Pavillon Noir (2) : Le Hollandais Volant !

24 Jui 2019 10:40 #77007

Questions bêtes d'organisation pratique :

L'été est la, les deux prochaines séances sont prévues les 19 Juillet et 16 Août.
Je serai en vacances du 28 Juillet au 18 Août, donc je ne serai pas dispo le 16 Août et je vais devoir reporter ou annuler la séance.
Quelles sont vos dispos à vous ?

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24 Jui 2019 10:49 #77008

Justement j'y pensais hier soir !
Le 16 août je ne peux pas du tout. Et normalement le 19 juillet aussi :larme: :pleure: :pleure:
Mais si je ne loupe qu'une seule séance c'est déjà mieux
Pour un report d'août, oui pourquoi pas.


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24 Jui 2019 16:40 #77010

Normalement dispo le 19 juillet. Et dispo sur la deuxième partie d'aout aussi, pour l'instant.


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24 Jui 2019 17:37 #77011

je serai en conges environ du 20 juillet au 10 aout...

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25 Jui 2019 08:14 #77016

Errata : pas dispo le 19 juillet finalement :-(


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25 Jui 2019 20:06 #77019

Je suis dispo le 19 Juillet et pour Août, à part le 1er et le 3ème week-end, je n'ai rien de prévu (pour le moment).

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28 Jui 2019 16:27 #77035

Ah hoy

Dispo tout Juillet à priori et Août, c'est pas sûr pour la deuxième moitié, à confirmer plus tard.

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03 Juil 2019 12:22 #77083

vendredi 19 juillet ce sera bon pour moi pour jouer

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03 Juil 2019 12:32 #77084

Et finalement moi aussi ! En fait faut y être que le samedi matin à la medievale !!!
Et dormir c'est pour les faibles !!!!!! :pirate:


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20 Juil 2019 09:11 #77259

La chanson du Mosquito: "L'EscHavane

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Et pour le phrase de revendication d'Octavio lorsqu'on partait en longeant la ville

"Yo soy Octavio el Perro del Diablo, el fuego de la catedral es para mi! Voy a volver para matar todos los otros! Esperame!"

=

"Je suis Octavio le Chien du Diable, le feu de la cathédrale est pour moi! Je vais revenir pour tuer tous les autres! Attendez-moi!"


Je devrais avoir plus de temps ce week-end pour faire un CR, je vais essayer.

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21 Juil 2019 21:37 #77272

Un coucher de sang et de flammes, à San Augustine

Octavio:

La cathédrale:

On a discuté longtemps à cette taverne, les plans s'enchaînent tous presque à la suite, mais on est les premiers, le feu sera le signal. Après tous les compadres lanceront les leurs. L'Irlandais bouchera les canons, Pescado et la Murène iront sauver Fleurdehuit. OtroPescado devrait sauver la Bruja, pendant que Lolo et Alba et quelques autres types iront sauver PoilAuTibia, le père de l'autre là, NaPadPermis.
Puta madre, c'est compliqué de retenir tout ces plans et tout ces noms.

Bon en tout cas, avec Soutane et Bastaque on est arrivés sur la place de la cathédrale. Il y a un tas de vic... gens, ils ont l'air vraiment pressés de voir une bruja brûler.
Pas de problèmes, pendejos, ça va brûler... ça va brûler.

Soutane va se faire passer pour un prêtre, il est drôle ce coño à toujours porter cet habit de cureton, ça me fait rire, hahaha. Et du coup il va me faire passer en premier pour que je me confesse, ooooooh j'aurais plein de choses à dire! Mais je ne demande aucun pardon, plutôt crever!
Bon on fera semblant mais j'arriverais pas à dire que je suis désolé de ce que j'ai fait, ça m'arracherait la bouche.

Soutane fait bien son travail, il m'amène devant un pourceau de prêtre, il a pas besoin de défroisser sa toge lui, elle est tellement tendue par son ventre qu'elle fait pas un pli. Il est tellement sûr de lui, qu'il fait pas attention à ce qu'il y a dans mes yeux, la putain de soif de sang qui monte...
Non au lieu de ça, il fait savoir à tout le monde qu'il va me confesser, apparemment ça marque bien, peut-être qu'il fait un concours avec les autres pourceaux.

