- Messages : 211
Si j'ai bien suivi, tout le monde est a peu près disponible pour la séance de Juillet, alors profitons en !
J'aimerai bien qu'on arrive a boucler San Augustine (et un peu après, idéalement), pour attaquer sur un nouvel arc de la campagne à la rentrée !
(Il n'y aura pas de partie en Aout)
Hache
Kalial
Kriglla
Multimaster
Nexxus
Primary
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
ce sera bon pour moi le 19...
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
Il titubait, apparemment la quantité de bière avait été plus que conséquente. Octavio était en compagnie de Loïc ils essayaient de repérer l'endroit dont la servante avait parlé. Mais sans elle c'était compliqué, aussi se contentaient-ils de repérer les endroits de passage potentiel dans la direction la plus plausible. Un travail de fourmi.
Enfin... C'était plutôt Loïc qui se chargeait de tout ça, Octavio titubait... Il suivait tant bien que mal son ami, il s'était bien amusé à emplâtrer les serviteurs dans la porte. S'il les avait bien assommés, ça expliquait pourquoi on ne l'avait pas poursuivi dans le château. Ils avaient dû être accusés à sa place, d'avoir bu la bière, et de s'être mis une caisse jusqu'à l'inconscience.
Et qui croirait à une histoire de bossu de presque deux mètres?
Entre la vitesse d'un escargot et l'ingéniosité d'un bulbe de tulipe, le cerveau d'Octavio faisait des merveilles, il arrivait encore à presque aligner ses pieds et à maugréer des insanités dans sa barbe envers les nobles et l’Église. Chance pour Loïc dans le brouhaha de la rue personne n'entendait.
Il pensa soudain à la prise du futur bateau, la mer lui manquait, il commençait à avoir le mal de terre. Il espérait que Pyet ne prendrait pas tout le plaisir dans la prise du bateau.
Ses yeux torves affichaient le néant le plus complet et il bavait comme une limace entre deux invectives. Soudain les rouages de sa réflexion se réactivèrent.
Comment imager cela? Octavio avait tendance à tout mettre en silencieux quand il s'agissait de "bonne action, "respectabilité" "honnêteté" et autre "salophilantroperie", seule la loyauté le laissait encore paraître un minimum humain, du moins pour l'équipage envers qui elle allait.
Mais quand il fallait faire le mal...
Oooooh, l'image mentale était la suivante. Du grand vide apparaissait une marmite, qui bouillonne sur un feu de camp, des diablotins soufflants sur les braises pour les maintenir vives. Octavio voyait ses futures victimes entrer une à une dans le bain d'eau bouillante, et hurler de douleur. Ses idées étaient les gouttes d'eau de ce bouillon...
Oh oui, pour faire le mal il était prolifique, même lorsque c'était indirect.
"Hahahahahaha!!! Oh ça va être drôle! Il faut que je trouve l'Irlandaaaaaaiiiiiiis!"
Il partit en courant en hurlant à tue-tête la nom de son frère d'arme. Laissant Loïc en plan ... Et se prenant probablement un mur ou deux sur le chemin... d'on ne sait où, il cherchait l'Irlandais sans la moindre idée de la localisation actuelle de son ami.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
Normalement disponible, pour tenter de sortir Abenah de prison, sans non plus y envoyer l'Irlandais...
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
Une musique pour accompagner tout ça
Primerose, faisait d'incessants aller-retour devant la porte de sa cellule, tel un félin enfermé dans une cage. La rage qu'elle contenait en elle voulait exploser. Et même ses bonnes manières commençaient à s'oublier dans son langage un peu plus châtier que d'habitude.
"- Tout ceci est une plaisanterie de mauvais goût. Je n'ai rien fait pour mériter un tel traitement. Vous n'avez aucune éducation. Vous n'êtes que... Que des... Que des boursemolles !"
Primerose rougit du mot qu'elle avait oser prononcer. De toutes façons personne ne l'entendait. Mais elle même ne se reconnaissait plus.
Elle regarda sa nouvelle toilette, déjà souillée par la crasse de cette prison.
Les larmes commencèrent à lui monter aux yeux. Elle se laissa tomber à terre, le dos collé au mur, finissant de maculer sa robe de poussière et saletés dont elle ne voulait pas connaître l'origine.
"- Tout ceci est pathétique"
Alors elle ne put retenir ce qu'elle avait ravalé depuis le début de ses mesaventures, par bienséance. Les larmes coulèrent, suivis de sanglots de fatigue.
Elle ne savait pas comment elle avait pu passer de sa petite vie tranquille en France, à tout ça.
Embarquer sur un navire pirate, participer à des magouilles d'une bassesse répugnante, avoir son nom inscrit sur un avis de recherche pour piraterie, et maintenant la prison. Elle se questionnait sur quelles raisons avaient pu la pousser à partir.
Le nom de M. FUDGE traversant ses pensées stoppa net ses pleurs. Il était la réelle raison de son départ de la France. De sa prise de décision de partir le plus loin possible de chez elle.
Et s'il la voyait aujourd'hui, quelle serait sa réaction ? Primerose eut d'abord un sourire et un éclat de rire à cette idée. À vrai dire un soulagement. Elle se sentait misérable aujourd'hui. Mais peu importe ses épreuves, c'était toujours plus rassurant que de le savoir à proximité... être sous son emprise.
La jeune femme essuya ses larmes, se releva, épousseta vainement sa robe et s'approcha de la porte.
Elle espérait vivement que cet aumônier avait pu transmettre à M. De Sassignan... Enfin à M. De Mavereigne, l'information de sa détention. Mais quand bien même il aurait eu le message et, par bonté de cœur ou honneur, avait accepté de lui porter secours, comment pourrait-il y parvenir ?
----
Présente
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.