ce qui lui passait sous les yeux. Il y tenait à ce gant, non seulement cette estafilade disgracieuse devait être cachée, mais si en plus cela s'accompagnait d'un accessoire exquis, le gain serait double.

Il avait trouvé la base, un gant long qui lui remontait le long de l'avant-bras, d'un bleu quasi-similaire à sa livrée. Mais il hésitait encore sur la suite. Le vendeur lui conseillait tout un tas d'autres accessoires plus extravagants les uns que les autres, il se montrait d'ailleurs trop pressant au goût de De Sassignan comme le soi-disant navigateur du fameux Cavallo l'autre jour. Il feignait d'être à l'écoute et acquiesçait de temps en temps.

Il finit par jeter son dévolu sur un ruban pourpre, assez long. Et l'idée était scellée, le vendeur parut éberlué quand De Sassignan lui demanda de coudre ce ruban en spirale de la base de la paume de la main jusqu'au coude sur le gant, mais il tut ses réflexions en voyant les pièces de huit.
Un fois son gant fini, De Sassignan quitta la boutique en arborant fièrement sa nouvelle acquisition farfelue... et deux nouvelles livrées sous le bras (ainsi que deux autres gants "assortis")...

Il parada un peu dans les rues de Nassau, un léger sourire aux lèvres, sifflotant. Par chance il marchait aux bons endroits et passait suffisamment vite pour ne pas se faire repérer par les plus "taquins" de l'île.
De Sassignan n'avait jamais été autant en ébullition de sa vie, tant d'opportunités et d'aventures leurs arrivaient déjà, qu'il ne savait plus où donner de la tête. Mais il y allait gaiement.

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PRESEEEEEENT !!!

Nexxus sera présent

Carnet de comptes et de notes d'Agatòn.
La ligne des gains était toujours vierge.

- Aujourd'hui, prise facile. Facile mais sans valeur. Beau tir d'maître canonnier, un type à surveiller.
Dommage qu'la capitaine ait j'té à l'eau l'espion anglais si vite. Il avait surement d'la valeur.
Ca m'fais regretter encore plus de pas avoir été d'leur dernière prise si juteuse.
Tant qu'à rien fout' du navire et des canons, j'vais proposer d'les offrir au Naufrageur. Il voulait un investiss'ment d'not' part. Ca s'rait l'occasion de rediscuter des bases de notr'accord. Certains parlent déjà l'entourlouper et c'est pas comm'ça qu'on fait du commerce. On arnaque pas un pirate, on arnaque pas quelqu'un qu'a pignon sur un des rares ports qui peut nous servir de refuge !
J'vais d'mander à parler au conseil. D'abord, il faut qu'on sache ce qu'on veut, clairement. Ensuite, on pourra négocier. Qu'à la fin, tout le monde soit content.
Pis faut qu'j'leur dise qu'y peuvent passer par moi pour acheter des trucs. J'en ai entendu quelques un négocier et y sont aussi doués qu'moi avec une voile...