C'est bien, c'est bien, que le meilleur gagne, je saurais à partir de qui faire du saucisson comme ça...
Je suis censé roter pour que Bastingue se mette à faire du bruit et attire l'attention ailleurs.
Mais bon le mien est choisi, je lui dis rien, il s'en fout, il caquette des trucs, j'écoute plus, j'entends plus rien, je trépigne, je veux voir l'intérieur de sa tête! Pas les conneries qui en sortent! On arrive devant le confessionnal, je sors la hache de mon sac, je serre la poignée... un coup sec... ET

Buuuurp!
Scroutch

AAAAAAAAAAH ça fait du bien, je le pousse dans le confessionnal. J'ai pas réussi à me retenir, ça a giclé partout avant d'entrer dans le confessionnal...
... Attends mais ça pourrait être une blague grivoise ça! HAHAHAHAHAHAHA
Bon pas le temps de jacasser tout seul, je choppe une bougie, voir deux trois, je pousse le cochon dans sa maison et j'y fout le feu. C'est beau ces flammes sur son cadavre, son cerveau est siiii beau...

Oulah, mais faut que je sorte moi! Sinon les gens vont s'enfuir! Je commence à courir vers la grande porte... qui est OUVERTE???!!!
Le plan c'était que Bastian la tienne fermée! Qu'est-ce qui s'est passé!? Bon pas le temps. Je choppe le premier zouave à côté de moi, et je plante ma main dans son épaule, et pour m'amuser je commence avec la voix des prêtres durant leur sermon.

"Mes chers brebis de Dieu, n'ayez crainte, vous êtES DANS L'ANTRE DU LOUP!!!"

Je le décapite d'un coup sec, la fête commence! Ils paniquent tous, HAHAHAHAHA regarde les courir, Dieu, REGARDE ! Dans ta propre maison! HAHAHAHAHAHA je vais leur couper la route vers la sortie, si je tue de ce côté ils vont essayer de s'enfuir dans le fond.
Aaaaaah je sens chaque giclée de sang poisseux, je ressens les os se fendre sous mes coups, et j'entends leurs cris de terreur, je danse, je plane, je vole, je vole des vies!

Mais il reste des prêtres, des tonneaux humains, et ils sont pas remplis à l'eau bénites, ils ont du mal à courir. C'est trop drôle!

"VOUS ÊTES A MOOOOIIIII!!!"


"Cours, cours, petit cochon! Rampes, rampes, petit lardon! Miaules, Miaules, petit chaton! MEURS, MEURS, COMME UN SOUILLON!!!"

Je suis tiraillé, je me demande si ce que je fais est bien... est-ce que je devrais vraiment faire tout ça? Je commence à douter...
Peut-être que couper les jambes de ce prêtre par petits bouts, pendant qu'il rampe en geignant, m'empêche d'en tuer beaucoup d'autres... Bon dans le doute, tchac! dans la tête et on va essayer autre chose sur un autre.

Pas suffisamment longtemps après, j’aperçois Soutane qui s'approche, il me montre les gardes qui arrivent près de la porte, alors qu'il brûle un prêtre avec un tison improvisé. J'étais en train de boire à la jugulaire d'une bonne femme, mais bon, ça ira, on s'est bien amusé.

On sort par la porte de derrière, j'arrive à chopper encore quelques passants, je fais voler deux trois membres, et on part dans les rues. Alors Pyet, c'est qui qui porte le plus de rouge? Hein? Hahaha!




De Sassireigne:

Dans les rues de San Augustine et au fort:

J'ai du mal à me rappeler précisément la fin de cette soirée. Je crois que plusieurs plans ont été évoqués, un homme en rouge est venu, il avait l'air fort agréable, mais je suis allé me coucher, un mal de tête s'est emparé de moi.

Quoiqu'il en soit, maintenant il faut d'agir efficacement, je me dois d'être le plus pernicieux possible. Ce sera difficile de mettre suffisamment la pression à l'intendant, mais nous allons voir à quel point il tient à son image.

Voila justement un groupe de personnes qui m'ont l'air bien aisées, elles discutent en Français en plus, quel soulagement, mes rudiments en Espagnol ne m'auraient pas été d'un grand secours. Je ne peux malheureusement peser que sur les Francophones, mais il s'agit bien de la capitale de la Floride, il y a quand même quelques marchands.

"Bien le bonjour messieurs, dites-moi, vous avez l'air d'être ici depuis un peu plus longtemps que moi. Ah vous êtes originaire d'ici vous-même? Et vous? D'accord fort bien. De Mavereigne, enchanté, je suis un commerçant, enfin je représente ma famille, et nous sommes dans les draps et des outils y attenant voyez-vous. Je venais me renseigner sur le marché de Floride, et quoi de mieux que la capitale de cette Nouvelle-Espagne-ci.
Mais j'ai été découragé bien rapidement par les nombreuses allusions qui m'ont été rapportées, même en Espagnol, mais comme je ne suis pas un expert de cette langue, peut-être pourrez-vous m'infirmer ces malheureuses affirmations.
On dit que l'Intendant est instable, on m'a parlé de contrats de plus en plus retors, notamment avec ses gens de maison, la plupart ne sont pas écrits bien sûr. Mais les femmes qui refuseraient ses avances se retrouveraient en prison, les hommes dans des tâches près des marais, et certains commerçants se sont pleins de voir leurs stocks souillés par de la vase, ou mis à sac dans la nuit. Quelques jours après avoir eut un différent avec l'intendant ou un de ses intermédiaires.
J'espère que tout cela est faux, j'espérais tant pouvoir faire affaire avec un aussi gros clients. Mais comment m'assurer que l'accord que j'obtiendrais ne sera pas véreux?
"

Et ainsi de suite, je ne peux malheureusement pas m'entretenir avec énormément de monde, mes lacunes en Espagnol m'en empêchant. Mais en remontant vers le fort, j'entends de plus en plus de rumeurs qui semblent concorder, on parle surtout d'une Brue-Rat ou quelque chose dans le genre. Mais au détour d'une discussion avec un Francophone, j'apprends qu'il s'agit d'une sorcière.
En arrivant au fort, je me rends compte de qui il s'agit. Notre chère Abenah est au piloris, il semble qu'elle ai subit de nombreux coups, comme en atteste son magnifique visage si abîmé. Mon sang ne fait qu'un tour, quelqu'un doit répondre de cet acte immonde.

Mais je dois me rendre à l'évidence je ne peux agir immédiatement, ils parlent de la brûler dans la soirée, comment faire, comment faire. PENSE De Sassignan et dépêches-toi de trouver. En attendant je peux déjà détourner l'attention d'un maximum de gens pour qu'ils évitent de lui envoyer des fruits pourris, quelle bande de vautours... Ils n'oseraient même pas l'affronter si elle était libre de ses mouvements.
Elle doit atrocement vivre le fait d'être à nouveau attachée. J'espère que le plan du reste du groupe fonctionnera pour la sortir de cette situation.




Liba:

Le ponton, puis la grotte:

Nadawi est patiente, mais Liba bout à l'intérieur, je sens qu'il faut se dépêcher, Hopikita est en danger, je suis sûr. On a des blancs qui sont venus nous chercher pour aller à un pont, un quai, pour essayer de retrouver la piste du chef. On les a suivi, il faut des guerriers apparemment, et pas beaucoup pour pas attirer l'attention.

On arrive au ponton, les gardes sont là, il faut les approcher discrètement, Nadama et moi allons le faire, on rampe dans les herbes, il y a un blanc aussi Lo-hik qui nous accompagne. Ils sont deux et il doit en rester un vivant. Je mets peu de poison sur la fléchette, Nadama va tuer l'autre avec le tomahawk. Il y arrive, j'échoue, de peu. Mais Lo-Hik se jette sur le garde et gagne avec son couteau, sans tuer. Je suis pas fier, mais c'est réussi.

On le fait parler, il nous amène dans la barque jusqu'à la grotte. Le grand-n'a-qu'un-oeil me parle beaucoup, je lui souris, il est content, c'est bien.
On arrive devant la grotte et on essaie de faire du repérage, oui Hopikita est dedans, oui il est gardé par deux fois plus d'hommes que nous. On doit trouver un plan, on en dit plein, mais on garde juste celui de foncer l'aider.
On rentre dans la grotte, on profite de l'obscurité et on arrive à leur tirer dessus avant qu'ils nous voient, trois tombent. Ils chargent, je retire une fléchette, et tout le monde se bat. Je vais aider la femme blanche, quand Nadawi se prend un coup de sabre pour la défendre! Je dois aller l'aider!

Je vais au plus vite lui faire un bandage pour arrêter le sang de couler, et les autres libèrent Hopikita pour qu'il puisse m'aider. Elle ne meurt pas, mais elle n'est pas en bon état...




De Mavegnan:

Dans le fort:

Bon sang, ils ont emmené Abenah et j'ai entendu un sacré raffut venant de la ville. Il y a de la fumée noire qui vient du centre. J'espère qu'elle s'en est tirée, mais au vu du cortège qui l'accompagnait, je ne pouvais rien faire seul, et j'ignore où sont passés mes compagnons...

En parlant de compagnon, voila l'Anguille qui arrive avec un individu qui ne me dit rien. Et ils se dirigent vers les geôles, qui ont été plutôt désertées, le feu semblant prendre de l'ampleur dans la ville. Et ils passent la porte, je ne suis pas sûr des intentions de l'autre personne, même s'ils semblent être venus ensemble. Mais pour l'Anguille je crois qu'il va venir en aide à Mademoiselle Charbonneau. Je me poste devant la porte et cherche de quoi couvrir le visage à notre amie commune, lorsqu'elle sortira, dans la cohue, cela pourrait nous faire gagner du temps.

Lorsqu'ils ressortent, elle semble avoir été moins maltraitée qu'Abenah, mais ne semble pas en forme non plus. Il ne faut pas perdre plus de temps que cela, je lui enjoint de me prendre le bras et de mettre un châle, apparemment elle en a déjà fait un avec un pan de sa robe, astucieux.

Alors que nous nous apprêtons à partir, es gardes nous interpellent en Espagnol, je ne comprends pas grand chose mais je dois faire diversion, je leur hurle que l'homme qui accompagne l'Anguille s'est rendu auteur d'un crime odieux à l'égard de Mademoiselle Charbonneau et qu'il doit être appréhendé.
Je ne vous connais pas, mais vous êtes visiblement bien plus agile que moi monsieur, fuyez et détournez leur attention.

Mais pourquoi continuent-ils de nous pointer de leurs armes et de quasiment ignorer mes dires, Mademoiselle Charbonneau leur traduit pourtant en Espagnol. Ne me dites pas qu'à cette distance ils ont vu et compris la scène... Je ne peux plus faire demi-tour, je suis mauvais coureur, et à cette distance je mourrais d'une balle dans le dos... Non, ce serait intolérable, je n'ai plus qu'une chose à faire, à espérer, leur faire gagner du temps.

Je dégaines, et je m'en prends aux deux individus en face de moi, essayant de détourner leurs baïonnettes et éviter les coups de feu, qui ne partent étonnamment pas...

"Mademoiselle Charbonneau, partez, je vous en conjure!"

Je n'arrive à rien avec ma lame, ces bougres sont agiles et m'empêchent de m'interposer pour laisser Charbonneau, s'enfuir, elle s'entête à essayer de m'aider mais elle en arrive à être blessée.
Elle ne va pas partir, et ils prennent le dessus... Je ne sais pas comment faire, l'Anguille aussi hésite. Partez, s'il vous plaît, partez...

Aïe, ce coup de crosse est passé violemment et la pointe cette baïonnette est vraiment... vrai ...ment ... aiguisée...




Octavio:

La prise de la goelette:

Hahahaha, c'est la cohue dans les rues de la ville, les gens courent partout. Certains ont même cru que j'étais une victime en voyant tout le sang que j'avais sur moi. Ils ont changé d'avis quand ils ont vu mon regard et mon sourire, ou mon poing dans leur gueule s'ils étaient au milieu...

On arrive devant la petite goelette. Non y a pas à dire elle en jette! Sacrée gueule ... Mais elle a l'air tellement fragile, alors qu'on pourrait avoir l'autre monstre là-bas. Bon j'espère que l'Irlandais a réussi son coup. Apparemment ça s'agite déjà dans la goelette, Pyet doit être en train de leur mettre minable. On arrive au bon momeeeeent! En plus j'ai récupéré Boca Ïma.

On monte à bord avec Soutane et Bastounet, et là le spectacle est beau, j'aperçois Pyet dans un coin, il a quand même la classe cet homme! Mais tout son équipage ne démérite pas, je comprends pourquoi ils sont tous en rouge. Enfin bref, entrons en scène!

"SOOOORPRESSSAAAAAA!!!"

La résistance ne dure pas longtemps, ont leur met une race monumentale, alors que je finis d'éclater le crâne d'un soldat contre le grand mât avec le nez de Boca Ïma. J'entends quelqu'un hurler que le bateau est à nous, j'aperçois quelques gars de l'Albatres.

"Juan, Hernando, Huit-doigts, Torres, et vous là, avec moi!"

Je saute au pont de batterie et je défile devant les sabords, je trouve les trois canons les plus alignés devant la frégate militaire, qui a l'air de commencer à s'activer. Ou je me fais des idées, mais on peut pas se permettre d'attendre. Je commande aux gars pour recharger les canons, on va les régler exactement dans le même angle. En plus dans la crique la gîte est faible, ça sera un tir facile.
Alors distance, c'est booon. Angle, 45° ça me paraît pas mal, non 47. Voila, allez les gars, allez, on s'active. C'est bon

"FUEEEEEGOOOOO!!!"

HAHAHAHAHAHAH, le mât de misaine s'effondre, hahaha, perfecto. Tu peux oublier tes focs, tes voiles de l'avant et tes voiles d'étai, pendejo. Essaies de manoeuvrer avec ta vache lépreuse maintenant, allez mon gros essaies!




De Sassimagnenian:

Dans les geôles:

Je suis réveillé par Charbonneau, elle est sortie je ne sais comment de sa cellule. Elle semble en bonne santé, excepté ce bandage... J'ai failli à les défendre, mais au moins nous sommes en vie, Dieu que j'ai mal au bras, ils n'y sont pas allé de main morte...

Elle m'aide à me relever, mais attendez, elle est dans ma cellule. Elle n'était pas verrouillée? Nous sortons dans la cour, et elle est étrangement vide... C'est extrêmement louche mais il nous faut partir, une autre chance ne se représentera peut-être pas de si tôt.

Je lui explique le plan, que nous n'avons qu'une seule façon de quitter la ville, un bateau a du être pris, il le faut. Et en effet, nous le voyons dans la crique, nous prenons une barque et le rejoignons tant bien que mal, je rame avec mes dernières forces et une fois à bord je sombre à moitié dans l'inconscience. J'espère que d'autres de l'équipage du Saint-Michel y sont parvenus, De Maugemeur, veillez sur votre cousine. Et Abenah?! Et monsieur Colin, l'Anguille?!! S'en sont ... ils ... sor ... tis?...

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24 Juil 2019 23:35 #77313

Les portes des cellules sont ouvertes...

Nous devons sortir sans nous faire repérer...

Il va falloir ramer jusqu'au bateau...

Quand Primerose posa le pied sur le navire, ses pensées étaient encore floues. M. De Sassignan lui proposa de regarder son bras. Pourquoi ? Elle est médecin, elle sait se soigner. C'était plutôt à elle d'examiner sa blessure à lui. Elle répondait sans vraiment écouter. Elle ne remarquait pas qu'il était mal en point.
Ses réponses étaient machinales. Comme une activité inconsciente, sans émotion, sans réaction spontanée. Comme si son corps réagissait sans qu'elle ne l'ait demandé. Comme s'il savait qu'il devait agir seule, car elle n'aurait pas été capable de prendre les bonnes décisions. Étrange sensation... Elle ne l'avait jamais ressentie auparavant. Elle n'en avait pas conscience à ce moment là d'ailleurs.
La cohue sur le pont ne faisait que l'accentuer. Elle devait se lever du milieu, sans quoi elle allait gêner.

Elle se dirigea vers l'intérieur pour y trouver de la solitude, même si s'isoler sur un navire relevait de l'exploit. Elle cherchait autour d'elle, se déplaçait l'air hagard, sans plus se soucier qu'elle était toujours en jupon.
Une porte annonçait son salut, celle d'une des bouteilles du navire pour la toilette des officiers.
Elle s'engouffra dans la pièce minuscule et s'assit par terre. Ses mains tremblaient, de fatigue, de force, de peur.
Elle les regarda quelques secondes.
"je suis sortie. Et ces gardes, j'ai agressé des gardes... Que s'est-il passé ?"

Et les émotions revinrent comme un torrent traversant son corps.
La colère de cette injustice. La peur de ne pas sortir ou de ne pas avoir pu aider Abenha. Celle d'avoir vu De Sassignan être gravement blessé. L'adrénaline quand elle a tenu tête à ses gardes essayant comme elle pouvait d'aider un de ses sauveurs. Mais aussi l'impuissance lors de ses tentatives insignifiantes qui n'ont pas, même un peu, dérangé ces soldats. La joie quand elle a vu l'Anguille ouvrir sa cellule et celle de maintenant de se savoir loin de ce fort.
Et dans ce flot d'émotions fortes qui la prenait dans les tripes, elle comprit qu'aucune ne se rapprochait de la culpabilité ou des remords vis à vis de sa situation.
Elle avait lu bien des livres traitant d'hommes vivant de folles aventures. Des livres qui lui étaient même interdits d'ouvrir ou d'approcher. Mais les mots, aussi bien choisis soient-ils, ne lui apportaient que des sensations bien fades par rapport à celles qu'elle ressentait à ce moment.
Oh, non pas qu'elle aurait voulu retourner en prison, loin de là. Mais en aucune façon revenir à sa vie d'avant non plus.

Aucune courtoisie ne l'avait rendu heureuse finalement. La liberté, l'aventure ne se trouvent pas dans la roseraie du jardin public. Tout cela était autant une prison que la cellule dans laquelle elle venait de séjourner. Elle n'appartenait pas encore pleinement à ce nouveau monde, mais elle n'appartenait plus du tout à celui qu'elle avait quitté.
Marre des fanfreluches et de la bienséance. Marre des coiffures impeccables et des sourires forcés. Elle défit ce qu'il restait du chignon soigneusement fait pour rencontrer l'intendant, laissant ses longs cheveux blonds recouvrir son dos. Elle desserra son corset, retira ses chaussures beaucoup plus douloureuses que jolies. Et pour le jupon... Au diable les bonnes manières.
C'est quand elle finissait de retirer son deuxième soulier que la porte s'ouvrit. Un gars dont elle n'avait jamais vu le visage la regarda interloqué.

"- Euh c'est vous le médecin m'dame ?"
Elle acquiesça d'un signe de tête.
"- Ah vous êtes là ! On vous cherche depuis t'à l'heure. Apparemment y a un certain Saussegnan et un De merveillène qui sont évanouis. Ils les ont mis dans l'infirmerie. Et c'pas les seuls blessés. Mais... Qu'est-ce vous faites là ?"
"- Eh bien... Je prend des décisions."

L'homme haussa les sourcils. Son air benêt et agacé montrait qu'il ne chercherait pas à comprendre plus loin.
"- Suivez moi, ç'par là"

Le vol de la Goelette avait fait couler du sang. Et apparemment d'autres combats aussi avaient eu lieu dans la ville.
Primerose suivit le matelot venu la chercher dans sa cachette pour la conduire aux blessés.
De Sassignan avait de nouveau perdu connaissance, et elle devait s'assurer que sa plaie ne s'était pas réouverte.
Et vu l'attroupement, d'autres aussi avaient eu quelques blessures. Primerose examina brièvement les problèmes de chacun, et renvoya sur le pont ceux qui n'étaient pas un cas d'urgence.
Son ami avait été déposé sur une table. Elle se hâta de lui retirer son bandage pour voir l'état de sa plaie. Il se trouvait là, inconscient devant elle, et son état était entièrement sa faute. Il avait combattu ces gardes, bien trop nombreux pour avoir le dessus, pour la protéger elle.

"bien trop nombreux..."

La pensée qu'une telle quantité de gardes positionnés ici pour la surveiller lui paru aberrante.
Elle n'était qu'une jeune femme qui n'avait rien à se reprocher. Elle n'était pas dangereuse du tout.
La cathédrale était en feu, la ville était à sang, mais cinq hommes firent en sorte de la remettre dans sa cellule. C'était là faire preuve de beaucoup de zèle.
Et qui avait pu ouvrir sa cellule... Elle n'avait vu personne passer. Pourquoi aucun garde ne surveillait la cour ? Un fort duquel deux prisonniers peuvent s'évader sans mal, ce n'est pas anodin.
Et même à l'origine, pourquoi avait-elle été jetée en prison ? Une suite de questions étranges et sans réponse ne peuvent pas être la conséquence d'un hasard. Quelqu'un était derrière tout ça. Est-ce que un membre de leur equipe avait raconté le but de leur voyage par vantardise, ou pire ? Peut-être qu'une personne sur ce bateau n'était pas digne de confiance.

Primerose
chassa ses questions de son esprit. Ce n'était clairement pas le moment de leur trouver une réponse. Elle devait recoudre M. De Sassignan. Par chance il était inconscient. Envolé le laudanum pour anesthésier. Envolée toute sa mallette d'ailleurs. Heureusement, elle gardait toujours ses instruments de chirurgien sur elle, et cette petite fiole achetée à Codrington...
Il fallu arracher la manche, passer le fil dans l'aiguille, et commencer à piquer dans la chair.
Et pendant qu'elle s'attelait à refermer sa blessure, essayant de faire les points les plus jolis possible, elle eut besoin de prononcer ses mots, même si son interlocuteur ne pouvait les entendre.
"- Je vous dois tant monsieur. Ma vie, ma liberté, mais aussi une chose bien plus précieuse. L'aventure. Je le dois à vous, et à certains d'entre eux."


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28 Aoû 2019 08:23 #77744

ON L'A TROUVÉ !



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28 Aoû 2019 18:45 #77746

Excellent !!! :pirate: :pirate: :pirate: :pirate: :pirate: :pirate:

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28 Aoû 2019 20:09 #77747

Mais tu as compris la blague de Laurent ?
Il a du papier de verre dans la main, pour poncer...
Perso, j'avais pas compris avant qu'il me le dise comme ça XD


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29 Aoû 2019 00:16 #77750

Ah non, j'avais pas identifié le papier de verre ! je trouvais juste la photo excellente en soi, mais avec la blague, c'est encore mieux ! :D

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05 Sep 2019 01:34 #77805

Moi je dis, c'pas toujours la faute d'Alba !


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20 Sep 2019 02:32 #77980

Petit RP Simon - Primerose !
Que d'indécence !!!

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20 Sep 2019 11:25 #77991

Excellent ! Merci !

À quand le duel entre Mr de Musaraigne et Mgr Simon ? :escrime:

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22 Sep 2019 12:17 #78030

Coucou les copains. Bientôt le CR d'Ovtavignan je pense, mais pas aujourd'hui.

Un message pour vous dire que c'était bien cool comme partie pour clôturer cet arc narratif. Du surnaturel mais pas trop, un grand méchant "qui avait tout prévu" mais pas notre héroïque échappée et devant nous, la liberté!!!

A propos de ça, ce serait sympa que l'on discute de ce que l'on aimerait bien voir, à priori Grimmir tu as des scénarios de prévu, ou du moins que tu peux intercaler.
Mais la façon de parvenir à notre objectif. Défoncer le campement espagnol et récupérer les collègues !!!! (et accessoirement, s'en mettre plein les fouilles ... oui ... c'est vrai ...) Est à priori laissé libre d'approche à ce que tu m'as dit.

Alors oui la première étape, c'est Nassau, pour recruter des forbans capables et motivés! Et puis Nassau en 1715, ben ... kikitoudur la piraterie quoi! Donc en soi l'exploration de Nassau et de son univers particulier peut-être génial et une séance complète si ça se trouve.

Mais ensuite...?

Les pistes découvertes à Nassau pourraient être fort intéressantes, et nous amener sur les prochains scénarios. En ce cas cool, fonçons.

Mais....

Ca ne vous chatouille pas un peu, ce parfum de liberté et d'aventure, le fait d'avoir une goélette flambant neuve et n'avoir personne au-dessus de nous?
Est-ce que ça vous tenterait pas de faire quelques prises? De chercher des routes commerciales, pour s'assurer un minimum de butin et la loyauté de l'équipage.
Commencer à inspirer la confiance, pour les autres équipages, dans notre capacité à mener des campagnes fructueuses.
Rassembler des renseignements sur le campement Espagnol. Prendre des navires de guerres qui patrouillent dans les caraïbes pour équiper petit à petit une escadre en vue de reprendre ce trésor qui nous est dû!
Chercher quel gouverneur véreux pourra écouler nos prises sans poser trop de questions. Et marcher sur le sentier risqué de cette contrebande, au risque d'être trahis à la dernière minute?

Je demande aussi si c'est possible au niveau du MJ, si c'est pas trop de boulot, parce que du coup c'est beaucoup de roue libre, sauf si les recherches et planifications de coup se font avant la partie.
Mais si ça intéresse pas forcément la table, on y coupe court.

Voilà, qu'en pensez-vous? :-) :pirate: :-)

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Modérateurs: Anoldorlaraldie
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